16 janvier 1906
CONFERENCE D’ALGESIRAS
QUELQUE CHOSE
sur : MARX
étant donné que,
Vaillant est, avec son groupe, avec Guesde et les guesdistes, parmi les tout premiers introducteurs du marxisme en France, dont il est également l’un des tout meilleurs connaisseurs.
Signé Vaillant
Il faut qu’on sache bien que le Parti socialiste reste le parti militant de la classe ouvrière, de sa lutte de classe, de ses revendications et de son émancipation. Un des fondateurs du socialisme, Engels, disait que ce qui fait surtout la valeur de combat et de développement de la doctrine de Marx, c’est cette démonstration que l’émancipation de la classe ouvrière opère en même temps l’émancipation de l’homme et l’émancipation de l’humanité.
(fin janvier 1914)
La Conférence d’Algésiras
16 janvier 1906 : ouverture de
la conférence d'Algésiras.
La conférence d'Algésiras (ou
d'Algéciras, donnant lieu aux accords d'Algésiras) - 7 avril 1906 -, produit d'une
confrontation diplomatique de la France et de l'Allemagne, place le Maroc sous la
protection de grandes puissances européennes (douze dont la France,
le Royaume-Uni,
l'Allemagne,
l'Espagne et
l'Italie),
sous couvert de réforme, de modernité et d’internationalisation de l’économie
marocaine.
En 1901, l'assassinat d'un
négociant oranais sur la côte rifaine entraîne l'intervention du ministre
français des Affaires étrangères Théophile Delcassé. Un accord est conclu, qui
autorise la France à « aider » l'administration
marocaine dans les régions incontrôlées du Maroc oriental. Profitant de
l'accord, le nouveau gouverneur général de l'Algérie Jonnart
ordonne au colonel Lyautey, alors responsable du Sud-oranais,
de « pacifier » la frontière algéro-marocaine. Dès 1905,
Lyautey n'hésite plus à pénétrer au Maroc, et lance de longues reconnaissances
atteignant la Moulouya.
Or, la France n'est
pas la seule à s'intéresser au Maroc. L'Espagne, l'Angleterre, et l'Allemagne ont
aussi des visées sur le royaume chérifien.
Abd al-Aziz, bien qu'intéressé par les
propositions de grands travaux et de réformes proposés, se doute que
l'indépendance de son pays ne tardera pas à être remise en question. Ne pouvant
plus s'appuyer sur l'Angleterre, il se tourne vers l'Allemagne, seule capable
de contrecarrer les ambitions françaises. L'Allemagne s'inquiète parallèlement
de l'alliance en formation entre la France et l'Angleterre et cherche un moyen
de l'ébranler. Le 31 mars 1905, l'empereur Guillaume II débarque àTanger,
traverse la ville à cheval, rencontre Abd al-Aziz et prononce un discours
incendiaire, « le coup de Tanger ».
La France et l'Allemagne se mirent
d'accord sur l'organisation d'une conférence internationale sur le Maroc devant se tenir
à Algésiras six
mois plus tard, ce qui constituait une perte de crédibilité importante pour les
Allemands, qui avaient dans un premier temps menacé de faire la guerre et
diminuaient désormais considérablement leurs prétentions.
C'est le président américain Theodore Roosevelt qui est choisi comme
médiateur. Il s'agit en fait de la première intervention des États-Unis en
politique étrangère au niveau mondial, en totale rupture avec la doctrine
Monroe.
Par la suite, l’Allemagne essaya,
de son côté, de préserver ses intérêts au Maroc. Mais, après l'échec du coup d'Agadir
en juillet 1911, elle abandonna ses ambitions sur le Maroc. La France, en
novembre 1911, accepta de lui céder des territoires au Congo et
au Cameroun en
échange de son accord à l'instauration d'un protectorat français sur le Maroc.
Au Maroc sous le protectorat, le
général français Lyautey fut chargé de diriger les affaires
étrangères, de contrôler la défense du pays, et d’initier des réformes
intérieures.
Vaillant pendant ce temps-là...
Vaillant a 66 ans. Avec et dans l'Internationale, il s'efforce de , conjurer la montée des périls, dont il sent bien l'extrême danger. La bataille à mener, il le sait et il l'écrit, est sans précédent, Jamais, à ses yeux, il n'y eut "de bataille pareille au monde, d'une telle importance vitale."
Vaillant a 66 ans. Avec et dans l'Internationale, il s'efforce de , conjurer la montée des périls, dont il sent bien l'extrême danger. La bataille à mener, il le sait et il l'écrit, est sans précédent, Jamais, à ses yeux, il n'y eut "de bataille pareille au monde, d'une telle importance vitale."
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