vendredi 16 janvier 2015

1906 CONFERENCE D'ALGESIRAS


16 janvier 1906
CONFERENCE D’ALGESIRAS


  










QUELQUE CHOSE


                         sur :  MARX




 étant donné que, 

Vaillant est, avec son groupe, avec Guesde et les guesdistes, parmi les tout premiers introducteurs du marxisme en France, dont il est également l’un des tout meilleurs connaisseurs.



Signé Vaillant





Il faut qu’on sache bien que le Parti socialiste reste le parti militant de la classe ouvrière, de sa lutte de classe, de ses revendications et de son émancipation. Un des fondateurs du socialisme, Engels, disait que ce qui fait surtout la valeur de combat et de développement de la doctrine de Marx, c’est cette démonstration que l’émancipation de la classe ouvrière opère en même temps l’émancipation de l’homme et l’émancipation de l’humanité.
(fin janvier 1914)



La Conférence d’Algésiras

16 janvier 1906 : ouverture de la conférence d'Algésiras.

La conférence d'Algésiras (ou d'Algéciras, donnant lieu aux accords d'Algésiras) - 7 avril 1906 -, produit d'une confrontation diplomatique de la France et de l'Allemagne, place le Maroc sous la protection de grandes puissances européennes (douze dont la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie), sous couvert de réforme, de modernité et d’internationalisation de l’économie marocaine.

En 1901, l'assassinat d'un négociant oranais sur la côte rifaine entraîne l'intervention du ministre français des Affaires étrangères Théophile Delcassé. Un accord est conclu, qui autorise la France à « aider » l'administration marocaine dans les régions incontrôlées du Maroc oriental. Profitant de l'accord, le nouveau gouverneur général de l'Algérie Jonnart ordonne au colonel Lyautey, alors responsable du Sud-oranais, de « pacifier » la frontière algéro-marocaine. Dès 1905, Lyautey n'hésite plus à pénétrer au Maroc, et lance de longues reconnaissances atteignant la Moulouya.
Or, la France n'est pas la seule à s'intéresser au Maroc. L'Espagne, l'Angleterre, et l'Allemagne ont aussi des visées sur le royaume chérifien. 

 Abd al-Aziz, bien qu'intéressé par les propositions de grands travaux et de réformes proposés, se doute que l'indépendance de son pays ne tardera pas à être remise en question. Ne pouvant plus s'appuyer sur l'Angleterre, il se tourne vers l'Allemagne, seule capable de contrecarrer les ambitions françaises. L'Allemagne s'inquiète parallèlement de l'alliance en formation entre la France et l'Angleterre et cherche un moyen de l'ébranler. Le 31 mars 1905, l'empereur Guillaume II débarque àTanger, traverse la ville à cheval, rencontre Abd al-Aziz et prononce un discours incendiaire, « le coup de Tanger ».

La France et l'Allemagne se mirent d'accord sur l'organisation d'une conférence internationale sur le Maroc devant se tenir à Algésiras six mois plus tard, ce qui constituait une perte de crédibilité importante pour les Allemands, qui avaient dans un premier temps menacé de faire la guerre et diminuaient désormais considérablement leurs prétentions.

C'est le président américain Theodore Roosevelt qui est choisi comme médiateur. Il s'agit en fait de la première intervention des États-Unis en politique étrangère au niveau mondial, en totale rupture avec la doctrine Monroe.

Par la suite, l’Allemagne essaya, de son côté, de préserver ses intérêts au Maroc. Mais, après l'échec du coup d'Agadir en juillet 1911, elle abandonna ses ambitions sur le Maroc. La France, en novembre 1911, accepta de lui céder des territoires au Congo et au Cameroun en échange de son accord à l'instauration d'un protectorat français sur le Maroc.
Au Maroc sous le protectorat, le général français Lyautey fut chargé de diriger les affaires étrangères, de contrôler la défense du pays, et d’initier des réformes intérieures.








Vaillant pendant ce temps-là...


Vaillant a 66 ans. Avec et dans l'Internationale, il s'efforce de , conjurer la montée des périls, dont il sent bien l'extrême danger. La bataille à mener, il le sait et il l'écrit, est sans précédent, Jamais, à ses yeux, il n'y eut "de bataille pareille au monde, d'une telle importance vitale."









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