lundi 1 mai 2017

LE BERRY A L’AG NATIONALE

Nous continuons ici à
vaillantiser  !

le 29 avril 2017 à Paris   









Et ils y étaient, nos deux coprésidents de Berry (Cher+Indre), Michel Pinglaut et Jean Annequin.













Compte-rendu synthétisé de l’Assemblée Générale
de l’Association nationale des Amies et Amis de la Commune de Paris 1871
samedi 29 avril 2017  Paris



environ une cinquantaine de présents/ 
a priori que 2 comités locaux présents : Comité berrichon (Michel P et Jean A, les 2 co-présidents) et le Val de Loire (Rémi Barbier)



1- Rapport d’activités (sur Paris) par Françoise Bazire :

-retour sur celles de 2016 dont,  
la résolution de réhabilitation des Communards et Communardes de novembre 
un courrier adressé à la présidence de la République pour une demande de journée nationale de célébration de la Commune
la proposition de rajouter l’appellation « Commune de Paris » au nom du métro de« Belleville »/votée par le conseil municipal de Paris : pas de réponse du conseil régional- la RATP propose simplement un aménagement culturel à la station (panneau), ce qui ne convient pas- relance de l’association auprès des contacts syndicaux : en attente de réalisation
les actions autour du 145ème anniversaire (exposition à l’Hôtel de Ville)
le bicentenaire Pottier
le contact avec des maisons d’éditions/Hachette sollicite des documents de l’association
la journée histoire de novembre

-2017,
le thème « Peuple au pouvoir, pouvoir du peuple » lancé en janvier 
le panneau pour la rue Jules Joffrin (18ème )
la journée d’étude du 25 février portant sur les parutions évoquant la Commune, sa modernité et son actualité (constitution d’un groupe de travail)
la balade communarde du 18 mars et le banquet du 25 mars
la montée au Mur du Père-Lachaise prévue le 20 mai ainsi qu’au cimetière de Montparnasse
l’accueil des nouveaux adhérents
le voyage d’octobre en Belgique/l’action annuelle à Dieppe
avec le départ de la secrétaire Rachida et l’arrivée de Jacqueline, un appel à participation aux commissions (rappel de lettre d’envoi mensuelle indiquant les dates des réunions des commissions)
avec  2 grands chantiers :
-la réorganisation du site →vers la mise en ligne de réseaux sociaux (facebook, twitter)
-le 150ème  anniversaire (2021) qui sera lancé le 20 mai :
dans ce cadre, inscription du 150ème anniversaire au calendrier des commémorations nationales et de la mission du 150ème   avec initiatives diverses envisagées:
(celles portées par l’association seule) actions habituelles ou en cours citées (18 mars, banquet, montée au Mur/ que les adhérents-es se mettent en tête du cortège, station métro …) + agenda du 150ème :- conférences itinérantes du 18 au 28 mars 2021-rencontre avec les artistes- site/parcours communards-théâtre
(avec partenaires au vu de la dimension des projets : pouvoirs publics- municipalités- Maitron- Société de 1848- musée d’Histoire de Saint Denis) grande exposition- colloque international- projet sur murs/façades- soirées cinéma 





Débat sur ce rapport :
nota : hormis les interventions des deux délégués amis berrichons (voir ci-dessous) et une très courte de l’ami Val de Loire, les seules interventions faites avec réponses apportées par le National l’ont été sur:
la mise en place de réseaux sociaux (facebook-twitter)/appel à aide-dangers à savoir- droits, besoins (retours de réponses, …) : viser un public plus jeune
tout particulièrement sur la maîtrise directionnelle et pratique du 150ème anniversaire ainsi que  celle des actions annuelles habituelles : inquiétude très accentuée de certains responsables nationaux et adhérents que cette direction n’échappe à l’association vu la nécessité d’ouverture pour réaliser les gros projets- comment fédérer ?
précisions de Roger Martelli : tout ce qui est mémoriel et initiatives habituelles portées par l’association/initiatives importantes pour le 150ème en partenariat nécessaire

Interventions du comité berrichon : 
(Voir ci-dessous)

2- Rapport financier/ fiche-synthèse donnée en séance

...

3- Interventions des responsables aux commissions

-(littérature) diverses infos dont la numérisation en cours des fonds de la bibliothèque : ouverte le mercredi après-midi/aide à la permanence demandée
-(patrimoine) parcours tablettes/refonte du plan du Père-Lachaise concernant la balade communarde- plaque pour la Fédération des Artistes- diverses plaques (place Dombrowsky)- plaque Joséphine Marchais à Blois (aide du comité berrichon), …
      -(fêtes et événements) particulièrement banquet et fête de la Commune
      -(culture) Blois en octobre-conférence autour de « 1871 : la Commune de Paris, un laboratoire d’innovations démocratiques et sociales »

4- Elections au Conseil d’administration 

-nouveaux candidats déjà listés et pas d’appel à candidature fait aux membres présents
nota : démission de l’ami Jean-Pierre Theurier du conseil d’administration, Jean-Pierre originaire d’Issoudun et soutien appuyé du projet abouti Marie Mercier en  2016, cheville ouvrière des balades communardes sur Paris


            *

Après l’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU SAMEDI 29 AVRIL 2017 :
synthèse  des contributions des représentants 
du comité des Amies et Amis berrichons de la Commune de Paris 1871 


- (Michel Pinglaut, co-président) afin de bonifier la vie du comité berrichon et pour resserrer le lien avec d’autres comités locaux proches
-sur l’exemple réussi de réorganisation de la direction du comité berrichon (2 co-présidents, un pour l’Indre, un pour le Cher/un vice-président chargé de la communication)
-sur la réunion interdépartementale - une première-  du 15 mars dans le Cher avec les Amies et Amis de la Creuse et Bernard Lascoux, et l’Indre-et-Loire (comité Val de Loire) avec Patrick Fonteneau : intérêt des échanges, partage des expériences et préoccupations avec mêmes sentiments 
une demande d’amélioration du lien comités locaux-national et de coordonner les points pratiques (tel celui des ouvrages en dépôt)- proposition de Michel d’intervention autour  des contes kanak et Louise Michel 
Michel Pinglaut rappelle l'importance des éditeurs en régions, et la part positive du comité berrichon pour la diffusion de leurs ouvrages.

-(Jean Annequin, co-président) 
-précisions : au-delà du 150ème anniversaire l’action est en cours sur le temps présent - intervention sur le plan de l’histoire notant l’ouverture du National vers des partenaires dans le cadre de certaines manifestations du 150ème anniversaire, ce qui contribue aux projets nouveaux
-met en avant : 
la place éminente des natives et natifs de province (2/3) à Paris sous la Commune qui ont payé de leur vie leur engagement → Position renforcée par l'intervention de Rémi Barbier (comité du Val de Loire)
la recherche nécessaire et enrichissante d’ouverture vers les autres porteurs de l’histoire et de la mémoire de la Commune de Paris 1871 : historiens/iennes dont les ouvrages d’histoire populaire évoquent la Commune (Michèle Zancharini, Kristen Ross, Florence Gauthier, Eric Hazan, Eric Fournier, Michèle Riot-Sarcey et la Révolution de 1848 trop négligée) agissant seuls ou pour des associations (Amis de Guillemin), sites (celui de Jacques Rougerie étant indispensable pour l’étude des faits locaux), historiens régionaux et locaux, la connaissance des événements en province étant très importante
cela pour que l’Association soit à la fois une force de connaissance en histoire, de réflexion historique critique et de propositions dans le temps présent
-intérêt central du thème 2017 « Peuple au pouvoir »et « pouvoir du peuple », lancé par le National et qui devrait être permanent/nécessité de le faire vivre et de le décliner avec :
une analyse critique du temps de la  Commune au vu des idées populaires portées (répondant ainsi aux détracteurs) tout en continuant le travail de  connaissance générale de la Commune (culture, assistance publique, …) 
un travail d’actualisation sur la modernité des idées de la Commune (apport des  réflexions de communards-penseurs comme Elisée Reclus et des penseurs modernes comme Murray Bookchin avec l’expérience en Rojava)
→appui sur le groupe constitué en février chargé de travailler sur la modernité et l’actualité de la Commune (compte-rendu de réunion et  nouvelles réunions)
-pour une déclinaison locale du sujet par les comités locaux et une synthèse en  groupe de travail, sur la base d’une grille collective d’analyse, ceci permettant d’alimenter le positionnement et l’expression de l’association au cours de ses initiatives

*





COMPLEMENTS ENCYCLOPEDIQUES 

JULES JOFFRIN



François Alexandre Jules Joffrin, né à Vendeuvre-sur-Barse, dans l'Aube, en Champagne, le 16 mars 1846 et mort à Paris le 17 septembre 1890, est un homme politique français.
Il combat au cours de la guerre franco-prussienne de 1870. En 1871, il soutient la Commune de Paris et son ami, l'avocat Eugène Protot, qui dirige le Ministère de la Justice. Après la semaine sanglante, il est contraint à l’exil et fuit en Angleterre, comme réfugié politique pendant onze années. Il adhère à un groupe du parti socialiste, opposé à la branche menée par Jules Guesde. Après l’amnistie, il revient en France et devient membre du conseil municipal de Paris en 1882. Il en deviendra vice-président en 1888 et 1889.
En 1888, en réaction au boulangisme, Clemenceau, Arthur Ranc et Joffrin créent La société des Droits de l'Homme et du Citoyen contre le césarisme et le plébiscite du général Boulanger :
« À ces diverses manifestations de l'indignation républicaine provoquée par les débuts du boulangisme, il fallait une conclusion pratique. De tous côtés, on le comprit. D'abord, la jeunesse républicaine s'organisa en Ligue antiplébiscitaire, à laquelle firent aussitôt adhésion tous les républicains du Parlement et de la presse. Une autre Société se fonda bientôt, au milieu d'un profond mouvement d'enthousiasme, entre les nuances les plus diverses et jusqu'alors les plus divisées de l'opinion républicaines. Sur l'appel de MM. Clemenceau, Joffrin et Ranc, la Société des Droits de l'Homme et du Citoyen s'organisait. »
— Lissagaray, Le bilan de Boulanger, p. 15.
Il est ainsi violemment critiqué par les boulangistes, par la voix du journal L’Intransigeant d'Henri Rochefort. Après dépôt de plainte pour diffamation, il remporte son procès.
En 1889, il se présente face au général Boulanger, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Ce dernier obtient deux mille voix de plus, mais son élection est invalidée. Jules Joffrin est enfin admis à la Chambre après maintes palabres et une discussion enflammée, il continue à être la cible privilégiée des nationalistes.
Il meurt cependant peu de temps après, d'un cancer de la face. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (95e division).
Une place porte son nom, la place Jules Joffrin, dans le 18e arrondissement de Paris.


Joffrin dans le livre sur Vaillant. 
Extraits: 














Les élections législatives d’octobre 1885.


Dans la Seine, pour ce qui concerne le camp républicain, on a le choix entre quatre listes socialistes et quatre listes radicales. Même avec des interpénétrations possibles d’une liste à l’autre, ce n’est pas très efficace pour partir au combat, d’autant que le contexte n’est pas favorable à la République : ce sont les premiers signes du scandale de Panama. 
[…]
Premier tour désastreux, second tour le 18 octobre qui permettra de l’emporter grâce à une union forte d’entre deux tours. Si les Républicains l’emportent avec une perte de 74 sièges qui leur laisse malgré tout une assez confortable majorité de 283 députés, les Radicaux-Socialistes progressent de 14 siège avec 60, loin derrière les opportunistes, avec 200, et pas très loin des Républicains modérés, avec 83, et enfin devant les Radicaux, avec 40. En face, l’Union des Droites, avec une majorité de royalistes, qui sont 73, augmentés de 65 bonapartistes et de 63 conservateurs, atteint juste les 201, mais en connaissant une forte progression de 113 députés. Ça, c’est le contexte national. 
Et Vaillant ? 
Il est dans le cadre de ce mouvement national, présent à la fois dans le Cher et dans le département de la Seine, sur une des listes de L’Intransigeant. Et là, c’est le représentant républicain de tête, un certain Vaughan, qui a été élu. Derrière lui, Gambon dépasse les 50 000 voix, mais avec un fort apport radical. Vaillant, troisième du scrutin avec près de 40 000 voix, est donc considéré comme le premier des socialistes. Derrière Vaillant, Lissagaray, Allemane, Guesde, Lafargue et Jean-Baptiste Clément, s’égrènent avec 30 000, 25 000, 15 000, 12 000, et 2 000 voix. En arrondissant un peu, bien sûr. J’ai laissé de côté, et j’ai eu tort, un peu devant Lissagaray, un communard, lui aussi exilé à Londres, qui s’appelle Jules Joffrin. Plus près de Vaillant que de Guesde, il le soutiendra si souvent et si efficacement qu’il méritait bien d’être cité ici. Mais c’est dire la performance personnelle de Vaillant. Petit rappel contextuel en passant : c’est toujours Jules Grévy qui est président de la République, et c’est Henri Brisson qui préside là son premier gouvernement.















L'enterrement de Pottier en 1887
Le dilemme est cornélien et le danger partout. Car après tout Ferry, c’est la République, et pour un socialiste comme Vaillant, sa défense est une priorité absolue. D’autre part, Boulanger se présente comme à la fois plus social et plus radical, et comme le bras possible d’une révolution qui pourrait se placer dans la continuité de toutes celles qui ont précédé et qui ont échoué. Des gens qui ont sincèrement défendu les idéaux de la Commune sont tentés par Boulanger. Dans le parti de Vaillant, les blanquistes sont les plus susceptibles de cette dérive qui consiste à se porter immédiatement volontaire à la moindre occasion d’insurrection. Pendant longtemps, cette division interne reste latente, des épisodes d’affrontement avec les forces de l’ordre venant de temps à autre souder le groupe. Par exemple, à l’enterrement d’Eugène Pottier, mort le 6 novembre 1887, Vaillant et Joffrin sont molestés par la police dans le cadre d’une manifestation d’environ dix mille personnes, dont plusieurs ont crié « Vive Pottier, vive la Commune ! ». Georges Beisson, dans ce dernier bulletin des Amies et Amis de la Commune de Paris, le numéro 67 de septembre 2016, fournit des détails sur ces obsèques du 9 novembre :
Des incidents s’y produisent : une bagarre éclate à propos d’un drapeau rouge dont les agents veulent s’emparer. La police charge sabre au clair. Le député socialiste Jules Joffrin est arrêté et conduit au poste. Vaillant, Longuet, Lavy et Clovis Hugues sont brutalement frappés pour avoir pris la défense de Joffrin.
Unanimité aussitôt en leur faveur et contre la police, cela va de soi. Le CRC est sur le pied de guerre, et est en tête de la contestation organisée. Avec Eudes, Vaillant crée la Ligue pour la Défense de la République. On verra plus tard ce qu’il fera pour la défense d’Eugène Pottier,

















Le général Boulanger 

Alors on le met à la retraite, le 27 mars 1888.
Bon débarras !
Au contraire, le voilà maintenant libre, toujours populaire, et éligible. Ses succès aux élections législatives en province en font une menace sérieuse empruntant les voies légales. Clémenceau, qui avait pris ses distances avec son protégé depuis l’affaire de la frontière, lui devient franchement hostile. Beaucoup passent d’un extrême à l’autre. Boulanger devient la nouvelle et unique cible. Broussistes et républicains de toutes convictions se regroupent en un seul mouvement anti-boulangiste, la Société des Droits de l’Homme. Comme cette société siège rue Cadet, dans le 9e arrondissement, on les appelle aussi les cadettistes. La salle d’ailleurs, s’appelle aussi la salle Cadet. L’un des principaux dirigeants du cadettisme à côté de Clémenceau, celui qui a beaucoup fait avec son journal La Bataille pour le consolider, c’est quelqu’un que l’on connaît déjà et qui a dit tout le mal qu’il pouvait penser de Félix Pyat dans son livre sur la Commune, c’est l’amoureux malheureux de la plus jeune des filles Marx, Eleanor : c’est Prosper Lissagaray. Pour Vaillant, le terme cadettisme est particulièrement péjoratif, et désigne des alliances imprudentes et contre nature qui prétendent être un remède mais qui sont en réalité pires que le mal lui-même. Voilà donc Vaillant et Guesde d’un côté, Brousse, Allemane, Joffrin et bien d’autres - et surtout bien des républicains bourgeois - de l’autre. Du coup, il faut vite recycler l’ancien slogan « Ni Ferry ni Boulanger », en l’adaptant aux nouvelles données. Vaillant s’y emploie, et à une réunion du 2 juin, il indique la ligne à suivre :
Ni césariens ni cadettistes, simplement socialistes, cela suffit.
















Législatives Lyon 1888

Le CRC local est dopé par les réussites de Vaillant et de Chauvière à Paris, et surtout par leur audience grandissante : il décide de s’engager dans la bataille. Mais il faut faire les choses dans les règles. Il faut choisir quelle équipe socialiste représentera le prolétariat lyonnais. Pour cela, une réunion publique est fixée au 3 juin à Lyon même. Chauvière s’y présente pour le CRC, et pour les possibilistes, arrivent Dumay, un conseiller municipal parisien, et Allemane, le secrétaire de la Société des Droits de l’Homme, société cadettiste comme tu ne l’as pas oublié. Eh bien, ils ne sont pas déçus du voyage… La salle les conspue, dénonce - je cite - la « compromission Ranc-Joffrin-Clémenceau », Chauvière est désigné comme président, et le tandem Vaillant-Chauvière est plébiscité.
Pourtant Joffrin, c’est bien un proche de Vaillant ?
Jules Joffrin, ancien communard exilé à Londres, oui, il a bien été aux côtés de Vaillant dans nombre de combats électoraux. Mais, tu sais, les occasions de diverger, en politique, sont plutôt fréquentes, et dans la confusion boulangiste elles sont plus fréquentes que d’habitude.







ROJAVA








Rojava (« Kurdistan de l’Ouest ») 
Organisation socio-politique
Le système politique du Rojava est inspiré par le confédéralisme démocratique théorisé depuis le milieu des années 1990 par Abdullah Öcalan, le leader idéologique du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) emprisonné à vie. Öcalan a été profondément influencé par les thèses d'un militant et intellectuel anarchiste américain, Murray Bookchin, qui a théorisé le municipalisme libertaire.
En janvier 2014, le Rojava s'est doté d'un Contrat social, qui fait office de constitution.


Aspects démographiques et ethniques
En 2016, la population administrée par le Rojava compte environ 2 millions d'habitants. Seulement 60 % de celle-ci est kurde. La proportion de Kurdes varie selon les cantons : elle est majoritaire (55%) dans les cantons de Djézireh et de Kobane, ce qui n'est pas le cas dans la région d'Afrin. En fonction de son extension plus ou moins grande vers la frontière turque, la proportion de Kurdes se situera entre 30 et 40 %.
Dans un rapport publié le 13 octobre 2015, Amnesty International accuse les YPG de « crimes de guerre » pour avoir rasé des villages et chassé des populations arabes. Redur Xelil, porte-parole des YPG parle d'« accusation fausse, tout simplement ». Le commandement des YPG et des Assayech reconnaît des déplacements forcés qu'il ne qualifie cependant que d'« incidents isolés ». Amnesty réfute en revanche le terme de « nettoyage ethnique » et affirme que des Arabes et des Turkmènes continuent de vivre dans des territoires contrôlés par les YPG.

L'enclave de Kobané
En automne 2014, l'État islamique conquiert les régions syriennes entourant Kobané et marche sur la ville. La population fuit en Turquie, alors que les combattants kurdes défendent la ville.
La résistance kurde fait de Kobané une bataille d'usure et un symbole majeur dans la lutte contre l'EI. La coalition anti-EI se concentre sur les forces de l'EI participant à cette bataille et l'opinion publique occidentale soutient largement les Kurdes.
Finalement, en janvier 2015, les djihadistes sont repoussés de la ville en ruines, la bataille continuant dans la région alentour. Au mois de juin de la même année, le blocus du canton de Kobané est définitivement rompu après la victoire des YPG à la bataille de Tall Abyad.
Depuis la prise de Tall Abyad, et hormis le poste-frontière de Qamichli tenu par les Forces armées syriennes, les Kurdes contrôlent la quasi-totalité de la frontière turco-syrienne située entre le fleuve Euphrate et la frontière irakienne.
En décembre, un Conseil démocratique syrien (en) est formé dans le Royava.




Murray Bookchin (14 janvier 1921 - 30 juillet 2006) est un militant et essayiste américain écologiste libertaire. Il est considéré aux États-Unis comme l'un des grands penseurs de la Nouvelle gauche.
Il est le fondateur de l'écologie sociale, école de pensée qui propose une nouvelle vision politique et philosophique du rapport entre l'être humain et son environnement, ainsi qu'une nouvelle organisation sociale par la mise en œuvre du municipalisme libertaire.
Durant les dernières années de sa vie, et à la demande de ce dernier, il entretient une intense correspondance avec Abdullah Öcalan, dirigeant du Parti des travailleurs du Kurdistan détenu en Turquie. Cette influence majeure va provoquer un changement de ligne du PKK qui adopte, à partir de 2005, le Confédéralisme démocratique, un programme qui rejette le nationalisme et la prise de pouvoir en tant qu'objectif du parti. Ses grandes lignes sont définies par un projet de démocratie assembléiste proche du municipalisme libertaire, une économie de type collectiviste, un système de fédéralisme intégral entre communes et une coopération paritaire et multiethnique dans des systèmes organisationnels et décisionnels autogérés.
En 2006, à la suite du décès de Murray Bookchin, l’assemblée du PKK se réfère à sa pensée pour la construction d'un nouveau modèle de socialisme démocratique : le municipalisme libertaire. Celui-ci sera repris par le PYD, proche du PKK en Syrie, mais ne connaîtra une mise en place singulière qu'en 2012 avec l'autonomie kurde acquise au Rojava.


Influence posthume
En 2006, à la mort de Murray Bookchin, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) s'engage à fonder la première société basée sur un confédéralisme démocratique inspiré des réflexions du théoricien de l’écologie sociale et du municipalisme libertaire.
Le 6 janvier 2014, les cantons du Rojava, dans le Kurdistan syrien, se fédèrent en communes autonomes. Elles adoptent un contrat social qui établit une démocratie directe et une gestion égalitaire des ressources sur la base d’assemblées populaires. C’est en lisant l’œuvre prolifique de Murray Bookchin et en échangeant avec lui depuis sa prison turque, où il purge une peine d’emprisonnement à vie, que le dirigeant historique du mouvement kurde, Abdullah Öcalan, fait prendre au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) un virage majeur pour dépasser le marxisme-léninisme des premiers temps. Le projet internationaliste adopté par le PKK en 2005, puis par son homologue syrien, le Parti de l’union démocratique (PYD), vise à rassembler les peuples du Proche-Orient dans une confédération de communes démocratique, multiculturelle et écologiste.


Le municipalisme libertaire ou communalisme libertaire, désigne la mise en œuvre locale de l'écologie sociale élaborée par le théoricien communiste libertaire et écologiste politique américain Murray Bookchin.
Ces termes sont utilisés pour décrire un système politique dans lequel des institutions libertaires, composées d'assemblées de citoyens, dans un esprit de démocratie directe, remplaceraient l'État-nation par une confédération de municipalités, de communes, libres et autogérées.
Le projet repose sur l'idée que la commune constitue une cellule de base capable d'initier une transformation sociale radicale de façon capillaire.


Dans l'histoire sociale, le communalisme fait référence aux différentes « communes » qui, au xixe siècle, revendiquent tout à la fois un projet d'organisation local de démocratie directe et d'organisation globale fédérale, telles la Commune de Lyon (1870) et la Commune de Paris (1871), ou plus tard, à la Commune libre de Kronstadt en 1921 et collectivités autogérées de la Révolution sociale espagnole de 1936, etc.


Prolongement TV:

Face à Daech, des centaines de jeunes femmes kurdes ont pris les armes et se battent en première ligne. Viyan et Ararat, 25 ans toutes les deux, font partie des Unités de Protection de la Femme, composante féminine de la guérilla kurde. Elles présentent leur quotidien pour montrer les raisons de leur engagement, la réalité de leur combat et les souffrances physiques et morales qu'elles supportent.





Cliquez sur le calendrier pour découvrir
 ce qui s'est passé un
1er mai
pendant la vie d'Edouard Vaillant





Projets en cours  pour promouvoir Edouard Vaillant






Salons du livre



Dimanche 1er octobre 2017: Souesmes
10h>19h

CLAIRIERE AUX  LIVRES ENTRE SOLOGNE ET BERRY Souesmes (41)
Salle des Fêtes


Dimanche 22 octobre 2017: Sagonne
14h>19h
LES AUTOMNALES DU LIVRE Sagonne (18)
Espace culturel Simonne et Jean Lacouture

Samedi 18 novembre 2017: Orval
10h > 18h
SALON DU LIVRE ET DES AUTEURS Orval (18)
Centre socio-culturel (av. de Sully)

Dimanche 19 novembre: Henrichemont
10h > 18h
SALON DU LIVRE Henrichemont (18)
Salle polyvalente



Rentrée littéraire de septembre 2016 
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome II : Le grand socialiste.



500 p.  19,80 €
560g  
les 2 volumes 1044g 


















Conférence Club des retraités MGEN BOURGES
Jeudi 9 mars de 14h30 à 17h
Salle de la MGEN
13 rue Michael Faraday 
18000 Bourges







vaillantiser v tr dir 
Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin. 
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.  

Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même." 


Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant". 

Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin  vaillantise." 


N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre : Ils veulent vaillantiser Vaillant, etc. 


Et bien entendu le dérivé "vaillantisation" en découle naturellement. 




TOUTES NOS DATES IMPORTANTES




Rentrée littéraire de septembre 2015
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome I : La tête pensante de la Commune.



374 p.  18,80 €
484g  
les 2 volumes 1044g 








L'EDITEUR



LES POINTS DE VENTE

18

Vierzon 

 Maison de la presse Catinaud  (9 rue Voltaire)


 Espace culturel Leclerc  (48 avenue de la République)


 Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)



Bourges 

 La Poterne


Cultura Saint-Doulchard



36

Châteauroux 

 Cultura Saint-Maur



En voir plus :

http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/09/1907-mort-de-sully-prudhomme.html



COMPTES-RENDUS DU LIVRE


11 3 16   JEAN ANNEQUIN BLOG COMMUNE DE PARIS

29 2 16  HENRICHEMONT GIBLOG

1 11 15  MAGAZINE A VIERZON

20 10 15    DIX-HUIT BERRY REPUBLICAIN LA BOUINOTTE

28 08 15    BLOG VIERZONITUDE
http://www.vierzonitude.fr/2015/08/jean-marie-faviere-auteur-de-je-te-parle-au-sujet-d-edouard-vaillant.html




DOSSIER DE PRESSE

http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/10/1854-naissance-de-rimbaud.html




La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.

                                                                                                              (Vaillantitude)



La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul. 



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