mercredi 25 septembre 2019

LE LYNCHAGE DE MÉLENCHON


et qui donc est l’actuel Thiers ?












Lynchage d'un tribun
23 SEPT. 2019 PAR VINGTRAS BLOG : VINGTRAS
Evidemment on peut avoir une déplorable opinion du tribun Mélenchon dont la nature méditerranéenne irascible a été le truchement de son pilori dans le récent procès de Bobigny...
...mais on ne peut s'empêcher de penser qu'il n'y a pas lieu de se mettre à hurler avec les loups!

En effet, toute cette pitoyable affaire n'est autre qu'un terrifiant coup tordu du pouvoir bourgeois pour jeter le discrédit sur un homme qui a osé le contester et dont le verbe cru et acerbe déstabilise parfois la sacro-sainte parole présidentielle...

Ces quarante-huit heures théâtrales d'un tribunal de banlieue n'ont rien apporté de plus ou de moins à l'élucidation d'une faute contre la République puis celle-ci n'est autre que le régime codifié par les "honnêtes gens" afin de constituer un bouclier légal pour garantir leur domination.

Cette Ve République est la digne héritière de cette "République des ducs" issue de l'Assemblée monarchiste et réactionnaire de Versailles qui avait écrasé la Commune de Paris en 1871 (20 à 25 000 morts et quelque 50 000 arrestations)...

Certes il faut bien reconnaître que le tribun de la France insoumise a "pété un câble" et a hurlé des mots dont la grandiloquence eût du faire sourire mais la colère induit des excès et des débordements souvent incontrôlables !

A la différence du tribun Danton, Mélenchon est un honnête homme, intelligent et cultivé, mais il ne peut être un politicien car il perd souvent le contrôle de lui-même. Un homme politique est aussi un homme. Et c'est tant mieux !

En manifestant sa vive opposition à la perquisition à grand spectacle organisée à l'aube par un procureur visiblement aux ordres du pouvoir, il n'a pu maîtriser sa grande colère...

Et il se trouve que cette grande colère est aussi celle de la "France d'en bas", qui subit l'arrogance des classes dominantes dont la haine est largement diffusée par tous les médias macroniens ou para-macroniens.

Répression policière et lynchage sont en fait les deux atouts de la démocrature.

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QUELQUES COMMENTAIRES











Les insoumis devant le tribunal de Bobigny, vendredi. 
Photo Marc Chaumeil pour Libération


Dans le cadre de l'affaire des perquisitions visant les membres de La France insoumise, a-t-on raison de parler d'une instrumentalisation de la justice pour éliminer les concurrents politiques ? Oui, répond un anthropologue du droit.

  «Lawfare» : pourquoi il faut prendre Jean-Luc Mélenchon au sérieux


Tribune. Le samedi 7 septembre dans le JDD, Jean-Luc Mélenchon et plus de 150 signataires dénonçaient dans un appel paru en plusieurs langues la tactique du «lawfare» : l’instrumentalisation de la justice pour éliminer les concurrents politiques. Le cas le plus emblématique de lawfare actuel étant celui de Luiz Inácio Lula da Silva, ex-président de la république fédérative du Brésil. Parmi les différents cas cités à travers le monde figurait celui du «Français Jean-Luc Mélenchon, poursuivi sans preuve et jugé pour rébellion».

Pourquoi est-il important de prendre au sérieux cet appel ? D’abord parce que la liste des premiers signataires comprend entre autres deux prix Nobel de la paix (Adolfo Pérez Esquivel et Mokhtar Trifi) et plusieurs intellectuels et militants des droits de l’homme appartenant à, ou reconnus par, des institutions sérieuses (ONU, BIT, Attac, Ancop 21…). Il a été en outre signé par près de 15 000 citoyens. A moins de considérer tous ces signataires comme des idiots utiles – ce qui serait de fait une forme de mépris –, il serait sage de s’interroger sur les raisons pour lesquelles des personnes aussi sérieuses établissent des liens entre les différents cas de lawfare cités. Précisons qu’elles ne dénoncent pas l’équivalence des peines subies ou encourues mais bien la tactique mise en œuvre pour «éliminer les concurrents politiques».

Ensuite, parce que le traitement judiciaire répressif des gilets jaunes, les affaires Zineb Redouane, Steve Maia Caniço, Geneviève Legay, Antonin Bernanos (entre autres), les dénonciations des entraves démocratiques en France, de la part des commissariats aux droits de l’homme de l’ONU et de l’Europe, ainsi que les accusations d’universitaires français (tribune «Nous accusons !» parue sur Mediapart et dans le Media), devraient nous enjoindre à, au moins, nous poser de sérieuses questions sur le travail de la justice. Sans compter les nombreuses affaires de violences émanant des forces de l’ordre (25 éborgnés, 5 mains arrachées, 2 400 blessés). Ayons, dans ces circonstances, au moins l’humilité de nous poser quelques questions sur l’état de la justice et de l’état de droit en France.

Etonnantes perquisitions
Enfin, parce que l’affaire des perquisitions de La France insoumise suit un déroulé pour le moins particulier. Certes, les perquisitions ont étonné du fait de leur ampleur et parce qu’elles ont été menées à l’initiative du parquet et non d’un juge d’instruction. Rien d’illégal, nous objectera-t-on. Mais alors que des juges d’instruction ont été désignés le 9 novembre (suite à la demande de La France insoumise datant du 25 octobre), on s’étonne qu’il n’y ait pas encore de mise en examen compte tenu justement de l’ampleur des perquisitions. Est-ce à dire que le dossier est vide ? C’est une hypothèse plausible, et qui corroborerait la thèse du coup politique, quand on compare avec les affaires précédentes impliquant les partis d’opposition. En effet, dans le cas des assistants parlementaires du Front national (devenu depuis le Rassemblement national), il a fallu trois mois entre l’ouverture de l’enquête préliminaire (le 15 décembre 2016) et la première mise en examen (le 22 février 2017). Dans le cas de l’affaire Fillon, il a fallu deux mois entre l’ouverture de l’enquête préliminaire (le 25 janvier 2017) et la mise en examen du premier concerné (le 17 mars 2017). Dans le cas de La France insoumise, il n’y a pas (encore) de mise en examen alors que l’ouverture de l’enquête préliminaire date du 5 avril 2018 : soit près de dix-sept mois maintenant !

En lieu et place, le parquet s’est engagé en juin 2019 dans une procédure en correctionnelle (convocation annoncée par le journal l’Express le 27 juin), près de neuf mois après les perquisitions, délai relativement long entre les faits reprochés et la mise en place de la procédure – dans l’attente, toujours rien sur le fond des affaires !

Le lawfare en question
Tout cela interroge donc. S’agit-il d’une diversion pour masquer un cas de lawfare ? Ce terme anglais est utilisé, au moins dès 1975, par John Carlson et Neville Yeomans pour mettre en avant le caractère utilitariste du droit occidental (par opposition notamment à la tradition juridique chinoise), le fait d’en user comme une arme plutôt que comme un moyen pour atteindre l’harmonie et l’équilibre. L’anthropologue John Comaroff (2001) l’emploie pour désigner l’usage du droit comme moyen de domination en contexte colonial et postcolonial. Le terme est ensuite popularisé par le général Charles Dunlop et les milieux néoconservateurs américains comme instrument mis ouvertement au service de la guerre. Comme tous les concepts, il évolue et fait l’objet de divers usages. Mais avant comme maintenant, il permet de mettre en exergue le caractère utilitariste du droit aux dépens justement de la justice.

La forme de lawfare telle que mentionnée dans l’appel «Stop lawfare» a ceci de spécifique qu’elle s’appuie également sur l’instrumentalisation des médias pour faciliter des condamnations, et ce même sans élément probant. L’affaire Lula en est un cas d’école depuis les révélations du site d’investigation The Intercept. Et c’est là un phénomène d’autant plus inquiétant. Car affirmons-le ici : nulle part sur Terre la justice n’est totalement indépendante des rapports de pouvoir et du contexte dans lequel elle opère. Or, en condamnant médiatiquement La France insoumise et Jean-Luc Mélenchon, alors que sur le fond il n’y a même pas de mise en examen, une bonne partie des médias contribue depuis près d’un an à rendre le contexte défavorable à une justice sereine. Et, compte tenu de ces circonstances, on ne peut reprocher à Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise de faire valoir leurs droits mais aussi de tenter de rétablir leurs réputations en dénonçant une instrumentalisation de la justice à des fins politiques.

Près d’une année après les perquisitions, qu’avons-nous donc appris, à l’exception que la colère est humaine et que Jean-Luc Mélenchon appartient à cette espèce ? Sur le fond : rien ! Nous ne savons toujours pas quelles sont les raisons valables ayant justifié un tel déploiement, ni qui a ordonné et coordonné ces dizaines de perquisitions se déroulant simultanément dans plusieurs régions. Nous ne savons toujours pas quel est le fondement ayant motivé la décision du juge des libertés et de la détention d’autoriser des perquisitions dans leurs formes garantissant le moins de droit aux citoyens et personnes morales ciblés – ce qui est assez délicat pour un parti et mouvement d’opposition. Nous ne savons pas non plus quels sont les éléments perquisitionnés et quel usage il en a été fait. Amis journalistes et chercheurs en sciences sociales, voilà donc de bons sujets d’enquête ! Des sujets importants pour qui s’intéresse à la question démocratique et au bon usage de la justice.

Références citées : John Carlson et Neville Yeomans, «Whither Goeth the Law – Humanity or Barbarity», in The Way Out – Radical Alternatives in Australia 155. John Comaroff, 2001, «Colonialism, Culture and the Law : A Foreword», Law and Social Inquiry 26(2), 305-314.

Yazid ben Hounet chargé de recherche au CNRS, laboratoire d'anthropologie sociale, Paris
















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28 08 15    BLOG VIERZONITUDE




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La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.



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La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul. 



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