dimanche 24 janvier 2016

VAILLANT CHEZ ARAGON

Nous continuons ici à
vaillantiser Vaillant !

dans Les Cloches de Bâle



















Je dois cette indication pertinente à Roger Coulon, qui m'a communiqué dans un mail :


J'ai trouvé un vaillantiste méconnu. Louis Aragon cite cinq fois vaillant dans LES CLOCHES DE BALE  comme pour Jaurès.


Les Cloches de Bâle 
est un roman de Louis Aragon publié en 1934, il fut modifié en 1964, car comme le dit l’auteur : « …le roman est demeuré le même, mais les yeux ont changé. Le nouveau lecteur ignore une foule de choses encore vivantes, en marge du texte, il y a trente ans. » Ce roman inaugure, avec ceux qui lui font suite : Les Beaux Quartiers, Les Voyageurs de l'impériale, Aurélien, et Les Communistes, le cycle du Monde réel ; il engage Louis Aragon sur les chemins du réalisme socialiste.


Diane, Catherine, Victor, leurs histoires sont développées indépendamment puis se rejoignent et s’entrecroisent jusqu’à Bâle, où se tient en 1912 le Congrès des partis socialistes pour la paix, là, Brunel, le mari de Diane, usurier déchu reconverti en agent secret se lie avec Jean Jaurès. En effet tout au long du roman se mêlent personnages réels, hommes politiques, industriels, policiers, syndicalistes de la Troisième République, et personnages imaginaires. En toile de fond passent des évènements de l’époque : la grève des ouvriers horlogers de Cluses ou celle des chauffeurs de taxi parisiens de 1911-1912, l’enterrement au Père Lachaise des époux Lafargue (Paul militant socialiste et Laura, fille de Karl Marx), les affaires du Maroc ou des Balkans, les crimes de la bande à Bonnot.
La « Belle Époque » ainsi évoquée, où s’entrechoquent parasitisme et mouvement social, marque la fin d’un monde ; mais écrire en 1934 un tel roman n’est-ce pas aussi prémonition d’un autre drame mondial qui va bientôt commencer ? La « lourde chanson » des cloches de Bâle s’appliquerait ainsi aux deux périodes. « Le carillon de Bâle n’est pas joyeux : c’est une voix d’alarme qui a retenti depuis le Moyen Âge pour annoncer bien des dangers et des guerres … Une voix de désespoir et de panique. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Cloches_de_B%C3%A2le











Jean-Louis Robert,
L’internationale face à la guerre (extraits)


Bâle, 24 novembre 1912. Ils sont des dizaines de milliers, venus du monde entier, à la manifestation qui clôt le congrès de l’Internationale socialiste. Citant le grand Schiller, Jaurès conclut : "J’appelle les vivants […] je pleure sur les morts […] je briserai les foudres de la guerre qui menacent dans les nuées !" Louis Aragon, dans Les Cloches de Bâle (1934), a donné une magnifique description de la journée.

La menace de la guerre est déjà bien présente au cœur des congrès de l’Internationale. Reconstituée en 1889, la IIe Internationale est devenue une puissance. Ses principales forces (le parti social-démocrate allemand atteint 35 % des suffrages en 1912, le parti socialiste français obtient 100 députés en 1914) paraissent aux portes du pouvoir. Ses grands dirigeants européens, Victor Adler, Karl Kautsky, Jean Jaurès, etc. ont une autorité morale considérable. Mais l’Internationale commence aussi à s’implanter dans le monde entier : des partis socialistes se constituent en Chine, en Iran, en Turquie, en Arménie, en Indonésie, aux Indes… À la veille de la guerre, la IIe Internationale revendique plus de trois millions d’adhérents dans le monde, douze millions d’électeurs, deux cents grands quotidiens.


Tout n’est pourtant pas si simple ni si beau : des divisions et des faiblesses demeurent, qui vont éclater pendant le terrible été 1914.
D’abord les congrès de l’Internationale ont fait apparaître, avant 1914, des divisions idéologiques. Une aile gauche (Édouard Vaillant, James Keir Hardie) souhaite que l’Internationale propose une action résolue contre toute menace de guerre, qui devrait aller jusqu’à la grève générale. Sans approuver complètement, Jaurès fait pencher la balance dans ce sens : il s’agira d’"empêcher la guerre par tous les moyens qui paraissent les mieux appropriés". Mais l’aile droite de l’Internationale reste sceptique sur une telle action. Elle s’est renforcée à la veille de la guerre, particulièrement en Allemagne, en développant l’idée que les masses ouvrières sont restées imprégnées de nationalisme. Ces divisions ne recoupent que partiellement les divisions nationales. Et si entre socialistes français et allemands des incompréhensions vives se manifestent sur nombre de questions, la confiance reste grande entre eux.

Les succès apparents rencontrés par l’Internationale lors des crises balkaniques, enfin, ont conduit nombre de ses dirigeants à croire que la guerre est devenue évitable par une seule pression des peuples et qu’au fond les gouvernements ne veulent pas d’une guerre qui leur serait néfaste et qui pourrait conduire à des révolutions. C’était méconnaître l’impérialisme, en particulier dans sa dimension économique.
On comprend alors que, pendant toute la période qui court de l’attentat de Sarajevo à l’ultimatum autrichien à la Serbie, l’Internationale ne manifeste aucune – ou presque – inquiétude. On discute surtout du prochain congrès de l’Internationale, prévu à la fin du mois d’août.


L’horloge guerrière
Le réveil est brutal, le 23 juillet. Huysmans consulte alors les partis socialistes adhérents et décide le 26 juillet de convoquer une réunion plénière du BSI les 29 et 30 juillet.
Pendant ces jours, la situation internationale ne cesse de se dégrader. Mais l’espoir demeure : le parti allemand, la CGT française n’organisent-ils pas des manifestations pour la paix qui obtiennent un écho certain dans les grandes villes ? Victor Adler, le leader de la puissante social-démocratie autrichienne, est le plus pessimiste, car il constate l’impuissance de son parti à agir sur la crise austro-serbe.
Bruxelles, 29 juillet 1914. Ils sont donc presque tous là, à la Maison du peuple de Bruxelles, Émile Vandervelde, Jean Jaurès, Édouard Vaillant, Jules Guesde, Hugo Haase, James Keir Hardie, Rosa Luxemburg, Ilya Rubanovich, Oddino Morgari, Victor Adler… Seul absent d’importance : Lénine, car la partie bolchevique de la social-démocratie russe n’assiste pas au BSI.

Tout l'article:
http://expositions.bnf.fr/guerre14/arret/02_2.htm








Projets en cours  pour promouvoir Edouard Vaillant


(dates à préciser) 



EXPOSITION ET CONFERENCE

BOURGES

Projet d'une exposition dans les locaux de la MGEN assortie d'une conférence sur Edouard Vaillant. 



SAMEDI 30 ET DIMANCHE 31 JANVIER 2016 
SALON DU LIVRE D'HISTOIRE
BOURGES
Salle du Duc-Jean 12e édition du salon du livre d'histoire.
Samedi 15h-18h. Dimanche 10h-18h. Entrée libre.
http://www.bourges-tourisme.com/evenement/salle-du-duc-jean-12e-salon-du-livre-dhistoire/


DIMANCHE 7 FEVRIER 2016 
CONFERENCE EDOUARD VAILLANT 
SALBRIS15H - Salle polyvalente
Edouard Vaillant en Sologne
 suivi d'une lecture de textes (comédiens avec Gilles Magréau).
Préambule à la journée Vaillant du samedi 11 juin dans la même ville.



DIMANCHE 28 FEVRIER 2016 
SALON DU LIVRE 
LAMOTTE-BEUVRON




JEUDI 24 MARS 2016 
CONFERENCE 
CHATEAUNEUF-SUR-CHER
20h30.
L'association ETIENNE URSIN BOUZIQUE, CHATEAUNEUF ET SON PASSE s'intéresse à l'histoire locale. Contact: Alain Pennetier.


DIMANCHE 3 AVRIL 2016 
CONFERENCE 
VIERZON
Au musée de Vierzon
L'association FRANCE GRANDE BRETAGNE en visite à Vierzon.

SAMEDI 11 JUIN 2016 
SOIREE SPECTACLE EDOUARD VAILLANT 
SALBRIS
Projection du film documentaire-fiction et mise en scène de textes par Gilles Magréau, ancien directeur du Mac Nab de Vierzon. .



Rentrée littéraire de septembre 2016 
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome II : Le grand socialiste.






vaillantiser v tr dir 
Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin. 
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.  

Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même." 

N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre : Ils veulent vaillantiser Vaillant, etc. 


Et bien entendu le dérivé "vaillantisation" en découle naturellement. 




TOUTES NOS DATES IMPORTANTES

http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/02/1857-flaubert-acquitte.html



LE LIVRE 









L'EDITEUR




LES POINTS DE VENTE

18

Vierzon 

 Maison de la presse Catinaud  (9 rue Voltaire)


 Espace culturel Leclerc  (48 avenue de la République)


 Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)


En voir plus :

http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/09/1907-mort-de-sully-prudhomme.html



DOSSIER DE PRESSE

http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/10/1854-naissance-de-rimbaud.html




La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.

                                                                                                              (Vaillantitude)











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