d’Élise Thiébaut et Edmond Baudoin
(Logique:) l’Huma en dit du bien
CULTURE ET SAVOIRS
l'internationale
À QUI APPARTIENT L’INTERNATIONALE ?
Jeudi, 5 Septembre, 2019
Alexandra Chaignon
Les Fantômes de l’Internationale Élise Thiébaut et Edmond Baudoin La Ville brûle, 128 pages, 19 euros
«Debout, les damnés de la terre, debout, les forçats de la faim… » Quelques vers maintes et maintes fois entonnés dans une manifestation, un meeting… l’Internationale. Mais que sait-on de cet hymne planétaire, traduit en 122 langues, chant de ralliement des révolutionnaires du monde entier depuis la fin du XIXe siècle ? Si tout le monde, ou presque, connaît l’Internationale, peu de gens connaissent son histoire. Une histoire riche en rebondissements ! Avec les Fantômes de l’Internationale, ouvrage inclassable, Élise Thiébaut et Edmond Baudoin racontent l’incroyable histoire de l’hymne du mouvement ouvrier de la Commune de Paris à nos jours, en passant par les États-Unis et l’URSS. Un récit illustré mêlant intrigues et révolution, des personnages mythiques et moins connus et… quelques fantômes. Car l’Internationale, c’est l’histoire d’un auteur méconnu qui meurt dans la misère, d’un compositeur spolié de ses droits d’auteur, de deux révolutionnaires… Et, bien sûr, de Louise Michel, Rosa Luxemburg ou encore Jean Jaurès. Dans une première partie d’une trentaine de pages, Edmond Baudoin met en images les paroles, donnant vie aux « damnés de la terre », aux « forçats de la faim ». En noir et blanc, bien sûr, soulignant avec beauté la brutalité de la réalité sociale dépeinte par ce chant révolutionnaire, sans pour autant oublier le message de solidarité et d’espoir. Dans la seconde partie, Élise Thiébaut livre un récit, entre essai historique, enquête, récit graphique et témoignage engagé, à la fois personnel et documenté de l’histoire de ce chant. Pour elle, tout est parti d’une déconvenue.
En 2017, l’Internationale est chantée lors de l’enterrement d’Henri Malberg. Élise Thiébaut filme la scène et la poste sur Facebook. Qu’elle ne fut pas sa surprise de recevoir un message du modérateur du réseau social refusant sa vidéo, arguant que la musique n’est pas libre de droits. Sidérée, l’autrice – pour qui l’Internationale « est à tout le monde » –, décide d’en savoir plus : « Qui sont les ayants droit de l’Internationale aujourd’hui ? Qui s’enrichit avec l’œuvre d’Eugène Pottier et la musique de Pierre Degeyter, tous deux morts depuis longtemps ? » Une enquête s’impose pour savoir qui détient ces droits… On apprend ainsi que l’auteur du poème, tout comme le compositeur de l’air, sont morts dans la pauvreté, sans jamais s’être rencontrés. Eugène Pottier, artisan et socialiste, aurait écrit le texte en 1871, lors de la Commune. Publiées dans un recueil de chants révolutionnaires en 1887, les paroles de l’Internationale sont d’abord chantées sur l’air de la Marseillaise. En 1888, Pierre Degeyter se voit commander par un militant guesdiste lillois, Gustave Delory, de créer une musique originale, celle que tout le monde connaît aujourd’hui. Le chant prolétaire, antimilitariste et athée est chanté lors de la proclamation de la IIe Internationale, à Bruxelles, en 1889. Gros succès, jamais démenti.
Alexandra Chaignon
L'éditeur:
Les fantômes de l'Internationale
Élise Thiébaut - Edmond Baudouin
Hors collection
Si tout le monde connaît L’Internationale, hymne planétaire du mouvement ouvrier, peu de gens connaissent son histoire, une histoire particulièrement riche et complexe qui nous emmènera de la Commune à 2018, en passant par les États-Unis et l’URSS. On découvrira au fil des pages un auteur méconnu qui meurt dans la misère, un compositeur spolié de ses droits d’auteur, deux révolutions, des cimetières, des tables qui tournent, Louise Michel, Rosa Luxemburg, Jaurès et Lénine, … et quelques fantômes, bien sûr !
Un récit feuilletonnant et riche en rebondissements, mené tambour battant par Élise Thiébaut et illustré avec force et passion par Edmond Baudoin qui donne vie ici aux damnés de la Terre, aux forçats de la faim, et à toutes celles et ceux qui voulaient chanter le monde.
Première partie : L’Internationale illustrée par Baudoin • Deuxième partie : Les Fantômes, histoire de L’Internationale racontée par Élise Thiébaut et illustrée par Edmond Baudoin.
Élise Thiébaut est autrice et journaliste. Son écriture mêle petite(s) et grande histoire, récits personnels et collectif, qui se mêlent et prennent vie sous une plume enlevée. On peut lire son blog sur Médiapart, et elle a récemment publié Ceci est mon sang (La Découverte, 2017), Les règles… quelle aventure (illustré par Mirion Malle - la ville brûle, 2017).
On ne présente plus Baudoin, artiste, auteur et dessinateur de bande dessinée. Au fil d’une carrière riche de plus de 80 titres, il s’est imposé comme la figure tutélaire d’une bande dessinée dense et profondément humaine, chargée d’émotion et d’engagements.
Prix : 19.00 €
Nombre de pages : 128
Format : 17,5 x 25,5 cm
Parution : 30 août 2019
Isbn : 9782360121113
https://www.lavillebrule.com/catalogue/les-fantomes-de-l-internationale,122
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ce qui s'est passé un
5 septembre
vaillantiser v tr dir
Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin.
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.
Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même."
Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant".
Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin vaillantise."
N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre : Ils veulent vaillantiser Vaillant, etc.
Et bien entendu le dérivé "vaillantisation" en découle naturellement.
TOUTES NOS DATES IMPORTANTES
Rentrée littéraire de septembre 2015
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome I : La tête pensante de la Commune.
374 p. 18,80 €
484g
les 2 volumes 1044g
L'EDITEUR
LES POINTS DE VENTE LOCAUX
18
Vierzon
Espace culturel Leclerc (48 avenue de la République)
Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)
Désormais dernière Maison de la presse à Vierzon |
Photo: http://vierzonitude.fr.over-blog.com/2018/10/la-librairie-presse-du-mouton-dernier-specimen-d-une-espece-presque-eteinte.html |
LA LIBRAIRIE
Bourges
La Poterne (41 rue Moyenne)
(mystérieusement exclu depuis 2016)
Centre commercial Carrefour Bourges (Chaussée de la Chappe)
Référencement national - partout en France - dans les magasins Carrefour.
(S'il n'est pas en rayon, demandez-le).
(S'il n'est pas en rayon, demandez-le).
36
Châteauroux
Cultura Saint-Maur (Zone Commerciale Cap Sud, 10 Boulevard du Franc)
Aussi recommandés et également présents, le dictionnaire berrichon de Michel Pinglaut, le "Edouard Vaillant" de Gilles Candar, le "La face cachée de la Commune" d'Hélène Lewandowski.
Issoudun
COMPTES-RENDUS DU LIVRE
11 3 16 JEAN ANNEQUIN BLOG COMMUNE DE PARIS
29 2 16 HENRICHEMONT GIBLOG
1 11 15 MAGAZINE A VIERZON
20 10 15 DIX-HUIT BERRY REPUBLICAIN LA BOUINOTTE
28 08 15 BLOG VIERZONITUDE
DOSSIER DE PRESSE
La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national.
(Jean Jaurès)
Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.
(Vaillantitude)
La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul.
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