jeudi 31 août 2017

LA COMMUNE DANS (RE)BONDS

Nous continuons ici à
vaillantiser  !

ainsi que la compagnie théâtrale « Oh ! z'arts etc... »    





Michel Pinglaut retrace l'histoire de notre association. 


Et cette journée est celle du 150e anniversaire de la mort de Charles Baudelaire! Dans un silence médiatique assourdissant...







Puisque c'est eux qui le disent, on va s'empresser de suivre leur suggestion. Il faut dire qu'on ne demandait évidemment que cela.




La présentation de notre président Michel Pinglaut, c'est ici. Nous l'archivons immédiatement afin qu'elle ne se perde jamais!


http://www.rebonds.net/re-visiter






Des Communards célèbres étaient d'origine berrichonne : Edouard Vaillant, Félix Pyat, Gabriel Ranvier... Aujourd'hui encore, des habitants du Cher et de l'Indre font vivre la Commune de Paris, au sein d'une association.
Entretien avec Michel Pinglaut, l'un de ses fondateurs. Il nous explique l'origine de l'association, son rôle, mais nous livre aussi ses impressions au sujet du spectacle de la compagnie « Oh ! z'arts etc... » (lire la rubrique (Ré)acteurs).

Quand a été créé le comité berrichon de la Commune de Paris-1871 ?

En 2005, puis nous avons finalisé de nouveaux statuts en Préfecture du Cher en 2013, pour être en accord avec les statuts nationaux, puis en 2016 pour que notre bureau ait un meilleur fontionnement démocratique et efficace : se substituent à un président unique deux co-présidents : un pour l'Indre, un pour le Cher et un vice-président particulièrement chargé de la communication.

Par qui ?

Nous étions un petit groupe d'une douzaine de personnes du Cher et de l'Indre.


Dans quel but ?

Des Berrichons ont occupé des fonctions importantes pendant le Commune : Edouard Vaillant, Félix Pyat, Charles-Ferdinand Gambon, Gabriel Ranvier... Louis-Nathanaël Rossel a tenu garnison à Bourges.
Des hommes et des femmes du Berry, plus anonymes ont été communeux, communeuses...
Nous voulons les réhabiliter, nous voulons faire mieux connaître les idéaux et l'oeuvre de la Commune de Paris de 1871.
Nous voulons montrer que les communeux et communeuses ont mené, pour le peuple, par le peuple, des actions sociales, politiques, économiques, démocratiques qui sont encore d'actualité aujourd'hui : nous nous associons aux luttes actuelles contre la liquidation du code du travail, pour la laïcité, pour la réhabilitation des fusillés pour l'exemple en 1914-1918, pour la paix universelle, pour la participation des étrangers à la vie française, pour la défense des arts et de la culture, à l'égalité homme-femme, à l'éducation ...

Combien de membres le constituent aujourd'hui ?

Nous sommes 31 membres (certains sont hors du Berry, mais désirent être membres de notre comité local, qui fait partie des 11 comités locaux de l'association nationale des Amies et Amis de la Commune de Paris-1871). Nous comptons aussi des compagnons de route qui suivent nos informations et nos activités...

Où se situe le siège ?

Le siège social est au domicile du premier président (chronologiquement) : 15, avenue Louis Billant, 18800 Villabon.


Quelles sont ses actions principales tout au long de l'année ?

Depuis de nombreuses années, nous voulons réhabiliter la mémoire des communeuses et communeux : expositions Félix Pyat et Edouard Vaillant à Vierzon, pose de plaques informatives, participation à la cérémonie annuelle sur la tombe d'Edouard Vaillant, création d'espaces mémoriels (Gabriel Ranvier à Baugy, Edouard Vaillant à Vierzon, Marie Mercier à Issoudun, avec expositions), participation à des salons du livre, où nous proposons les ouvrages diffusés par l'association nationale. En plus, nous faisons un effort particulier pour diffuser les auteurs édités en région ; nous participons, avec l'association nationale aux heures d'Histoire de Blois. Nous avons fait de nombreuses conférences ou des lectures théâtralisées.
Nous avons organisé trois cafés communards : 1) les arts et la culture sous la Commune ; 2) la Commune et les maçons de la Creuse, en Limousin, Marche et Berry Sud ; 3) le symbole du mur des fédérés pour les organisations progressistes diverses qui y participent, avec invitation aux responsables des structures locales.
Nous encourageons les projets artistiques qui touchent la Commune de 1871.
Nous avons des échanges avec les comités voisins (Val de Loire, Creuse...). Les membres du bureau participent aux rendez-vous associatifs nationaux : parcours du Paris communard, banquet en mars, montée au mur des fédérés en mai, parcours du 18 mars, fête de la Commune en septembre...
Nous participons aux réunions statutaires nationales, épisodiquement à des commissions nationales (la distance Paris-Berry est un frein).

A titre personnel, qu'est-ce qui vous a motivé pour faire partie de ce comité ?

Je me suis intéressé à la Commune car mon grand-père, ouvrier anarcho-syndicaliste m'en avait parlé : une de mes premières lectures d'enfant fut La misère de Louise Michel. J'ai vraiment commencé à m'y interesser pour le centenaire en 1971. Je me suis constitué une bibliothèque historique (plusieurs rayonnages). J'ai même un rayon sur les ouvrages « d'esprit versaillais ». J'essaie de montrer, très souvent, l'actualité des idées et de l'oeuvre de la Commune.

Qu'est-ce qui fait écho à la Commune de Paris au XXIe siècle, en France et ailleurs ?

Déjà, l'Association des Amies et Amis de la Commune de Paris. Deux comités locaux existent hors de France : Belgique, Luxembourg.
Des historiens continuent à faire découvrir des aspects méconnus. Elle inspire encore des mouvements à l'étranger (Mexique, Etats-Unis). Plus d'une cinquantaine d'associations, syndicats, partis « montent au mur » à l'initiative de l'association nationale. Des mouvements comme “les Nuits debout » font penser au bouillonnement d'idées des communeuses et communeux.
Des artistes (platiciens, chanteurs, dramaturges, photographes...) créent des oeuvres inspirées de la Commune. Je pense à la Compagnie « Jolie Môme » par exemple.

Concernant le spectacle de la compagnie « Oh ! Z'arts etc » intitulé J'ai la couleur des cerises et je ne suis pas morte : vous l'avez vu, vous semble-t-il fidèle au déroulement des faits ?

Nous sommes heureux de la genèse de ce spectacle : la compagnie a recherché des éléments historiques progressistes. Nous étions de quelques rendez-vous-rencontres public-artistes. Dès le début, nous avons senti la sympathie de la compagnie pour l'importance des décrets des communeux ; la métaphorisation de ce fait historique était imaginative.
Il n'y a rien à dire sur les faits, redonnnés avec persuasion et chaleur. Ce spectacle à une seule personne est très abouti. Nous avons senti aussi le perfectionnisme voulu pour ne pas trahir « l'idée ». La comédienne qui a des qualités vocales certaines, se multiplie en une constellation de personnages. La mise en scène et les régies sont en phase : excellente direction d'acteur (je parle en connaissance de cause, suite à ma longue pratique de théâtre amateur au contact des pros), éclairage intelligent, voix off qui viennent à propos, dispositif scénique fait de palissades, sur lesquelles on appose les fameuses affiches, si reconnaissables en leur typographie.
Un spectacle dit « de petites formes », mais qui est grand dans son aboutissement. Je souhaite longue vie à ce travail théâtral.

A-t-il suscité de l'émotion en vous ?

Bien sûr ! Je suis obligé de penser à l'issue fatale de la Semaine sanglante, aux saloperies politiciennes du « monocle », Adolphe Thiers, et à la sauvagerie de l'armée versaillaise, qui n'a pas été si efficace contre les Prussiens, à la peur des bourgeois, à la censure institutionnelle de l'Etat, après cet espoir de révolution sociale universelle. J'ai été ému par la prestation de la jeune comédienne qui nous offre une belle étendue de ses possibilités artistiques. C'est important que se soit une femme qui joue tous les rôles, car les communeux, sans penser à leur donner le droit de vote, les ont écouté, ont favorisé leurs expressions dans les clubs, ont proposé des mesures encore à prendre aujourd'hui, ont lutté contre la prostitution... Bravo !

Selon vous, quel impact ce type de spectacle peut avoir sur le public ? Est-il un vecteur intéressant pour communiquer sur la Commune ?

Bien sûr, il ya longtemps que l'utopie de faire descendre le peuple dans la rue après un spectacle de théâtre est illusoire, mais ce spectacle peut amener les gens à rechercher des connaissances, de l'intérêt sur ce moment court, mais intense de l'Histoire.
J'espère qu'il sera accepté par la hiérarchie de l'Education nationale et qu'il suscitera des questions aux jeunes générations. Oui, il faut que les jeunes voient ce spectacle, et pas seulement les nostalgiques de 1936, de la Résistance et de son programme (mémoire qu'il ne faut pas occulter non plus).

Le recommanderiez-vous ? En recommanderiez-vous d'autres ?

Bien sûr !
J'ai déjà rédigé une chronique pour l'hebdomaire départemental du PCF (**) du Cher. J'en ai parlé, avec le même enthousiasme que pour l'écriture de ses lignes, sur les ondes d'une radio locale du Cher : Radio Résonance 96.9 mhz. Je pratique aussi le bouche à oreille.
Autres spectacles :
- groupe, une chanson pour mémoire : la lice chansonnière (spectacle sur Eugène Pottier, voir article dans n°68 de La Commune, bulletin des Amies et Amis de la Commune de Paris-1871 ; 4e trimestre 2016)
- théâtre d'ici et d'ailleurs : spectacle Louises Coquelicots (sur Louise Michel)
- spectacle mis en scène par Vincent Farasse : Métropole, édité chez Actes sud papier en 2017 (chronique à paraître dans le n° 71 de La Commune, parution septembre 2017).

Quels sont les prochains événements que votre comité organisera et comment peut-on rejoindre l'association ?

- Fête du PCF : Orval (18) le dimanche 27 août : Rimbaud, ardenais, communard et symbole de la jeunesse.
- Les 15, 16 et 17 septembre : Fête de l'Humanité à La Courneuve : les éditions JPS seront présentes ainsi que le stand national.
- Mercredi 20 septembre : La Châtre (36): Séverine (conférence spectacle).
- Vendredi 6 octobre : Saint-Amand-Montrond (18): Séverine.
- Dimanche 22 octobre : présence aux automnales du livre à Sagonne (18).
- Samedi 18 novembre : bibliothèque d'Orval : les femmes de la Commune.
- Dimanche 19 novembre : Henrichemont (18) : présence au salon du livre.
- Fin décembre : 102e anniversaire de la mort d'Edouard Vaillant: cimetière de la ville de Vierzon.
D'autres dates de conférences sont prévues, ainsi que des réunions statutaires.

Pour rejoindre l'association : Association des Amies et Amis de la Commune de Paris-1871, 46, rue des 5 diamants 75013 Paris. Tél : : 01 45 81 60 54. Courriel : amis@commune1871.org. Site Internet: http://commune1871.org/

Autre site intéressant à consulter : https://vaillantitude.blogsport.fr




Pour la compagnie théâtrale « Oh ! z'arts etc... », que nous avons déjà présentée sur ce blog, c'est ici:


http://www.rebonds.net/re-acteurs







Cliquez sur le calendrier pour découvrir
 ce qui s'est passé un
31 août
pendant la vie d'Edouard Vaillant




Projets en cours  pour promouvoir Edouard Vaillant






Salons du livre


Vendredi 15 - dimanche 17 septembre 2017: La Courneuve

FETE DE L'HUMANITE



Dimanche 1er octobre 2017: Souesmes
10h>19h

CLAIRIERE AUX  LIVRES ENTRE SOLOGNE ET BERRY Souesmes (41)
Salle des Fêtes


Dimanche 22 octobre 2017: Sagonne
14h>19h
LES AUTOMNALES DU LIVRE Sagonne (18)
Espace culturel Simonne et Jean Lacouture

Samedi 18 novembre 2017: Orval
10h > 18h
SALON DU LIVRE ET DES AUTEURS Orval (18)
Centre socio-culturel (av. de Sully)

Dimanche 19 novembre: Henrichemont
10h > 18h
SALON DU LIVRE Henrichemont (18)
Salle polyvalente



Rentrée littéraire de septembre 2016 
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome II : Le grand socialiste.



500 p.  19,80 €
560g  
les 2 volumes 1044g 


















Conférence Club des retraités MGEN BOURGES
Jeudi 9 mars de 14h30 à 17h
Salle de la MGEN
13 rue Michael Faraday 
18000 Bourges







vaillantiser v tr dir 
Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin. 
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.  

Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même." 


Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant". 

Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin  vaillantise." 


N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre : Ils veulent vaillantiser Vaillant, etc. 


Et bien entendu le dérivé "vaillantisation" en découle naturellement. 




TOUTES NOS DATES IMPORTANTES




Rentrée littéraire de septembre 2015
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome I : La tête pensante de la Commune.



374 p.  18,80 €
484g  
les 2 volumes 1044g 








L'EDITEUR



LES POINTS DE VENTE

18

Vierzon 

 Maison de la presse Catinaud  (9 rue Voltaire)


 Espace culturel Leclerc  (48 avenue de la République)


 Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)



Bourges 

 La Poterne


Cultura Saint-Doulchard



36

Châteauroux 

 Cultura Saint-Maur



En voir plus :

http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/09/1907-mort-de-sully-prudhomme.html



COMPTES-RENDUS DU LIVRE


11 3 16   JEAN ANNEQUIN BLOG COMMUNE DE PARIS

29 2 16  HENRICHEMONT GIBLOG

1 11 15  MAGAZINE A VIERZON

20 10 15    DIX-HUIT BERRY REPUBLICAIN LA BOUINOTTE

28 08 15    BLOG VIERZONITUDE
http://www.vierzonitude.fr/2015/08/jean-marie-faviere-auteur-de-je-te-parle-au-sujet-d-edouard-vaillant.html




DOSSIER DE PRESSE

http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/10/1854-naissance-de-rimbaud.html




La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.

                                                                                                              (Vaillantitude)



La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul. 



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