mardi 31 juillet 2018

JUILLET, MOIS FRANKEL RECLUS


dans le calendrier Morèje des AACPParis.














Léo Frankel – orthographié en hongrois Leó Frankel –, né le 25 février 1844 à Óbuda (précisément à Újlak) à Budapest et mort le 29 mars 1896 à Paris (10e arrondissement), est un militant syndicaliste français et un socialiste d'origine juive et hongroise. C'est une personnalité de la Commune de Paris de 1871.

Leó Frankel est orfèvre de formation. Il séjourne en Allemagne et en Angleterre avant de s'installer à Lyon en 1867 où il s'affilie à l'Association internationale des travailleurs. Il s'installe à Paris comme ouvrier-bijoutier et représente la section allemande de l'Association internationale des travailleurs. Il est également correspondant de la Volksstimme de Vienne. Arrêté fin avril 1870, il est condamné en juillet à deux mois de prison, pour complot et appartenance à une société secrète (troisième procès de l'Internationale). Il est libéré à la suite de la Proclamation de la République française du 4 septembre 1870 qui renverse le Second Empire. Il devient membre de la Garde nationale, membre du Comité central républicain des Vingt arrondissements et reconstitue, avec Eugène Varlin, le Comité fédéral de l'Internationale pour Paris.

Le 8 février 1871, il échoue dans sa candidature de député socialiste révolutionnaire aux élections à l'Assemblée nationale. Mais le 26 mars 1871, le 13e arrondissement de Paris l'élit au Conseil de la Commune. Il devient membre de la Commission du travail et de l'échange, puis de la Commission des finances. Le 20 avril, il est nommé délégué au travail, à l'industrie et à l'échange. Il fait décréter des mesures sociales, comme l'interdiction du travail de nuit dans les boulangeries. Le 1er mai, il vote pour la création du Comité de Salut public mais se range vite dans la minorité du Conseil de la Commune. Pendant la Semaine sanglante, il est blessé sur une barricade de la rue du Faubourg-Saint-Antoine, à l'angle de la rue de Charonne. Il est sauvé par Élisabeth Dmitrieff, fondatrice de l'Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés. Il réussit à échapper aux soldats versaillais, se réfugie en Suisse puis en Angleterre. Le 19 octobre 1872, le sixième Conseil de guerre, le condamne à mort par contumace.

En Angleterre, il rejoint Karl Marx et l'Internationale de laquelle, en 1872, il vote l'exclusion de Bakounine. En 1875, il passe en Allemagne d'où il est expulsé, puis en Autriche où il est arrêté en octobre. Libéré en 1876, il se rend en Hongrie où il organise le Parti ouvrier (qui naîtra en 1880). En mars 1881, il est condamné à dix-huit mois de prison. Libéré en février 1883, il devient correcteur d'imprimerie et collabore à la revue socialiste Die Gleichheit. En 1890, il revient en France et participe au Congrès fondateur de la Deuxième internationale. Sans grands revenus, il collabore au Vorwärts (journal des socialistes allemands) et à La Bataille de Prosper-Olivier Lissagaray. Il meurt d'une pneumonie en 1896. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (96e division) dans un drapeau rouge, selon ses dernières volontés. Un monument est érigé par souscription internationale des socialistes d'Allemagne, d'Autriche, de France, de Hongrie et de Suisse. En 1968, sa dépouille est transférée au cimetière national de Fiumei út à Budapest.




Élisée Reclus, de son nom complet Jacques Élisée Reclus, né à Sainte-Foy-la-Grande (Gironde) le 15 mars 1830 et mort à Torhout en Belgique le 4 juillet 1905, est un géographe libertaire et militant anarchiste français.

Communard, théoricien anarchiste, il fut un pédagogue et un écrivain prolifique. Membre de la Première Internationale, il rejoint la Fédération jurassienne après l'exclusion de Michel Bakounine. Avec Pierre Kropotkine et Jean Grave, il participe au journal Le Révolté.

En 1892, il est invité par l’Université libre de Bruxelles qui lui offre une chaire de géographie comparée à la Faculté des sciences. Mais avant même d'avoir commencé, le cours est suspendu fin 1893 à la suite de l'attentat d'Auguste Vaillant à Paris. Il donne alors ses premiers cours dans les locaux de la loge maçonnique Les Amis philanthropes. En octobre 1894, avec d'autres professeurs démissionnaires, il crée à Bruxelles l'Université nouvelle.

Citoyen du monde avant l’heure8, précurseur de la géographie sociale, de la géopolitique, de la géohistoire et de l'écologie, ses ouvrages majeurs sont La Terre en 2 volumes, sa Géographie universelle en 19 volumes, L'Homme et la Terre en 6 volumes, ainsi que Histoire d’un ruisseau et Histoire d'une montagne. Mais ce penseur qui vit de sa plume aura également publié environ 200 articles géographiques, 40 articles sur des thèmes divers, et 80 articles politiques dans des périodiques anarchistes.

La revue Hérodote le considère comme l'un des géographes les plus importants de son temps, au point d'avoir consacré deux numéros entiers à son œuvre en 1981 et 2005.


Durant la guerre franco-prussienne de 1870, puis la Commune de Paris, Élisée s’engage activement dans l’action politique et militaire. À l'automne 1870, pendant le siège de Paris par les Prussiens, il s’engage comme volontaire au 119e bataillon de la Garde nationale puis dans le bataillon des aérostiers dirigé par le photographe Nadar qui devient un ami intime. En décembre, il participe, avec André Léo, Benoît Malon et son frère Élie Reclus, à la création du journal La République des travailleurs. Il tente de se présenter aux élections législatives du 8 février 1871 à Orthez, sans succès (il n'a pas eu le temps de faire inscrire sa candidature). Après la proclamation de la Commune, le 18 mars 1871, il s'engage comme volontaire dans la Fédération de la Garde nationale. Le 4 avril 1871, à l'occasion d'une sortie confuse à Châtillon, il est fait prisonnier le fusil à la main par les Versaillais.

Emprisonné au camp de Satory à Versailles, il est rapidement transféré en rade de Brest, au fort de Quélern puis sur l’île de Trébéron, avant de revenir en banlieue parisienne pour y être jugé. Il connaît en tout une quinzaine de prisons en onze mois de captivité (avril 1871-mars 1872).




Un récent message de Michel (Pinglaut) m’invite à cet additif local :






Je n'ai pu avoir que 3 exemplaires à 21,50€ du livre familial sur l'anar libre penseur, Blaise Raudet(1869-1958),fait par sa petite fille.

>  130 pages: Mon grand-père Blaise Raudet,un soldat anarchiste


à partir d'un carnet de 167 pages

> 1_ Blaise, un enfant du Berry:le milieu familial, Blaise dans son époque, l'environnement social et culturel de Blaise

> 2_Engagement idéologique et politique de Blaise:

>   A) héritier d'une tradition révolutionnaire

>   B)évenements formateurs( dont petite anecdote sur Elisée Reclus)

> 3_ Le service militaire

>   1)la vie militaire en 1890

>   2) les grandes manoeuvres

>   3)Lyon

>   4)l'Algérie

> Conclusion

> (bonne iconographie)

> Comme consolation, un exemplaire a été déposé aux archives du Cher+ le carnet

On peut pour de compléments se reporter au Maitron en ligne (article de Claude Pennetier).

OEUVRE : Récit d’un jeune soldat depuis l’entrée de son service jusqu’à la fin de son congé, inédit.

SOURCES : Arch. Dép. Cher, M 25. —Dossier établi par son arrière-petite fille, Nicole Ovaere-Raudet en 2014. — État civil en ligne cote 3E 4011, vue 68.


RAUDET Blaise
Né le 7 mai 1869 à Farges-en-Septaine (Cher), mort le 16 avril 1958 à Bourges ; militant anarchiste du Cher.

Fils de Jean Raudet, journalier, manouvrier, terrassier, cabaretier, marchand de bois, et Anne Lafay, journalière, parents de cinq enfants dont Pierre, Alphonse et Adolphe, famille abonnée à la presse révolutionnaire, Blaise Raudet, l’aîné, fut "élevé sans dieu". La légende politique locale veut que Blaise ait été "sur les genoux d’un grand savant", Élysée Reclus mais rien n’indique le passage de celui-ci dans le Berry. Peut-être n’est-ce qu’une image.


Le 1er janvier 1894 une perquisition fut menée à Farges-en-Septaine (Cher) au domicile des "frères Raudet". So père fut emprisonné à Bourges pendant un mois. Le Petit journal écrivit : "des perquisitions ont été pratiquées au domicile des principaux anarchistes demeurant à Bourges. Elle ont amené la découverte d’un grand nombre d’écrits, de correspondances et de brochures anarchistes. Un des chefs du parti ici, le sieur Patureau demeurant aux Justices a été arrêté et écroué. Dans le département la gendarmerie de Baugy s’est transportée à Farges-en-Septaine où se trouve un groupe qui s’intitule "les affamés de Bel’air". Deux anarchistes réputés dangereux ont été arrêtés. Il paraît que des documents de grande importance ont été saisis". 
En 1896, le père et trois fils Raudet figuraient toujours sur la liste des anarchistes dangereux. 
Blaise Raudet fut par la suite entrepreneur de moissons, commerçant (qui connut un bonne réussite avec ses frères), propriétaire, exploitant forestier, titulaire du Mérite agricole, entrepreneur très avisé à Bourges toujours en famille, obtenant des adjudications de la ville et de l’armée, il passa avec ses frères de Farges aux bonnes maisons de Boulevard de la Liberté. Mais il resta toujours libre penseur. Président d’honneur régional, il faisait encore une conférence à Lurcy-Levis (Allier) peu avant son décès. S’il mourut riche, il demanda à être enterré avec un service de 3e classe, sans fleurs ni couronne ; seulement le drapeau de la Libre pensée.
















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 ce qui s'est passé un
31 juillet
pendant la vie d'Edouard Vaillant








NOTRE PRESENCE (EVENTUELLE) DANS LES SALONS DU LIVRE



Lurcy-Lévis (03) (24-25 mars)
Mers-sur-Indre (36) (28-29 mars)
Châteauroux (36) (21-22 avril)
Decize (58) (6 mai)
Le Blanc (36)  (18-20 mai)
Montluçon (1,2,3 juin)
Quincy (18) (9 juin)
Châteaumeillant (18) (août?)
Saint-Amand-Montrond (18) (22-23 septembre)
Souesmes (41) (7 octobre)
Saint-Doulchard (18)   (13-14 octobre)
Saint-Gaultier (36)  (14 octobre) 
Sagonne (18) (21 octobre)
Vierzon (18) (17 novembre): T'as voulu lire Vierzon (Brel)

Boussac (23) 
Mortroux (23)







Rentrée littéraire de septembre 2016 
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome II : Le grand socialiste.



500 p.  19,80 €
560g  
les 2 volumes 1044g 





















vaillantiser v tr dir 
Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin. 
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.  



Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même." 

Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant". 

Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin  vaillantise." 

N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre : Ils veulent vaillantiser Vaillant, etc. 

Et bien entendu le dérivé "vaillantisation" en découle naturellement. 




TOUTES NOS DATES IMPORTANTES




Rentrée littéraire de septembre 2015
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome I : La tête pensante de la Commune.



374 p.  18,80 €
484g  
les 2 volumes 1044g 








L'EDITEUR





LES POINTS DE VENTE

18

Vierzon 

 Maison de la presse Catinaud  (9 rue Voltaire)


 Espace culturel Leclerc  (48 avenue de la République)


 Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)



Bourges 

 La Poterne


Cultura Saint-Doulchard


 Centre commercial Carrefour Bourges 

Référencement national - partout en France - dans les magasins Carrefour.
(S'il n'est pas en rayon, demandez-le).












36

Châteauroux 

 Cultura Saint-Maur



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COMPTES-RENDUS DU LIVRE


11 3 16   JEAN ANNEQUIN BLOG COMMUNE DE PARIS

29 2 16  HENRICHEMONT GIBLOG

1 11 15  MAGAZINE A VIERZON

20 10 15    DIX-HUIT BERRY REPUBLICAIN LA BOUINOTTE

28 08 15    BLOG VIERZONITUDE




DOSSIER DE PRESSE





La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.



                                                                                                              (Vaillantitude)



La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul. 



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