Comité Berry

 


 Confrontés à l’actualité et constatant l’absence d’un texte référence énonçant l’esprit de nos engagements, nous affichons ce « Qui sommes-nous ? » l’exprimant et en phase avec les buts fixés par nos statuts.



 

QUI SOMMES-NOUS ?

 




Association de loi de 1901, le comité du Berry des Amies et Amis de la Commune de Paris 1871 est un des comités locaux de l’Association nationale des Amies et Amis de la Commune de Paris.

  

 

C’EST QUOI LA COMMUNE DE PARIS ?


Le temps de la Commune de Paris du printemps 1871 (18 mars-28 mai) fut celui du mouvement populaire cherchant à conquérir sa souveraineté, à affirmer la République démocratique et sociale revendiquée tout le XIXe siècle drapeau rouge en tête, et à aboutir à une Fédération de communes libres. Ce fut le gouvernement du peuple par le peuple qui aujourd’hui encore demeure la vraie démocratie.

 

NOTRE ORIGINE


Créée en 1882 par les communards de retour d’exil, l’association des Amies et Amis de la Commune de Paris (1871) est la plus ancienne des organisations du mouvement ouvrier français. Après l’amnistie de 1880 et le retour de déportation et d’exil des communardes et communards, la solidarité prend de l’ampleur avec la création de la société de solidarité des proscrits de 1871. En 1889 apparaît la Société fraternelle des anciens combattants de la Commune qui devient plus tard Association fraternelle des anciens combattants et amis de la Commune. Après certaines péripéties, en 1962, l’Association des Amis de la Commune de Paris-1871 est reconstituée. En 2014, le nom de l’Association est féminisé - Amies et Amis - répondant à la demande d’égalité, valeur de la Commune.

 

La création des comités locaux - le premier à Marseille - et de comités à l’étranger élargit le champ d’horizon. Le comité berrichon voit le jour en 2005, d’abord centré dans le Cher. En 2011, le rapprochement se fait avec l’Indre et un nouveau comité des Amis berrichons de la Commune de Paris 1871, qui féminisera lui aussi son nom, prend sa suite. Notre comité, par ses travaux et recherches, améliore les connaissances historiques locales et nationales, fait apparaître des femmes ou des hommes inconnu.e.s et crée des espaces mémoriels permanents. L'Indre est ainsi lieu de recherches de terrain - micro-histoire locale et populaire – sur des inconnus significatifs de la diversité des insurgés (Lebeau, Huet, Elie Ducoudray, ce dernier étant à l'origine des crèches) Au total, il s’agit de 456 natifs, dont 5 femmes.

 

NOS BUTS ET NOTRE FONCTIONNEMENT

Émanation de l’Association nationale, le comité du Berry a pour buts « de faire connaître la Commune de Paris, ses combattants, son action, son œuvre et ses idéaux et de regrouper l’ensemble des personnes physiques et morales intéressées par les buts de l’Association [1] » avec un large ensemble de moyens d’action. Une passerelle permanente entre le passé de la Commune et l’actualité, notre comité portant les expériences démocratiques et les références des mouvements sociaux d'aujourd'hui, met en lumière la modernité de la Commune, la rattachant au temps présent. Les statuts du comité du Berry donnent à l’assemblée générale le rôle premier lors de ses réunions avec la particularité de tenue de bureaux ouverts à tous les membres dans une structure à coprésidence. C’est avec une totale visibilité que fonctionne le comité dans sa vie quotidienne et dans ses initiatives, chaque membre assumant son engagement associatif et ses expressions. Nous tenons à l’esprit collectif de travail de notre association et à son ouverture continue sur l'extérieur.

 

NOTRE RAPPORT À L’HISTOIRE

Nous portons l’histoire démocratique et sociale de la Commune à travers les faits historiques et les témoignages, intégrant les nouvelles recherches et les nouvelles approches : un fait historique avec son analyse objective sans interprétation partiale ou spécieuse ne peut être remis en question. Notre intérêt premier est pour le peuple autonome et conscient de ses forces, avec sa quête d’émancipation, source de liberté. Nous faisons histoire sans hagiographie inutile, avec un sens critique, avançant des interrogations et émettant des interprétations objectives pour comprendre l’histoire du printemps 1871.

 

NOS VALEURS ET LEUR TRANSMISSION

Tout en sachant que la Commune n’a pu qu’ébaucher son œuvre, ses valeurs issues des idées émises lors de toutes les Révolutions successives -1789, 1792, 1830, tout particulièrement 1848, ainsi que les mouvements de luttes et de grèves du XIXe siècle - représentent des idéaux et des possibles infiniment modernes.

 

La laïcité, originalité française fondamentale de la pensée, est le symbole de l’indispensable vivre ensemble malgré nos différences et le moteur de l’émancipation, notamment des femmes pour leur liberté face à l’obscurantisme. La Commune, en continuité du projet d’instruction publique de Condorcet et de celui de l’association des instituteurs et institutrices socialistes de 1848, avec l’appui des sociétés des Amis de l’enseignement et de l’Education nouvelle, a affirmé cette laïcité universelle par les faits et par les textes. La séparation de l’Église et de l’État avant la loi de 1905 a été un acte fondamental pour établir une République laïque et tolérante, la religion étant remise à sa place dans la sphère privée.  L’instruction en a bénéficié en premier, avec la gratuité, les écoles laïques s’ouvrant pour les filles, l’enseignement intégral pensé pour tous, l’égalité des salaires entre institutrices et instituteurs.

 La démocratie, la justice citoyenne et sociale, l'égalité des droits, la culture, l’universalisme ont été les autres principaux composants pour édifier une nouvelle société répondant à des exigences et des rêves : la démocratie par le contrôle des élus, l’élection et la responsabilité des fonctionnaires ; la justice par la fin des privilèges et l’intention de rendre aux travailleurs les moyens de production ; l’égalité par le concept même et par la reconnaissance des femmes en tant que citoyennes à part entière ; la culture par l’éducation populaire pour toutes et tous ; l’universalisme par l’accueil sans aucune discrimination des étrangers.

 

NOTRE IMPLICATION AUPRÈS DE LA JEUNESSE ET AU SEIN DE LA SOCIÉTÉ

Notre Association nationale est reconnue mouvement d’éducation populaire depuis 1999, ayant reconnaissance de l’État pour l’intervention légitime dans le domaine de l'éducation populaire et/ou de la jeunesse : c’est un label de qualité qui certifie la valeur éducative de l'association. Notre comité fait donc vivre ses valeurs intangibles, tout comme le font de nombreuses associations à même caractéristique. La transmission des principes progressistes de la Commune vers la jeunesse est donc naturelle : telle l’histoire de la laïcité et de l’instruction publique qui ne peut se comprendre qu’en remontant à son origine. Dans un contexte de déficit aggravé d’éducation à notre histoire sociale dans les programmes scolaires, déficit d’ailleurs constant depuis les origines en ce qui concerne l’histoire de la Commune de Paris, nous militons pour qu’une prise de conscience collective débouche sur un rééquilibrage de l’enseignement délivré aux collégiens et lycéens.  En ce sens, nous défendons le monde enseignant dans sa profession face aux atteintes à la personne. Nous soutenons avec force sa liberté pédagogique dans le cadre des programmes scolaires où le moment républicain de la Commune est inséré ainsi que les grands bouleversements populaires, germes d’une foison d’idées novatrices.   

 Notre lien avec la société dans le temps présent est tout autant naturel. Nous diffusons l’histoire nationale, provinciale et locale de la Commune en la resituant dans le temps long, chaque période ayant contribué à l’émancipation, en rendant visibles les femmes, la paysannerie, les corporations engagées comme nos maçons, avec l'intérêt porté aux nouvelles approches historiques et à toutes les formes de connaissances. Nous sommes actifs en ce qui concerne les publications : des livres, et de nombreux articles et productions pour différentes revues concernant de nouvelles populations locales. En mémoire du combat des communardes et des communards pour des idéaux à réaliser, nous continuons à militer pour la République solidaire, sociale, universelle, laïque et pacifique. Nous nous ouvrons vers des partenaires multiples de toutes natures et opinions (en partie différents des publics, villes ou municipalités) démontrant l’écoute républicaine et le respect mutuel, ainsi qu’il en a été dans le Berry en 2021 pour les nombreuses initiatives réussies en partenariat autour du 150e anniversaire de la Commune de Paris.

 

LE RAPPORT À LA RÉPUBLIQUE

Les communardes et communards étaient de vrais républicains, fortement imprégnés par la Ière République de 1792. Leur conception d’une République sociale était celle de la souveraineté populaire : la Commune fut moins la condition de la République que son expression la plus démocratique et sociale. Les politiciens, pseudo-intellectuels, mouvements, groupes ou individus - un ensemble hétéroclite - qui disent que c’est la République, régime non entériné, qui s’est réfugiée à Versailles en mars 1871, trahissent volontairement l’histoire : l’élection anti-démocratique d’une Assemblée nationale ultra monarchiste et réactionnaire, la décapitalisation de Paris, la fuite du gouvernement versaillais le 18 mars sont des faits historiques. En s’identifiant à cette Assemblée, cet ensemble, hétéroclite mais aux intérêts bien proches, abandonne le champ de la démocratie républicaine, son discours renvoyant aux époques sombres de notre pays.

 

NOS ENGAGEMENTS ET REFUS

En pleine cohérence avec ce que nous sommes, nos engagements et refus sont les conséquences des valeurs de la Commune que nous prônons.

 Face aux falsificateurs, nous refusons une réécriture de l’histoire qui se transforme en vaste offensive contre le peuple trompé par ce qu’on lui présente abusivement comme étant son intérêt, contre les révolutions émancipatrices, contre les résistances à la tyrannie. Nous disons non à la pratique des contre-vérités et des mensonges, à une anticulture aux relents nauséabonds qui vire à l’inculture, à la violence des mots qui évitent la confrontation des idées.

 Face à la pensée politique nationaliste et identitaire, à la violence idéologique ainsi qu’à la manipulation et à l’intimidation pour instiller la peur, nous combattons toutes les formes de racisme, de xénophobie, de discriminations, d’entrave à la liberté de circulation, de construction de murs, fidèles à l’esprit ouvert et universel de la Commune.

 Nous soutenons tous les mouvements d’éducation populaire et tous les mouvements laïques agissant pour la juste cause. Nous dénonçons toutes les violences faites aux opprimés et, tout aussi forte, la violence sociale qui brise les humains, détruit les vies et à laquelle résister est le premier des droits et le plus indispensable des devoirs[2].

 Nous nous solidarisons avec les peuples qui, hier comme aujourd’hui, cherchent à s’émanciper de toute domination.

 

NOTRE RAPPORT AU DÉBAT

Nous sommes ouverts au débat contradictoire centré sur les idées faisant vivre une vraie démocratie. La libre expression est l’autre élément central, les communards ayant refusé d’interdire très longtemps les journaux versaillais qui paraissaient à Paris et y déversaient leur haine. Cette libre expression nécessite cependant des bases immuables : la pratiquer à visage découvert sans attaques particularisées, assumer son idéologie et ses liens de dépendance, avec le postulat de contradicteurs respectant l’histoire des faits.

 

ET DEMAIN ?

Les Lumières du progrès éclaireront toujours l’esprit, et le flambeau de l’émancipation humaine, portée par la Commune, restera toujours présent.

  

Juin 2023

Les Amies et Amis de la Commune de Paris du Berry



[1] Statuts du comité du Berry.

[2] Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1793.





HISTOIRE
H


1- Décret de la Convention nationale de l’an I de la République abolissant la Royauté (1792) 
archive nationale





2- Société des proscrits de 1871 d’après amnistie (1880)   
archive/ « L’Intransigeant 22/11/1880 »



3- Appel du Comité central de la Garde nationale pour les élections  du Conseil général de la Commune (25 mars 1871)
archive BDIC (affiche) 





4- Rapport de la commission des élections concernant l’éligibilité des étrangers au conseil de la Commune (30 mars 1871)
archive/PV de séance du Conseil de la Commune »



5- Séparation de l’église et de l’Etat – Commune (3 avril 1871)
archive BDIC (affiche)



6- Appel à la création de l’union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés - Commune (11 avril 1871)
archive/journaux de la Commune 



7- Déclaration au peuple français - Commune (19 avril 1871)
archive BDIC (affiche)



8- Ouverture des écoles laïques- Commune (mai 1871)




ACTUALITE
ACTU


1- Le mouvement d’éducation populaire et sa reconnaissance
appui : « L’éducation populaire »


2- Loi de séparation de l’Église et l’État (1905)
archive/ JO 1905
Accès au PDF du texte intégral: cliquer sur l'image ci-dessous




3-  Le droit d’asile
appui : « L’asile en France »





4- Chronologie des lois contre les discriminations
appui :  « Goutte d’Or »

REPÈRES CHRONOLOGIQUES - LOI CONTRE LES DISCRIMINATIONS en FRANCE


26 août 1789

Adoption par l’Assemblée nationale constituante du texte définitif de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Elle proclame dans son article 1 que les hommes naissent libres et égaux en droits.

27 avril 1848

Décret d’émancipation ou d’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises, pris sur l’initiative de Victor Schoelcher. L’esclavage avait été une première fois aboli par la Convention (décret du 16 pluviôse an II, 4 février 1794), puis rétabli en 1802 par Bonaparte (loi du 20 Floréal an X). La constitution de la IIe République du 4 novembre 1848, confirme l’abolition dans son article 6 "l’esclavage ne peut exister sur aucune terre française ".

29 juillet 1881

Loi sur la liberté de la presse. Elle consacre mais réglemente le principe de la liberté d’expression et en sanctionne les abus. La loi de 1881 modifiée notamment par les lois du 1er juillet 1972 et du 13 juillet 1990, est un des textes essentiels permettant de lutter contre la propagation des idées racistes et discriminatoires. La loi sanctionne ainsi, lorsqu’elles s’expriment publiquement par voie de presse ou tout autre moyen :

• la provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence (art.24, al.6), la diffamation (art.32, al.2), l’injure (art.33, al.3), envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou non-appartenance à une ethnie, une nation, une race, une religion...

• l’apologie (art.24, al.3) et la contestation (art.24bis) des crimes contre l’humanité.

21 avril 1944

Droit de vote des femmes. L’Ordonnance portant organisation des pouvoirs publics en France après la Libération dispose dans l’article 17 que "Les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes".

27 octobre 1946

Promulgation de la constitution de la IVe République. Le Préambule réaffirme que " tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés" et proclame que "la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme".

1er juillet 1972

Loi 72-546 relative à la lutte contre le racisme, dite loi Pléven. [ René Pléven est garde de sceaux, ministre de la Justice dans le gouvernement de Jacques Chaban Delmas ] Cette loi, adoptée à la suite de la ratification par la France de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, est la première loi spécifiquement destinée à combattre le racisme sous ses différentes formes. Ses dispositions ont été intégrées à la loi de 1881 sur la presse (voir ci-dessus) et au Code pénal (voir ci-dessous).

22 décembre 1972

Loi 72-1143 relative à l’égalité de rémunération entre les hommes et les femmes. Le décret d’application (73-370) sera pris le 27 mars 1973.

6 janvier 1978

Loi 78-17 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés. L’article 31 précise qu’il est interdit de conserver en mémoire informatique, sauf accord de l’intéressé, des données nominatives faisant apparaître les origines raciales, les opinions politiques, philosophiques, religieuses...

13 juillet 1990

Loi 90-615 tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe, dite loi Gayssot. La loi réaffirme dans son article 1 le principe selon lequel, en France, toute discrimination fondée sur l’appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion est interdite. L’article 2 prévoie que la Commission nationale consultative des droits de l’homme devra chaque année, le 21 mars, date retenue par l’ONU pour la Journée internationale pour l’élimination de toutes les formes de discriminations raciales, remettre au gouvernement un rapport faisant le point sur la lutte contre le racisme qui sera immédiatement rendu public. L’ensemble des dispositions de la loi a été intégré au Code pénal et à la loi de 1881 sur la presse, notamment l’article 9 sur le délit de contestation publique des crimes contre l’humanité.

1er mars 1994

Entrée en vigueur du nouveau Code pénal qui renforce la répression des crimes et délits racistes :

• Sa principale innovation est de définir et sanctionner les crimes contre l’humanité : le crime de génocide (art.211-1), les autres crimes contre l’humanité (déportations, esclavage, exécutions sommaires, tortures…) (art.212-1), la participation à un groupement ou à une entente établie en vue de préparer ces crimes (art.212-3)...

• L’article 225-1 définit la discrimination à caractère raciste comme toute distinction opérée entre les personnes physiques en raison de leur origine, de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée…Diverses formes de discrimination sont punies (art. 225-2) : le refus de fourniture d’un bien ou d’un service, l’entrave à l’exercice normal d’une activité économique, le refus d’embauche, les sanctions, les licenciements discriminatoires, la subordination de la fourniture d’un bien, d’un service ou d’une offre d’emploi à une condition discriminatoire...

• La diffamation (art.624-3) et l’injure (art.624-4) non publiques à caractère raciste, la provocation non publique à la discrimination, à la haine ou à la violence raciale. Jusqu’alors seul leur caractère public permettait de sanctionner ces comportements.

18 octobre 1995

Décret 95-1114 créant un Observatoire de la parité entre les femmes et les hommes.

11 mai 1998

Loi 98-349 relative à l’entrée et au séjour des étrangers en France et au droit d’asile.

16 juillet 1998

Circulaire du garde des sceaux, ministre de la Justice, relative à la lutte contre le racisme et la xénophobie et demandant une vigilance renforcée dans la recherche et la constatation des infractions inspirées par le racisme.

18 janvier 1999

Circulaire 9900013C du ministre de l’Intérieur créant les Commissions départementales d’accès à la citoyenneté (CODAC). Les CODAC ont pour mission de recenser et de lutter contre toutes les formes de discrimination dont sont victimes les jeunes issus de l’immigration en matière d’embauche, de logement, de loisirs. Les cellules départementales de coordination de la lutte contre le racisme, la xénophobie et l’antisémitisme instituées par la circulaire du Premier ministre du 1er mars 1993 sont supprimées.

15 avril 1999

Convention constitutive du groupement d’intérêt public Groupe d’étude sur les discriminations (GED). Ce groupe a pour objet d’analyser les discriminations dont souffrent dans tous les domaines les populations en raison de leur origine étrangère, réelle ou supposée, de faire connaître les résultats de ses travaux au public et de proposer des moyens de lutte.

8 juillet 1999

Loi constitutionnelle 99-569 relative à l’égalité entre les femmes et les hommes.

10 septembre 1999

Décret 99-778 instituant une Commission pour l’indemnisation des victimes de spoliations intervenues du fait des législations antisémites en vigueur pendant l’Occupation.

18 mars 2000

Assises nationales de la citoyenneté et de la lutte contre les discriminations à l’Arche de la Défense. Elles réunissent des jeunes et les principaux acteurs, administratifs, judiciaires et associatifs de la lutte contre les discriminations. Dans son allocution , le Premier ministre, Lionel Jospin, annonce le renforcement de l’action de l’Etat et notamment la mise en place d’un "numéro vert" d’appel gratuit, le 114, pour le signalement des actes discriminatoires.

6 juin 2000

Loi 2000-493 tendant à favoriser l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives.

10 juillet 2000

Loi 2000-644 instaurant une Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’Etat français et d’hommage aux "Justes" de France. Cette journée est fixée au 16 juillet, date anniversaire de la rafle du Vélodrome d’hiver à Paris, si ce jour est un dimanche, sinon au dimanche suivant.

2 octobre 2000

Le GED change de dénomination et devient Groupe d’étude et de lutte contre les discriminations (GELD). Il publie un rapport annuel sur les discriminations raciales et les moyens de les combattre qui tient compte des données issues de l’activité des CODAC et de celles recueillies par le 114.

29 janvier 2001

Loi 2001-70 relative à la reconnaissance du génocide arménien de 1915.

9 mai 2001

Loi 2001-397 relative à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

21 mai 2001

Loi 2001-434 tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité. La République française reconnaît que la traite négrière et que l’esclavage perpétrés contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l’humanité. Une requête en ce sens sera introduite auprès du Conseil de l’Europe, des organisations internationales et de l’ONU.

30 décembre 2004

Loi n°2004-1486 portant création de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité (HALDE). La HALDE est compétente sur toutes les discriminations, directes et indirectes, prohibées par les lois de la République ou un engagement international ratifié ou approuvé. Elle peut être saisie par les victimes et même se saisir d’office de cas de discriminations avérées, sous réserve de l’accord des victimes. La Halde a été dissoute le 1er mai 2011, et ses missions transférées au Défenseur des droits.

 

5- La liberté pédagogique (2005)
archive/ texte officiel




6- Le contrat social de la Fédération démocratique de la Syrie du Nord (2016)
texte officiel

Accès au PDF du texte intégral: cliquer sur l'image ci-dessous





7- Résolution de l’Assemblée Nationale en 2016
texte officiel 





8- Appel de Commercy (2019)
appel officiel

Accès au PDF du texte: suivre le lien ci-dessous















Le but de notre association : faire connaître l’Histoire de la Commune de Paris 1871 (trop souvent occultée ou calomniée) et en promouvoir actuellement les idéaux.


Comité du Berry des Amies et Amis de la Commune de Paris 1871

Compte rendu de la réunion élargie du Bureau

Jeudi 1er juin 2023 – Rézay (18)

salle mise à disposition aimablement par le 1/3 lieu O R’Zay

 

Le matin :

Animation « Piles et étincelles au temps des cerises » par Sylvain Neveu

 

            L’objectif de cette animation  a été de sensibiliser le public aux difficultés rencontrées par la Commune de Paris de 1871 dans la gestion et l’organisation des applications militaires et civiles de l’électricité. Des démonstrations expérimentales ont permis d’illustrer de façon concrète les enjeux et les espoirs mis dans la maîtrise de l’utilisation des matériels électriques dans le contexte du second Siège de Paris : la lumière des projecteurs des fortifications, les « torpilles » (mines terrestres télécommandées) et le télégraphe.

            Les expériences proposées ont permis un parcours qui va de la découverte des manifestations du « fluide électrique » au début du XIXe siècle aux applications en usage dans les années 1870 :

- réalisation d’une pile de Volta et son évolution durant le siècle et son application aux lampes à arc électrique,

- expérience d’Oersted démontrant le lien entre électricité et magnétisme,

- l’invention et le destin des électro-aimants,

- principe de la réversibilité magnétisme et électricité (exemple de la « dynamo » de vélo) et les premières génératrices d’électricité tournantes,

- mise en en œuvre de l’ensemble machine à vapeur, génératrice et éclairage (exemple du Phare de Montmartre),

- réalisation complète d’un télégraphe expérimental (manipulateur, électro-aimant, crayon scripteur et code Morse),

- la bobine haute tension de Rhumkorff et la production d’étincelles pour la réalisation des « torpilles ».

 

            Les commentaires associés aux expérimentations ont permis d’évaluer les difficultés techniques, humaines et organisationnelles auxquelles la Commune de Paris a dû faire face et les raisons de son échec à relever le défi d’une exploitation efficace de ces technologies. Le rôle de la Délégation scientifique, mise en place par la Commune à la fin du mois d’avril 1871, est également abordée sous cet angle. La conclusion de cette animation interroge également l’utopie scientifique, corollaire de la foi dans le progrès, avec sa part d’espoir, de désillusion et de crainte, tant d’un point de vue communard que versaillais.


®   Infos par Michel Pinglaut

 - Transmission des archives du secrétariat à Caroline Maigne-Neveu

- Livres à vendre (dont la BD « Catherine B » de Bernard Capo)

- Invitation à signer la pétition pour maintenir ce 1/3 lieu dynamique qui nous accueille (O R’Zay)

- Annonce de l’ordre du jour

Vie associative : point sur les activités du comité Berry

Compte rendu des activités passées Cher-Indre-liaisons avec le national

Projets futurs

Actualité de la défense de la laïcité

Etat du projet colloque 2024

Questions diverses

  

Repas 12h30 – 14h30 à O R’Zay

 

Points évoqués l’après-midi :

 ®   Rapport financier

®   Projet de colloque :

- 2 lieux sûrs :

La salle des mariages de la mairie (Issoudun) et les Archives départementales à Bourges

(Xavier Laurent)

- Décision votée à l’unanimité d’inviter les intervenants ( les courriers doivent être envoyés avant le 30 juin)

- Dates choisies : 16 mars ou 23 mars (Issoudun) - 25 mai ou 1er juin (Bourges)

- Idées d’autofinancement : 

      -Multiplier les actions du Comité avec une boîte à don

Propositions d’actions à mener d’ici fin 2023 : Le luxe communal présenté par Christiane à l’Antidote, Maurice Rollinat, conférence de Jean-Marie Favière, conférence sur les femmes avec lecture à plusieurs voix par Jean Annequin, Animation « Piles et étincelles au temps des cerises » par Sylvain Neveu, lectures-conférences, chants sur la Commune de Paris, avec Marie-Annick Bourguignon, Caroline Maigne-Neveu et Sylvain Neveu, …

      - Possibilité également de faire appel à dons d’adhérents.

®   Vie associative : point sur les activités du comité Berry

- Vendredi 7 juillet (9h30-12h) journée de la cerise à Baugy avec dédicace de la BD par Bernard Capo

- Samedi 8 juillet anniversaire de Gabriel Ranvier (11h30) ; dépôt de gerbe et découverte de la maison natale de Gabriel Ranvier (15h) ; Emmanuel Delorme par Jean-Pierre Gilbert et Michel Pinglaut

- Dimanche 16 juillet (15h) 2 moments d'évocation du curé Meslier à Villabon : Lectures-conférences avec Jean-Noël Guénard et Jean-Marie Favière

 ®   Actualité de la défense de la laïcité :

23 mai – réunion à Châteauroux de nombreuses organisations (l’UD CGT, du comité du Berry des Ami.e.s de la Commune, du mouvement des Jeunes communistes de France, de la Ligue des Droits de l’homme, du Parti socialiste, d’Europe Ecologie des Verts, du Comité Mis et Thiennot, de la France insoumise, de la Ligue de l’enseignement, d’Alter Mondo, du Snes-Fsu, du Parti Communiste, de RESF + autres excusées) qui ont rappelé leur profond attachement à la défense de la démocratie, à l’universalisme, à la fraternité et à la solidarité. Les organisations appellent à participer le 17 juin à 18h à Bélâbre en soutien au projet de Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile. Elles affirment leur combat contre toute forme de racisme et de xénophobie.

9 décembre 2023 : prévoir une action commune sur la laïcité ?

Lecture du texte « Qui sommes-nous ? » qui sera envoyé à nos partenaires – texte à mettre en avant dans nos actions.

 

Prochain bureau ouvert: samedi 23 septembre 2023 sur la journée à Saint Georges sur Arnon (infos pratiques à la fin de l'été)




COMITÉ DU BERRY DES AMIES ET AMIS DE LA COMMUNE DE PARIS 1871
ASSEMBLÉES GÉNÉRALES EXTRAORDINAIRE ET ORDINAIRE
SAMEDI 19 SEPTEMBRE 2020
SAINT-GEORGES-SUR-ARNON/INDRE



Le rapport moral, véritable vitrine des idéaux et des buts de notre association, a été lu par Jean Annequin (co-président pour l'Indre), a été filmé et mis en ligne. Comme il répond aux questions fondamentales sur notre association (Qui sommes-nous ? Quels sont nos idéaux, nos caractéristiques, nos projets?) il a vocation à rester en tête de l'onglet VIDEOS de notre blog. 








COMITÉ DU BERRY DES AMIES ET AMIS DE LA COMMUNE DE PARIS 1871
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE
Samedi 19 novembre 2020/Saint Georges sur Arnon (Indre)
RAPPORT MORAL

Chères Amies, Chers Amis, Chères sympathisantes et Chers sympathisants, Monsieur le Maire

Le Comité du Berry des Amies et Amis de la Commune de Paris 1871 remercie vivement Monsieur le Maire de Saint-Georges-sur-Arnon pour sa présence et pour l’accueil très chaleureux réservé à notre demande de tenir nos deux assemblées générales dans sa bien agréable et vivante commune, sachant que vous partagez aussi nos idéaux. Deuxième grand merci pour le verre de l’amitié offert par la municipalité à l’issue de cette séance. Nous saluons tous les Ami-e-s et sympathisant-e-s présents aujourd’hui ainsi que les amis tourangeaux et Jean-Louis Guglielmi, notre bien disponible référent national.

Nous sommes vraiment très heureux de pouvoir enfin nous retrouver sur l’année 2020 pour notre Assemblée générale de comité local, moment de rencontre très important, malgré les conditions si spéciales de la période prises autant que possible en compte dans la préparation. 
Cette situation humaine bien difficile à vivre que nous avons pu surmonter jusqu’à présent renvoie à l’esprit particulier de notre Association nationale reposant sur la fraternité et la solidarité des Communardes et Communards qui doivent unir les Ami-e-s d’aujourd’hui. Cet esprit qui doit réellement vivre se retrouve dans les fondements même de notre Association et ceux de notre comité local dont les nouveaux statuts tout juste adoptés en portent la marque 

-une volonté de fonctionnement collectif sans autorité supérieure pour laisser la souveraineté plénière s’exercer, le bureau obligatoire statutairement, bien défini et responsable, étant une force de propositions
-la possibilité pour chaque membre, à même égalité, de s’approprier l’histoire de la Commune à Paris et en Province, sans figure tutélaire détenant la vérité, pour que chacun, chacune puisse être passeur ou passeuse de l’histoire et de la mémoire de ce moment révolutionnaire unique.
Le tout avec une liberté de parole qui alimente le naturel débat contradictoire, débat se devant être fraternel et apprenant, ceci dans l’esprit des multiples courants de pensée qui ont traversé la Commune de 1871, tous ayant le droit et le devoir d’être portés et d’être écoutés. 

Notre comité local soutient autant qu’il le peut l’Association Nationale saluant son action ainsi que celui des autres comités locaux dont le mérite est évident. Le rapport d’activités qui va suivre rappellera notre présence assidue aux activités nationales respectant ainsi nos engagements et nos mandats. 

Nous voulons insister sur deux finalités pour lesquelles nous nous efforçons d’agir au sein des structures nationales : la reconnaissance de la place de la Province dans l’histoire de la Commune de Paris 1871 et l’intégration des comités locaux dans la vie nationale. 

Sur le plan historique, ¾ des Communardes et Communardes sont des natifs provinciaux et le pouls de la Province a battu au rythme de celui de Paris en 1871, les événements parisiens la conduisant à prendre de difficiles décisions souvent lourdes de conséquences en subissant elle-aussi la répression. Le rôle de la Province, et pour nous plus particulièrement celui de la Province rurale, doit être présenté sous tous ses aspects de manière différenciée de par la spécificité des espaces pour faire partie intégrante de l’histoire de la Commune aidant ainsi à déconstruire les jugements lapidaires. L’histoire parallèle des faits nationaux et provinciaux, imbriqués chronologiquement, est indispensable : la Province n’était pas contre Paris en 1871 et seule l’étude avec l’interprétation claire et objective des éléments historiques locaux peut en assurer la réalité comme le contenu démocratique du fédéralisme provincial et le vote municipal à forte tendance républicaine d’avril 1871. 
Sur le plan du fonctionnement, le souhait d’intégration des comités locaux et de la prise en compte de leurs avis ou propositions, notre comité du Berry en ayant émis un nombre conséquent, nous paraît correspondre à l’esprit collectif qui doit nous guider. Ainsi, nous apportons nos contributions historiques ; des réunions spécifiques de coordination avec les comités se tiennent et notre comité est présent dans la sous-commission nationale des conférences itinérantes pour 2021.




Comme en principe tout membre de l’Association, nous sommes énormément attachés à l’importance d’un cadre de communication chaleureux, d’écoute et de réponses, pour assurer une participation constructive et sereine. Certaines avancées ont été réalisées et le moment doit être maintenant à la réflexion.
Revenons à notre comité local. Notre nombre d’adhérents monte sensiblement sans cependant « exploser » : l’arrivée de nouveaux adhérents et adhérentes se fait de diverses façons, spontanée ou par rencontre, et est un réel encouragement. 

Il est évident qu’on ne vient pas aux Ami-e-s de la Commune comme dans n’importe quelle autre association : les idéaux de la République Sociale et les espérances portées induisent des attitudes et en interdisent d’autres. Dans les grandes périodes de ruptures politiques et sociales des XIXème et XXème  siècles en France, et dans le prolongement du moment révolutionnaire  trop oublié de février à avril 1848, en 72 jours, la Commune de Paris poussée par ses bases populaires a été la seule entité à ébaucher - avec des convictions, certitudes et réussites bien disparates expliquant ses limites - un programme humain le plus complet possible et, hormis hélas en grande partie celui de l’union avec le monde des campagnes, en  n’oubliant aucun combat : la démocratie directe, la justice sociale et le droit du travail, les prémices de la socialisation, la laïcité, les droits des femmes et des étrangers, la culture et l’instruction, avec dans la pensée de plusieurs Communardes et Communards l’idée d’aboutir à une République fraternelle, égalitaire, sociale, écologique, universelle. Un programme esquissé, novateur et moderne, qui fait référence dans notre actualité.  C’est la richesse de la période historique de la Commune avec ce privilège que l’on a de pouvoir l’aborder sous de multiples manières pour la faire connaître et en porter les idées.

Indre et Cher se complètent pour transmettre toutes ces valeurs fondamentales, à partir d’une essentielle confiance mutuelle, en totale liberté de mouvement et de manière très complémentaire étant donné les différences d’histoire locale, de contexte départemental et de méthodes d’actions. 
En Cher, avec un socle populaire, de belles figures de Communards à dimension nationale et une histoire ouvrière ayant entraîné une politisation certaine se retrouvant aujourd’hui sur son territoire. 
En Indre, avant tout une masse d’anonymes et de « sans-voix » sortis sans exception de l’oubli - représentatifs des insurgés parisiens, femmes et hommes, sans qui la Commune n’aurait pu être -, dans un espace local qui découvre petit à petit cette histoire et son histoire autour de faits trop méconnus.

 Ces « matériaux » nous offrent de nombreuses et passionnantes pistes d’initiatives que nous développons avec constance et que le rapport d’activités va repréciser. Aussi nous appelons vivement tous les Amis et toutes les Amies à s’impliquer dans les actions et à y apporter leur précieuse contribution.
2021 étant l’année du 150ème anniversaire de la Commune, terminons sur cet événement phare labellisé. C’est une occasion unique de pouvoir faire histoire et mémoire de la Commune et de la Sociale dans notre Province rurale et en Berry. D’autant plus que nous avons préparé cet anniversaire depuis 2019 et que cette programmation pourrait devenir un atout pour 2021. Espérant que les conditions du printemps 2021 nous permettront aussi bien que possible de les tenir, nous vous présenterons brièvement aujourd’hui l’ensemble des initiatives envisagées en Berry, entre celles communes et celles partagées entre Indre et Cher, une prochaine rencontre générale devant y être consacrée : nous retrouvons parfaitement la spécificité de chaque espace entraînant une diversité de projets qui est source de richesse collective. L’investissement de tous nos adhérents et adhérentes en 2021 est vital, quel que soit le lieu de manifestation : nous comptons sur vous.
Que Vive donc et l‘Histoire et la Mémoire de la Commune, l’Histoire précédant toujours la Mémoire, dans toute leur réalité et sans tabous, pleinement dans l’esprit qui a animé nos Communardes et Communards, quel qu’ait été leur degré de conscience. 
Le bureau de l'association





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