Nous continuons ici à vaillantiser ! |
pour nos comités locaux
Ce vendredi matin à la Maison de la Presse des
journalistes venus de Hollande (texte et photos) s’intéressaient au sort de ce
commerce vierzonnais. C’était l’occasion de les renseigner sur quelques
spécificités locales ou moins locales (Brel, les tracteurs, Edouard Vaillant,…)
et surtout ils souhaitaient savoir ce qui nous concernait directement dans l’existence
d’un commerce tel que celui-ci.
Outre les aspects plus généraux dont nous
faisons d’ailleurs état dans les articles fournis ci-dessous pour le blog
Vierzonitude, rappelons que des publications émanant de nos comités locaux,
portées par des éditeurs locaux, ont d’emblée besoin de points de vente et de
distribution à caractère local tel que celui-ci.
Ce n’est pas que nous méconnaissions les
progrès de diffusions plus larges, voire par le bais de la numérisation. Je
constate par exemple qu’en ce qui concerne les livres un centre culturel de
centre-ville comme celui de Leclerc joue pleinement ce rôle de distribution des
auteurs locaux. Je ne proteste pas non plus quand Carrefour, dont pourtant je
réprouve vivement par ailleurs les méthodes commerciales agressives et si peu
sociales, permet dans ses grandes surfaces une diffusion nationale de mes
livres sur Edouard Vaillant. Il en est de même pour certains Cultura, pas celui
de Saint-Doulchard étonnamment, mais celui de Saint-Maur à Châteauroux par
exemple.
Mais ce sont là des exceptions qui confirment
la règle. Dans leur grande majorité, les grandes enseignes n’ont pas de rayons
aussi riches, tant s’en faut, en ouvrages présentant les sujets locaux. Ces
derniers sont même généralement totalement absents de ces lieux, les grosses
diffusions nationales suffisant à leur politique plus commerciale que
culturelle. De même que les arbres ont besoin de pépinières, que les plantes
ont besoin de serres protectrices au début de leur croissance, de même nous
avons besoin de ces lieux où nos travaux accèdent au moins à l’existence,
condition nécessaire à une éventuelle pleine croissance. Si nous en sommes privés,
nos chances de nous faire connaître – c’est-à-dire de faire connaître nos idées
et nos valeurs – s’en trouvent considérablement diminuées. Ce n’est donc pas
diminuer notre solidarité avec ce commerce, bien au contraire, que d’ajouter à
une solidarité amicale une solidarité d’intérêt. En le défendant, c’est
nous-mêmes que nous défendons.
Le comité du Berry des Amies et Amis de la
Commune de Paris-1871 a été averti d’un risque sérieux concernant la fermeture
de la Maison de la Presse de Vierzon tenue par Jean Catinaud.
Fidèle à ses valeurs de partage et d’éducation
populaires, notre association ne peut que déplorer cet état de fait. En effet,
la diffusion de la presse écrite quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle, mise à
disposition d’un large public par un distributeur garant de sa pluralité est directement
partie prenante de la vie démocratique.
D’autre part une association comme la nôtre est
bien placée pour connaître la difficulté de diffuser des livres locaux - à plus
forte raison quand ils ne sont pas d’un abord des plus faciles, car faisant
davantage appel à la réflexion qu’au divertissement - en dehors de ces points
de vente de proximité.
Dans le domaine qui nous intéresse, nous ne
connaissons en tout et pour tout, dans le Berry, qu’une poignée d’éditeurs
locaux capables d’assurer l’existence de tels ouvrages, pourtant fondamentaux
pour notre mémoire et notre patrimoine. Et quand leur intérêt est susceptible
d’une diffusion plus large, les chances de cette dernière se trouvent
compromises, faute d’un lancement local efficace.
Nous ne pouvons que pâtir gravement d’une
défaillance dans cette première étape de la diffusion de nos travaux. Pour ce
qui nous concerne, nous utilisons régulièrement le Bulletin national de notre
association pour faire connaître les éditeurs, les distributeurs et les salons
du livre qui nous permettent de faire la promotion de ces ouvrages souvent
spécialisés.
C’est pourquoi nous mettons l’influence que
nous pouvons avoir au service de professionnels comme Jean Catinaud que nous
soutenons en la circonstance, en espérant encore que cette menace ne soit pas
suivie d’effet, et que cette Maison de la Presse continue longtemps encore son
activité utile à tous.
Michel
Pinglaut et Jean Annequin,
co-présidents
du comité du Berry
Directement sur le blog d'origine :
Peu de temps auparavant, j'avais envoyé ce texte de soutien:
On peut raisonner par l’absurde :
Qu’aurait-on si on n’avait pas ce commerce ?
Une rue encore plus morte, encore plus le nez
dans le ruisseau, et sans que ce soit le moins du monde la faute à Voltaire.
Un tel commerce est visiblement d’utilité
publique. Ce n’est pas uniquement de la vie sociale, ce qui est déjà beaucoup.
C’est de la vie tout court.
C’est de la lumière. Et la lumière n’est pas
qu’un symbole, c’est du concret qui se voit et qui se vit. Mais si en plus,
comme c’est le cas en l’occurrence, il y a ce symbole du livre qui est comme la
lumière de l’esprit, alors ce ne peut être qu’un supplément apprécié.
Et là où existe une vie citoyenne, c’est aussi
la délinquance qui recule.
S’il y a là des personnes (et pas des rats
comme à Paris), c’est parce qu’il y a cette vie.
Il faut remercier les gens qui font un métier
utile, d’abord pour exercer ce métier avec une grande compétence – parfois un
vrai sacerdoce - , et aussi pour tous les avantages induits de natures diverses
et variées qui bénéficient à toute l’agglomération qui les entoure.
On vient bien au secours des espèces en voie
de disparition (les pandas…). Alors pourquoi ne pas considérer davantage ceux
qui se maintiendraient très bien par eux-mêmes si on ne leur opposait pas des
obstacles aussi artificiels que déplorables par simple indifférence ou par manque
d’esprit civique ?
J’aurais dit exactement la même chose, même si
je n’avais pas été aussi bien accueilli chez Jean (comme au Centre Culturel
Leclerc d’ailleurs) pour mes séances de dédicaces avec mes livres sur Edouard
Vaillant. Ce n’est pas un renvoi d’ascenseur motivé par une gratitude par ailleurs
largement méritée, c’est un constat que j’ai des raisons de croire aussi
objectif que possible.
Et que deviendra le salon du livre, événement
majeur de la vie culturelle vierzonnaise dont il est la cheville
ouvrière ?
Les citoyens et les clients sont les mêmes.
Comme ils peuvent à l’occasion voter avec leurs pieds, ils peuvent de la même
manière, et avant qu’il ne soit trop tard, favoriser le commerce qui leur
manquerait tant s’il n’était plus là.
Voir aussi dans les archives de Vaillantitude (8 juin 2016):
Et en ce qui concerne les éditeurs locaux, voici dans le bulletin de l'association (LA COMMUNE N° 71 2017 TRIMESTRE 3 et N°72 2017 TRIMESTRE 4):
Cliquez sur le calendrier pour découvrir
ce qui s'est passé un
9 février
pendant la vie d'Edouard Vaillant
NOTRE PRESENCE (EVENTUELLE) DANS LES SALONS DU LIVRE
Lurcy-Lévis (03) (24-25 mars)
Mers-sur-Indre (36) (28-29 mars)
Châteauroux (36) (21-22 avril)
Decize (58) (6 mai)
Le Blanc (36) (18-20 mai)
Quincy (18) (9 juin)Châteaumeillant (18) (août?)
Saint-Amand-Montrond (18) (22-23 septembre)
Souesmes (41) (7 octobre)
Saint-Doulchard (18) (13-14 octobre)
Saint-Gaultier (36) (14 octobre)
Sagonne (18) (21 octobre)
Vierzon (18) (17 novembre): T'as voulu lire Vierzon (Brel)
Boussac (23)
Mortroux (23)
vaillantiser v tr dir
Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin.
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.
Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même."
Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant".
Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin vaillantise."
N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre : Ils veulent vaillantiser Vaillant, etc.
Et bien entendu le dérivé "vaillantisation" en découle naturellement.
TOUTES NOS DATES IMPORTANTES
Rentrée littéraire de septembre 2015
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome I : La tête pensante de la Commune.
374 p. 18,80 €
484g
les 2 volumes 1044g
L'EDITEUR
LES POINTS DE VENTE
18
Vierzon
Maison de la presse Catinaud (9 rue Voltaire)
Espace culturel Leclerc (48 avenue de la République)
Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)
Bourges
La Poterne
Centre commercial Carrefour Bourges
Référencement national - partout en France - dans les magasins Carrefour.
(S'il n'est pas en rayon, demandez-le).
(S'il n'est pas en rayon, demandez-le).
36
Châteauroux
Cultura Saint-Maur
En voir plus :
COMPTES-RENDUS DU LIVRE
11 3 16 JEAN ANNEQUIN BLOG COMMUNE DE PARIS
29 2 16 HENRICHEMONT GIBLOG
1 11 15 MAGAZINE A VIERZON
20 10 15 DIX-HUIT BERRY REPUBLICAIN LA BOUINOTTE
28 08 15 BLOG VIERZONITUDE
DOSSIER DE PRESSE
La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national.
(Jean Jaurès)
Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.
(Vaillantitude)
La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul.
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