11 janvier 1886
PREMIER CHAMPIONNAT DU MONDE D’ECHECS
Première partie à New-York.
Wilhelm Steinitz (Empire d’Autriche, plus tard Etats-Unis d’Amérique), premier champion du monde d’échecs. |
RIEN ENCORE
Peut-être plus tard quelque
chose sur : REVOLUTION
étant donné que,
Edouard Vaillant appartient au siècle des dernières grandes révolutions européennes, il était enfant an 1848, il fut parmi les acteurs les plus importants de la Commune de Paris de 1871.
Championnat du monde d'échecs
Wilhelm Steinitz (14 mai 1836 à Prague, Empire d'Autriche - 12 août 1900 à New York)
est un joueur d'échecs autrichien,
naturalisé américain en 1888 (à cette occasion il changea
officiellement son prénom en William). Il a été le premier champion du monde officiel des échecs de
1886 à 1894, et a, le premier, étudié scientifiquement le jeu d'échecs pour en
dégager les règles de stratégie. À ce titre, il est considéré comme le père des
échecs modernes.
Johannes Zukertort, le challenger. |
Johannes Hermann Zukertort est un phénomène du monde
échiquéen, né le 7 septembre 1842 à Lublin (actuelle
Pologne, alors Russie) et décédé le 20 juin 1888 à Londres,
qui disputa et perdit le premier championnat du monde d'échecs en
1886.
Johannes Zukertort, qui devint tout d'abord docteur en médecine,
était un pianiste
de grand talent et parlait couramment une dizaine de langues. Extrêmement
cultivé, il fit ses études au fameux Maria-Magdalenen-Gymnasium de Breslau,
puis devint pensionnaire de l’université de Breslau quand il apprit à
jouer aux échecs à l'âge de vingt ans ; dès lors plus rien d'autre
n'exista pour lui. Pendant la Guerre franco-prussienne de 1870, il
servit comme officier dans un régiment d'infanterie, où il avait la réputation
de loger une balle de pistolet dans un as de jeu de cartes
à quinze pas ! Il fut d'ailleurs décoré pour avoir été le seul officier
survivant de son régiment lors de la célèbre bataille de Gravelotte en Lorraine.
Revenu à la vie civile, Zukertort fit la connaissance d'Adolf Anderssen
qui lui prodigua ses leçons, et ses progrès furent fulgurants. Ayant vaincu son
maître, il commença par remporter des tournois puis, beaucoup trop confiant, il
lança un défi à Wilhelm Steinitz qui le mit en déroute (Londres - 1872 / -7 +1
=4 : 7 défaites 1 victoire 4 nulles).
Vaillant, pendant ce temps-là...
Vaillant a 46 ans. Il est conseiller municipal depuis 2 ans. Et Boulanger ne le séduit pas du tout, tant s’en faut. Il voit en lui un personnage dangereux, un fauteur de guerre, un ennemi de la République et du prolétariat. Comme Bismarck, mais évidemment d’un tout autre point de vue, il redoute une dictature militaire en France. Tout comme Félix Pyat, autre Vierzonnais et autre Communard. Mais il n'est pas qu'un homme politique, il participe aussi de la vie culturelle de son temps. Il n'est pas interdit de penser que ce scientifique de formation ait pu ne serait-ce qu'un moment s'intéresser à cet événement échiquéen dont il est le contemporain. Il a vingt ans à la retraite du grand joueur américain Paul Morphy, et il a connu lors de son séjour en Allemagne l'apogée du grand joueur allemand Adolf Anderssen.
A la fin de cette année 1886, dans le Bulletin
municipal officiel de la Ville de Paris, Vaillant écrira :
Pour qui embrasse l’ensemble des
avantages et des inconvénients inhérents à l’installation d’une Bourse du
Travail, il n’y a pas de doute possible : c’est un premier pas dans la
voie d’une organisation et d’une législation nationale, puis internationale, de
la production et du travail.
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