jeudi 13 décembre 2018

LE ROJAVA, NOUVELLE COMMUNE?


Au cinéma et au théâtre 



A Issoudun (18)





ACTUALITE DE LA COMMUNE :
l’exemple démocratique du Rojava, province du Kurdistan syrien,
par le cinéma et le théâtre

En cette fin d’année, deux productions, l’une cinématographique, l’autre artistique, évoquent au grand jour la Fédération démocratique de la Syrie du Nord, appelée aussi Rojava : un auto gouvernement indépendant que nous abordons régulièrement dès qu’il s’agit de faire référence aujourd’hui à un exemple d’entité proche des fondements de la Commune de Paris. 

Le Rojava a en effet basé son fonctionnement sur les idéaux démocratiques et sociaux du printemps 1871 : on parle d’ailleurs de « Commune du Rojava ».  Cette province autonome propose une alternative à l’Etat-nation qui, source de progrès dans le passé, devient un étouffoir des libertés du peuple de par les dérives autoritaires et nationalistes des gouvernants. C’est le chef du PKK, le parti des travailleurs du Kurdistan, Osman Ocalan, qui a choisi cette ligne démocratique en communiquant depuis sa prison turc avec le philosophe et anarchiste américain Murray Bookchin : celui-ci est le concepteur des notions de confédéralisme démocratique et de municipalisme libertaire à partir du modèle de la Commune de Paris, la structure communale étant la référence. Cette expérience communaliste en Kurdistan syrien est d’une très grande portée car, dans des conditions très difficiles, un territoire important est régi par une démocratie directe avec un fondement social collectif.

Les deux productions citées sont portées par le même fil rouge : les formidables femmes kurdes qui prennent à bras le corps leur émancipation dans un contexte de patriarcat ancestral. 
Le drame cinématographique d’Eva Husson Les filles du soleil aborde principalement  l’aspect militaire avec la branche armée féminine dite YPJ qui opère en Kurdistan syrien. Dans ce drame, un groupe de femmes capturées et violentées par Daech qui, ayant pu être libérées, se sont engagées corps et âme dans la reprise des villes occupées par l’Etat islamique. La figure de la commandante, Bashar, est centrale, tout comme le regard de la journaliste française  présente qui veut témoigner de la réalité. Leur force de caractère en s’imposant comme combattantes et en se montrant l’égale des hommes pour commander, tout comme leur courage inébranlable, sont frappants,  de même que leur réflexion poussée sur leur but avec leur slogan  : « Femme, Vie, Liberté ». C’est  un hommage très fort rendu à ces femmes qui, malgré les énormes dangers, dansent  ensemble, mains sur l’épaule, dans le chaos d’un village détruit, écho au chaos de la Semaine Sanglante.

La production théâtrale qui a été jouée au Centre culturel Albert Camus d’Issoudun le 11 décembre, La guerre des filles, aborde quant à elle l’importance pour les Kurdes du Rojava, et tout particulièrement pour les femmes, d’écrire leur propre histoire émancipée à rebours d’une histoire toujours écrite par en haut et par les hommes, d’une histoire effacée et souillée. S’inspirant du documentaire de Mylène Sauloy, Kurdistan, la Guerre des Filles, la metteuse en scène, Vanessa Sanchez, a expliqué que ce choix d’approche s’est fait après les attentats de 2015 pour opposer à la violence la force d’idées positives portées par les kurdes du Moyen-Orient. 
On retrouve dans les échanges des 4 acteurs (3 femmes et un homme) des notions importantes de  cette démocratie en Rojava : ainsi des conseils de quartiers où toutes les décisions se prennent et remontent à la strate supérieure, l’égalité hommes-femmes dans  le partage de toutes responsabilités et au combat, … Chaque Femme sur scène a son histoire, mais toutes veulent s’émanciper du poids de l’homme. La référence à la Commune de Paris est bien présente par la bouche de la mère kurde de l’une d’entre elles, habitant en France, expliquant à sa fille qui veut partir pour le Rojava l’origine de cette société utopiste en marche. Le contenu de cette Révolution inédite trouve donc à travers ce spectacle toute sa place. 

Belle surprise: plus d’une centaine de collégiens et de lycéens étaient présents (c’était en soirée, donc à base de volontariat). Le Centre culturel d’Issoudun avait programmé un cycle sur une semaine en amont du spectacle avec des lectures du texte en médiathèque et la diffusion du documentaire au cinéma. Au vu des réponses des jeunes présents à nos questions sur la préparation et l’exploitation de cette production théâtrale, il s’avère que ce fut et ce sera plutôt de portée limitée : malgré tout, il restera forcément la teneur des propos ramenant à l’actualité et à la situation de la femme dans la société.  
Le débat qui a suivi  a permis à la metteuse en scène et aux actrices/acteur de revenir sur quelques éléments importants. Nous avons simplement rappelé la diffusion du film en salle nous réjouissant de l’intérêt porté au Kurdistan syrien  et insisté sur la référence  centrale à la Commune de Paris  avec aussi l’engagement énorme des femmes. 

Voilà deux événements culturels sortant de l’ombre la Commune du Rojava avec les magnifiques Femmes kurdes alors que la situation géopolitique sur place est bien fragile et bien préoccupante. Le Rojava est pris en étau : entre Etat turc autoritaire qui ne veut pas d’un auto-gouvernement  à ses portes - lui qui persécute les Kurdes turcs - ; entre Etat syrien qui ne veut pas de cette enclave démocratique et ne répond pas à la reconnaissance d’une autonomie de fait ;  entre grandes puissances occidentales, attiseuses des haines, qui créent des alliances ponctuelles contre nature par simple intérêt stratégique avant de faire volte-face, d’autant plus que les composantes kurdes en Syrie, Irak, Iran, Turquie ne s’entendent pas entre elles et que des tensions existent entre Kurdes et Arabes. N’oublions pas que trois responsables femmes kurdes ont été assassinées à Paris il y a quelque temps et sont devenues des icônes. 
Nous suivrons régulièrement l’évolution de la situation car l’expérience menée en Rojava ressemble de bien près à celle de la Commune de Paris finie dans le sang.

Jean Annequin




LES FILLES DU SOLEIL

Date de sortie 21 novembre 2018 (1h 51min)
De Eva Husson
Avec Golshifteh Farahani, Emmanuelle Bercot, Zübeyde Bulut plus
Genre Drame
Nationalité Français


SYNOPSIS ET DÉTAILS
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Au Kurdistan, Bahar, commandante du bataillon Les Filles du Soleil, se prépare à libérer sa ville des mains des extrémistes, avec l’espoir de retrouver son fils. Une journaliste française, Mathilde, vient couvrir l’offensive et témoigner de l’histoire de ces guerrières d’exception. Depuis que leur vie a basculé, toutes se battent pour la même cause : la femme, la vie, la liberté.


Naissance du projet
Eva Husson s'est intéressée à ce projet il y a trois ans, après être tombée sur des récits de femmes captives qui s’étaient échappées et avaient pris les armes. Emerveillée devant ces témoignages, la cinéaste avait expliqué, au micro d'AlloCiné, lors du dernier festival de Cannes (où le film était présenté en compétition) : "Je me suis dit : c’est fou, si en lisant un article d’une demi-page, et en en lisant une quinzaine le même jour comme une espèce de frénésie, ça me provoque ce choc émotionnel, c’est qu’il y a quelque chose de très fort dans la lettre, l’esprit de cette histoire, et que ça vaut le coup d’être relayé." 

Husson s'est également rendue compte, petit à petit, que ces récits correspondaient à sa propre histoire, puisque son grand père était soldat républicain et communiste, et son frère anarchiste. Elle raconte : "Il y avait une guerre fratricide qui me fait beaucoup penser à ce qui se passe à l’intérieur de la communauté kurde sur place. La lutte pour un idéal. Ça se déployait en moi, d’une manière extrêmement organique et ça faisait sens."
Sélection cannoise
Le film a été présenté en compétition au Festival de Cannes 2018.
2 actrices chevronnées
Si, pour son précédent film Bang Gang (Une Histoire D'Amour Moderne), son casting était majoritairement composé de jeunes acteurs plutôt méconnus (à l'exception du très à la mode Finnegan Oldfield), Eva Husson a confié les personnages principaux des Filles du soleil à deux comédiennes chevronnées. Ainsi, Golshifteh Farahani joue la combattante kurde Bahar et Emmanuelle Bercot incarne la journaliste de guerre borgne Mathilde. 
La reporter jouée par Bercot
Mathilde, ce personnage de reporter chevronnée et tourmentée, est jouée par Emmanuelle Bercot, réalisatrice de La Tête haute (2015) et actrice principale de Mon Roi sorti la même année. Pour l'écrire, Eva Husson s'est inspirée des personnalités propres à deux femmes reporters de guerre iconiques.

En premier lieu Marie Colvin, une journaliste américaine spécialiste du monde arabe qui est décédée en 2012 en Syrie, à 56 ans, lors d'un bombardement, alors qu'elle couvrait la révolution dans ce pays pour le journal britannique Sunday Times (elle se trouvait dans une maison transformée en centre de presse où d'autres journalistes ont été tués ou blessés). Comme le personnage de Mathilde, elle portait un bandeau sur l’œil gauche suite à un éclat de grenade dont elle avait été victime lorsqu'elle faisait un reportage au Sri Lanka. 

Un film sur Marie Colvin existe d'ailleurs. Il s'agit de A Private War, sorti aux Etats-Unis le 16 novembre 2018. Réalisé par Matthew Heineman, un cinéaste issu du documentaire, ce biopic est porté par Rosamund Pike dans la peau de la reporter de guerre.

La deuxième grande figure du journalisme ayant inspiré Eva Husson est Martha Gellhorn (1908 - 1998). Cette dernière a commencé à travailler sur le terrain en 1936 pendant la Guerre d’Espagne et a, durant sa très longue carrière, couvert plusieurs grands conflits du 20ème siècle : le Débarquement de Normandie, la Guerre du Viêt Nam ou encore l'invasion du Panama par les Etats-Unis. Elle fut aussi présente au moment de la libération du Camp de concentration de Dachau par les troupes Alliés, ainsi qu'au procès d'Adolf Eichmann en 1961.

Pour Eva Husson, Mathilde constitue l'œil du spectateur sur le monde : elle est l’interlocutrice de cette femme capitaine de bataillon (Golshifteh Farahani) qui externalise certaines choses impossibles à montrer narrativement dans ce contexte. La réalisatrice explique : "Elle me permet aussi de réfléchir sur cette notion de femmes en guerre. Etant une reporter de guerre femme, elle a à la fois un regard interne de l’identité de femme sur le terrain de guerre, et en même temps un regard extérieur. Comme un prisme, qui nous permet de naviguer entre le contexte collectif et le contexte intime. C’est l’outil narratif du témoin."
Image de la femme
Les Filles du soleil est dédié aux héroïnes. Eva Husson explique : "Je pense qu’en tant que femme, on souffre d’un énorme manque de représentation dans l’histoire et dans la fiction. On a une vision de ce qu’on est qui n’est pas complètement en adéquation avec le réel. Ce qu’on vit est une chose, et ce qu’on voit en permanence est un monde à dominante masculine. On a un regard sur nous même qui est très biaisé culturellement, qui n’est pas juste. Je pense que plus on sera de femmes à s’emparer de la représentation de nous-mêmes, plus on aura une vision adéquate de ce qu’on est. On n’est pas que des victimes au cinéma, on n’est pas que des femmes de, on n’est pas que des nanas d’à côté qui font fantasmer l’adolescent pré-pubère. Il y a énormément d’autres représentations. Un des enjeux que je voulais vraiment explorer là-dedans, c’était de représenter des femmes qui ont vécu des traumatismes, mais qui refusent d’être des victimes. Elles se battent pour leur dignité et une vision d’elle-même qui est différente."
Sur le terrain...
Pour préparer le film, Eva Husson s'est rendue au Kurdistan et a essayé de rencontrer toutes les factions possibles du côté kurde. La cinéaste n'a pas voulu aller au contact d'extrémistes car elle estimait qu'il ne s'agit pas de son propos. Elle s'est en revanche rendue sur le front, et dans des camps de réfugiés, pour recueillir les témoignages de femmes qui s'étaient échappées. Husson se rappelle : "Je suis allé voir celles qui s'étaient engagées, et le personnage joué par Golshifteh Farahani est un personnage composite de tous ces témoignages. C'est aussi le fruit d'une forme de ressenti et des connexions très fortes que j'ai pu avoir avec elles."
Acteurs kurdes
Eva Husson a tourné avec beaucoup d’acteurs kurdes. La cinéaste se rappelle avoir eu un rapport très doux avec eux, lesquels ne l'ont jamais prise à parti. Elle explique : "La notion d’identité kurde, c’est comme l’identité catalane, elle est très complexe et personnelle, et chaque Kurde a sa version, tout aussi valide que celle de son voisin, de son identité. Mon travail c’était de faire en sorte que ça ne devienne pas un problème mais au contraire, que ça nourrisse chacun de leurs personnages. C’est quelque chose de très fort. Ne serait-ce que la langue. Ma priorité c’était d’abord de trouver de bons acteurs kurdes, capables d’être justes, or il y a peu d’acteurs professionnels kurdes et ils parlent souvent des dialectes différents."
Représentation de la violence
Au niveau du traitement de la violence, deux choses posaient problème à Eva Husson. La première provenait du fait que, dans l’histoire du cinéma, la représentation de la violence contre les femmes est souvent proche du voyeurisme, avec parfois une victimisation intense de celles-ci. La cinéaste précise : "Je voulais déconstruire cette violence, raconter que pour ces femmes, elle est un jalon, certes traumatique, mais néanmoins un jalon, dans une histoire beaucoup plus ample. Les femmes ne sont pas définies par la violence qu’elles subissent. C’est pour cela que j’ai laissé certaines scènes de violence hors-champs, tout en gardant leur intensité. Le deuxième point, essentiel, c’est que j’avais un problème avec la rhétorique djihadiste, cette rhétorique de la terreur. Je ne voulais pas servir d’instrument de propagande. J’avais une seule scène où j’utilisais leur grammaire, où on voyait un petit garçon exécuter un otage. Je me suis dit que j’étais en train de tomber en plein dans leur piège, je ne l’ai donc pas utilisée."







4 mars 2016
Kurdistan, la guerre des filles
Pays : Syrie



De Paris à Kobané, en Syrie, du Kurdistan de Turquie au Sinjar en Irak, une immersion dans le mouvement des femmes kurdes luttant contre Daech, héritières d'une longue tradition de résistance.

Il y a plus d'un an, le monde saluait le courage des femmes kurdes des Unités de défense féminines (YPJ) qui avaient combattu pour libérer la ville symbole de Kobané, en Syrie, du joug djihadiste. Aujourd'hui, kalachnikov en main, elles poursuivent leur résistance massive face à Daech, dans le Rojava, le Kurdistan syrien, comme au Sinjar, en Irak, vaillantes et militantes, des chants partisans aux lèvres. Leur slogan ? "Femmes ! Vie ! Liberté !" Mais cette armée de femmes, formée militairement et politiquement, qui porte haut le projet d'une société affranchie du patriarcat, s'inscrit dans un mouvement de résistance déjà ancien, créé il y a bientôt quarante ans en Turquie autour de Sakine Cansiz. Cofondatrice du PKK, assassinée, avec deux autres militantes kurdes à Paris le 10 janvier 2013, cette icône a inspiré des générations de femmes. Elle est en outre à l'origine des communautés et des camps d'entraînement installés dans les montagnes du Qandil, au nord de l'Irak, qui rassemblent des femmes kurdes de la région mais aussi d'Europe, unies par un même idéal : construire des sociétés démocratiques, multiethniques et multiconfessionnelles pour, peut-être, changer l'histoire du Proche-Orient.

Féminisme vivifiant

Suivant depuis plus d'une décennie ces héroïnes kurdes en treillis, Mylène Sauloy est allée une nouvelle fois à leur rencontre fin 2015, et s'emploie ici à restituer pas à pas leur héritage. Jeunes recrues ou plus anciennes, ces femmes, qui luttent en première ligne contre Daech, défendent dans le même mouvement - et le même sourire -, l'égalité et la parité. Passionnant, ce documentaire en forme d'hommage montre comment une utopie salvatrice s'inscrit sur le terrain. Un féminisme vivifiant, servi par une remarquable maturité politique.











Il était une fois une contrée où régnait la terreur et le chaos,

Une contrée gouvernée par un paternalisme tyran et un dieu misogyne,

Il était une fois des femmes kidnappées, violées, torturées, massacrées,

Il était une fois un insolent brin d’espoir qui avait poussé justement au milieu de cette terre dévastée.

Une jolie fleur sur un tas de fumier.

Il était une fois une fleur fragile, aux racines profondes et aux pétales exposés à tous les vents hostiles,

Il était une fois une fleur sauvage composée de femmes rebelles venues de plusieurs horizons,

Il était une fois un tout petit territoire où les femmes se défendent, se fédèrent, s’instruisent,

Il était une fois des amazones post-modernes portant des valeurs universelles et élaborant une société écologique démocratique,

Des femmes ouvrant leurs bras aux hommes,

Des femmes et des hommes oeuvrant à sortir ensemble du système de domination masculine traditionnel,

Il était une fois un tout petit territoire représenté par une assemblée paritaire, mullti- confessionnel et pluri-ethnique,

Il était une fois une communauté internationale focalisée sur la terreur et la peur qui asservit les peuples,

Une communauté internationale et des médias qui ne voyaient pas cette petite fleur,

Une jolie fleur sur un tas de fumier.

Cette histoire se passe au Rojava, dans le nord de la Syrie. Aujourd’hui.

Vanessa Sanchez, metteuse en scène















Cliquez sur le calendrier pour découvrir
 ce qui s'est passé un
13 décembre
pendant la vie d'Edouard Vaillant







NOTRE PRESENCE (EVENTUELLE) DANS LES SALONS DU LIVRE OU LIEUX DE DEDICACE



Lurcy-Lévis (03) (24-25 mars)
Mers-sur-Indre (36) (28-29 mars)
Châteauroux (36) (21-22 avril)
Decize (58) (6 mai)
Le Blanc (36)  (18-20 mai)
Montluçon (03) 1,2,3 juin)
Quincy (18) (9 juin)
Châteaumeillant (18) (août)
Sancerre (18) 26 août
Saint-Amand-Montrond (18) (22-23 septembre)
Souesmes (41) (7 octobre)
Saint-Doulchard (18)   (13-14 octobre)
Saint-Gaultier (36)  (14 octobre) 
Sagonne (18) (21 octobre)
Vierzon (18) (17 novembre): T'as voulu lire Vierzon (Brel)
Henrichemont (18) (18 novembre)
Les Bordes (36) (1er décembre)
Bourges (18) (2 mars 2019)
Saint-Florent (18) (6-7 avril 2019)







Rentrée littéraire de septembre 2016 
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome II : Le grand socialiste.



500 p.  19,80 €
560g  
les 2 volumes 1044g 





















vaillantiser v tr dir 
Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin. 
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.  



Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même." 

Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant". 

Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin  vaillantise." 

N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre : Ils veulent vaillantiser Vaillant, etc. 

Et bien entendu le dérivé "vaillantisation" en découle naturellement. 




TOUTES NOS DATES IMPORTANTES




Rentrée littéraire de septembre 2015
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome I : La tête pensante de la Commune.



374 p.  18,80 €
484g  
les 2 volumes 1044g 








L'EDITEUR







LES POINTS DE VENTE LOCAUX


18

Vierzon 

 Maison de la presse Catinaud  (9 rue Voltaire)
(hélas fermé depuis le 21 juillet, malgré un grand soutien local, dont le nôtre)


 Espace culturel Leclerc  (48 avenue de la République)




 Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)


Bourges 

 La Poterne (41 rue Moyenne)



 Point Virgule (46 rue d'Auron)



Cultura Saint-Doulchard
(mystérieusement exclu depuis 2016)


 Centre commercial Carrefour Bourges (Chaussée de la Chappe)

Référencement national - partout en France - dans les magasins Carrefour.
(S'il n'est pas en rayon, demandez-le).













Henrichemont 

 Maison de la Presse "Le Jardin des Fées"(10 place Henri IV)








36

Châteauroux 

 Cultura Saint-Maur (Zone Commerciale Cap Sud, 10 Boulevard du Franc)





Aussi recommandés et également présents, le dictionnaire berrichon de Michel Pinglaut, le "Edouard Vaillant" de Gilles Candar, le "La face cachée de la Commune" d'Hélène Lewandowski. 





Issoudun 


 Centre commercial Leclerc(Rue de la Limoise)





Il y a aussi le livre sur le berrichon de notre président Michel Pinglaut 


COMPTES-RENDUS DU LIVRE


11 3 16   JEAN ANNEQUIN BLOG COMMUNE DE PARIS

29 2 16  HENRICHEMONT GIBLOG

1 11 15  MAGAZINE A VIERZON

20 10 15    DIX-HUIT BERRY REPUBLICAIN LA BOUINOTTE

28 08 15    BLOG VIERZONITUDE




DOSSIER DE PRESSE





La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.



                                                                                                              (Vaillantitude)



La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul. 



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