mardi 25 septembre 2018

LE FILM : UN PEUPLE ET SON ROI


au Ciné Lumière de Vierzon


UN PEUPLE ET SON ROI 
Film historique de Pierre Schoeller avec Louis Garrel, Gaspard Ulliel, Adèle Haenel, Laurent Lafitte, Olivier Gourmet, Isia Higelin, Céline Salette... (2h01)


VENDREDI 28 SEPTEMBRE 2018  (CINE DEBAT)
20H30


En 1789, un peuple est entré en révolution.
Histoire, histoire populaire, Révolution, révolutions, monarchie, République,…





En 1789, un peuple est entré en révolution. «Un peuple et son Roi» croise les destins d’hommes et de femmes du peuple, et de figures historiques.
Leur lieu de rencontre est la toute jeune Assemblée nationale. Au coeur de l’histoire, il y a le sort du Roi et le surgissement de la République…







Origine du projet
La question politique et le débat social étaient déjà au coeur de des deux précédents longs métrages de Pierre Schoeller, « Versailles » et « L’Exercice de l’Etat ». Cette fois, le cinéaste plonge dans le passé avec Un Peuple et son roi. Une immersion dans les trois premières années de la Révolution française. "Après « L’Exercice de l’Etat », j’avais le désir de creuser le sillon du politique, et de m’en échapper. La continuité a pris la forme d’un retour aux sources. Un récit des origines. D’où vient ce gène français de liberté ? D’égalité ? De République… Quelle est cette révolution de 1789 qui n’en finit pas de nous hanter ? Cette histoire peut-elle se résumer à une dizaine de dates emblématiques ?… Tout me semblait m’amener à 1789. Par ailleurs, ce désir du film historique m’a entraîné en terrain inconnu. Costumes, décors, lumière, effets spéciaux, dramatisation des foules… Autant de questions nouvelles pour moi de mise en scène. Au final, ce périple dans le passé s’est révélé une vraie cure de jouvence", souligne le réalisateur.

Un regard sur la Révolution
Le film démarre en 1789 et s’achève en 1793 avec l’exécution du Roi. Pierre Schoeller revient sur cette envie de mettre en scène les premières années de la Révolution. "Ce qui m'a frappé, c'est l’enthousiasme, le courage de ces femmes et de ces hommes. Une manière unique de s’inventer une citoyenneté, des valeurs aussi fortes que l’égalité, la souveraineté, l’insoumission que des siècles et des siècles de pouvoir leur avaient refusées. En 89, c’est tout un peuple qui se met à s’imaginer une autre existence, toute une nation qui bâtit une nouvelle société. C’est cette énergie créatrice qui m’a nourri et soutenu pendant les longues années pour mener à bien ce projet. Littéralement, elle a porté tous ceux qui ont participé au film. Cette énergie, elle infuse tout. Elle est dans les discours, dans les journées insurrectionnelles. Dans les chants. Dans les parcours des personnages qui ne cessent de se transformer au fil des événements. Elle est dans les grandes secousses révolutionnaires. Alors que je finissais le montage de « L’Exercice de l’État », les révolutions arabes éclataient de pays en pays. J’ai eu l’intuition qu’un des signes simples qu’une révolution s’empare d’une société, d’un peuple, c’est quand les événements entraînent des inconnus à un héroïsme ordinaire, anonyme. Si cela vous arrive, ou à votre frère, à votre voisin, à celui qui n’avait que la vente de quelques fruits pour vivre, cela veut dire que vous vivez un temps révolutionnaire."




 Le site de l'association Ciné Rencontres au Ciné Lumière de Vierzon:




Un lien utile indiqué par Xavier, fidèle adhérent de Ciné Rencontres:







Berry républicain 26 septembre 2018



 Le peuple, voilà bien un terme et un concept qui concernent au plus haut point la Commune de Paris. Quelques exemples, avec l'Affiche rouge du 6 janvier 1871 dont Edouard Vaillant fut un des quatre rédacteurs, et l'éditorial de notre dernier bulletin des AACP 1871 de Paris rédigé par Marc Lagana. 





Je renvoie ici à l'excellent blog de Michèle Audin :




 Retrouver ici La Commune n° 75: 


Nous avons la chance de bénéficier pour ce film de l'appréciation de Francis de Leveleye (PAUSE CRITIQUE de septembre 2018). Je la reproduis ici:


Ce n'est pas révolutionnaire. Nous voilà embarqués dans l'histoire de la révolution, de la prise de la Bastille au régicide. Tout cela est montré avec beaucoup d'élégance, le souci appliqué de bien faire, un grand luxe de costumes, des reconstitutions d'époque assez soignées, l'Assemblée Nationale, Versailles, les quartiers populaires, la destruction partielle d'une tour de la Bastille au début du film qui donne lieu à une séquence très appuyée d'un symbolisme sur la lumière qui fait très " Rencontre du 3e type " un peu Raëlien. Cette veine spiritualiste s'exprime encore à travers le feu du souffleur de verre et la réussite par son apprenti d'un " chef d’œuvre ", un orbe parfaitement sphérique et transparent. Tout cela dans un style très téléfilm des années nonante, avec mouvements de foule, quelques cris de la populace, des provocations caricaturales de la noblesse, Louis XVI qui signe en versant une larme, et pour aider le spectateur qui n'a pas son histoire de la révolution française présente à l'esprit, quelques titres, quelques dates en lettres blanches sur fonds noirs qui scandent le film avec le vain espoir de donner des repères historiques que seuls les Jules Michelet des salles obscures déchiffreront clairement.
Il y a de nombreuses scènes de foule, des tentatives louables de jouer " collectif " et quelques fragments de discours un peu théâtraux qui servent de piqûre de rappel sur les enjeux irréconciliables de cette époque. D'excellents acteurs se donnent un mal fou pour incarner les rôles, tant célèbres qu'anonymes et populaires. Si l'on excepte Marat par Denis Lavant, loin encore des rôles du Danton de Wajda, il faut regretter que, tout au long de ces 2 heures, les acteurs n'habitent pas leurs rôles. Avec un sommet pour Olivier Gourmet, insipide plus qu'à son ordinaire, parlant faux, avec une expression de potiron d'Halloween, et comme il ne porte pas de lunettes, l'on voit ses yeux vitreux, ce qui convient peut-être à un souffleur de verre à bout de souffle.
La bande sonore est d'une grande richesse, faites de sons qui se veulent réalistes, des chants révolutionnaires entonnés par les acteurs et la foule, une musique délibérément non imitative, mais qui en devient une sorte d'admonestation sonore qui n'était peut-être pas nécessaire. La photographie est faite sans projecteurs, uniquement grâce à la lumière naturelle, de jour comme de nuit. Ce travail mérite une attention particulière.
Mais ce qui manque le plus au film, c'est sans doute un parti pris, un point de vue, une volonté forte de nous proposer ce que l'histoire peut apporter à l'actualité.
Chacun trouvera dans ce film des moments intéressants ; la décapitation est traitée de façon presque esthétisante, insistante, un peu lourde. Mais passer deux heures avec le passé ne manque pas d'intérêt. Même les coproducteurs, les frères Dardenne, sont arrivés à financer par le Tax Shelter une histoire qui n'a strictement rien de belge. La fuite de l'argent destiné au cinéma belge connaît meilleure fortune que celle de Varennes. Ne lui souhaitons pas une même fin.


Pour retrouver les autres films de PAUSE CRITIQUE du mois: 
https://cinegraphe.blogspot.com/2018/09/pause-critique-septembre-2018.html






Quelle aurait été ma réception du film, s’il n’y avait pas eu la phase de communication préalable, au demeurant bien légitime ?...
Avant de répondre, voyons d’abord ce que globalement elle fut : une certaine dose de frustrations. 


On nous annonce des discours originaux ? Les voici donc, et en effet Robespierre nous dit son aversion de la peine de mort, en contrepied de l’image habituelle des réactionnaires qui en font complaisamment un tigre altéré de sang et responsable de presque tout le sang versé, qu’on doit plus justement imputer à ses ennemis. Bien cela. Et même chose pour Saint Just, Marat,… On est loin des figures grimaçantes et odieuses faites pour susciter l’horreur chez les foules, même quand c’est le fait des plus grands comme Abel Gance. 











On nous annonce la présence du peuple acteur de l’événement ? Le voilà donc, mais un peu étriqué, réduit à quelques figures du faubourg Saint-Antoine. On rêve de fresques plus grandioses. A ce propos, on sera plus indulgent que ceux qui se plaignent que la misère du peuple ait été montrée plus belle au soleil. Mais on peut être pauvre et ne pas forcément se promener avec des haillons alourdis de crasse pittoresque…
Le désamour progressif d’un peuple pour son roi. C’est dit, avec l’évocation de la fuite à Varennes, l’ambiguïté tragique de la fusillade du Champ de Mars (le maintien de l’ordre municipal par l’Assemblée constituante avec la Garde nationale bourgeoise comme instrument :  révolution, certes, mais bourgeoise…), les morts du 10 août 92 aux Tuileries, l’évocation aussi de la double menace, aux frontières comme à l’intérieur. Mais là encore, aucune image fort ne reste à ce sujet, et bien terne aussi le rôle de la reine, même si on fustige ici ou là l’Autrichienne. Il est vrai qu’un film pas si lointain lui donnait toute la vedette. Pas vraiment à charge, il est vrai encore…




Les grands épisodes de la grande Révolution, notre patrimoine, qu’on aime à voir représentés ? Force est de constater des lacunes. On attend en vain les va-nu-pieds de 92, les décisifs Valmy et Jemmapes (Jemappes), et même, car tout doit être expliqué, les fameux massacres de septembre 92, les exactions des ennemis de Robespierre, la guerre civile de Vendée... 









C’est dire que je n’ai pas trouvé le film assez long, que je suis un peu resté sur ma faim. Mais objectivement, il fait quand même ses deux heures. Pour me satisfaire un tant soit peu, il en eût fallu au moins le double. Il aurait été encore davantage comme une manière d’enfant naturel du Molière d’Ariane Mnouchkine (4 heures et demie, Théâtre du Soleil !...) et de La Commune de Peter Watkins (5 heures !...), l’anachronisme de la narration en moins. 
Et comme un effet feed-back de la Commune à la Révolution, on met en avant légitimement l'action des femmes, décisives dans les événements historiques (la marche sur Versailles, où l'escote de la garde nationale est même gommée) comme dans les assemblées (Abel Gance, déjà) et bien évidemment dans la vie quotidienne. Importance des symboles, qu'on peut juger par moment excessivement appuyés: la naissance, la vie, le soleil, la lumière, les Lumières,...








Alors oui, si j’avais vu le film sans communication préalable, je l’aurais reçu intégralement comme une bonne surprise, et jamais je n’aurais boudé mon plaisir de constater simplement qu’il existe et qu’il a bien des mérites. Et j’aurais juste dit : Oui, j’aime ce film, et je souhaite que le réalisateur nous montre bientôt le second volet de sa fresque, en projet encore sous conditions, notamment la condition que cette partie-ci rencontre un minimum d’adhésion du public. 
Au moins, on s’éloigne des absurdités du bicentenaire, des thuriféraires des réécritures de François Furet, du procès anachronique de Louis XVI refait à la télé et évidemment gracié par minitel, les pleurs de crocodiles versés sur la famille royale et le duchesse de Lamballe… Heureusement qu’il y eut Jean Ferrat:

Deux siècles après quatre-vingt-neuf
Il fallait oser l’inventer
À la télé on fait du neuf
En acquittant la royauté
D’autres seigneurs veillent au grain
Et toi qui vivais comme un bœuf
Ce sont tes maîtres que l’on plaint






Ce n’est pas déplacé de rappeler ici l’intégralité du texte, avec sa si touchante référence à l’humble personnage créé par Georges Brassens : 

Paroles de Bicentenaire
 Jean Ferrat
 1991 : Dans La Jungle ou dans Le Zoo
ALBUM

J'ai vu des ducs j'ai vu des princes
Des barons des comtes des rois
Des marquises à la taille mince
Qui dansaient au son des hautbois
Dans des châteaux pleins de lumière
Où les fêtes resplendissaient
Où l'on chantait "il pleut bergère"
Dans le velours et dans la soie

Mais dans sa chaumière
Mais dans sa chaumière
Je n'ai pas vu pauvre Martin
Pauvre Martin pauvre misère
Avec sa femme et ses gamins

J'ai tremblé devant la colère
Des va-nu-pieds des paysans
Renversant l'ordre millénaire
Dans la fureur et dans le sang
J'ai vu la terreur apparaître
Les châteaux partir en fumée
Les délateurs régner en maîtres
Dans une France sans pitié

Mais dans sa chaumière
Mais dans sa chaumière
Je n'ai pas vu pauvre Martin
Pauvre Martin pauvre misère
Tremblant de froid mourant de faim

J'ai frémi pour ces grandes dames
Ces beaux seigneurs si émouvants
Qui montraient tant de grandeur d'âme
De noblesse de sentiments
Avant que leurs têtes grimacent
Au bout des piques acérées
Agitées par la populace
Des sans-culottes avinés

Mais dans sa chaumière
Mais dans sa chaumière
Je n'ai pas vu pauvre Martin
Pauvre Martin pauvre misère
Creusant la terre de ses mains

Deux siècles après quatre-vingt-neuf
Il fallait oser l'inventer
A la télé on fait du neuf
En acquittant la royauté
Deux siècles après quatre-vingt-neuf
D'autres seigneurs veillent au grain
Et toi qui vivais comme un bœuf
Ce sont tes maîtres que l'on plaint

A six pieds sous terre
Ton bicentenaire
Ils l'ont enterré bel et bien
Pauvre Martin pauvre misère
C'est toujours le peuple qu'on craint
Pauvre Martin pauvre misère
C'est toujours le peuple qu'on craint

Une vidéo : 






Charlie Hebdo 21 septembre 2018




Retrouvailles : 
Adèle Haenel 
César de la meilleure actrice pour Les combattants (voir sur le blog "cinegraphe.blogspot.com" dans les archives de septembre 2014), puis revue dans 120 battements par minute (archives d’août 2017). 






Une contribution d'une adhérente de Ciné Rencontres, association cinéphilique au Ciné Lumière de Vierzon: 
https://cinegraphe.blogspot.com/2018/10/un-peuple-et-son-roi.html



Hello tout le monde
J'étais donc à Blois aujourd'hui aux Rendez-Vous de l'Histoire, et j'ai pu assister à la masterclass de Pierre Schoeller, le réalisateur d'Un Peuple et son Roi. Il était accompagné de deux historiens : Guillaume Mazeau et Antoine de Baecque. Une rencontre très intéressante. 
Voici quelques points sur le film que j'ai notés. Tu peux les mettre sur le blog de Ciné-Rencontres si tu veux, même si le film n'est plus d'actualité. 
Mes notes sont en pièce jointe
Bises et bon dimanche
Catherine

Retours de la Masterclass de Pierre Schoeller aux Rendez-Vous de l'Histoire à Blois 
(samedi 13 octobre au Conseil départemental)



(Photo Nouvelle République)


Pierre Schoeller a évoqué son goût personnel de l'exploration d'univers qui ne sont pas les siens et d'en apprendre le plus possible à l'occasion des tournages. Il a travaillé en collaboration étroite avec plusieurs historiens et historiennes (ils / elles ne sont pas forcément toujours crédité-es au générique).  Il souligne l'apport important en particulier de l'historienne Arlette Farge, spécialiste du petit peuple au 18ème siècle.  Enfin il considère qu'il n'a pas « rendu » (dixit) leurs places aux femmes dans l'Histoire de la Révolution (et l'Histoire tout court), parce que les femmes ont toujours appartenu à l'Histoire, mais que la tradition du récit historique les a systématiquement occultées. 

Denis Lavant en Marat a particulièrement  impressionné une des historiennes qui travaillait avec lui. Elle a même déclaré à Schoeller qu'elle avait cru un avoir  le « vrai » Marat devant elle. 

Il aime prendre le parti de montrer un épisode historique de manière subjective, en adoptant clairement le point de vue d'un personnage. Il a fait la même chose lors d'un film qui retraçait l'assassinat du préfet Eyrignac en reconstituant ouvertement l'attentat à travers le rapport d'un témoin. 

Il aurait voulu pouvoir faire parler les différents députés de l'Assemblée en utilisant leurs accents respectifs. Comme Robespierre devait parler avec l'accent d'Arras,  Pierre Schoeller avait un temps envisagé (attention, scoop!) de confier le rôle à Dany Boon (grand frisson d'effroi dans la salle à cette idée). Finalement cette histoire des accents a été abandonnée (soulagement dans la salle). 

Il a dû renoncer à filmer quelques grands épisodes de la Révolution Française auxquels il tenait, en particulier le Serment du Jeu de paume.  La nuit du 4 aout a bien été tournée mais coupée au montage car Schoeller n'en était pas satisfait.  Le public et les critiques lui ont beaucoup fait remarquer l'absence des massacres de septembre ; en revanche il est content d'avoir pu montrer le massacre du Champ de Mars qui est selon lui un événement fondamental et très peu souvent représenté au cinéma.

Il revendique pleinement l'usage de l'allégorie dans son film et a pris le temps de développer l'image du verre en fusion / monde en fusion qu'on voit au début du film. 

Il a décidé de prendre, en accord avec les historiens, le parti de représenter pour la rectifier l'image de Louis XVI. Au cinéma Louis XVI prend souvent l'allure d'un gros mollasson (ex : Jean-François Balmer). Guillaume Mazeau, l'historien présent et un des principaux collaborateurs de Schoeller sur le film a affirmé que cette représentation dépréciative  de Louis XVI a été fabriquée par les révolutionnaires, mais elle ignore que Louis XVI était un des rois les plus réformateurs du XVIIIème siècle. 

Il espère bien prolonger son film d'une suite (il a conçu dès le départ son film comme le premier volet d'une œuvre en deux parties), mais la deuxième partie n'est pas d'actualité. Il n'a pas non plus dit qu'elle ne se ferait pas. 

Un point intéressant : la séquence du cauchemar du roi (quand Louis XVI «rencontre» Louis XIV, Henri IV et Louis XI) n'est pas le fruit de l'imagination du réalisateur, mais la transposition d'un pamphlet royaliste contre-révolutionnaire de l'époque (disponible sur Gallica sous le titre «Les Entretiens des Bourbons»).  Pierre Schoeller avait même un temps pensé exploiter une  caricature de Louis XVI en  roi-cochon, mais n'a finalement pas retenu l'idée.



















Cliquez sur le calendrier pour découvrir
 ce qui s'est passé un
25 septembre
pendant la vie d'Edouard Vaillant








NOTRE PRESENCE (EVENTUELLE) DANS LES SALONS DU LIVRE OU LIEUX DE DEDICACE



Lurcy-Lévis (03) (24-25 mars)
Mers-sur-Indre (36) (28-29 mars)
Châteauroux (36) (21-22 avril)
Decize (58) (6 mai)
Le Blanc (36)  (18-20 mai)
Montluçon (03) 1,2,3 juin)
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Châteaumeillant (18) (août)
Sancerre (18) 26 août
Saint-Amand-Montrond (18) (22-23 septembre)
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Saint-Doulchard (18)   (13-14 octobre)
Saint-Gaultier (36)  (14 octobre) 
Sagonne (18) (21 octobre)
Gargilesse (36) (29-30 octobre)
Vierzon (18) (17 novembre): T'as voulu lire Vierzon (Brel)
Henrichemont (18) (18 novembre)
Les Bordes (36) (1er décembre)
Bourges (18) (2 mars 2019)







Rentrée littéraire de septembre 2016 
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome II : Le grand socialiste.



500 p.  19,80 €
560g  
les 2 volumes 1044g 





















vaillantiser v tr dir 
Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin. 
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.  



Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même." 

Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant". 

Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin  vaillantise." 

N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre : Ils veulent vaillantiser Vaillant, etc. 

Et bien entendu le dérivé "vaillantisation" en découle naturellement. 




TOUTES NOS DATES IMPORTANTES




Rentrée littéraire de septembre 2015
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome I : La tête pensante de la Commune.



374 p.  18,80 €
484g  
les 2 volumes 1044g 








L'EDITEUR







LES POINTS DE VENTE LOCAUX


18

Vierzon 

 Maison de la presse Catinaud  (9 rue Voltaire)
(hélas fermé depuis le 21 juillet, malgré un grand soutien local, dont le nôtre)


 Espace culturel Leclerc  (48 avenue de la République)




 Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)



Bourges 

 La Poterne (41 rue Moyenne)



 Point Virgule (46 rue d'Auron)



Cultura Saint-Doulchard
(mystérieusement exclu depuis 2016)


 Centre commercial Carrefour Bourges (Chaussée de la Chappe)

Référencement national - partout en France - dans les magasins Carrefour.
(S'il n'est pas en rayon, demandez-le).













Henrichemont 

 Maison de la Presse "Le Jardin des Fées"(10 place Henri IV)








36

Châteauroux 

 Cultura Saint-Maur (Zone Commerciale Cap Sud, 10 Boulevard du Franc)





Aussi recommandés et également présents, le dictionnaire berrichon de Michel Pinglaut, le "Edouard Vaillant" de Gilles Candar, le "La face cachée de la Commune" d'Hélène Lewandowski. 





Issoudun 


 Centre commercial Leclerc(Rue de la Limoise)





Il y a aussi le livre sur le berrichon de notre président Michel Pinglaut 


COMPTES-RENDUS DU LIVRE


11 3 16   JEAN ANNEQUIN BLOG COMMUNE DE PARIS

29 2 16  HENRICHEMONT GIBLOG

1 11 15  MAGAZINE A VIERZON

20 10 15    DIX-HUIT BERRY REPUBLICAIN LA BOUINOTTE

28 08 15    BLOG VIERZONITUDE




DOSSIER DE PRESSE





La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.



                                                                                                              (Vaillantitude)



La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul. 



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