Nous continuons ici à vaillantiser ! |
Homme de lettres et de cinéma
C'est bien volontiers qu'Adiamos-89 relaie
l'invitation suivante :
Nous avons le plaisir de vous inviter à la soirée que
nous organisons
Mercredi prochain 13 décembre à
Migennes,
salle Jean Ferrat à 20h,
pour la projection en entrée libre du film :
LÉON MOUSSINAC, L’HÉRITAGE DE
SPARTACUS. ( 2017 )
coproduit par la chaîne Ciné+ , le Centre National de
la Cinématographie et l’École nationale supérieure des Arts décoratifs dont
L. Moussinac fut directeur à partir de 1945 et pour plus de dix ans.
Organisée en collaboration avec Ciné-Migennes, cette
diffusion d’un portrait filmé d’une heure permettra de découvrir qui était cet
enfant de Migennes, né dans la petite gare de Laroche en 1890 , alors que
son père était Inspecteur des chemins de fer départementaux…
Son parcours d’historien du cinéma et du théâtre, de
romancier et poète, de fondateur de ciné-clubs, de résistant et de militant lui
donne l’étoffe d’une des grandes personnalités de la vie culturelle et sociale
entre les années 1920 et 1964.
Nous vous remercions par avance de faire connaître cet
événement et nous espérons vous rencontrer à cette occasion.
Bien cordialement,
Patrick Cazals, réalisateur et toute l’équipe du film
06 85 21 33 04
Wikipedia
Léon Pierre Guillaume Moussinac est un écrivain, journaliste, historien et critique de cinéma français, né le 19 janvier 1890 à Migennes (Yonne) et mort le 10 mars 1964 à Paris.
Biographie
Fils de Jean Moussinac, chef de gare aux chemins de fer départementaux, Léon Moussinac naît au domicile de celui-ci : la gare de Laroche-Migennes. Il poursuit ses études jusqu'à la licence de droit, contraint de travailler par ailleurs après la mort de son père en 1907.
Appartenant à la classe 1910, il doit passer huit ans sous les drapeaux et fait la guerre en première ligne ; il épouse Jeanne Lods en 1916.
Il écrit en 1919 son premier article pour la revue Le Film que dirige Louis Delluc, son ami d'enfance qu'il connut à Paris sur les bancs du lycée Charlemagne et avec lequel il a été l'un des premiers théoriciens et critiques indépendants en France. Rendu à la vie civile, il devient critique de films à la revue Mercure de France, puis au quotidien L'Humanité à partir de 1923 où il tient une rubrique hebdomadaire.
Il adhère au Parti communiste français (PCF) en 1924.
Ses travaux théoriques et historiques, réunis pour la première fois en 1925 dans Naissance du Cinéma, ont précédé, à l'exception des travaux de Louis Delluc, tous les ouvrages consacrés au cinéma ; il est possible qu'il ait ainsi influencé ses amis Eisenstein, Béla Balázs et Vsevolod Poudovkine.
Grâce à son action au sein du Ciné-Club de France, le film Le Cuirassé Potemkine est projeté pour la première fois le 13 novembre 1926 à Paris, dans la salle de l’Artistic, louée pour un après-midi. Il fonde peu après avec son ami Jean Lods le "premier ciné-club de masse" - selon l'expression de Georges Sadoul - Les Amis de Spartacus, qui organise des projections au Casino de Grenelle avant d'être interdit après six mois d'existence par le préfet de police Jean Chiappe.
Il dirige le magazine Regards créé en 1932, avant d'en confier les rênes à son ami Pierre Unik.
Il est le fondateur, en 1932, avec Paul Vaillant-Couturier et Aragon, de l'Association des Écrivains et Artistes Révolutionnaires (AEAR) créée en France, à la tête de laquelle figurent également Charles Vildrac et Francis Jourdain.
Sous l'autorité tacite du Parti communiste français, l'association et son organe Commune ont alors pour mission de réunir les différents courants culturels qui, en France, se préoccupent à l'époque des rapports entre l'engagement révolutionnaire et la culture.
Léon Moussinac participa à la création de la F.T.O.F., Fédération du Théâtre Ouvrier de France. Avec Paul Vaillant-Couturier, il a appuyé le groupe Octobre, troupe de théâtre d'agitprop, à ses débuts. C'est d'ailleurs par l'entremise de ces deux personnages que le groupe Octobre a rencontré Jacques Prévert.
Arrêté en avril 1940 pour "propagande communiste", il est interné au camp de Gurs. En octobre 1940, il est transféré avec un groupe "de 85 détenus pour militaire de Nontron." Léon Moussinac est finalement jugé et acquitté en novembre 1941. Il participe ensuite à la Résistance.
Il est directeur de l'IDHEC de 1947 à 1949 et de l'École nationale supérieure des arts décoratifs (ENSAD) de 1946 à 1959.
Léon Moussinac est victime d'une crise cardiaque à son domicile dans son bureau particulier, au 1 rue Leclerc dans le 14e arrondissement alors qu'il préparait un livre sur Louis Delluc. Il est transféré à l'Hôpital Lariboisière (10e arrondissement) où il meurt le 10 mars 1964.
Ses archives sont conservées au département des Arts du spectacle de la Bibliothèque nationale de France.
Œuvres de Léon Moussinac
Dernière heure, poème, Ed. Librairie de France, 1923
Naissance du cinéma, Paris, Éd. J. Povolozky, 1925, et Éditions d’Aujourd’hui, 1983
Le Père Juillet - Tragi-farce en deux parties et un intermède, Léon Moussinac et Paul Vaillant-Couturier, Paris, 1927
Le cinéma soviétique, Gallimard, 1928
Panoramique du cinéma, Paris, Au sans pareil, 1929
La Tête la première, roman, Flammarion, 1931
Mallet-Stevens, éditions G. Crès & Cie, Collection les artistes nouveaux, Paris, 1931
Manifestation interdite, roman, Éditions Sociales Internationales, 1935
Tendances nouvelles du théâtre
Les Champs-de-Moë, roman, La Bibliothèque Française, Paris, 1945
Poèmes impurs : 1934-1944, Préface d'Aragon, Sagittaire, 1945
Aubes clandestines, recueil de poèmes, [ca 1945]
Le Radeau de la Méduse (Journal d'un prisonnier politique, 1940-1941), Paris, Éditions Hier et Aujourd'hui, 1945 - rééd. Aden Éditions, Bruxelles, 2009
Les Statues de sel, nouvelles, Éditions Hier et Aujourd'hui, 1947
Traité de la mise en scène, Massin et Cie, 1948
Le théâtre, des origines à nos jours, Amiot-Dumont, 1957
S.M. Eisenstein, Seghers, 1963
L'Âge ingrat du cinéma, Éditions du Sagittaire, 1946 ; Éditeurs français réunis, 1967, préface de Georges Sadoul
Bibliographie
Ouvrages et études sur Léon Moussinac
Georges Sadoul, préface à L'âge ingrat du cinéma, Paris, Éditeurs français réunis, 1967.
Marie-Cécile Bouju, Léon Moussinac, éditeur engagé (1935-1939), Annales des amis de Louis Aragon et Elsa Triolet, 2007, n° 9.
Christophe Gauthier, La passion du cinéma : cinéphiles, ciné-clubs et salles spécialisées à Paris de 1920 à 1929, Paris, Association française de recherche sur l'histoire du cinéma : École des chartes, 1999.
Jacky Tronel, « Léon Moussinac, l'ami d'Aragon », revue Arkheia, Montauban, 2009, n° 21
Valérie Vignaux (coordination avec la collaboration de François Albera), Un intellectuel communiste et Léon Moussinac, critique et théoricien des arts, Paris, Association française de recherche sur l'histoire du cinéma, 2 volumes (études et anthologie), 2014
Filmographie
1921 : Fièvre de Louis Delluc : César - acteur
1921 : Prométhée... banquier de Marcel L'Herbier
Cliquez sur le calendrier pour découvrir
ce qui s'est passé un
10 décembre
pendant la vie d'Edouard Vaillant
ce qui s'est passé un
10 décembre
pendant la vie d'Edouard Vaillant
Commémoration annuelle Edouard Vaillant
Cimetière de Vierzon-Ville
16 Rue du Souvenir Français
18100 Vierzon
La commémoration de la mort d'Edouard Vaillant devrait se faire cette année le samedi 23 décembre à 10h45. C'est au tour du PCF de prendre la parole, et c'est Edwige, membre des Amies et Amis de la Commune, qui sera au micro.
vaillantiser v tr dir
Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin.
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.
Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même."
Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant".
Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin vaillantise."
N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre : Ils veulent vaillantiser Vaillant, etc.
Et bien entendu le dérivé "vaillantisation" en découle naturellement.
TOUTES NOS DATES IMPORTANTES
Rentrée littéraire de septembre 2015
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome I : La tête pensante de la Commune.
374 p. 18,80 €
484g
les 2 volumes 1044g
L'EDITEUR
LES POINTS DE VENTE
18
Vierzon
Maison de la presse Catinaud (9 rue Voltaire)
Espace culturel Leclerc (48 avenue de la République)
Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)
Bourges
La Poterne
Centre commercial Carrefour Bourges
36
Châteauroux
Cultura Saint-Maur
En voir plus :
http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/09/1907-mort-de-sully-prudhomme.html
COMPTES-RENDUS DU LIVRE
11 3 16 JEAN ANNEQUIN BLOG COMMUNE DE PARIS
29 2 16 HENRICHEMONT GIBLOG
1 11 15 MAGAZINE A VIERZON
20 10 15 DIX-HUIT BERRY REPUBLICAIN LA BOUINOTTE
28 08 15 BLOG VIERZONITUDE
DOSSIER DE PRESSE
http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/10/1854-naissance-de-rimbaud.html
La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national.
(Jean Jaurès)
Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.
(Vaillantitude)
La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul.
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