mercredi 29 novembre 2017

INFOS AACPP DÉC 17

Nous continuons ici à
vaillantiser  !

Les écrivains et les artistes





et les œuvres de Boris Taslitsky 
sur la crèche Louise Michel
à Levallois-Perret

Paul Lidsky et Jean-Louis Robert
en conférence. 





Chère amie, cher ami,
Nous vous informons des rendez-vous du début du mois de décembre 2017 :
Samedi 2 décembre 2017 à 15 heures
Salons Anatole-France -  3 place du Général Leclerc 92300 Levallois-Perret
Métro Anatole-France, ligne 3,  (sortie Anatole-France)
L’Association « Vraiment à gauche pour Levallois-Perret
et le « comité Boris » sont heureux de vous inviter à une :
Conférence – Débat
Projection-Témoignages-Informations
Pour le classement au patrimoine historique
des œuvres de Boris Taslitsky sur la crèche Louise Michel


Jeudi 7 décembre 2017 de 18H30 à 21H
Dans la salle d’attente des mariages
De la mairie du 13e arrondissement, place d’Italie.
Métro-Place d’Italie
L’association des Amies et Amis de la Commune de Paris 1871
organise sa deuxième soirée d’histoire
 « Les écrivains, les artistes et la Commune »

avec Paul Lidsky, auteur de « Les écrivains contre la Commune » et
 Jean-Louis Robert, historien, président d’honneur des Amies et Amis de la Commune.

La commission communication.







Se reporter utilement à cet article de 2015 d'Annie Mandois:

(extrait:)
Cet été, nous apprenions la destruction programmée de la crèche Louise Michel par la municipalité de Levallois-Perret. Un panneau, annonçant le chantier, était vissé sur l’œuvre monumentale du peintre Boris Taslitzky, artiste antifasciste, déporté pour des faits de résistance. L’œuvre qui recouvre tous les murs extérieurs, constituée de cinq panneaux de ciment gravé, est dédiée à Louise Michel et aux enfants de Nouméa.

Boris Taslitzky a voulu rendre hommage à Louise Michel qui, lors de sa déportation en Nouvelle Calédonie, fut la première à reconnaître le peuple kanak comme faisant partie de la famille humaine. Humaniste, elle instruisit enfants et adultes kanaks et s’attacha à établir l’inventaire de la biodiversité des environs de Nouméa. L’œuvre qui orne la crèche, depuis son inauguration en 1968 par la municipalité alors conduite par le maire communiste Parfait Jans, contient toute cette dimension.

Il est urgent qu’elle soit classée comme œuvre universelle.




ASSISTEZ AUX CONFERENCES ICI :
(Grâce à l'Ami Jean-Pierre Theurier, une fois de plus généreux pourvoyeur d'excellentes choses.)




Chers amis berrichons

Vous n'avez pas pu assister à la très passionnante soirée d'histoire du 7 décembre. Et oui, je pense qu'il faudrait mettre la capitale de la France a Issoudun (pour départager Bourges et Châteauroux !)

J'ai toutefois enregistré ces deux conférences de la soirée d'histoire et les ai mises sur youtube. 



Voici les liens :

Paul Lidsky


Jean-Louis Robert

Le résultat n'est pas excellent, notamment pour le son, mais il me semble que ça reste écoutable et que les contenus méritent largement d'être partagés.

J'espère que ce sera sur le site de l'Association bientôt, mais vous les avez en avant-première.
Salutations communardes
Jean-Pierre Theurier




Paul Lidsky






Ici, à 10 min 55, il est question de George Sand. 

erratum (pur lapsus): 
Le livre de Flaubert Les Illusions perdues... (évidemment Balzac, et PL le sait mieux que personne).


Un cas peu connu du grand public: Jules Barbey d'Aurevilly, suiviste dans la Garde nationale au moment de la Commune, puis, après,  insultant Hugo portant secours aux réfugiés politiques. ("Renoncez à la langue française... Ecrivez votre prochain livre en allemand.")


Aucun texte communard dans les manuels scolaires de littérature (ni Pottier, ni Clément,... ni les poèmes communards des poètes étudiés, comme Rimbaud ou Verlaine). .

Par exemple Verlaine: 


Paul VERLAINE   (1844-1896)
Jadis et naguère (1884)

Les vaincus
À Louis-Xavier de Ricard.

I

La Vie est triomphante et l'Idéal est mort, 
Et voilà que, criant sa joie au vent qui passe, 
Le cheval enivré du vainqueur broie et mord 
Nos frères, qui du moins tombèrent avec grâce.

Et nous que la déroute a fait survivre, hélas ! 
Les pieds meurtris, les yeux troubles, la tête lourde, 
Saignants, veules, fangeux, déshonorés et las, 
Nous allons, étouffant mal une plainte sourde,

Nous allons, au hasard du soir et du chemin, 
Comme les meurtriers et comme les infâmes, 
Veufs, orphelins, sans toit, ni fils, ni lendemain, 
Aux lueurs des forêts familières en flammes !

Ah ! puisque notre sort est bien complet, qu'enfin 
L'espoir est aboli, la défaite certaine, 
Et que l'effort le plus énorme serait vain, 
Et puisque c'en est fait, même de notre haine,

Nous n'avons plus, à l'heure où tombera la nuit, 
Abjurant tout risible espoir de funérailles,
Qu'à nous laisser mourir obscurément, sans bruit, 
Comme il sied aux vaincus des suprêmes batailles.

II

Une faible lueur palpite à l'horizon 
Et le vent glacial qui s'élève redresse 
Le feuillage des bois et les fleurs du gazon ; 
C'est l'aube ! tout renaît sous sa froide caresse.

De fauve l'Orient devient rose, et l'argent 
Des astres va bleuir dans l'azur qui se dore ; 
Le coq chante, veilleur exact et diligent ; 
L'alouette a volé, stridente : c'est l'aurore !

Éclatant, le soleil surgit : c'est le matin ! 
Amis, c'est le matin splendide dont la joie 
Heurte ainsi notre lourd sommeil, et le festin 
Horrible des oiseaux et des bêtes de proie.

Ô prodige ! en nos coeurs le frisson radieux 
Met à travers l'éclat subit de nos cuirasses, 
Avec un violent désir de mourir mieux, 
La colère et l'orgueil anciens des bonnes races.

Allons, debout ! allons, allons ! debout, debout !
Assez comme cela de hontes et de trêves ! 
Au combat, au combat ! car notre sang qui bout 
A besoin de fumer sur la pointe des glaives !

III

Les vaincus se sont dit dans la nuit de leurs geôles :
Ils nous ont enchaînés, mais nous vivons encor.
Tandis que les carcans font ployer nos épaules, 
Dans nos veines le sang circule, bon trésor.

Dans nos têtes nos yeux rapides avec ordre 
Veillent, fins espions, et derrière nos fronts 
Notre cervelle pense, et s'il faut tordre ou mordre, 
Nos mâchoires seront dures et nos bras prompts.

Légers, ils n'ont pas vu d'abord la faute immense 
Qu'ils faisaient, et ces fous qui s'en repentiront 
Nous ont jeté le lâche affront de la clémence. 
Bon ! la clémence nous vengera de l'affront.

Ils nous ont enchaînés ! mais les chaînes sont faites 
Pour tomber sous la lime obscure et pour frapper 
Les gardes qu'on désarme, et les vainqueurs en fêtes 
Laissent aux évadés le temps de s'échapper.

Et de nouveau bataille ! Et victoire peut-être, 
Mais bataille terrible et triomphe inclément, 
Et comme cette fois le Droit sera le maître, 
Cette fois-là sera la dernière, vraiment !

IV

Car les morts, en dépit des vieux rêves mystiques, 
Sont bien morts, quand le fer a bien fait son devoir 
Et les temps ne sont plus des fantômes épiques 
Chevauchant des chevaux spectres sous le ciel noir.

La jument de Roland et Roland sont des mythes 
Dont le sens nous échappe et réclame un effort 
Qui perdrait notre temps, et si vous vous promîtes 
D'être épargnés par nous vous vous trompâtes fort.

Vous mourrez de nos mains, sachez-le, si la chance 
Est pour nous. Vous mourrez, suppliants, de nos mains. 
La justice le veut d'abord, puis la vengeance, 
Puis le besoin pressant d'opportuns lendemains.

Et la terre, depuis longtemps aride et maigre, 
Pendant longtemps boira joyeuse votre sang 
Dont la lourde vapeur savoureusement aigre 
Montera vers la nue et rougira son flanc,

Et les chiens et les loups et les oiseaux de proie 
Feront vos membres nets et fouilleront vos troncs, 
Et nous rirons, sans rien qui trouble notre joie, 
Car les morts sont bien morts et nous vous l'apprendrons.


Pourtant, on trouve aussi (sur un plan purement littéraire) un éloge du communard Eugène Pottier par le critique (réactionnaire par ailleurs) Francisque Sarcey.






Romans republiés dans les années 2000 d’André Léo, après avoir été ignorés pendant 150 ans (féministes, très modernes).




Elisée Reclus
Paschal Grousset 
roman pour la jeunesse collabore avec Jules Verne qui termine ses romans
une dizaine de romans de SF et d’aventure 
l’éducation physique (vision communarde vs versaillaise).

Littérature populaire
  
Question : Pourquoi si tard ?
 Réponse : Le discours de Gambetta (l'amnistie à la condition de l'oubli), mais pas seulement



Jean-Louis Robert









On n'a pas oublié que Jean-Louis Robert était intervenu sur ce thème lors de l'année vaillantique (2015) à Bourges, le 4 juin:



















Cliquez sur le calendrier pour découvrir
 ce qui s'est passé un
29 novembre
pendant la vie d'Edouard Vaillant





Rentrée littéraire de septembre 2016 
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome II : Le grand socialiste.



500 p.  19,80 €
560g  
les 2 volumes 1044g 






















vaillantiser v tr dir 
Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin. 
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.  

Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même." 


Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant". 

Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin  vaillantise." 


N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre : Ils veulent vaillantiser Vaillant, etc. 


Et bien entendu le dérivé "vaillantisation" en découle naturellement. 




TOUTES NOS DATES IMPORTANTES




Rentrée littéraire de septembre 2015
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome I : La tête pensante de la Commune.



374 p.  18,80 €
484g  
les 2 volumes 1044g 








L'EDITEUR



LES POINTS DE VENTE

18

Vierzon 

 Maison de la presse Catinaud  (9 rue Voltaire)


 Espace culturel Leclerc  (48 avenue de la République)


 Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)



Bourges 

 La Poterne


Cultura Saint-Doulchard


 Centre commercial Carrefour Bourges 












36

Châteauroux 

 Cultura Saint-Maur



En voir plus :

http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/09/1907-mort-de-sully-prudhomme.html



COMPTES-RENDUS DU LIVRE


11 3 16   JEAN ANNEQUIN BLOG COMMUNE DE PARIS

29 2 16  HENRICHEMONT GIBLOG

1 11 15  MAGAZINE A VIERZON

20 10 15    DIX-HUIT BERRY REPUBLICAIN LA BOUINOTTE

28 08 15    BLOG VIERZONITUDE
http://www.vierzonitude.fr/2015/08/jean-marie-faviere-auteur-de-je-te-parle-au-sujet-d-edouard-vaillant.html




DOSSIER DE PRESSE

http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/10/1854-naissance-de-rimbaud.html




La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.

                                                                                                              (Vaillantitude)



La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul. 



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