Dimanche 26 janvier 2025
à 11h
L’actualité de la forme-Commune en Indre, avec Jean Annequin, coprésident des Amies et Amis du Berry de la Commune de Paris 1871, et Robert Langlois, membre de l’association (besoin de réservation de restauration pour celles et ceux qui souhaiteraient venir).
Initiative PAYS’SAGE/BISTROTS D’HIVER 2025 Autour de l’actualité de la forme-Commune
À l’instigation de l’ami Robert Langlois, une des journées des Bistrots d’Hiver, habituellement toujours en Limousin s’est déroulée le 26 janvier en Indre dans la commune de Saint Plantaire. Le principe des Bistrots d’hiver est toujours le même et toujours avec la même réussite : une matinée de causerie autour d’un thème d’histoire ou de culture et d’actualité sous forme d’apéro tchatche, un repas très convivial, un après-midi tourné vers les arts ou la littérature.
Le sujet du matin était très philosophique et bien actuel : « Comprendre l’ignorance ». Proposé par Robert Langlois, celui-ci l’introduisit avec subtilité faisant référence à Victor Hugo pour en développer l’idée. A la fraternelle demande de Robert et très heureux de l’assurer, devant une trentaine d’habitué.e.s des Bistrots d’Hiver avertis, Jean Annequin enchaîna sur la partie pratique en exposant, en concordance avec le sujet, des problématiques environnementales et de santé dénoncées sous forme d’exemples.
Il mit d’abord en lumière le lien direct de ces problématiques avec la notion actuelle de communs ou biens communs et leur défense, les communs désignant l’ensemble des ressources qui appartiennent à toutes et tous au bénéfice des plus démunis et contre l’accaparation de particuliers ou groupes : la nature, les ressources (eau, air, terre, …), la flore et la faune, l’habitat, le logement, les services (bibliothèques, transports), les espaces publics (jardins, parcs, musées…), le patrimoine immatériel (les communs de la connaissance). Le but est que ces communs soient gérer collectivement par une communauté avec une pratique qui établit des règles d’accès et de partage. Dans de nombreux pays, ceux particulièrement sous-développés, une même volonté de préserver les communs existe et de nombreuses luttes s’y déroulent. Un indispensable retour historique rappela que ces communs ont pour origine les biens communaux existants du Moyen-Âge au XIXe siècle : les biens communaux sont, à partir du Moyen Âge, l'ensemble des biens appartenant en commun aux habitants d'une communauté villageoise comme les bois, les prés, les landes, les marais…Ils étaient utilisés de manière collective par les communautés villageoises et destinés aux besoins du village en général et surtout des indigents et des pauvres : les droits d'usages s'appliquaient autant sur des espaces possédés par le village que sur des biens privés avec, par exemple, le droit de vaine pâture. L’enclosure qui va privatiser au XVIIIe siècle les terres collectives et les ressources de la nature conduisit à la propriété privée. Tout le XIXe siècle, les communautés villageoises résisteront aux attaques incessantes contre ces biens, des traces restant aujourd’hui.
Il y a donc continuité sur le temps long pour la défense de ces biens collectifs et de préserver les ressources de la nature.
Après cette indispensable introduction, une liste de projets inutiles ou écocides fut remise à l’assistance afin de démarche participative sur les choix pour présentation et échanges : ces échanges furent riches et nombreux, le sujet étant très sensible.
Ces exemples pratiques de projets inutiles ou écocides permirent d’insister sur une action très symbolique de résistance des collectifs s’y opposant, celle de l’occupation des lieux visés par les projets et contestés.
Ainsi fut soulignée la résurgence de la lutte comme manière d’habiter avec un retour à l’histoire de la Commune de Paris la réappropriation par les insurgé.e.s de 1871 d’un espace-ville en auto gestion et auto organisation avec une réoccupation des rues, des quartiers, des bâtiments. Les rapprochements avec des mouvements populaires actuels de contestation reprenant des espaces sont évidents : Nuit Debout et la place de la République ; les Gilets Jaunes avec les ronds-points.
Dans le cadre des projets rejetés, l’occupation des espaces, des terres, de bâtiments par un groupe, un collectif s’auto gérant, s’auto administrant est une caractéristique essentielle avec souvent la création de ZAD -Zones à Défendre : symbolisées par celle d’il y a près de 50 ans de Notre Dame des Landes-des ZAD sur plusieurs jours avec famille, militants et de nombreuses activités sur l’espace occupé.
Autant de formes-Commune que Kriss Ross a fort bien présentées dans son dernier ouvrage. (voir ci-dessous la 4ième de couverture)
Avec l’idée de défendre le lieu et non simplement d’y résister : résister, c’est subir les événements, le calendrier des adversaires, à un moment abandonner en désordre -défendre, c’est affirmer les droits, dénoncer, proposer les actions offensives et surtout des alternatives, ce que les communardes et communards ont fait.
Les lieux de formes-Commune avancées durant la causerie :
A Sainte Soline pour l’eau- autour d’un métro-câble à Grenoble, d’une ferme électrique au pays de Fougères- sur les projets d’autoroutes dans le sud, la Normandie, ou de tunnel dans la vallée alpine -pour les forêts vivantes à Guéret- contre une basilique ubuesque en Ardèche ou une nouvelle piste d’aéroport à Bordeaux- et tant d’autres.
Une causerie-participative très réussie et appréciée avant le bien agréable moment de se retrouver dans toute la diversité des présents et présentes autour d’une excellente table et de sujets de discussion très éclectiques.
Bien des ami.e.s du Berry étaient là avec Robert et Mireille, Sylvie, Denis, Danielle.
Jean Annequin
Ce qui s'est passé un
16 janvier
pendant la vie d'Edouard Vaillant
Pour adhérer:
Les 200 000 vues atteintes le 28 août 2021
Les pays qui regardent le plus VAILLANTITUDE
Rentrée littéraire de septembre 2016
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome II : Le grand socialiste.
500 p. 19,80 €
560g
les 2 volumes 1044g
vaillantiser v tr dir
Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin.
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.
Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même."
Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant".
Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin vaillantise."
N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre : Ils veulent vaillantiser Vaillant, etc.
Et bien entendu le dérivé "vaillantisation" en découle naturellement.
Rentrée littéraire de septembre 2015
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome I : La tête pensante de la Commune.
374 p. 18,80 €
484g
les 2 volumes 1044g
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Henrichemont
Maison de la Presse "Le Jardin des Fées"(10 place Henri IV)
COMPTES-RENDUS DU LIVRE
11 3 16 JEAN ANNEQUIN BLOG COMMUNE DE PARIS
29 2 16 HENRICHEMONT GIBLOG
1 11 15 MAGAZINE A VIERZON
20 10 15 DIX-HUIT BERRY REPUBLICAIN LA BOUINOTTE
28 08 15 BLOG VIERZONITUDE
DOSSIER DE PRESSE
La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national.
(Jean Jaurès)
Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.
(Vaillantitude)
La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul.
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