25 janvier 1890
TRAITE DE MONTEVIDEO
QUELQUE CHOSE
sur : DEMOCRATIE
Si pour mon compte, je croyais qu'au
parlement on ne peut rien faire, je n'irais pas. Si, parlant aux électeurs,
leur disant que nous travaillerons au parlement, non seulement pour le
socialisme, mais pour la démocratie socialiste - parce qu”il y a une démocratie
socialiste comme il y a une démocratie bourgeoise -, je croyais qu'il n'en fût
pas ainsi, si je ne pensais pas que ce fût une partie de l’action socialiste,
nécessaire dans le régime parlementaire actuel, je n'en serais pas partisan, je
ne me présenterais pas à leurs suffrages, parce qu'en le faisant je serais un
fourbe. (Approbation).
25 janvier 1890 : traité de Montevideo fixant la
frontière entre l'Argentine et le Brésil.
La Grande Guerre ou Guerre civile
uruguayenne (Guerra Grande en espagnol)
est la guerre civile qui, en Uruguay, a opposé les Colorados (textuellement les
Colorés mais à comprendre comme les Rouges) dirigés par Fructuoso
Rivera aux Blancos (les Blancs) de Manuel Oribe de1839 à 1851, après l'indépendance
du pays.
Les tensions s'amplifièrent avec l'indépendance de la
nouvelle République et la naturelle concurrence politique qui s'ensuivit, d'où
un nombre important de tentatives de coup d'État, toutes avortées, soutenues
soit par les Argentins soit par les Brésiliens.
Sur terre, les 7 000 soldats (4 000 Blancos et les 3 000
soldats de la Confédération Argentine) dirigés par Oribe se battaient face aux
5 000 hommes (2500 légionnaires français, 500 légionnaires italiens, 500
argentins fédéralistes et 2 500 Colorados) mais sans grands résultats.
En 1848, la France pressée par le Royaume-Uni se retira, elle aussi, du conflit, et des accords furent signés entre Rosas et le Royaume-Uni le 24 novembre 1849 et avec la France le 31 août 1850.
En 1848, la France pressée par le Royaume-Uni se retira, elle aussi, du conflit, et des accords furent signés entre Rosas et le Royaume-Uni le 24 novembre 1849 et avec la France le 31 août 1850.
Le traité de Montevideo fut signé entre l'Argentine et
le Brésil,
le 25 janvier 1890, fixant le tracé de
la frontière entre les deux États.
Négocié par Quintino Bocaiúva, alors ministre des Relations
Extérieures de la toute jeune république brésilienne, ses termes visaient à
résoudre laquestion de Palmas, portant sur les limites
relatives des deux républiques, c'est-à-dire le partage de la région entre les
deux pays.
Considérant que ce diplomate avait extrapolé ses
prérogatives en faisant des concessions territoirales excessives, le Congrès
brésilien récusa le traité en 1891 et demanda l'arbitrage du président américain, Grover
Cleveland (1893-1897).
Vaillant, pendant ce temps-là...
Vaillant a 50 ans. Il est conseiller municipal depuis 6 ans. Et Boulanger ne le séduit pas du tout, tant s’en faut. Il voit en lui un personnage dangereux, un fauteur de guerre, un ennemi de la République et du prolétariat. Comme Bismarck, mais évidemment d’un tout autre point de vue, il redoute une dictature militaire en France. Tout comme Félix Pyat, autre Vierzonnais et autre Communard.
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