parle du Mur des Fédérés.
Joël Ragonneau
Co-président de notre association nationale
Samedi 25 mai à 14 h 30
Rendez-vous à l’entrée du Père-Lachaise
rue des Rondeaux
Paris 20e (métro Gambetta).
Il y a 148 ans, le 28 mai 1871, les derniers communards étaient sommairement exécutés contre un mur du Père-Lachaise où venaient se dérouler les ultimes combats de la Semaine sanglante. Soutenue par les troupes de Bismarck cernant Paris pour interdire toute retraite, la bourgeoisie versaillaise venait de restaurer son pouvoir au prix d’une répression féroce. Mais soixante-douze jours durant, le drapeau rouge avait flotté sur l’Hôtel de Ville et, pour la première fois, la classe ouvrière avait pris toute sa place au sein d’un gouvernement patriotique et démocratique. Depuis lors, au cimetière du Père-Lachaise, il est de tradition de venir accrocher un œillet rouge dans le lierre du mur des Fédérés.
Ce mur est devenu au fil du temps un haut lieu de la mémoire collective. Il symbolise pour beaucoup les luttes pour la liberté, le progrès social, mais aussi toutes les résistances, particulièrement celles contre la démocratie. Il est significatif que les plus importantes manifestations devant ce mur correspondent à des moments forts de revendications populaires. En 1936, le 24 mai, 600 000 personnes y défilaient. Cette manifestation servit sans nul doute d’accélérateur aux luttes ouvrières. Sous l’Occupation, l’idée de résistance se manifesta par des signes ostentatoires, par exemple des jets de fleurs. N’oublions pas l’importante montée au mur de 1945, associant victimes du nazisme à celles de la Commune.
Mais comment se fait-il qu’un événement qui s’est déroulé il y a près de 150 ans suscite encore autant d’intérêt aujourd’hui auprès d’un grand nombre de citoyens de ce pays et d’hommes et de femmes du monde entier ? En fait, la situation qui prévalait en France à la veille de la Commune présente beaucoup d’analogies avec celle que nous connaissons aujourd’hui. Certes, les formes de domination ont changé. Mais les oligarchies financières continuent à dominer, à exploiter le monde du travail. Elles ont même étendu leur exploitation au niveau planétaire.
L’insurrection de la Commune de Paris a une triple origine. Patriotique : les Parisiens s’opposent à la capitulation du gouvernement dit de défense nationale devant la Prusse alors que le peuple de Paris a soutenu un siège de plusieurs mois. Républicaine : l’Assemblée élue le 8 février 1871, à majorité monarchiste, décide de siéger à Versailles, la ville des rois. Sociale : le gouvernement de Thiers multiplie les mesures qui aggravent la vie des Parisiens (fin du moratoire des loyers…).
La Commune fut un moment bref et intense d’avancées sociales et politiques d’envergure : les élus sont mandataires du peuple et ils sont contrôlés et révocables ; les étrangers obtiennent la citoyenneté ; premières mesures d’égalité, notamment des salaires des femmes et des hommes ; réquisition des logements vacants en faveur des sans- domicile ; réquisition des ateliers abandonnés par les patrons ; suppression des amendes et retenues sur salaires ; séparation de l’Église et de l’État ; école laïque et gratuite pour toutes et tous ; reconnaissance des droits des femmes non mariées et des enfants illégitimes… Dans bien des domaines, l’œuvre de la Commune a connu une postérité qui aurait étonné, au lendemain de sa répression, bon nombre de ses contemporains. Son rayonnement a été et demeure considérable dans le monde. Elle est un creuset d’idées novatrices, progressistes, toujours d’une grande actualité.
C’est pourquoi nous appelons toutes celles et tous ceux qui ne se résignent pas et rêvent toujours d’une société de justice à se rassembler devant le mur des Fédérés pour dire que les valeurs et leurs espérances restent les nôtres. Il est plus que temps que la Commune trouve toute sa place dans un des lieux les plus symboliques et les plus partagés de la mémoire parisienne : le métro. Le métro, indissociable de Paris et de l’agglomération parisienne, est un lieu de culture dans l’histoire de la capitale. En 2016, des dizaines de personnalités ont demandé qu’une station de métro porte le nom de « Commune de Paris ». La mairie du 20e arrondissement, puis le Conseil de Paris sont allés dans le même sens, en suggérant que la station de métro Belleville soit nommée « Belleville-Commune de Paris 1871 ».
La RATP a refusé, au prétexte qu’il ne faut pas créer de confusion dans l’esprit des usagers. Pourtant, elle vient d’accepter que le nom de « Simone Veil » accompagne celui de la station « Europe », ce que nul ne saurait contester. « Europe-Simone Veil » serait donc possible et pas « Belleville-Commune de Paris 1871 ». Inacceptable !
D’ici à 2021, date du 150e anniversaire de la Commune et qui précédera de deux années l’achèvement du réseau de transport du Grand Paris, l’action doit s’amplifier auprès des pouvoirs publics pour que le nom « Commune de Paris 1871 » s’impose alors comme une évidence.
Pour notre part, nous avons donc décidé d’organiser un rassemblement festif, avec les habitants du quartier, des élus et des médias près de la station Belleville, le dimanche 20 octobre, afin de valoriser cette idée à la fois simple, forte et rassembleuse. En attendant, nous allons continuer à nous adresser à toutes et tous pour examiner la possibilité d’interventions allant dans le sens de cet engagement commun, à commencer par la prochaine montée (1) au mur des Fédérés.
Il y a 148 ans, le 28 mai 1871, les derniers communards étaient sommairement exécutés contre un mur du Père-Lachaise où venaient se dérouler les ultimes combats de la Semaine sanglante. Soutenue par les troupes de Bismarck cernant Paris pour interdire toute retraite, la bourgeoisie versaillaise venait de restaurer son pouvoir au prix d’une répression féroce. Mais soixante-douze jours durant, le drapeau rouge avait flotté sur l’Hôtel de Ville et, pour la première fois, la classe ouvrière avait pris toute sa place au sein d’un gouvernement patriotique et démocratique. Depuis lors, au cimetière du Père-Lachaise, il est de tradition de venir accrocher un œillet rouge dans le lierre du mur des Fédérés.
(1) Samedi 25 mai à 14 h 30. Rendez-vous à l’entrée du Père-Lachaise, rue des Rondeaux, Paris 20e (métro Gambetta).
Joël Ragonneau
Coprésident des Amies et Amis de la Commune de Paris 1871
Joël Ragonneau
à la tribune de notre dernière AG nationale
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ce qui s'est passé un
24 mai
pendant la vie d'Edouard Vaillant
NOTRE PRESENCE (EVENTUELLE) DANS LES SALONS DU LIVRE
OU LIEUX DE DEDICACE
OU LIEUX DE DEDICACE
Sainte-Thorette (18)
Médiathèque
(dimanche 28 juillet, 11h-17h)
Châteaumeilland (18)
Salle des fêtes
(samedi 24 août, 14h-19h)
LE DOMAINE DE L’ACTEUR
À partir de 14 heures salle des Fêtes
SALON DU LIVRE ET DE LA LECTURE
Présence prévue d’une trentaine d’auteurs régionaux avec lectures par
des acteurs de textes d’auteurs présents
Souesmes (41)
Clairière aux livres entre Sologne et Berry
(dimanche 6 octobre, 10h-18h)
Médiathèque
(dimanche 28 juillet, 11h-17h)
Châteaumeilland (18)
Salle des fêtes
(samedi 24 août, 14h-19h)
LE DOMAINE DE L’ACTEUR
À partir de 14 heures salle des Fêtes
SALON DU LIVRE ET DE LA LECTURE
Présence prévue d’une trentaine d’auteurs régionaux avec lectures par
des acteurs de textes d’auteurs présents
Souesmes (41)
Clairière aux livres entre Sologne et Berry
(dimanche 6 octobre, 10h-18h)
vaillantiser v tr dir
Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin.
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.
Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même."
Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant".
Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin vaillantise."
N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre : Ils veulent vaillantiser Vaillant, etc.
Et bien entendu le dérivé "vaillantisation" en découle naturellement.
TOUTES NOS DATES IMPORTANTES
Rentrée littéraire de septembre 2015
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome I : La tête pensante de la Commune.
374 p. 18,80 €
484g
les 2 volumes 1044g
L'EDITEUR
LES POINTS DE VENTE LOCAUX
18
Vierzon
Espace culturel Leclerc (48 avenue de la République)
Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)
Désormais dernière Maison de la presse à Vierzon |
Photo: http://vierzonitude.fr.over-blog.com/2018/10/la-librairie-presse-du-mouton-dernier-specimen-d-une-espece-presque-eteinte.html |
Bourges
La Poterne (41 rue Moyenne)
(mystérieusement exclu depuis 2016)
Centre commercial Carrefour Bourges (Chaussée de la Chappe)
Référencement national - partout en France - dans les magasins Carrefour.
(S'il n'est pas en rayon, demandez-le).
(S'il n'est pas en rayon, demandez-le).
36
Châteauroux
Cultura Saint-Maur (Zone Commerciale Cap Sud, 10 Boulevard du Franc)
Aussi recommandés et également présents, le dictionnaire berrichon de Michel Pinglaut, le "Edouard Vaillant" de Gilles Candar, le "La face cachée de la Commune" d'Hélène Lewandowski.
Issoudun
COMPTES-RENDUS DU LIVRE
11 3 16 JEAN ANNEQUIN BLOG COMMUNE DE PARIS
29 2 16 HENRICHEMONT GIBLOG
1 11 15 MAGAZINE A VIERZON
20 10 15 DIX-HUIT BERRY REPUBLICAIN LA BOUINOTTE
28 08 15 BLOG VIERZONITUDE
DOSSIER DE PRESSE
La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national.
(Jean Jaurès)
Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.
(Vaillantitude)
La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul.
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