2 décembre 1851
COUP D'ETAT DE LOUIS NAPOLEON BONAPARTE
sur : C.G.T.
2 décembre 1851 : coup d'État
du président de la république, Louis-Napoléon
Bonaparte qui devient
président pour dix années.
Même jour, autre année.
1848 : révolution de 1848 : l’empereur d'Autriche Ferdinand Ier abdique en faveur de son neveu François-Joseph.
1852 : proclamation du Second Empire par le président Louis-Napoléon Bonaparte qui devient empereur sous le nom de Napoléon III.
1854 : guerre de Crimée : alliance entre l'Autriche, le Royaume-Uni, la France et la Sardaigne.
1870 : bataille de Loigny lors de la Guerre franco-prussienne de 1870.
1887 : démission de Jules Grévy suite au scandale des décorations.
1908 : Pu Yi devient empereur de Chine à l'âge de trois ans.
1846 : Pierre Waldeck-Rousseau, homme politique français († 10 août 1904).
1859 : Georges Seurat, peintre français († 29 mars 1891).
1859 : John Brown, abolitionniste américain (° 9 mai 1800).
Dans la nuit du 1er au 2 décembre,
les troupes de Saint-Arnaud prennent possession de la capitale, occupent les imprimeries (notamment pour empêcher les journaux républicains de paraître), procèdent aux premières arrestations de 78 personnes, parmi lesquelles figurent 16 représentants du peuple dont Thiers mais aussi les chefs de la Montagne et des militaires comme Changarnier qui auraient pu mener une résistance. Vers 6 h 30, des proclamations sont placardées sur les murs de Paris. Se fondant sur la crise politique qu'à son sens subit le pays, Louis-Napoléon dénonce l'Assemblée parlementaire et lui oppose la légitimité qu'il a lui seul reçue du pays tout entier lors de l'élection présidentielle de 1848. Dans son « appel au peuple » à destination des Français, il annonce une réforme de la constitution sur le modèle du consulat de son oncle de même que son intention de préserver les droits acquis en 1789 tout en faisant respecter l'ordre dans le pays. Une autre des proclamations placardées est destinée à l’armée qu'il salue comme une « élite de la nation que les régimes ayant succédé à l'Empire ont traitée en vaincue ». Ses décrets imposent également la dissolution de l’Assemblée nationale et le rétablissement du suffrage universel masculin.
La journée du 4 décembre est marquée par la fusillade des grands boulevards où les soldats de la division Canrobert se sont rassemblés et côtoient une foule où se mêlent curieux et manifestants qui pour certains prennent à partie la troupe en exclamant « Vive la Constitution! Vive l'Assemblée nationale ! ». Profondément « énervés par cette attitude hostile ou goguenarde », les soldats de la division Canrobert,« sans en avoir reçu l'ordre et au prétexte de tirs isolés » s'affolent, ouvrent le feu avant de faire usage d'un canon, perpétrant une effroyable fusillade du boulevard de Bonne-Nouvelle au boulevard des Italiens avant que des maisons ne soient « fouillées à la baïonnette. ». Le carnage fait entre 100 et 300 morts et des centaines de blessés.
Au soir du 4 décembre, la plupart des insurgés ont été écrasés. Le bilan de ces journées parisiennes est de 300 à 400 personnes tuées, aux 2/3 des ouvriers, auxquels s'ajoutent 26 tués et 184 blessés parmi les soldats. Le nombre de victimes reste néanmoins très éloigné des5 000 morts des journées de juin 1848. Le Moniteur (ancêtre du Journal officiel) reconnaît plus tard le chiffre de 380 tués, la plupart sur les boulevards.
Le 7 novembre 1852, par 86 voix contre une seule, un sénatus-consulte rétablit la dignité impériale, approuvé deux semaines plus tard, lors d'un plébiscite, par 7 824 129 voix contre 253 149 et un demi million d'abstention175. Pour Jules Ferry, l'authenticité du résultat du vote ne peut être mise en doute et démontre l'expression « passionnée, sincère et libre » de la classe paysanne telle que déjà exprimée lors de l'élection présidentielle de 1848 et en décembre 1851, tandis que le journaliste libéral Lucien-Anatole Prévost-Paradol se déclare guéri du suffrage universel et dénonce le monde paysan et campagnard comme une « profonde couche d'imbécillité rurale et de bestialité provinciale ».
La dignité impériale est ainsi rétablie au profit du prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, élu par le peuple français, qui devient officiellement « Napoléon III, Empereur des Français » à compter du 2 décembre 1852, date anniversaire symbolique du coup d’État, du sacre de Napoléon Ier et de la victoire d’Austerlitz.
Vaillant pendant ce temps-là...
Edouard a 11 ans. Il est au collège Sainte-Barbe, au Quartier latin, et passera son baccalauréat ès sciences dans 6 ans.
Edouard a 11 ans. Il est au collège Sainte-Barbe, au Quartier latin, et passera son baccalauréat ès sciences dans 6 ans.
NOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS
PREMIERE SEMAINE DE DECEMBRE
ACTIONS DU LYCEE EDOUARD VAILLANT
VIERZON
Le lycée présentera ses réalisations concernant Edouard Vaillant.
Les élèves d'une classe de première ES en particulier travailleront sur Vaillant dans le cadre de leurs cours d'histoire avec validation notée de leurs travaux.
vendredi 4 décembre (jusqu'au vendredi 18 décembre)
LYCEE EDOUARD VAILLANT
début de l'exposition (avec de nombreuses images venant de l'exposition de la médiathèque)
Le vernissage aura lieu le vendredi 4 décembre à 18h.
MERCREDI 9 DECEMBRE
JOURNEE D'ETUDES EDOUARD VAILLANT
PARIS
A l'Hôtel de Ville, des interventions de haut niveau le matin et l'après midi.
Voir le détail ici :
http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/05/1907-mort-de-huysmans.html
MARDI 15 DECEMBRE
CONFERENCE SUR EDOUARD VAILLANT (sur invitation)
PARIS
A l'Assemblée nationale, à 17 h45, salle Victor Hugo (101 rue de l'Université).
- M. Michel Pigenet, Professeur d'histoire contemporaine, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
- M. Jean-Marie Favière, auteur de "Je te parle au sujet d’Edouard-Vaillant"
Sur le thème :
« Edouard Vaillant, parlementaire et élu du peuple accompli »
vendredi 18 décembre
VILLE DE VIERZON
Soirée musicale Compagnie "Une chanson dans ma mémoire" Jeaan-Marc Ducoudray
Auditorium (DKL) du lycée Henri Brisson
4 chanteurs. 14 chansonniers. Chanson "contestataire".
Partenariat : Mairie de Vierzon, Communauté de Communes, Jean-Marc Ducoudray, Elisabeth Hovasse.
Une des deux dates possibles pour la visite d'Elisabeth Badinter
DIMANCHE 20 DECEMBRE
CEREMONIE COMMEMORATIVE SUR LA TOMBE D'EDOUARD VAILLANT
VIERZON
Au cimetière du Centre Ville, dépôt de gerbe par la municipalité, interventions diverses, tombe rénovée et redorée pour l'occasion. 11h.
http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/02/1857-flaubert-acquitte.html
LE LIVRE
L'EDITEUR
LES POINTS DE VENTE
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Vierzon
Maison de la presse Catinaud (9 rue Voltaire)
Espace culturel Leclerc (48 avenue de la République)
Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)
En voir plus :
http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/09/1907-mort-de-sully-prudhomme.html
DOSSIER DE PRESSE
http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/10/1854-naissance-de-rimbaud.html
La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national.
(Jean Jaurès)
Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.
(Vaillantitude)
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