lundi 26 janvier 2015

1871 ARMISTICE FRANCO-ALLEMAND

26 janvier 1871

ARMISTICE FRANCO-ALLEMAND






Jules Favre et Otto von Bismarck, signataires de l'armistice.










QUELQUE CHOSE



                                                                                                                                                                                                                                          sur :  COMBAT
                                                                                 COMMUNISME






Signé Vaillant      










Dans son combat contre la bourgeoisie, le prolétariat trouve dans le communisme l'expression de ses intérêts, la règle de son action.






Signature de l'armistice franco-allemand, fin des bombardements de Paris.

L’armistice franco-allemand est conclu entre le Gouvernement de la Défense nationale et le gouvernement impérial allemand. Il met fin aux combats de la Guerre franco-prussienne de 1870.

Le 26 janvier un armistice était signé et aussitôt appliqué. Le 28 janvier 1871 furent signées les conventions militaires.

Le 20 janvier 1871, le gouvernement de la Défense nationale se résolut à la capitulation après négociations. Le 22 janvier, des Parisiens excédés par la faim et les bombardements réclamèrent l'élection d'une commune, une fusillade éclata entre manifestants et gardes nationaux faisant cinq morts et une vingtaine de blessés. Pressé d'en finir, le gouvernement adressa secrètement, le lendemain, une demande de négociation à Bismarck. Le 26 janvier 1871 un armistice était signé et aussitôt appliqué. Le 28 janvier 1871 furent signées les conventions militaires.


Bombardements de l'ouest

Après la bataille de Buzenval et animés très certainement d’un désir de vengeance, du 22 au 27 janvier 1871, les Allemands entreprennent la destruction systématique de la ville de Saint-Cloud. Des incendies allumés chaque jour transforment les quartiers en décombres.








 Un journaliste de l’Illustration constate : « L’aspect de cette riante localité est aujourd’hui lamentable… Partout des ruines, des décombres… Il semble… que l’ennemi se soit acharné à l’anéantir, à l’incendier avec un parti pris de basse vengeance et dans un but de destruction sauvage… ». Théophile Gautier, après une visite dans la ville dévastée relate : « Saint-Cloud, avec ses maisons sans toit et la blancheur morte de ses décombres, ressemblait à un grand cimetière dominé par sa chapelle funèbre. L’église, épargnée seule, veillait sur ce cadavre de ville. »







 Octobre 1870, le château de Saint-Cloud disparaît dans les flammes. Les troupes françaises sont à l’origine de l’incendie…




Prétextant que la « Lanterne de Démosthène », installée dans le parc du château de Saint-Cloud, sert de repère pour régler l’artillerie du Mont-Valérien, les Prussiens la font disparaître à coups d’explosifs le 13 octobre. Le même jour, des obus tirés du Mont-Valérien éclatent dans la chambre à coucher de l’empereur et dans son cabinet de toilette. Ils occasionnent un début d’incendie dans les combles et les étages supérieurs du château. Très rapidement les flammes se propagent à l’ensemble de l’édifice.
S’il est bien établi que ce sont des obus tirés par les français qui sont responsable du début d’incendie, il semble bien que le sinistre se soit ensuite déroulé sous le regard impassible des Prussiens, qui n’ont rien tenté pour en limiter les dégâts, et qui voient sans déplaisir brûler ce château, un des symboles de la puissance napoléonienne.
Un illustre palais et des trésors d’art viennent de disparaître à jamais.


Enfin, le 31 janvier 1871, soit 48 heures après l’armistice, jusque-là épargné par les combats qui ont opposé les forts d’Issy et de Vanves aux batteries ennemies installées sur la terrasse, le Château Neuf de Meudon prend mystérieusement feu. Comme pour la ville de Saint-Cloud, cet incendie peut être attribué à l’occupant. Durant trois jours, le château va brûler sans que personne ne puisse intervenir. Les ruines calcinées subiront quelques mois après un ultime pilonnage durant les échanges de tirs entre les Versaillais et les Communards.







Vaillant, pendant ce temps-là...


Vaillant est à Paris. Il a 31 ans.
Il subit le siège et l’hiver rigoureux comme l’ensemble des Parisiens qui n’ont pas fui la capitale.
L’été précédent, il est revenu d’Allemagne où il a étudié pendant quatre ans les sciences, la philosophie et surtout la médecine.
Il sera bientôt l’un des membres les plus éminents de la Commune de Paris.


















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