Journée nationale le 9 décembre
Au programme de ce vendredi :
rondes, farandoles, plantation d’arbre, réalisations scolaires, lectures.
L'affiche:
Le plan:
SAINTE-SEVERE
école collée au collège mais l'entrée est maintenant derrière l'église et près de la salle des fêtes Tatischeff où nous avons joué.
SASSIERGES
il y a un petit bourg qui regroupe mairie et école
JOURNÉE NATIONALE DE LA LAÏCITÉ/
INTERVENTION DU 9 DECEMBRE 2022
au nom du Comité du Berry des Amies et Amis
de la Commune de Paris 1871
A Sainte Sévère (36) et Sassierges Saint Germain (36)
Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les membres du Conseil Municipal
Monsieur le Représentant de l’Education Nationale
Madame la Directrice, Mesdames et Messieurs les Enseignants
Mesdames et Messieurs les Parents, Mesdames et Messieurs, Chers Elèves
Avec le comité du Berry des Ami-e-s de la Commune de Paris 1871 que je représente en tant que co président, l’association Femmes Solidaires de La Châtre autour de sa présidente et en présence du responsable de la Ligue de l’Enseignement de l’Indre chargé de la citoyenneté, de l’égalité et de l’engagement des jeunes, - tous trois partenaires de cette manifestation organisée par la municipalité et l’école publique -, nous sommes très heureux de nous associer ce 9 décembre pour la célébration de la Journée Nationale de la Laïcité
Ce temps rassembleur me permet de rappeler brièvement l’histoire de l’origine de notre laïcité. Il y a plus de 150 ans, au moment de l’instant révolutionnaire que fut la Commune de Paris, la laïcité n’existait pas, c'est-à-dire notre société du vivre ensemble sans tenir compte de notre origine, de notre classe sociale, de nos croyances, de nos choix de vie. Pour présenter brièvement l’esprit de cette laïcité, unique à la France, nous allons bien sûr prendre l’exemple de l’instruction. Il y a donc 150 ans, la misère régnait surtout dans les campagnes et beaucoup d’enfants de familles pauvres n’allaient pas à l’école devant travailler dans les champs ou déjà dans des usines dès l’âge de 8 ans. Celles et ceux qui pouvaient s’y rendre ne se mêlaient pas aux enfants de familles plus riches dans des classes dirigées très souvent par des religieux et religieuses. Les filles profitaient encore moins de l’instruction occupées aux travaux de couture dans des institutions religieuses ou domestiques dans leurs maisons. La gratuité n’était pas pour tout le monde et créait des énormes différences entre enfants. Un grand nombre d’enfants ne savaient donc ni lire ni écrire mais aussi beaucoup d’adultes. Déjà la Ligue de l’enseignement tout juste créée lançait une grande pétition pour que tous les enfants aient accès à l’instruction, pétition qui eut un grand succès.
C’est en ce temps-là que la Commune au pouvoir durant trois mois à Paris et désireuse de changer en bien la vie, affirma la laïcité, ce vivre ensemble en bonne entente et en paix: elle rendit obligatoire, gratuite et laïque l’école créant ainsi l’école publique , c'est-à-dire une école ouverte à toutes et tous, ouvrant à l’égalité entre garçons et filles, une école dirigée par des instituteurs et des institutrices issues souvent du peuple- parmi elles la figure emblématique de Louise Michel et l’engagement de très nombreuses femmes s’appropriant cette laïcité pour leur émancipation.
La Commune créa aussi des crèches pour les tout petits, considérant que l’éducation commence le jour de la naissance, des maisons pour les orphelins, toutes dirigées par un personnel laïque, et chaque enfant, quelle que soit sa condition, reçut un enseignement à la fois manuel et intellectuel : une forme d’école-atelier afin de savoir se servir de ses mains et de faire fonctionner sa tête.
La République bien installée et la loi du 9 décembre 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat votée, il y a donc juste 117 ans ce jour, cette école publique a suivi un nouveau chemin : pour éviter toute différence trop visible entre eux, la blouse fut imposée très longtemps aux élèves, comme marque de neutralité vestimentaire. Elle s’est petit à petit ouverte aux enfants d’autres cultures venus dans notre pays, favorisant les rencontres et l’acceptation de l’autre comme il est, tout comme il y a 150 ans les étrangers, arrivés dans la capitale pour le travail, étaient considérés comme de vrais citoyens intégrés dans la société. Un grand souffle avait balayé des siècles de distinctions entre individus.
A chaque fois que l’histoire a permis de rapprocher après de violentes secousses les êtres humains entre eux et de les réconcilier malgré leurs différences, des gestes l’ont célébré. L’un d’entre eux s’est distingué par son originalité : la plantation d’arbres affirmant la concorde, la fraternité ; arbres qui ont été d’abord au temps passé des arbres de la liberté : tous rassemblés paysans, bourgeois, hommes, femmes, enfants…toute plantation se terminait par chansons et farandoles autour de l’arbre.
Aujourd’hui, l’arbre de la laïcité a pris sa place, garant de nos libertés et de la richesse de nos différences : c’est ainsi de l’arbre de la laïcité qui va être planté tout à l’heure et comme dans le passé, qui sera fêté, cette fois-ci sur l’air du Temps des cerises, vieille et douce chanson du temps de la Commune.
Avec les partenaires présents, je voudrais remercier très vivement d’une part la municipalité pour son engagement dans cette célébration de la laïcité ; d’autre part l’école et l’équipe enseignante pour leur implication, malgré un délai de temps réduit de préparation, leur participation bien riche comme nous allons le voir, notre association appréciant tout particulièrement la sensibilisation faite dans les classes autour de l’histoire de la Commune. C’est un très grand plaisir pour nous que de partager cette initiative citoyenne.
Que vive notre laïcité en mémoire de celles et ceux qui nous l’ont transmise !
Jean Annequin
article
La laïcité, valeur portée par la Commune de Paris 1871, célébrée
Le 9 décembre dernier, jour anniversaire de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat de 1905 et devenu journée nationale de la laïcité, deux manifestations se sont déroulées en Indre à Sainte-Sévère et Sassierges-Saint-Germain pour la célébrer. Toutes les deux ont vu le jour à l’initiative des ami-e-s du comité du Berry de la Commune de Paris en associant municipalités et écoles, ce qui était une condition incontournable. La démarche constante de partenariat du comité a fait adhérer en soutien à l’action deux organisations laïques présentes : le comité Femmes Solidaires de La Châtre avec sa présidente Marie-Françoise Caumon, et la Ligue de l’Enseignement de l’Indre avec Mathieu Poirier, son référent laïcité. De même la venue suggérée d’un représentant de l’Inspection départementale de la circonscription a été effective. L’accueil très ouvert des communes de Sainte-Sévère et de Sassierges-Saint-Germain, tant leurs maires que leurs directrices d’écoles, a favorisé la réussite de la préparation de cette journée du 9 décembre : tout en respectant bien le rôle de chacun, les ami-e-s du Berry assurèrent leur disponibilité, leurs apports sur l’histoire de la Commune auprès des écoles et leurs explications sur la symbolique des actions. Sur les deux lieux, des gestuelles de même sens mais à pratique différente honorèrent le moment avec le bouquet final de la plantation de l’arbre de la laïcité.
A Sainte-Sévère, le matin du 9 décembre, sous un ciel sentant bon la neige, la célébration a eu lieu sur la place de l’Amitié. Toutes les classes de l’école (70 élèves), regroupement de 4 communes, se sont retrouvées autour de leur directrice Laurence Pillot et de leurs enseignants, des membres du conseil municipal avec Mme Luneau adjointe à l’école, du personnel ainsi que des parents et de plusieurs ami-e-s du comité. Devant des jeunes très attentionnés, les articles de la charte de la laïcité furent lus par des élèves et sur une belle Marianne confectionnée des papillons tricolores furent collés. Le dernier acte fut la plantation d’un arbre de la laïcité symbolisant la tolérance et la concorde accompagnée d’une chanson toute fraternelle murmurée par les enfants, amitié et laïcité étant réunies pour un beau moment partagé. Un pot chaleureux eut lieu ensuite à l’école.
A Sassierges-Saint-Germain l’après-midi, sous un froid soleil et en présence de M. Lory maire, les 32 élèves du cycle III ont participé très activement. autour de leur directrice Céline Chantome et de son adjointe Servane Delsalle. D’abord en classe avec un travail collectif sur la BD « Louise Au temps des cerises » de Didier Daeninckx, les enfants pouvant s’identifier à cette Louise en entrant dans son histoire : « Au printemps 1871, le peuple de Paris se soulève et proclame la Commune. De nombreuses mesures sont alors décidées pour changer la vie des plus pauvres. Le père de la petite Louise est sur les barricades avec les Communards et sa mère soigne les blessés ; Louise, quant à elle, s'envole dans le ciel de la capitale. Sa mission : apporter, au-delà des remparts parisiens des nouvelles de ce grand rêve de justice en train de se réaliser. » Plusieurs réalisations mises en scène se succédèrent ensuite à la grande joie des parents et ami-e-s: la réalisation par chaque élève d’un petit panneau avec le choix d’un mot écrit évoquant la laïcité et accroché sur des fils. Puis, clou du spectacle, une magnifique ronde sur l’air du Temps des Cerises chanté, chacune et chacun avec son foulard rouge flottant au vent et mis sur le cœur dans le final. La plantation de l’arbre de la laïcité qui clôtura le moment fut initiée par le maire qui raconta la vie d’un arbre : tous les élèves à tour de rôle prenant la pelle pour solidifier l’arbre à la racine
A chaque endroit, les prises de parole de tous les représentants se succédèrent : le comité du Berry par la voix de son coprésident en Indre rappela l’histoire de cette laïcité née il y un peu plus de 150 ans avec le souvenir et le rôle essentiel de la Commune abordant cette laïcité par le volet de l’instruction et en l’actualisant (voir l’intervention). Les valeurs laïques affirmant le respect du vivre ensemble malgré les différences et la place de l’école publique pour les transmettre furent soulignées par tous les intervenants.
Deux célébrations pleinement bien réussies à la satisfaction de toutes et tous, dans un bain de fraîcheur juvénile et de partage collectif réjouissant avec, pour le comité du Berry, sa faculté de proposer des initiatives pour rassembler et son implication active : son insertion comme il le souhaite dans des programmations de partenaires où histoire et valeurs de la Commune sont présentes participent grandement à la sensibilisation historique, à sa reconnaissance et traduit bien son esprit d’ouverture sur le temps présent. Rendez-vous en 2023 !
Sassierges-saint-Germain
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Amies et Amis de la Commune de Paris 1871
Parcours communards ouverts à tous
Nos parcours étaient jusqu’à ce jour réservés aux groupes.
Pour la première fois nous organisons quatre parcours sur
les traces de la Commune de Paris ouverts aux individuels –
(tarif 5€ par parcours, paiement obligatoire à l’avance à
l’Association).
Parcours Montmartre
- RDV à 09h30 au métro Anvers. Fin à 12h00
- dimanche 27 novembre et dimanche 11 décembre 2022
Parcours Père Lachaise
- RDV à 14h00 à l’entrée principale Bd de Ménilmontant
en face de la rue de la Roquette.(Fin à 17h00)
- dimanche 27 novembre et dimanche 11 décembre
Inscriptions obligatoire auprès du local de l’Association : 46
rue des Cinq Diamants. Tel : 01 45 81 60 54
Les 200 000 vues atteintes le 28 août 2021
Les pays qui regardent le plus VAILLANTITUDE
Rentrée littéraire de septembre 2016
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome II : Le grand socialiste.
500 p. 19,80 €
560g
les 2 volumes 1044g
vaillantiser v tr dir
Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin.
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.
Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même."
Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant".
Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin vaillantise."
N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre : Ils veulent vaillantiser Vaillant, etc.
Et bien entendu le dérivé "vaillantisation" en découle naturellement.
Rentrée littéraire de septembre 2015
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome I : La tête pensante de la Commune.
374 p. 18,80 €
484g
les 2 volumes 1044g
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Henrichemont
Maison de la Presse "Le Jardin des Fées"(10 place Henri IV)
COMPTES-RENDUS DU LIVRE
11 3 16 JEAN ANNEQUIN BLOG COMMUNE DE PARIS
29 2 16 HENRICHEMONT GIBLOG
1 11 15 MAGAZINE A VIERZON
20 10 15 DIX-HUIT BERRY REPUBLICAIN LA BOUINOTTE
28 08 15 BLOG VIERZONITUDE
DOSSIER DE PRESSE
La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national.
(Jean Jaurès)
Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.
(Vaillantitude)
La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul.
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