à l'occasion d'une année en "0"
(comme notre année 2020)
En effet, Anatole, le frère d'Auguste, est né le 30 juillet 1840
(la même année que Vaillant, soit dit en passant)
C'est l'occasion de rappeler que pour le 150e, un de nos projet est de donner à l'ainé des Okolowicz (Auguste, le plus célèbre) une rue à Vierzon.
D'où cette petite mise en scène.
On se trouve entre la rue Zola et la route Charles Cliquet, résistant et passeur, qui a aussi un peu plus loin vers le sud, parallèlement à l'autoroute, son pont sur le Cher.
Pour ce 30 juillet, on se propose de faire parler d’Anatole Okolowicz né le 30 juillet 1840 année en « 0 ».
D’où cette proposition de donner un nom de rue à Auguste à Vierzon. Et cette photo (avec masque) à l’endroit choisi et une fausse pancarte de rue Auguste Okolowicz.... près du pont Charles Cliquet (résistant, passeur à Vierzon, né à Imphy où est né Michel Vaillant, le père d’Edouard…) dans le prolongement du Chemin des Randonnées en allant vers le nord.
Il se trouve qu’en envisageant cette baptisation (c’est bien comme ça qu’il faut dire, pour éviter le terme habituel trop religieux ?) fictive (pour l’instant) d’une rue Auguste Okolowicz à Vierzon.
Voici ce qu'on pourrait voir, en prolongement vers le nord.
Communiqué.
Nous vous informons que dans le cadre des années en « 0 » (parce qu’on est en 2020) les commémorations nationales et locales choisissent parmi les dates du passé et que :
Notre association a surtout déjà logiquement porté l’accent sur le Berruyer Charles Ferdinand Gambon (conférence à Bourges) dont c’est le bicentenaire de la naissance, et sur notre grand homme politique vierzonnais Edouard Vaillant (né en 1840, cérémonie qui eut lieu sur sa tombe pour le 29 janvier), sans oublier Félix Pyat, né en 1810.
Actuellement, c’est un Vierzonnais moins célèbre qui retient notre attention. Il s’agit d’Anatole Okolowicz, né le 30 juillet 1840.
Compléments
On envisage de retenir une rue qui n’est pas encore nommée, et qui pourrait dans un avenir proche porter le nom du plus célèbre enfants de la famille Okolowicz, Auguste.
Le contexte
La famille Okolowicz
Le père Okolowicz (musicien compositeur de musique, réfugié polonais installé à Vierzon comme tailleur en 1831) donne naissance à 24 enfants dont 6 ont pris part aux combats de la Commune de 1871 : 5 (Auguste, Anatole, Edouard, Charles, Ferdinand) dans les rangs des communards, et 1 (Xavier) dans le camp versaillais adverse).
Anatole arrive en même temps que son frère Charles à Paris, 17e arrondissement. Les deux sont joueurs de musique dans différents théâtres de la capitale. Anatole deviendra directeur du théâtre Athénée. Les deux suivront leurs frères sur les barricades de mars 1871, comme simples volontaires. Charles s’y fera tuer pendant qu’Anatole s’occupait de son frère Auguste. Le gouvernement de Thiers ne put pas prouver sa complicité dans l’évasion de ce dernier et l’innocente de toute activité subversive en 1872.
Auguste est le plus célèbre et le plus actif dans les combats de la Commune (colonel aide de camp du général Dombrowski). Le jour de la proclamation de la Commune, le 28 mars 1871, c’est lui qui plante le drapeau rouge en haut de la colonne de la Bastille : on relate souvent cet épisode, sans citer le nom de son auteur, et encore moins sa ville natale.
Les commémorations du 150e anniversaire de la Commune de Paris 1871
Notre association, mais pas elle seule, sera particulièrement active nationalement et localement dans le cadre de ce 150e anniversaire (conférences, expositions, manifestations diverses, séances théâtrales et cinématographiques, spectacles, etc.).
Vierzon a d’ailleurs été retenue dans le cadre des célébrations nationales, aux côtés des villes qui ont - plus ou moins - connu une Commune (Le Creusot, Saint-Etienne, Lyon, Marseille, Narbonne, Toulouse, Limoges) en raison de son grand nombre de communards, mais surtout en raison de leur célébrité et de l’importance de leur rôle : Félix Pyat, et surtout Edouard Vaillant très médiatisé lors de son centenaire de 2015.
Notamment, le 26 mars 2021, à la Décale, une des conférences itinérantes sera donnée par Jean-Louis Robert (président d’honneur des Amis de la Commune de Paris 1871, ancien professeur émérite et ex-directeur du Centre d'histoire sociale du XXe siècle de l’Université Paris-I).
Pas facile de chroniquer sur la Commune de Paris. C'est pourquoi cet article est à archiver comme exemplaire:
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| Berry républicain 6 août 2020 |
Echo dans Gilblog:
“Aucune ville peut-être n’a fourni à la Commune de Paris autant de membres que Vierzon”, dit le président Beaudoin, de la cour de Bourges, lors de l’enquête parlementaire sur les événements de la Commune de Paris, le 22 décembre 1871.
En effet, outre les communards célèbres que sont Édouard Vaillant et Félix Pyat, Vierzon a fourni de nombreux participants et soutiens à la Commune : Auguste Okolowicz et ses frères, Jean-Baptiste Chardon, Eugène Baudin, Armand Bazille, Julien Porcher…
Auguste Okolowicz - c’est à un républicain un socialiste de l’époque héroïque, un homme à la vie pleine de rebondissements, que l’association des Amis berrichons de la Commune de Paris veut rendre hommage, en proposant à sa ville natale de lui donner le nom d’une rue.
Auguste Adolphe Okolowicz, musicien, général fédéré pendant la Commune nait à Vierzon-ville le 14 juillet 1838. Il est le fils aîné d’Auguste Okolowicz, maître de musique et de Clémence Canuet, son épouse.
Un précédent, sinon une source d'inspiration:
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| Berry républicain 15 juillet 2020 |
Où repose Auguste?
Réponse ici:
- Auguste OKOLOWICZ (1837-1891) : Chanteur, fils de réfugiés polonais, il fut en 1870 capitaine de la Légion des Volontaires de la France. Sous la Commune, il commanda un bataillon de la Garde nationale. Membre de l’Etat-major de Dombrowski, il fut blessé, fait prisonnier, mais s’évada. Ses quatre frères servirent sous le siège de Paris et la Commune : Georges fut tué à la bataille d’Artenay, Charles fusillé, Ferdinand déporté, Edouard exilé.
Sur la célèbre photo avec ses frères, je pense qu'il est là (sans garantie, j'hésite avec le personnage central debout):
Il repose au Père Lachaise (79ème division).
(Notre logo: le fond, symboliquement les pierres d'un mur, n'est rien d'autre que le mur du cimétière de Vierzon-Ville où repose Edouard Vaillant.)
Cliquez sur le calendrier pour découvrir
ce qui s'est passé un
30 juillet
pendant la vie d'Edouard Vaillant
...ou après...
https://commune1871.org/association/qui-sommes-nous/adhesions-et-soutiens/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=48&Itemid=357
...ou après...
Une aide à la réflexion récente sur le contexte national de la Commune:
https://commune1871.org/association/qui-sommes-nous/adhesions-et-soutiens/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=48&Itemid=357
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Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin.
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.
Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même."
N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre :
Et bien entendu le dérivé "
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DOSSIER DE PRESSE
La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national.
(Jean Jaurès)
Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.
(Vaillantitude)
La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul.
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