lundi 25 mai 2020

INTERLUDE EN PENSÉES 3


En attendant (toujours) la reprise 
  











La reprise? Mais elle a déjà été proclamée, elle a eu lieu le 11 mai...
Oui, mais voilà, le virus est toujours là, et nos associations, elles, sont toujours en incapacité de fonctionner comme elles le voudraient et le devraient. De fait, les cinémas sont fermés.Voici donc le début de la page du troisième mois. 

Je rappelle que par commodité, je garde mes principaux espaces, d’abord ceux des associations (Ciné Rencontres, Les Amis de la Commune), et les sous-espaces des principaux contributeurs (Edwige et Michel,.. et moi et moi et moi...). 

24 mail 2020
Jean-Marie (Favière)


Notre page confinement depuis un mois au 4 juin vue principalement sur
Cinégraphe : 
Etats-Unis (=),  Hong-Kong (+2), Italie (=), France (-2), Roumanie (nouveau), Russie (-1), Allemagne (+1).
Vaillantitude : 
Hong-Kong (+3), Etats-Unis (=), France (-3), Roumanie (nouveau), Allemagne (-1),Vietnam  (=), Russie (=). 

 



(Rappel:)Tout est parti d’une pertinente initiative d’Edwige (adhérente elle aussi aux deux associations mentionnées ci-dessus) à l’occasion de la journée de la pensée:



Bonjour,
Aujourd'hui, 21 mars, j'ai une pensée amère en imaginant qu'aujourd'hui quelques-uns d'entre nous aurions dû être en partance pour une belle journée.  Bien sûr, ça n'est que partie remise. 
Adeptes du cinéma, comment ne pas penser à certains films catastrophes dont le scénario ressemble étrangement à la situation bien réelle que nous vivons actuellement ? La réalité a souvent rattrapé la fiction... Souhaitons une "happy end" à l'américaine… 
J'espère que tout le monde va bien autour de vous. Prenez bien soin de vous.
Amicales pensées.
Edwige , pour l'équipe de Ciné-rencontres


Après les réponses spontanées rapidement reçues, nous avons eu l’idée de les publier sur une page de notre blog, et d’aller au-delà de cette seule journée. L’annonce en fut faite par Edwige le 23 mars.

Au delà de cette seule journée... mais de combien. Voici en effet que nous entamons le troisième mois.  






ESPACE CINE RENCONTRES









(31 mai)
déconfinement




Entamons le déconfinement avec, pour moi, l'acquisition d'un nouveau mot : ultracrépidarien...
ultracrépidarianisme=
parler et donner son avis sur des sujets où on n'a aucune compétence 
ex: "je ne suis 
pas médecin , mais..."
Autres nouveautés:
 - s'embrasser = se pousser du coude
 -distance physique = distance sociale !!??

  -ne dites plus "présence"mais plutôt "présentiel" , c'est plus" manager"
  -doit on mettre le masque sur ou sous la burqua ???
  - le bronzage avec la marque du masque va-t-il devenir tendance ou citoyen?
Etc...Etc...

   A bientôt devant l'écran (non pas le tactile), le vrai , celui de Ciné rencontres.


[Peut-être surtout une occasion de piège supplémentaire pour les dictées: le nouveau distantiel en face de l'ancien présenciel. JMF]

                             Jean-Marie (Balmelli)




(12 juin)
Fwd: Merci à tous et à très vite !


 J'ai pensé que cela pourrait intéresser....surtout en ce moment au coin du feu ! Amitiés .Béatrice (Aubié)




Madame, Monsieur,
Cher(e)s ami(e)s,

Depuis la mi-mars, l’ensemble de l’équipe de la maisondelaculture de Bourges a fait corps pour traverser cette période inédite, cette « fin », sans perspective rapide de reprise.

Au bureau pour certains, par télétravail pour d’autres, nous avons continué à préparer la saison prochaine, à nous projeter. Bien sûr, les équipes technique, du cinéma, d’accueil et d’entretien ont dû être placées en chômage partiel mais toutes et tous, permanents et intermittents, comme toujours, sommes restés unis et solidaires.

Et vous aussi avez tout fait pour nous soutenir : messages de réconfort, dons, renoncement à vous faire rembourser vos billets pour les spectacles annulés depuis le 13 mars… Soyez-en très chaleureusement remerciés !

Au gré des annonces gouvernementales, souvent contradictoires d’un jour à l’autre, nous avons « navigué » et pris des décisions pour aujourd’hui et pour demain.

L’édition de la brochure de saison a été repoussée à septembre. Nous ne voulions rien annoncer qui ne soit acté (à défaut d’être certain) mais nous préparons une présentation de saison filmée qui sera en ligne sur notre site à la mi-juin.
Cette prochaine saison sera riche car nous sommes parvenus à reporter la majorité des spectacles annulés par la crise que nous traversons. Seuls trois spectacles n’ont pu être reportés et nous avons veillé à ce que toutes les équipes artistiques et techniques soient indemnisées. C’était bien-sûr notre responsabilité, le soutien de l’ensemble des partenaires publics nous l’a permis, qu’ils soient eux aussi remerciés !

Le chantier a bien entendu été très ralenti depuis mars, mais ne s’est jamais totalement arrêté. Les entreprises et le maître d’ouvrage ont tout fait pour qu’il se poursuive. Une reprise à pleine charge est envisageable avant la fin de l’été et nous devrions inaugurer la nouvelle maison en septembre 2021, l’équipe prenant en main le bâtiment à partir de mai 2021.

« L’espoir est né de la crainte du lendemain » écrivait Georges Braque.

Faisons nôtre cette belle formule qui nous fixe un nouveau cap. Grâce à elle, l’insensé ne l’est plus.

Depuis un mois, avec la perspective d’un tassement de l’épidémie, la réalité de la reprise, dès fin juin pour le cinéma, s’affirme. Les conditions de cette reprise sont encore à construire. Je sais que nous partageons toutes et tous l’espoir et la hâte de nous revoir, et de partager à nouveau les émotions, les découvertes, et aussi les déceptions… partager la vie quoi. C’est pour très bientôt !

Avec toute mon amitié,

Olivier Atlan.








LES AMIS DU CINEMA de Romorantin peuvent offrir par leur programmation parallèle à la nôtre (ou la nôtre à la leur...) des séances de rattrapages utiles ou des compléments intéressants.



Rejoignez les «Amis du Cinéma» !
En adhérant aux Amis du Cinéma (12 euros), participez à la vie de
l’association et bénéficiez de tarifs très réduits sur les films
indiqués sur ce programme, sur les séances «Ciné Lundi»
(5,5 euros) et les ciné-conférences «Connaissance du Monde»




Les Amis du Cinéma de Romorantin



De «L’esprit des Lois» au manque d’esprit, un seul pas, celui du titre!


« A dark dark Man »  d’Adilkan Yerzhanov 
Prévisionnement virtuel du 28/05/2020.

Je suis entré dans ce film avec le souvenir encore vif du précédent long du réalisateur kazakh, «La tendre Indifférence du Monde», œuvre atypique s’il en est, dont le titre (bel oxymore!) était tiré tout droit d’un passage de «L’étranger» d’Albert Camus... Clin d’œil à la culture française, coproduction oblige...(mais pas que sans doute, car preuve d’un rayonnement réel dans cette partie du monde!)... Symbole de dépaysement, visuel comme culturel, à la mesure d’un pays immense, le Kazakhstan (cinq fois la superficie de la France!) offre un cadre unique pour confronter la petitesse des hommes à la vastitude des paysages. L’âpre beauté des immensités naturelles provoque chez le spectateur une sorte de sidération que le microcosme humain brossé par un scénario aux contours incertains va rendre fascinant..
 « A dark dark Man », le titre (pour moi problématique) de cette nouvelle coproduction Franco-kazakh m’a projeté d’emblée dans une dimension beaucoup plus formatée, sombre, très sombre, loin de l’irradiation solaire suggérée par la relation, inattendue il est vrai, avec l’univers du romancier français.. De fait, la tonalité de cette nouvelle plongée dans un univers de corruption est en accord avec le sujet: l’espace ouvert n’est plus l’amorce d’un romantisme désespéré, magnifié par le symbolisme des couleurs primaires et des métaphores visuelles. Il sert avant tout d’arrière plan au déroulé des turpitudes humaines et aux cultures de corruption qui ont gangréné tout le corps social... Paysages immobiles sur fond de tragédies sanglantes!..    
Un couple improbable, ici aussi, est le moteur d’un drame d’aujourd’hui (comme d’hier?)..La même actrice, la superbe Dinara Baktybayeva, incarne une journaliste mandatée par un organisme international (officiel/officieux, la réponse n’est pas claire : volonté du cinéaste ou imprécision du sous-titrage?) afin d’enquêter sur de sordides affaires de viols et de disparitions d’enfants...Son prénom est Ariana!..Choix symbolique bien sûr!..Face à elle, un personnage d’enquêteur/policier, ancien soldat, Bekzat.. Introduit comme le stéréotype du «fonctionnaire»(?), simple rouage dans un mécanisme de corruption, il va devenir sujet agissant et mettre sa culture de violence au service d’une ambition de rachat, rejoignant ainsi le romantisme noir des actes de désespoir sacrificiel...Un homme, une femme, une rencontre, la naissance du sentiment amoureux, vieille rengaine des récits romanesques ou populaires...
Ce qui empêche le film de se couler dans le moule d’un genre traditionnel tient au talent pictural avec lequel Adilkhan Yerzhanov crée un monde homogène dans lequel l’environnement, figé dans sa permanence, présence massive sans être oppressante, semble «observer» l’humanité .. Il m’a fait penser à une scène théâtrale où sont assemblés les éléments conflictuels qui vont se résorber en catharsis (façon hollywoodienne, pour faire simple!)...La mise en scène procède par séquences longues, souvent énigmatiques, dont le rythme est à l’image d’une société conformiste, peu portée sur les remises en cause d’un statu quo qui profite aux puissants comme aux mafias (les mêmes?).. La forme paraît confuse parfois, mais elle donne un sens à une tragédie située quelque part entre noirceur absolue et éclats burlesques, «allégée» aussi par des scènes de tragicomédie débridée...Il y a du Shakespeare dans cette approche!.. Toute proportion gardée, bien sûr..
Quant à l’ambition derrière l’entreprise, il convient d’en saluer l’audace. Le propos politique, même sous une forme «prudente», ne peut qu’égratigner le/les pouvoir/s en place: qui est cet «homme en noir », celui sur la grande affiche à moitié déchirée? Le même auquel il est fait mention à plusieurs reprises en relation avec l’enquête policière?...Homme politique, responsable régional?..Ce propos est certes dilué mais il est là, en filigrane, dans la représentation d’un pays confronté à la corruption généralisée comme aux dérives mafieuses..La référence au déplacement de populations kurdes pose aussi question: rappel que le Kazakhstan a été depuis l’époque communiste un lieu d’exil forcé?
En contraste avec cette noirceur, le cinéaste renouvelle ce qu’il avait si bien réussi dans son film précédent: utiliser les arts graphiques, en l’occurrence des dessins tracés avec légèreté, aux formes et couleurs douces (ah le rendu grâce à «l’herbe de la steppe»!..Quel beau titre cela aurait fait!)...et aussi le jeu, symbole d’innocence(?), initié dès la première séquence dans le champ de maïs, activité ludique à laquelle se livre un couple (colin maillard!)..et un enfant.. qu’ils poursuivront jusque dans les paysages enneigés de l’avant dernière séquence (quel travail sur la photo! Superbe!)... S’agit-il d’un fantasme de «naissance» d’un nouveau monde?.. Peut-être..
En conclusion, ce qui (me) fâche(beaucoup): le titre!...Pourquoi le choix de la langue anglaise? («Sad, sad..!» dirait un Président d’aujourd’hui!). Particulièrement idiot! ( ma version)... Il y a vraiment un problème chez certains distributeurs français, d’autant plus navrant que la caution littéraire de ce film est française: «L’esprit des Lois» de Montesquieu..penseur qui certes parlait l’anglais (comme un Français?) mais ne l’écrivait pas (à ma connaissance).. Il y avait tant de possibilités originales de titre dans ce film foisonnant!..Courte vue, pour le moins! Dommage...
             



Des animaux et des hommes: une ballade japonaise...


                       «L’Infirmière» de Kôji Fukada.
                               Prévisionnement virtuel du 03/06/2020.

              Cinéaste-phare (avec Ryùsuke Hamaguchi) de la «nouvelle vague» du cinéma japonais, Kôji Fukada m’avait laissé un souvenir marquant, celui de son formidable «Harmonium» (2016). Film étrange, à l’âpreté maîtrisée, échappant à la facilité des poncifs réducteurs, gros du poids des incertitudes d’un scénario riche en non-dits et en ellipses, «Harmonium» plaçait d’emblée son réalisateur-scénariste parmi les continuateurs d’une grande tradition cinématographique...
      Grand était donc mon intérêt pour ce nouveau long, «L’Infirmière», titre à la simplicité sans doute trompeuse car ouvert à tant de déclinaisons possibles...La même actrice, Mariko Tsutsui, incarne le rôle-titre.. On retrouve son jeu, distancié, exprimant à la fois l’ouverture aux autres et la tentation du repli sur soi, à la merci des gouffres intérieurs qu’on devine..Comme pressenti, le non-dit et l’ambiguïté vont donner au parcours dramatique d’Ichiko Shirakawa (nom de l’infirmière, en fait une sorte d’auxiliaire de vie!) une tonalité sombre, voire pathétique...Le scénario déroule les conséquences funestes qu’aura l’enchaînement de petites fautes de clairvoyance de la part d’Ichiko..tandis que la mise en scène, implacable dans son rendu du «piège» qui se referme sur l’innocente(?), cadre avec maîtrise sa descente aux enfers..
       Le film ouvre sur un générique obscur et le titre apparaît tandis qu’une cigarette se consume en gros plan, lentement..Belle image, chargée de sens équivoque...Tout ce qui va suivre sera-t-il comme la fumée, condamné à disparaître?...Pourtant les premières séquences infirment ce pressentiment délétère. Rien dans la vie personnelle ni dans les activités professionnelles d’Ichiko ne semble «clocher»..Une normalité «petit bourgeois» s’installe que la mise en scène du cinéaste va subtilement détourner pour instiller un malaise indéfini, une forme d’inquiétante étrangeté commence à imprégner le monde d’Ichiko (l’obscurité traversée par la lumière crue d’un néon extérieur détraqué signale un dérèglement à venir..ou déjà à l’œuvre)...
           Une fois les données «objectives» relatives au monde d’Ichiko en place, le  film va prendre une direction à la fois classique (la mécanique de la destruction d’une vie..) et marquée par la tentation de l’expressionnisme (la couleur rouge, marque Indélébile  d’ostracisme social, ou les passages de la lumière vers l’obscurité..).. Il va aussi se singulariser culturellement par des références appuyés aux mythes folkloriques du Japon.. En témoigne une étrange séquence (un rêve-cauchemar!) dans laquelle Ichiko devient un chien. Or on sait l’importance des mythologies animalières pour les Japonais. Certains animaux seraient doués de pouvoirs magiques: le renard..ou le chien (parmi d’autres!)..Ainsi le chien à visage humain, symbole maléfique et/ou bienveillant, parcourrait les villes à la tombée de la nuit...Il y a aussi la double visite au Zoo, occasion pleine d’ambiguïté de «discourir» sur les attributs virils d’un rhinocéros!...plaisante(?) façon de relier une observation anatomique à la croyance populaire selon laquelle les testicules du chien viverin (le tanuki!) servent à de multiples usages...et aussi introduire la confidence intime faite par Ichiko à Motoko, son «élève», révélation qui s’avèrera fatale lorsque les éléments disparates du drame se noueront..
          Bien d’autres manifestations de l’appétence des Japonais pour les fantasmes animaliers parcourent le film...Une autre séquence, difficile à interpréter pour nous, est exemplaire: Ichiko et Motoko miment, bouche arrondie, l’action d’inhaler/avaler l’air comme le ferait un poisson..hors de son élément!..Rappel de l’importance de la carpe dans la culture du pays?...Certaines scènes renvoient à la présence d’une réalité «parallèle»: Ichiko gifle ce qui semble être le fantôme de Motoko qui la frappe en retour; Ichiko s’écroule dans l’herbe, secouée de convulsions; on accourt, il n’y a personne autour d’elle!...Autre belle séquence riche d’interprétations: Ichiko est cadrée de dos, s’avançant dans une eau calme (mer, lac?) jusqu’à presque disparaître dans l’élément liquide. Disparaître (suicide?), se purifier et renaître (?). Pas de réponse..
         Si j’insiste beaucoup sur la présence de «l’inexplicable», je n’en néglige pas pour autant la profondeur d’un fil scénaristique plus traditionnel..La peinture d’une société dysfonctionnelle: la structure familiale n’est plus solidifiée par un couple père-mère stable (le seul couple «traditionnel» prêt à se former va être brisé par le scandale!); la presse à sensation s’acharnera à détruire, sans égards pour les êtres, ni pour la vérité! Le mensonge est omniprésent, la vérité modelable.. Jamais l’aveu libérateur ne sera fait: «J’aimerais m’excuser!».. «Ça n’a pas de sens, à quoi ça servirait?»...La contrition n’appartient pas à ce monde..
          Belle œuvre que cette réalisation..La longue scène de fin m’a impressionné. Elle est le pendant de la fumée de cigarette du générique de début: le visage d’Ichiko au volant de sa voiture, reflété longuement dans le rétroviseur extérieur, regard dirigé vers l’arrière, sans expression..Reflet du saccage d’une vie ou amorce d’un devenir possible.
Rien ne se crée, tout s’interprète!...Vraiment impressionnant!
                 

«....tout était gratuit, sauf la lumière !»

                           «Tiempo después» de José-Luis Cuerda.
                                 Prévisionnement virtuel du 03/06/2020.

           De ce vieux routier du cinéma espagnol, je ne connaissais qu’un seul film, «La Lengua de las Mariposas»/«La Langue des Papillons»..Tourné en Galice et sorti en France en 2000, il m’avait intéressé par la qualité de son interprétation et aussi par la présence de la vieille langue galicienne puisque c’était l’adaptation d’une nouvelle (trois en fait!) écrite en galicien par Manuel Rivas, auteur prolifique...
         Pas d’attente particulière de ma part donc..Le titre ( Temps d’après, en bon français) avait le charme désuet (jeu de mots involontaire!) du temps passé et des renouveaux indécis..Fable politique, fantaisie légère, regard personnel..?.. La gamme des possibles était vaste.. Grande à été ma surprise d’être propulsé en l’an 9177(!)(pourquoi une telle date, les chiffres auraient-ils un sens?) et de découvrir, sur écran large, un monde «d’après» ressemblant plutôt à celui de bien avant!..Rien ne semble avoir changé, hormis peut-être la technologie que le scénario (écrit par le cinéaste lui-même) a gommé de cet univers.. Il s’agit donc bien d’une fantaisie, trempée dans la veine d’une sorte de science-fiction «cheap», que «Tiempo después» propose..
         J’ai immédiatement pensé aux Monty Pythons..bien que leur univers, très anglais,  soit celui de (bien) avant, coloré de la «modernité» de son époque de  production.. Cette impression est revenue souvent au cours du film, mélangée à d’autres (possibles) sources d’inspiration ou de parenté...comme la longue séquence de découverte de l’intérieur de la «forteresse», un long couloir arpenté par un improbable couple d’officiers de sécurité (un général et un simple «trouffion»!) comportant de nombreuses portes ouvrant sur des activités humaines..Un indéfinissable  parfum de Luis Buñuel imprègne cette scène d’exposition..
          Quant au fond d’une fantaisie (parfois) débridée, aux nombreuses saillies difficiles à interpréter pour un spectateur (très) extérieur, il est bien sûr politique.. José Luis Cuerda (né en 1947!) n’a pas cherché la vraisemblance dans ce pseudo essai de science fiction.. Son imaginaire sonne assez plan plan.. Il reste ce qui ressemble à une œuvre-bilan, affinée, peut-être, grâce à une réflexion maturée au cours des années..Son constat: rien ne change, la société s’accommode des bouleversements pour rester la même..Fallait-il le biais d’un film aussi simpliste pour le faire?
           Ce qui sauve (le fameux «saving grace» des anglophones!) «Tiempo después» n’est pas ce fond, mais plutôt des agréments de forme: un humour léger, presque primesautier, d’excellents acteurs, des éléments de décor (Monument Valley comme arrière-plan visuel!)...et des dialogues à la résonance d’aujourd’hui: «La police municipale, vous êtes vicieux!», «La vie c’est soustraire des jours jusqu’à la mort!» et surtout un bijou de conclusion: «...tout était gratuit, sauf la lumière!»....Impression très mitigée donc...Je n’ai pas vraiment adhéré au film...ce qui n’enlève rien à sa spécificité d’ Objet Cinématographique Non Identifié!


À la recherche d’un humour perdu?..Peut-être...

                    «143, rue du Désert» d’Hassen Ferhani.
          Prévisionnement virtuel du 03/06/2020.

        Jeune documentariste algérien, Hassen Ferhani, avait retenu l’attention avec son premier long, «Dans ma Tête un Rond-point» (2015)..Un titre intriguant, qui, déjà, soulignait une grande originalité dans les intentions de «jouer» avec la captation d’une certaine réalité... Loin des abattoirs d’Alger, ce nouveau regard se porte sur l’immensité du Sahara algérien traversé par une Transsaharienne, «La route de l’Unité Africaine», qui mène jusqu’à Tamanrasset!...Pourtant, le choix du réalisateur n’a pas été celui d’une sorte de «road-documentary» (pardon pour le néologisme!). C’est au contraire le versant caméra-statique qui nous est proposé...Jamais nous ne quitterons une sorte de café-restaurant au confort spartiate, au 143 (pourquoi ce numéro?), comme posé sur le bord du ruban d’asphalte conduisant vers l’infini, au milieu des dunes et ergs, sous le soleil implacable, battu par les tempêtes de sable..Un petit arbre solitaire devant le  « commerce» aux murs écaillés, quelques objets abandonnés alentour, des cailloux, du sable...Des véhicules qui tracent leur route, parfois s’arrêtent...L’attente..
         Dans cet endroit improbable, il y a la vie aussi. Elle a un nom, Malika (la Reine!), femme proche de la fin de sa propre route qui tient avec malice et pugnacité un commerce de bouche, activité qui est toute sa vie...Étonnant personnage que cette Malika! Engoncée dans une vaste robe informe, elle ne laisse voir que son visage, usé par la dureté de l’existence, habité par des yeux qui semblent capables de tout voir, de tout comprendre. Une chatte, deux chiens sont ses seuls compagnons de vie....Voilà la matière avec laquelle Hassen Ferhani a construit un film au rythme lent, aux silences prolongés, aux dialogues insignifiants...et aussi très éclairants...Sa caméra a capté ce qui me frappe comme étant l’essence même de la force de vie en milieu hostile: une énergie latente appuyée sur le rempart d’un humour subtil qui relativise la dureté de vivre..
           Le pari du cinéaste était risqué. L’ennui peut naître d’une répétition trop mécanique des non-événements du quotidien. Or au contraire, les facettes multiples de la personnalité de Malika, ses ombres comme ses foucades, se combinent avec bonheur pour dessiner le portrait d’une femme attachante..et attachée à sa part de mystère...Quant aux divers clients de passage, leurs (petites) singularités illustrent avec pittoresque les traits marquants d’une société en recherche d’équilibre...Une séquence, la première du film, a retenu mon attention: l’échange animé entre Malika et un client (omelette-thé!) à la faconde irrépressible, appelant la bénédiction divine à chaque tour de phrase, les laissant comme vidés de toute substance..Cet homme s’amusait-il devant la caméra ou bien vivait-il sa vérité?...Humour inattendu?
           La vérité de ce film est sans doute à chercher en creux dans les fêlures apparues chez Malika. Ses angoisses dites ou suggérées, son indécision devant les choix de l’avenir, ses doutes, ses (pieux?) mensonges tissent le fil d’une personnalité loin d’être d’une seule pièce...En cela elle nous ressemble. C’est la force de «143, rue du Désert». ....Intéressant!  



(20 juin)
Retour des salles obscures: la Lumière revient!...enfin!

Chers Amis des 24 images-seconde... Le CVL rouvre Lundi... Ciné-Lundi va donc reprendre avec les films qui étaient programmés avant l’interruption... Le 22, nous aurons «Deux», premier long de Filippo Mesneghetti, le Franco-italien, dans lequel brille un superbe couple d’actrices, Barbara Sukova et Martine Chevallier... Puis, le 29, ce sera l’étonnant «Jinpa, un Conte tibétain», film sino-tibétain de Pema Tseden, dont c’est le 6ème long métrage!... J’ai présenté ces 2 films: le premier à l’occasion du compte rendu des Rencontres Cinématographiques de novembre dernier et le second lors du Prévisionnement de janvier 2020... Je ne serai pas présent lundi prochain (séjour breton!), mais serai de retour pour le 29.
           À bientôt de vous revoir





          Alain Le Déan.






Espace John (Ryan)


(15 juin 7h23)
Bonjour,

   J’ai demandé «  JEUNESSE SAUVAGE » pour une reprise dès le vendredi 26 juin. Je sais que le film est normalement disponible. Prévisionnement à Romorantin le 30 juin; j’attends les détails.

     Ca frémit.       Bonne journée.  JOHN






(15 juin 21h31)
OUVERTURE DU CINEMA
Bonsoir,
         C’est avec plaisir que l’on annonce la reprise de nos activités. Selon les dernières nouvelles reçues ce matin nous passerons le film "JOJO RABBIT » avec débat le vendredi 26 juin à 20h30. Par contre nous ne ferons pas de pot à la fin de la projection. Ceci reste à confirmer sans doute dans la semaine. 

Venez nombreux, heureux de se retrouver



SYNOPSIS ET DÉTAILS
Jojo est un petit allemand solitaire. Sa vision du monde est mise à l’épreuve quand il découvre que sa mère cache une jeune fille juive dans leur grenier. Avec la seule aide de son ami aussi grotesque qu'imaginaire, Adolf Hitler, Jojo va devoir faire face à son nationalisme aveugle.


       C’est un film que l’on devait passer fin mars.          
Cordialement.    
Au nom de l’équipe de CINE-RENCONTRES

                 John




John (Ryan)









Espace Edwige (Sallé)



Edwige (Sallé)







Espace Jean-Marie (Favière)

J'avais évoqué au début mes activités potagères en ces temps inhabituels. La preuve (ou du moins une présomption forte) que je ne bluffais pas...





Jean-Marie (Favière)





ESPACE LE BERRY REPUBLICAIN



































La grande question (27 mai):









Berry républicain 6 juin 2020


































Contributions d’ailleurs




ESPACE Lycée Edouard Vaillant


















 ESPACE des Amies et Amis du Berry de la Commune de Paris
(Blog "vaillantitude")




La commune avait tout prévu




(28 mai)
Commémoration de la Commune le 28 mai à Saint Pierre des Corps

Hier, 28 mai 2020, Colette Gauthier, maire adjoint chargée de la culture à Saint Pierre des Corps, Patrick Fonteneau et moi-même avons été déposer une gerbe sur la Place de la Commune de Paris à Saint Pierre des Corps.
Voici une photo épurée et une autre avec les participants.
Je joins également le texte que j'ai lu sur place.
Colette a lu un texte de Udge-Royo sur la Commune intitulé "Sur le temps des cerises".

Amitiés communardes à tous




Texte lu le 28 mai 2020 sur la place de la Commune de Paris 1871 à Saint Pierre des Corps

Le 18 mars 1871, après 4 mois d’un terrible confinement par l’armée prussienne, la population parisienne se déconfine brutalement et chasse le gouvernement capitulard. Dans son élan, elle déconfine les femmes, les enfants, les ouvriers, les étrangers, les écoles, les théâtres, … et met en place le premier gouvernement ouvrier au monde.
Une deuxième vague de confinement lui est alors imposée, par l’armée française cette fois, laquelle tentera l’éradication définitive en commettant 30 000 assassinats pendant la semaine sanglante. C’est à tous ces morts là que nous rendons hommage aujourd’hui.
Le confinement s’est ensuite étendu au souvenir même de la Commune de Paris que l’on a cherché à éradiquer des livres d’histoire pendant 150 ans.
Mais tout ça n’empêche pas Nicolas que la Commune n’est pas morte et comme le disait Victor Hugo : « Le cadavre est à terre, mais l’idée est debout ».

Vive la Commune!


[(Actes et paroles. La voix de Guernesey. VII. "Le crime est consommé".)

Au fatal boulevard de Paris oublieux,
Au Mexique, en Pologne, en Crète où la nuit tombe,
En Italie, on sent un miasme de tombe,
Comme si, sur ce globe et sous le firmament,
Étant dans sa saison d’épanouissement,
Vaste mancenillier de la terre en démence,
Le carnage vermeil ouvrait sa fleur immense.
Partout des égorgés ! des massacrés partout !

Le cadavre est à terre et l’idée est debout.
Victor Hugo]


(10 juin)
Pour bien commencer la journée






(12 juin)
Maintenant le débat scientifique est beaucoup plus clair !





L'IHU Méditerranée Infection face à la crise du COVID-19
Témoignage du Pr. Eric Chabrière - Biochimiste et responsable de la Valorisation de l’IHU Méditerranée Infection





Jean-Pierre (Theurier)










ESPACE Michel (Pinglaut)


(29 mai)
tr: au nom du père, du fils et surtout du St-esprit

 Petit salut de Pentecôte...en marche






Il a magistralement célébré la Semaine sanglante, et ça n'est pas passé inaperçu des médias. Bravo à tous!

Le DIX-HUIT du 28 mai.







Le Berry républicain du 31 mai.





Michel Pinglaut, coprésident des Amis berrichons de la Commune de Paris, a tenu à marquer la Semaine sanglante, sachant que l’habituelle cérémonie d’hommage à Paris ne pouvait avoir lieu en raison des restrictions sanitaires.
La Semaine Sanglante s'est déroulée du 21 au 28 mai 1871. Elle est commémorée, chaque année, au cimetière du Père Lachaise à Paris, par une montée au Mur des fédérés.

Cette année, cette cérémonie ne pouvant pas avoir lieu, en raison des restrictions sanitaires dues à la pandémie de Covid-19, Michel Pinglaut a décidé de commémorer, à sa façon, ces événements. Il avait installé une exposition sur la grille de sa propriété et dans son jardin, au 15, avenue Louis-Billant.

La Commune de Paris est une page de l'histoire de France qui est souvent oubliée mais qui a fait, tout de même, plus de 30.000 morts.

Une association a été créée, à laquelle Michel Pinglaut, Villabonnais bien connu, est adhérent depuis 1971, année du centenaire de ces événements tragiques.

Un comité Berrichon, Cher\Indre a été fondé en 2005, officialisé en 2014, dont il est, aujourd'hui, coprésident et dont le siège social est à Villabon.

Faire connaître les Communards
Ce comité participe à des initiatives nationales mais est, également, à l'origine d'initiatives locales.

L'objectif de cette association berrichonne est de faire connaître le maximum de Communards (ou Communeux) du Cher et de l'Indre. Ainsi, sous son impulsion a été créé un espace Gabriel-Ranvier à Baugy et des conférences ont lieu régulièrement à Vierzon sur Félix Pyat, Édouard Vaillant, Charles Gambon et Marie Mercier, héros de la Commune.

Gabriel Ranvier, Balgycien d'origine (né en 1828) est celui qui, au balcon de l'hôtel de ville de Paris, a déclaré en 1871 : « Au nom du peuple, la Commune de Paris est proclamée ! » Il a créé la dernière affiche de la Commune durant la Semaine Sanglante et s'est exilé à Londres. Il est décédé en 1879.

VILLABON


La version papier, qui ne chiffonnera personne, même si ça fait doublon: l'importance du fait le justifie amplement. 







(31 mai)
nouvelles nouvelles

Homme de main des communeux, concernant les nouvelles, penses-tu (oui, bien sûr !) mettre sur ce site qui va outre-Atlantique, peut-être à la Maison Blanche, la page 4 de 18, le dessin de Macron avec Avignon et la Puy du Fou?

 Aujourd'hui , beaucoup de rouge à villabon, sur le Berry Dimanche. Sur le blog?

 Va suivre une pingloserie: 2 Thiers pour un Macron.



Une réaction élogieuse:


L'ami Pinglaut, fidèle communeux

Bravo Michel !
Déconfinons la Commune !

https://www.leberry.fr/villabon-18800/actualites/il-a-commemore-la-semaine-sanglante_13794419/

Jean-Pierre Theurier





Voilà mes dernières Pingloseries

 Sornettes. Deux Thiers de Macron
Amie, Ami,
C’est une des façons, à moi, de venger communeuses et communeux, en listant et en divulguant les surnoms-casseroles que traînent l’infâme Thiers, en politique de 1830 à 1877.
Depuis 2017, le nouvel élu, Président de la République, collectionne, lui aussi, les sornettes ( c’est comme  ça que nous nommons les surnoms en Berry). 

Thiers fut :

Adolphe-le-petit
Bandit sinistre
César en raccourci
Cœur saignant
Crapaud venimeux
Croque-mort de la Nation
Dieu terne
 Foutriquet
Général Boum
 Général Tom Pouce
Arrêtons-nous sur le surnom l’Incestueux. Thiers aimait une femme mariée, Euridyce  Dosne. Pour la garder,  il épouse la fille Elise. Et couche avec la sœur d’Elise, Félicie. Eh oui, Félicie aussi ! On se gaussait des 3 moitiés de M. Thiers.  
l’ Infâme vieillard 
l’Invalide de Versailles
Myrmidon 1er. Rappel du nom du fils de Zeus.
Nain grotesque
Obus  1er
Père Transnonain.  Surnom donné après le massacre de la rue Transnonain, à Paris, en avril 1834. Thiers est ministre de l’Intérieur de Louis-Philippe 1er. Déjà massacreur en 1834. !
Petit Jean Foutre
Petit scélérat
Roi des capitulards
Roi des Versailleux
 Rural 1er
Satrape de Seine-et-Oise
Tamerlan à lunettes
 Vieille Chouette
 Vieux polisson(voir Inccestueux)
 Flaubert  le décrit comme l’Etroniforme
La jeune troupe , en Région Centre,  « Oh ! z ‘arts etc… » dans son spectacle « J’ai la couleur des cerises et je ne suis pas morte » l’affuble du surnom le Monocle.
 Vous trouverez une grande partie de cette liste dans «  le dictionnaire de la Commune » de Bernard Noël et dans «  les Communards du Cher. 1871  »  de Jean-Pierre Gilbert. 
Inventaire (28 sornettes) fait le 28 mai 2020, en honneur des communeuses et communeux, vaincu.e .s et massacré.e.s.


Voyons Macron, maintenant. Il semble né sous le signe du 7. Il est né é le 21 décembre 1977, marié en 2007. Il mesure 1, 77 m. Elu le 14(2 fois 7) mai 2017. Thiers  a collectionné 28 noms de mal aimé en 47 ans. Né en 1797, mort en 1877. Mais nous n’en tirons aucune vérité scientifique. Commençons l’inventaire macronien( puisque macroniste fait penser à un nom de parti politique en …iste et que le chanoine de Latran jure ses grands Dieux  que LERM n’est pas un parti). Notons que certaines sornettes proviennent de la presse écrite. Elles sont l’objet de locutions. Certaines démarrent dès sa campagne électorale pour les présidentielles 2017. Certaines sornettes se veulent favorables.
Baby Boss : dessin d’Urtikan
le Barack Obama français  ou le French Obama : Laurence Haïm, journaliste, porte –parole d’E.M. pendant le campagne présidentielle, sur BFMTV
Bébé Hollande : R.N. et fachosphère
le  Bienheureux
le Blanc-bec : Urtikan
Choupinet ou Choupinet 1er : les députés L.E.R.M.
le Con fini de l’Elysée : pendant la pandémie Covid-19
 Daddy : Brigitte, en famille
le Démineur en chef : presse : Le Parisien
le pire D.R.H. de la 5e : Christophe Barbier, journaliste
son Eminence : Médiapart 
Emmanuel Hollande ou François Macron : pendant la campagne électorale
Emmanuel Tatcher
 Freluquet : Urtikan
Le Golden Boy qui lit Goethe : presse : Frankfurter Allgemeine Zeitung(FAZ), Francfort
le Guide suprême : Médiapart
l’ Homme parfait : presse : El Mundo, Madrid
le Jouvenceau :Jean-Paul Delevoye, ministre
Jupin : Urtikan
Jupiter ou le président Jupitérien
M.Bricolage : Urtikan
Macaron
Macron 1er : Urtikan
Macroquignol : Urtikan : un des Pieds Niqueurs avec Filipochard et Castabouldingue
Macrotte : R.N. et fachosphère
Maharadja Mac : presse : Mombai Mirror,  Bombay. C’est une référence à un burger Mac Donald
Manu : un collégien . Réponse du Manu en question : Monsieur !!!
Manu le Malin : Urtikan
Micron : R.N. et fachosphère
 Monarc : son anagramme
Monarque 1er
Mytho Man
Narcisse 
 N’Djekouale ( faiseur de paix) : en ivoirien. Pour ses 42 ans.  En berrichon, la couale est le corbeau. Quant à Brigitte :Oundjekoualemié (inspiratrice de paix… du ménage ?)
le Nouvel Empereur  de l’Europe : The Spectator, Londres
le Persée qui a vaincu la Gorgone : presse : Adeverul, Bucarest. Allusion à sa victoire contre Marine Le Pen 
Robin des bourges  ou Macron des bois : il prend aux pauvres pour donner aux riches : Urtikan
Vega : nom de code de l’Elysée
 le Vilain petit Canard : sa famille
Choix de sornettes, issues des « minimaniaks », avec  commentaires d’une Amie de la Commune de Paris-1871
Abeteor : trompeur
Aspic : dangereux
Baronnet : insulte qui visait principalement les nobles : un baronnet est un petit baron
Bobancieux : vaniteux et hautain
Bonimenteur : charlatan
Bouffart : personne assez prétentieuse
Caveste : coquin
Coquillard : escroc
Faquin : méprisable
Fendant : petit chef imbu de lui-même
Harpailleur : filou
Marpaud : peu fréquentable
Rogue : personne arrogante
Trancheur de montagne avec une livre de beurre : menteur 

 Nous arrivons, en ce 28 mai 2020, à 57 sornettes : Il faut deux Thiers pour un Macron. Et il n’a que 42 ans et sa batterie de casseroles, en ménage ne dure que depuis 3 ans… Dernier jeu, lectrice, lecteur, voyez les correspondances entre les sornettes de Thiers et de Macron.





(2 juin)
médicament miracle





Amie, Ami,
Je me suis dit: Je n'y arrive pas, mes idéaux ne se réalisent pas, alors, je vais adhérer à LREM et à la pensée du guide.
Mais mon médecin m'a prescrit ce médicament. J'en ai parlé à mon camarade curé de Baugy: Il m'a dit  "miracle et miraclette, il n'y a plus de miracles, à Lourdes, Lisieux, Fatima, Ste Solange, Notre-Dame de Latran.... Prends ce médicament ! La science te sauvera.
Je me suis précipité à la pharmacie de Baugy. Ils m'ont dit: "Miracle ! les masques sont là, mais  les citoyens nous ont dévalisé, pour ce médoc belge. Ce médicament est en rupture de stock.
Ombre de Ménie Grégoire, que dois-je faire?
Amie, Ami, dois-je doubler la dose?



pour vous déplacer, ami.e du théâtre et du spectacle vivant




Les footeux réclament des sous, les pauvres miséreux



La carte postale, étonnant, n'est pas pour les petits garçons, mais pour les petites vierges bretonnes.
Avant d'aller réveiller le camarade curé Costa-Ricain de Baugy, pour une petite messe, je vous envoie donc, en dégustant une tartine grillée aux cerises, cette image qui n'est plus pieuse puisque je suis sorti du lit. Vais-je passer au travers des litanies Rumengolienne? Ouf, je ne suis pas empoisonneur (sauf peut-être dans quelques réunions), allemands, anglais (!), juif, ni leurs agents. Je ne suis plus élu, donc plus politicien (mais c'est un vaste sujet).Mais enfer et Dame Nation, je suis athée et gréviculteur. Alors pour moi, c'est Enfer et pas d'radis.
Mais, je me rappelle les propos du forgeron dans une pièce de Maïakovski : "Votre enfer ne me fait pas peur, je le connais déjà sur terre ! "
 Au-delà de cette pingloserie, appréciez le travail de nos amis de L'Yonne, RRRHHHH! , autour de Michel Cordillot.


Une carte postale éditée en 1905 à l'occasion du célèbre pardon de Rumengol (Finistère). La loi de Séparation des Églises et de l'État (1905) explique sans doute la virulence du propos.

Le pardon de Rumengol (collection Bernard Richard.)






tr: Tr : Tr: MERCI DE TRANSMETTRE POUR L'HONNEUR.....


A partager, pour sûr !





tr: Pierre Perret
(de Sylvie pépino)

vous connaissez?





Chanson inédite : à l'occasion du confinement, Pierre Perret a sorti sa plume de poète et créé cette pépite : Les confinis !!
Il la chantera lors de la nouvelle tournée : "Mes adieux provisoires", à Pleyel les 10 et 11 octobre ainsi que dans toute la France, Belgique, Suisse.
Son nouveau livre "Aphorismes and Blues" paraîtra le 24 juin prochain ! https://www.librairies-sorcieres.fr/l...




tr: technique de survie


Pour le prochain confinement.

Pensez que ça peut aussi marcher pour un communard





tr: Manondessources.mp4

Ah! l'univers de Pagnol !




(25 juin)

A partager: ce n'est pas Doudou qui me l'a envoyé, c'est un coco banlieusard


(photo Italie 1957)





Michel (Pinglaut)




Espace Jean-Marie (Favière)




Nécessaire et pertinente analyse de Michel Pigenet sur les mouvements sociaux.








Le regard d'un grand linguiste sur la période (Berry républicain, 26 mai):




On trouve des choses drôles et surtout des moins drôles dans le Canard enchaîné du 29 avril. Mais toujours des choses instructives et représentatives de cette époque, et d'ailleurs le dico est du 11 mai, date mémorable failles en Allemagne, délation en France, dico du 11 mai, santé aux USA):






Images du 13 mai, images drôles sur une drôle d'époque:




Ce même jour, Charlie Hebdo parlait de l'ARS:






(29 mai)
Une pensée à tous ceux qui ne voyaient pas de répression policière en France, et qui faisaient part de leurs regrets de n’avoir pas une police à l’Américaine, qui aurait réglé bien vite, elle, le « problème » des Gilets jaunes…








Les images sont tragiquement familières. La mort d’un Afro-Américain aux mains de la police ; les manifestations de colère qui tournent à l’émeute ; la mobilisation de la garde nationale. L’enchaînement des événements a pour théâtre cette fois-ci Minneapolis, dans le Minnesota. Tout part de l’interpellation musclée d’un Noir de 46 ans, le 25 mai. La scène, filmée par un témoin, est difficilement soutenable. George Floyd est jeté au sol et un policier s’agenouille sur son cou. « Je ne peux pas respirer », répète-t-il. Ni ses suppliques, ni celles des personnes qui assistent à la scène ne sont entendues. Puis, le corps de George Floyd s’immobilise. Lorsque les secours interviennent, le policier, Derek Chauvin, est toujours juché sur lui.

La réaction de la municipalité a été rapide : les quatre policiers ont été licenciés sur-le-champ. Le policier incriminé avait fait l’objet de dix-huit plaintes liées à son comportement. L’absence de conséquences judiciaires immédiates a cependant alimenté la frustration de manifestants pendant deux nuits consécutives. Ces troubles ont poussé le gouverneur démocrate de l’Etat, Tim Walz, à demander, jeudi, le déploiement de la garde nationale. « La mort de Gorge Floyd doit apporter de la justice et des réformes de fond, pas plus de morts et de destruction », a-t-il imploré. Un commissariat a été incendié jeudi soir lors d’une troisième nuit d’affrontements. Les manifestations de protestation ont essaimé dans le pays, à Los Angeles comme à Chicago, Denver ou Memphis.

Lire aussi  Aux Etats-Unis, de violentes manifestations après la mort de George Floyd aux mains de la police




Cette routine sanglante est vérifiée par les chiffres. Le nombre de personnes tuées par la police aux Etats-Unis en 2019 s’est élevé à 1 004, selon la comptabilité du Washington Post, qui ne recense que les morts par armes à feu. Un chiffre supérieur à celui enregistré en 2018 (992) et qui concerne de manière disproportionnée les Afro-Américains. Le décès tragique de George Floyd fait d’ailleurs écho à celui d’un jeune Afro-Américain, Ahmaud Arbery, pourchassé par un ancien policier et son fils, alors qu’il faisait son jogging.





L'expo du Musée du Berry, pour laquelle nous sommes partie prenante - un communard local - , initialement prévue pour le début de cette année, a été nécessairement repoussée. Nouvelles dates communiquée dans le Berry républicain du 30 mai:





Le 17 juin, j'ai reçu le numéro 82 de la Commune, la revue trimestrielle de notre association des Amies et Amis de la Commune. Et le Berry y est!
























La contestation actuelle de certaines statues inspire le Figaro. Nous, nous pensons immédiatement à déthiériser les rues et les places. Le Figaro, lui, se souvient sans surprise de la Commune à propos de l’épisode de la colonne Vendôme. 





17 juin 2020

En partenariat avec RetroNews, le site de presse de la BnF

Faut-il déboulonner les statues de personnalités controversées? Ou ériger des contre-monuments comme le propose l’Élysée? Un débat qui n’a rien de nouveau. Renverser les statues et monuments est un acte populaire pendant la Révolution française, mais c’est sous la Commune que le terme «déboulonner» est né, signant le début des malheurs pour le peintre Gustave Courbet.

En 1870, à la proclamation de la République, Courbet est nommé président de la Commission des arts, où il tente de préserver les musées parisiens. Traumatisé, comme tant d’autres, par la défaite de Sedan, il envoie au gouvernement de Défense nationale, le 14 septembre, une pétition proposant de « déboulonner » la colonne de la place Vendôme et de transporter les matériaux à l’Hôtel de la Monnaie. Monument érigé à la gloire de Napoléon, la statue n’a, selon lui, aucune qualité artistique. Elle promeut les valeurs de « guerre et de conquête » de la dynastie impériale. 





Jean-Marie (Favière)












ESPACE Individuels






















COMPLEMENTS, PROGRAMMES, PHOTOS, BANDES ANNONCES,...
    Cliquez sur le lien ou sur l'image.

http://cinelumiere-vierzon.info/



Vous n'avez pas manqué de remarquer la rubrique ART ET ESSAI... et le lien
CINE RENCONTRES.







Carte d'adhérent
 Tarif de 5 euros sur présentation de la carte d'adhérent de Ciné-rencontres à la caisse.  (Ce tarif est appliqué uniquement sur les films sélectionnés dans le programme de Ciné-rencontres.)
N'hésitez pas à nous la demander.
Rappel du tarif d'adhésion: 10 euros pour un an (de date à date) avec possibilité d'affilier 2 personnes si on le souhaite pour ce montant (chacune aura sa carte, ce qui revient à 5 euros l'adhésion avec cette option couple" au sens très large: amis, relations,...). 5 euros pour étudiant ou chômeur (possibilité également d'adhésion "couple", ce qui revient alors à 2,50 euros).
Ne vous souciez pas de la date de renouvellement: nous vous contacterons le moment venu. 












Vous pouvez remplir cette fiche chez vous, après l'avoir copiée et collée (par exemple) dans un traitement de texte (Word,...). 


Merci pour votre soutien. 

















Précision utile: les séances Ciné Rencontres sont ouvertes à tous, et pas seulement aux membres de l'association. Même chose pour notre pot d'après débat.







Facile de nous trouver. Il suffit de taper "cinégraphe" sur Google par exemple...
(capture d'écran du 27 septembre 2017).










Tiens... tiens... "abondante et variée"... Et si Ciné Rencontres y était un peu pour quelque chose en fin de compte?...


Autres tarifs au Ciné Lumière: 


Berry républicain 2 décembre 2017



COURS DE CINEMA CICLIC



Upopi vous présente son cours de cinéma en ligne !
Apprenez et jouez avec les plus grands cinéastes.

Upopi, l’Université populaire des images, propose un cours de cinéma en ligne. Initié par Ciclic, ce cours accompagne les internautes souhaitant pratiquer l’analyse filmique. Cinéphiles, médiateurs, enseignants ou élèves, apprenez le vocabulaire cinématographique en vous amusant grâce à :

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Pour vous rendre sur le site, 
cliquez sur l'image ci-dessous:




Pour un accès direct au vocabulaire,
cliquez sur l'image ci-dessous:





La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.
                                                                                                              (Vaillantitude)



La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul. 



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