samedi 5 septembre 2015

1915 CONFERENCE DE ZIMMERWALD


5 septembre 1915
CONFERENCE DE ZIMMERWALD











Robert Grimm, organisateur de la Conférence. 








QUELQUE CHOSE


                                                                       sur :  DRESDE







Signé Vaillant





La résolution de Dresde crée les seules conditions possibles et par nous acceptables de l'unité socialiste que nous venons de voter. Nous unir aux socialistes du bloc serait nous unir à l'aile gauche de l'armée de la bourgeoisie, ce serait contracter la même alliance. Que ces socialistes sortent du bloc de la bourgeoisie, entrent dans le bloc socialiste et l'unité sera faite sur les seules bases où elle peut se faire, sur les bases uniquement socialistes affirmées par la résolution de Dresde.







5 septembre 1915 : conférence de Zimmerwald (les socialistes contre les Unions Sacrées).




Même jour, autre année.

1847 : Jesse James, hors-la-loi américain († 3 avril 1882).
1857 : Auguste Comte, philosophe français (° 19 janvier 1798).
1902 : Darryl F. Zanuck, producteur américain († 22 décembre 1979).
1905 :Arthur Koestler, écrivain britannique († 3 mars 1983).
1905 : traité de Portsmouth (fin de la guerre russo-japonaise).
1914 : Charles Péguy, écrivain français (° 7 janvier 1873).




La conférence de Zimmerwald 
est une réunion de militants socialistes qui s'est tenue dans le village suisse de Zimmerwald (BE) du 5 au 8 septembre 1915, au cours de la Première Guerre mondiale.
L'objectif de la conférence était de rassembler les socialistes fidèles à l'internationalisme et de lutter contre la guerre et contre le triomphe du chauvinisme et du militarisme dans la social-démocratie : les participants condamnaient la participation à des gouvernements d'Union sacrée dans les pays belligérants, participation qu'ils assimilaient au nationalisme.

La Deuxième Internationale se désagrégea dès le début de la guerre. Dans l'Empire allemand, la fraction du SPD au Reichstag vota les crédits de guerre et l'Union sacrée (Burgfrieden) dès le 4 août 1914, contrairement à leur programme et leurs engagements internationaux. En France, les socialistes soutinrent l'entrée en guerre. Jean Jaurès s'opposa alors aux autres socialistes et mit en avant ses positions pacifistes1. Il fut assassinépeu de temps avant l'entrée en guerre par un nationaliste. Les rares opposants à la guerre au sein du SPD se regroupèrent le 5 août 1914 au sein du Gruppe Internationale, duquel naquit la Ligue spartakiste en 1915, et puis le KPD (Parti communiste allemand) en 1918. Ils aspiraient à une révolution socialiste qui devait également éviter les guerres futures. En décembre 1914, Karl Liebknecht refusa de voter les crédits de guerre, Otto Rühle fit de même en janvier 1915. Quelques mois plus tard, les socialistes qui ne se reconnaissent plus dans l'action de leur parti se réunissent à Zimmerwald.

La conférence de Zimmerwald, organisée par le socialiste suisse Robert Grimm, réunit trente-huit délégués de différents pays d'Europe2. Ces délégués représentaient des groupes socialistes en opposition avec les partis officiels, qui soutiennent - comme le SPD ou la SFIO - l'entrée en guerre de leurs pays respectifs. Dans le manifeste rédigé entre autres par Léon Trotsky, on peut d'ailleurs lire concernant le SPD : « Étant donné son attitude à l'égard de la guerre, le Parti officiel n'a pas été invité » et pour la SFIO « Ici également on a dû s'abstenir d'inviter le Parti officiel qui est engagé dans la voie de la politique gouvernementale3 ». La conférence réunit des représentants allemands, français, russes, italiens, britanniques, suisses, suédois, norvégiens, néerlandais, polonais, roumains, bulgares ainsi que du Bund, l'organisation socialiste des travailleurs juifs en Europe de l'est.

La conférence comprenait en réalité deux tendances distinctes, le manifeste publié reprenant leurs idées communes. La majorité pacifiste des délégués souhaitait que la conférence serve uniquement à affirmer la volonté de défendre l'idéal internationaliste et de l'opposition à la « guerre impérialiste ». Cependant, une minorité appelée la « gauche de Zimmerwald », ou « gauche zimmerwaldienne », et menée en particulier par Lénine, jugeait que la capitulation des dirigeants socialistes de la IIe internationale devant le nationalisme et la guerre constituait une trahison extrêmement grave. La IIe internationale s'étant donné comme priorité la lutte contre la guerre, cela signifiait la faillite de celle-ci. Pour Lénine, cet échec tragique rendait indispensable la fondation d'une nouvelle internationale, et la rupture totale avec les sociaux-démocrates ayant participé à l'union sacrée. Toutefois, cette minorité voyait dans les résultats de la conférence, c'est-à-dire la réaffirmation de l'internationalisme, un « premier pas » pour la reconstruction du mouvement socialiste après la guerre sur des bases nouvelles.





Vaillant pendant ce temps-là...


Vaillant a 75 ans. Il est député de Paris et il est dans la dernière année de son existence. Avec Jaurès, il a milité contre la montée du militarisme. Après la mort de Jaurès,  il est effondré. Une fois  la guerre devenue inévitable, conformément au patriotisme dont il a toujours fait preuve au moins depuis la Commune, il prône la résistance à l'invasion allemande.




La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.


(Vaillantitude)

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