Par Emmanuel Kasarhérou, Président du Musée du Quai Branly-Jacques Chirac
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CONFÉRENCE
REDÉCOUVERTE DU PATRIMOINE KANAK LES COLLECTIONS DES MUSÉES DE BOURGES ET DU MONDE
Le mercredi 7 octobre 2020 à 19h
Mardis de la Science
Fête de la Science
Conférence
7 octobre 2020
19h00
Muséum d'histoire naturelle de Bourges
15 Allée René Ménard - Bourges
Cher (18)
Par Emmanuel Kasarhérou, Président du Musée du Quai Branly-Jacques Chirac
Conférence organisée en lien avec l’exposition « Kanak, l’enquête sur une collection » actuellement au Musée du Berry et dans le cadre de la Fête de la science 2020
Né à Nouméa, en 1960, d’un père kanak et d’une mère métropolitaine, Emmanuel Kasarhérou occupe une place importante dans l’histoire culturelle de ce peuple autochtone de Nouvelle-Calédonie. En 1985, il a été désigné pour diriger le musée de Nouvelle-Calédonie, à Nouméa, en plein guerre civile. Vingt ans plus tard, il sera nommé à la direction du Centre culturel Tjibaou, un hommage à Jean-Marie Tjibaou, fondateur du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), assassiné en 1989. Inauguré en 1998 par François Mitterrand, l’ouverture de ce grand centre culturel océanien fût un geste à la fois culturel et politique pour marquer l’accord de Nouméa.
Aujourd’hui, sa nomination au musée du Quai Branly-Jacques Chirac s’inscrit aussi dans la politique de réconciliation de l’Elysée. En 2018, le président Macron fut le premier président de la Ve République à se déplacer à Ouvéa pour commémorer l’assaut meurtrier en 1988 contre les indépendantistes après une prise d’otages de gendarmes sur place. Le 6 septembre est prévu un référendum sur l’indépendance de cette collectivité française en Océanie dans le cadre du processus de décolonisation de l’accord dit de Nouméa.
« Il est essentiel d'assumer l'histoire coloniale de notre pays »
En 2013, lors de l’exposition sur l’art kanak, Kasarhérou avait déclaré au micro de rfi.fr qu’« il est essentiel pour moi d’assumer l’histoire coloniale de notre pays », rappelant que l’accord de Nouméa signifiait la fin de la tutelle française. « Ce qui est le plus important pour nous, c’est de se projeter avec ces références comme des éléments qui participent à la construction d’une identité partagée. On ne peut pas choisir un destin dans lequel on va continuer à pérenniser un discours qui nous a annihilés et nous a rendu étrangers notre patrimoine. Il faut l’assumer, les Français et les Kanaks. »
Le vernissage
Notre vidéo du vernissage (et toujours dans l'onglet VIDEOS du blog):
Musée du Berry. Vernissage de l'exposition de Dominique Deyber sur le patrimoine kanak légué à la ville de Bourges par le communard berruyer Gervais Bourdinat (cadre de la conférence d’ Emmanuel Kasarhérou, Président du Musée du Quai Branly-Jacques Chirac).
Le réalisateur Mehdi Lallaoui, spécialiste de documentaires sur l'immigration, la Nouvelle-Calédonie et la Commune de Paris, était présent et assurait le filmage de la journée. Il faudrait sûrement penser à lui pour la célébration du 150e anniversaire de la Commune de Paris en 2021. Contact a été pris.
Filmographie sélective:
1992 : Du bidonville aux HLM, avec Agnès Denis (documentaire, 51 min)
1994 : Kabyles du Pacifique (documentaire, 52 min)
1995 : Les Massacres de Sétif, un certain 8 mai 1945 (documentaire, 52 min)
1997 : D'ici et d'ailleurs (documentaire, 56 min)
1997 : Du pain et de la liberté (documentaire, 56 min)
1997 : Étranges étrangers (documentaire, 56 min)
1998 : Les Poilus d'ailleurs (documentaire, version courte, 26 min)
2000 : Marseille, Marseilles
2001 : Tjibaou ou le Rêve d'indépendance
2003 : Célébration Kanak
2004 : La Commune de Paris, 1871 (documentaire, 52 min)
Accessible ici et dans l'onglet VIDEOS du blog. Le début se passe en Nouvelle-Calédonie. Pour un extrait limité à ce début, voir la vidéo suivante.
2006 : Gérald Bloncourt, regard haïtien (documentaire, 52 min)
2008 : Retour sur Ouvéa
2009 : Antillais d'ici
2009 : Maroc, terre de partage ou le voyage solidaire
2010 : La Délégation ou le Voyage en Kanaky
2011 : Les Algériens de Marseille (documentaire, 60 min)
2011 : Didar Fawzi, une femme debout
2011 : A propos d' "Octobre" : préface au film Octobre à Paris de Jacques Panijel (documentaire, 19 min)
2013 : Ancêtres kanak à Paris, avec Isabelle Leblic (documentaire, 47 min7)
2013 : Burkina Faso, les chemins de la fraternité
2013 : Il y a trente ans la marche contre le racisme et pour l'égalité
2014 : Les Poilus d'ailleurs (documentaire, version longue, 52 min)
2014 : La Tête d'Ataï (documentaire, 52 minutes)
2017 : Les n'autres - De Calais à Candale (documentaire, 52 min)
2018 : Jean-Jacques de Félice, la passion de la justice (52 min)
Séries
1994 : Histoire des villes nouvelles (documentaire, 3x52 min)
1997 : Un siècle d'immigration en France (documentaire, 3x52 min)
2008 : En finir avec la guerre (documentaire, 3x52 min8)
Dans l'onglet VIDEOS de notre blog:
LA COMMUNE 1871 DE MEHDI LALLAOUI
La Commune de Paris, 1871 (2004, documentaire, 52 min)
Point de vue positif sur la Commune de Paris, avec des témoignages et de nombreuses archives, entre France et Nouvelle-Calédonie.
Amies et Amis de la Commune de Paris (1871) Comité du Berry (Cher et Indre)
Actualité de la Commune au 150e anniversaire Documentaire de Mehdi Allaoui
République versaillaise vs République sociale
Berry républicain 8 octobre 2020
Le livre des signatures avec le mot du conférencier
Notre vidéo de la conférence (et toujours dans l'onglet VIDEOS du blog):
MUSEE DU BERRY CONFERENCE KANAK
Musée du Berry. Conférence d’Emmanuel Kasarhérou (Président du Musée du Quai Branly-Jacques Chirac) dans le cadre de l’exposition de Dominique Deyber sur le patrimoine kanak légué à la ville de Bourges par le communard berruyer Gervais Bourdinat.
En complément:
Du 7 au 13 novembre, Nouvelle-Calédonie La 1ère invite les Calédoniens à feuilleter ensemble cette page traumatisante de leur Histoire et à s’approprier cet héritage commun, autrefois tabou.
Ambre Lefeivre • Publié le 7 novembre 2020 à 08h09, mis à jour le 7 novembre 2020 à 09h21
En radio
Début de cette semaine spéciale samedi 7 novembre avec « C’est notre histoire » de 9h à 10h. Louis-José Barbançon présente son « Mémorial du bagne calédonien ». L’occasion pour l’auteur du « Pays du Non-dit » de revenir sur la genèse de son projet.
Lundi 9 novembre, David s’interroge sur la transmission de l’histoire du bagne à la jeune génération dans « Ligne directe » de 8h à 9h. Pour y répondre : Isabelle Amiot, inspectrice pédagogique en histoire-géographie au sein du vice-rectorat, Emmanuelle Eriale, directrice du site historique du bagne de l’île Nou et Manu Cornier, directeur du Fort Teremba.
Au-delà de l’école, l’histoire du bagne est-elle l’affaire de tous les Calédoniens ? Débat autour de Claudette Trupit et de ses invités dans « Questions pays » à retrouver à 12h15 lundi.
A 6h45, « Un café avec vous » propose de se réveiller dans certains lieux les plus emblématiques du bagne calédonien. Lundi, retour vers le passé de l’île Nou avec Emmanuelle Eriale, directrice du site historique du bagne de l’île Nou. Mardi, l’historien Jerry Delathière fait découvrir les vestiges de la région de La Foa. Jeudi, cap sur Bourail où Olivier Houdan, professeur d’histoire-géographie révèle comment le bagne a marqué et marque encore la commune. Vendredi, focus sur la préservation du patrimoine calédonien. Direction les vestiges du bagne de l’Ile des Pins avec Angèle Koteureu, vice-présidente d’une association pour la préservation du patrimoine Kunie.
Quatre rediffusions de « Terres d’histoires et de partage » de l’historienne Christiane Terrier sont également proposées. La question de l’héritage, le bagne dans l’art, les grandes évasions ou encore la contribution du bagne dans la construction de Nouméa sont les thématiques à retrouver lundi, mardi, jeudi et vendredi de 20h à 20h40.
En télé
Lundi 9 novembre, à 19h15, Prisca reçoit Emmanuelle Royer de l’association Témoignage d’un passé.
A 19h30, le journal de la rédaction invite Louis-José Barbançon pour évoquer cette période douloureuse. Que reste-t-il aujourd’hui de ces soixante années de bagne ? Les Calédoniens se sont-ils appropriés cette page de l’histoire commune à bon nombre d’entre nous ?
Le journal diffuse du lundi au vendredi une série sur « Les bâtisseurs du bagne » proposée par Antoine Letenneur. Lundi, direction le chantier de l’île Nou. Mardi, Nouméa, ville construite par les bagnards, est à l’honneur. Mercredi, immersion à Prony avec les bûcherons bagnards. Jeudi, cap sur la maison du commandant à La Foa. Vendredi, la question de la destruction ou de la tentation de l’oubli est abordée.
Plongée au cœur du passé calédonien lors d’une soirée spéciale mardi 10 novembre. Dès 20h, « Les petits cailloux » nous font découvrir trois personnalités, trois « Gardiens de la mémoire », qui à travers leurs métiers, sont les garants de ce patrimoine. A 20h30, Yves Mermoud, président de l'association Témoignage d’un passé est l'invité de Valérie Jauneau sur le plateau d’ « Itinéraires ». A 21h, retrouvez « Femmes au bagne, les oubliés de l’histoire ». De 1885 à 1904, un millier de Françaises sont exilées dans les colonies pénitentiaires de Guyane et de Nouvelle-Calédonie. Peu survivront.
En télé/ radio / web
« Entre chaînes et terre », un programme original et transversal autour d’une photo, une histoire. Une date, un lieu, une anecdote, un personnage… Toutes les facettes du bagne calédonien sont abordées et racontées par Louis-José Barbançon. Vingt-un modules de trois minutes multi-diffusés.
A noter que sur le web, des témoignages inédits de descendants de bagnards sont proposés. Comment ont-ils découvert leur histoire familiale ? Pourquoi ont-ils décidé d’en parler ? Comment vivent-ils avec cet héritage singulier ? Des paroles fortes, des propos émouvants à découvrir du lundi au vendredi à 18h sur notre site.
Objet : conférence du 7 octobre 2020 à Bourges par Emmanuel Kasarhérou, président du musée du quai Branly
Bonjour à tous,
Je vous adresse le lien pour visionner la conférence d’Emmanuel Kasarhérou, président du musée du quai Branly à Paris, sur l’inventaire du Patrimoine Kanak dispersé dans le monde.
Emmanuel Kasarhèrou est venu à Bourges le 7 octobre dernier dans le cadre de l’exposition « kanak, enquête sur une collection », dont il est conseiller scientifique.
Le document est en ligne sur Youtube
Bonne journée,
Mme Dominique Deyber
Commissaire de l’exposition « kanak, enquête sur une collection »
Réseau des musées de Bourges
4, rue des arènes
18000 Bourges
Le Berry républicain 12 mai 2023: la suite...
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Rentrée littéraire de septembre 2016
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome II : Le grand socialiste.
500 p. 19,80 €
560g
les 2 volumes 1044g
vaillantiser
Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin.
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.
Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même."
N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre :
Et bien entendu le dérivé "
TOUTES NOS DATES IMPORTANTES
Rentrée littéraire de septembre 2015
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome I : La tête pensante de la Commune.
374 p. 18,80 €
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Aussi recommandés et également présents, le dictionnaire berrichon de Michel Pinglaut, le "Edouard Vaillant" de Gilles Candar, le "La face cachée de la Commune" d'Hélène Lewandowski.
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Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.
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