mardi 20 août 2019

COMMUNE ET PROVINCE : NARBONNE


Une étude de l’historien Marc César.


 






En lecture libre
(toute notre gratitude)






Dans les pages précédentes, j’ai fait référence aux articles d’Eric Fournier. Mais sur le même site, on trouve bien d’autres choses concernant la Commune de Paris, et j’ai été particulièrement frappé par cette étude qui relève d’un domaine qui nous est cher. À côté de l’enseignement et des médias, en effet, les liens Paris-province, trop peu étudiés, en tout cas trop peu en profondeur, nous intéressent particulièrement. N’hésitez pas à vous plonger dans ces pages en accès libre. 
Une remarque auparavant: avec cette page, j'ai pensé à ajouter un libellé en marge du blog, qui permet de retrouver les pages du même thème. On retrouvera ainsi notamment les articles de Jean Annequin dans deux bulletins LA COMMUNE, ainsi que le compte rendu du voyage à Marseille. 
Vous le trouverez aisément, c'est le soixantième: 
060 COMMUNE ET PROVINCE.


Le site de départ :
https://search.openedition.org/results?q=communards&s=




La page pertinente du site (page 4) :
https://search.openedition.org/results?q=communards&s=&p=4




La Commune de Narbonne
https://books.openedition.org/pupvd/3867






LA COMMUNE DE NARBONNE (MARS 1871)
Marc César
Études


PRESENTATION
Si la Commune de Paris est un épisode très largement connu, on oublie trop souvent qu'en 1871, la capitale ne fut pas seule à connaître une révolution. Lyon, Marseille, Narbonne surtout, ainsi que Toulouse, Saint-Etienne, Le Creusot ou Limoges proclamèrent elles aussi la Commune.

Particulièrement riche, à la fois par ses initiatives concrètes et par l'idéologie qu'elle véhicule, la Commune de Narbonne fut un soulèvement à la fois original et ambitieux, qui, s'il échoua dans sa tentative de soulever tout le Midi, marqua profondément les esprits de la région entière, surtout après l'écho exceptionnel du procès des communards à Rodez, en novembre 1871.

L'analyse proposée ici s'efforce de se placer sur une longue période, et de raisonner en termes de continuité, et non de rupture. L'étude du souvenir socialiste de la Commune, comme de ses racines quarante-huitardes, y tient une place privilégiée. Par ailleurs, cette étude adopte un cadre géographique élargi, et montre l'existence d'un grand nombre de sympathies à la Commune dans les villages et les campagnes, qui ne peuvent être englobés dans la masse tant décriée des « ruraux conservateurs ».



L’AUTEUR
Marc César
Né en 1974, Marc César a fait ses études d'histoire à la faculté des lettres et sciences humaines de l'Université de Perpignan, et a obtenu en1995 le prix des Arts et Sciences Joseph Poux pour son travail sur La Commune de Narbonne, sélectionné par ailleurs pour le prix Jean Maitron et dont le présent ouvrage est la version abrégée. Il complète actuellement sa formation d'historien par une formation de 3e cycle en science politique à l'Université de Paris I (Panthéon-Sorbonne).  



Note de l’éditeur
En couverture : gravure de l'Hôtel de ville de Narbonne et en médaillon, Emile Digeon (collection des Archives municipales de Narbonne).






Éditeur : Presses universitaires de Perpignan Collection : Études Lieu d’édition : Perpignan Année d’édition : 1996 Publication sur OpenEdition Books : 11 décembre 2017 EAN (Édition imprimée) : 9782908912456 EAN électronique : 9782354123161 DOI : 10.4000/books.pupvd.3865 Nombre de pages : 305 p.

Sommaire Présentation Auteur(s)
Avant-propos
Introduction
Chapitre 1. Une insurrection narbonnaise
Chapitre 2. L’implication tardive d’une région
Chapitre 3. Une réalité complexe, un héritage incontournable
Conclusion
Bibliographie
Sources
Index des noms de personnes
 Table des matières
© Presses universitaires de Perpignan, 1996

Conditions d’utilisation : http://www.openedition.org/6540




AVANT-PROPOS
p. 3-8

TEXTE INTÉGRAL


Avant toute chose, il parait nécessaire de faire ici un tour d’horizon des problèmes historiographiques qui se posent dans le cadre de notre étude. Étudier la Commune (de façon générale s’entend) n’est pas partir à la découverte d’un sujet neuf, jamais traité, bien au contraire : les ouvrages sont foison1, et leur quantité même témoigne de tout un processus de recherche historique. Passer outre serait méconnaître des apports, mais aussi des charges et des tensions idéologiques dont on doit connaître l’existence : la Commune constituée en enjeu fut une réalité que l’historien ne peut évacuer s’il veut prétendre arriver à la sérénité.

2La Commune fut une guerre civile : les observateurs contemporains étaient donc divisés en deux, pro et anti communards. Ainsi, les historiens sont à l’origine divisés entre socialistes et conservateurs sur les significations à attribuer à la Commune de Paris. Mais quelle que soit leur interprétation, tous se rejoignent pour n’accorder que la portion congrue aux Communes de province. La « légende noire », dénonce les crimes commis par les « bandits » et les pétroleuses, tout en se gardant de parler de la répression versaillaise. Cette vision veut écarter tout ce que la Commune pouvait avoir de profond : de ce point de vue minimaliste, les soulèvements provinciaux ne furent que des tentatives artificielles de mimer Paris, faites par une poignée de « rouges ». Ils ne sont donc pas dignes d’une étude sérieuse. A son tour, l’interprétation marxiste (ou « légende rouge » selon le mot de Jacques Rougerie2), va jouer contre une étude originale des Communes de province. Lorsque Karl Marx, en 1871, écrit La guerre civile en France, il ne parle que de Paris3. Les marxistes, eux, vont, après Engels, chercher systématiquement à trouver dans la Commune les preuves d’une filiation qui ferait d’elle l’origine des révolutions socialistes du XXe siècle. Aussi, les études marxistes sur les communes de province vont-elles se focaliser sur les villes où existait une section de l’Internationale, méprisant Toulouse, Limoges et Narbonne, où, cette condition n’étant pas remplie, il devenait beaucoup plus difficile de voir des mouvements socialistes. De plus, Marx n’ayant parlé que de Paris, les études sur la province se réclamant de lui vont trop souvent, par une logique dangereuse de transposition, oublier l’originalité des mouvements provinciaux pour attribuer à Paris un rôle moteur dans ces soulèvements.

3Ces grands débats idéologiques s’estompent aujourd’hui. Une histoire apaisée est devenue possible, et parallèlement, une prise de conscience de l’existence des Communes de province est apparue. Ainsi, alors que Prosper Olivier Lissagaray, qui reste la référence incontournable4, avait longtemps été le seul à s’être intéressé aux Communes de province, des travaux vont voir le jour. Il faut citer tout d’abord l’ouvrage collectif sous la direction de Jean Bruhat, Jean Dautry et Émile Tersen qui parut en 19605. Sous la plume de Jean Bouvier, un chapitre complet est consacré aux « mouvements populaires en province ». Bien que marxisante, l’analyse adoptée cherche à tempérer la thèse centraliste. En 1971 paraît le livre de Jeanne Gaillard, Communes de province, Commune de Paris, premier et jusqu’à maintenant unique ouvrage à s’intéresser spécifiquement de bout en bout aux Communes dans les départements6. Il a provoqué une brutale prise de conscience. Mais il se voulait le point de départ d’une étude plus détaillée, et non l’aboutissement qu’il est devenu. Car aucun travail d’envergure n’a suivi7. Et, si les travaux récents d’un Jacques Rougerie font preuve d’une intégration des Communes provinciales, et de la province tout court dans l’étude du mouvement communaliste, il est clair que l’intégration d’une vision plus large de la Commune n’est pas le fait de tous. Des travaux supplémentaires sont donc nécessaires.

4Un certain nombre de problèmes, qui sont souvent autant de pièges à éviter, se posent à tous les historiens soucieux de mettre en avant la spécificité des mouvements provinciaux. La thèse parisianiste, qui a longtemps dominé sans conteste, est la grande ennemie des études qui plaident l’adoption d’un cadre national, provincial et pas seulement parisien : Paris aurait joué en 1871 le rôle de chef de file, la province se bornant à faire écho8. On a ainsi longtemps très largement surévalué le rôle des délégués de Paris dans les grandes villes, et orienté la recherche dans des directions peu productives. Cette thèse part d’une chronologie courte, faisant commencer la Commune le 18 mars, et donnant ainsi un « droit d’aînesse » à la capitale. Pourtant, bien avant Paris, des soulèvements révolutionnaires se sont développés en province ; à Marseille et à Lyon, des Communes ont eu des débuts d’existence. L’esquisse de ligues dans le Midi, ainsi que de comités de salut public bien avant Paris, aura une importance toute particulière à Narbonne. D’autre part, il est indéniable que les soulèvements provinciaux, même à répétition (comme à Lyon), ont tous été de courte durée par rapport à Paris. Il ne faut pas pour autant les qualifier de « sporadiques » : car courte durée ne signifie pas négligeable, ou insignifiant. Une thèse isolationniste s’est également développée, concluant à un Paris coupé de la province, seul contre les « ruraux » de Versailles. En fait, il s’agit là d’un faux problème, qui, en plus d’être truffé de contre-vérités (les communications se faisaient), suppose une dépendance de la révolution provinciale par rapport à Paris. Il serait beaucoup plus intéressant d’étudier les relations entre les grandes villes révolutionnaires de province, qui ont pu avoir beaucoup plus d’importance que les éventuels « émissaires de Paris ». On peut enfin regretter que l’importance d’une Commune soit tacitement évaluée au regard de la répression qui l’a suivie. Si la Commune de Paris a été incontestablement beaucoup plus importante qu’ailleurs, il est dommage que certains historiens de la Commune de Paris, forts de leur nombre imposant de morts, considèrent les Communes de province comme de petites émeutes n’ayant pas connu de répression terrible et donc n’étant pas dignes d’intérêt. Comment ne pas regarder au-delà d’un bilan sanglant, pour chercher ailleurs une originalité qui rendrait leur rang aux communes des départements ?

5La Commune de Narbonne a été l’objet de très peu d’études. Au delà de l’historiographie traditionnelle, représentée par Henri Féraud ou Paul Carbonnel, qui eurent le mérite de produire un récit homogène des événements, et ce de deux points de vue différents9, on mentionnera les travaux plus récents de Christopher Guthrie, thèse innovante à plusieurs chefs sur les conflits politiques et les changements socio économiques à Narbonne de 1848 à 187110, et ceux de Marcel Cerf sur Émile Digeon, qui apportèrent des éléments nouveaux sur le chef de la Commune de Narbonne11. Il est donc clair que le thème a déjà été abordé. Pourtant, comme Jean Estèbe, on peut penser que « le cas de Narbonne mériterait d’être approfondi »12. Ce fut aussi l’avis de P-H Viala, archiviste de Narbonne, qui nous a encouragé au début de notre recherche, s’étonnant même que l’on se soit si peu occupé de cette Commune auparavant.

6Pour cela, il s’agira d’exploiter le plus possible les documents classiques (séries d’archives, écrits de communards, qui ont été déjà été utilisés, mais souvent superficiellement) ; quelques sources périphériques supplémentaires (dossiers d’état civil, registres de délibérations municipales par exemple) alimenteront aussi une étude qui s’attachera surtout à tirer le meilleur profit de grandes sources encore vierges : la presse régionale (dépouillée de manière systématique) et le dossier du procès de Rodez13.

7L’objectif de cette étude est double :

Établir de façon solide un récit complet et objectif des événements, doublé d’analyses que nous nous efforcerons de rendre pertinentes.
Apporter un éclairage nouveau sur trois points qui paraissent primordiaux et qui n’avaient jamais été développés : la place de la Commune de Narbonne dans un cadre régional, qui lui donne une dimension toute particulière (sans toutefois oublier les plans nationaux ou locaux) ; l’histoire d’une mobilisation à retardement, autour des prévenus de Rodez ; enfin, le rôle des communards dans la vie politique narbonnaise après la Commune, ainsi que l’héritage, tant réel que mythique, qu’a laissé la Commune à Narbonne.
***

8Je voudrais remercier tout particulièrement Monsieur le Professeur Jean Sagnes qui a dirigé ma recherche avec un esprit à la fois bienveillant et critique, et grâce à qui la publication de cet ouvrage a été possible. Mes remerciements vont également à Monsieur le Professeur Gilbert Larguier pour l’intérêt qu’il a constamment accordé à ce travail.

9Que soient remerciés aussi les directeurs et le personnel des archives et bibliothèques de Narbonne et de Carcassonne pour leur accueil et leur aide précieuse.




NOTES
1 À titre d’exemple, la bibliographie de W.Serman, La Commune de Paris, Paris, Fayard, 1986 contient près de 500 références au total (et elle est loin de recenser tous les travaux traitant de la Commune ; elle est déjà elle-même une sélection).
2 Cf. Jacques Rougerie, La Commune de 1871, Paris, P.U.F., réed. 1992, (Que Sais-Je ? n° 581), pp. 3 et 120.
3 Cet ouvrage était plus un pamphlet vibrant de haine contre les Versaillais et admiratif devant la Commune, une prise de position engagée dans la lutte des classes aux côtés des ouvriers contre les bourgeois versaillais, qu’une véritable histoire de la Commune : c’est une apologie orientée. Cela car la position de Marx par rapport à la Commune est très inconfortable : il ne voulait pas se désolidariser, mais il n’avait jamais préconisé un soulèvement des ouvriers parisiens, qu’il jugeait prématuré et voué à l’échec. On a oublié qu’en 1881, il écrivait que la Commune de Paris « fut simplement le soulèvement d’une ville dans des circonstances exceptionnelles (et que) la majorité de la Commune n’était nullement socialiste ». Mais par la suite, cet ouvrage circonstanciel dans l’œuvre de Marx sera recueilli par les historiens marxistes comme parole d’Evangile.
4 P.O. Lissagaray, Histoire de la Commune de 1871, Paris, La Découverte, réed. 1990 (première édition 1876, deuxième édition corrigée 1896).
5 J. Bruhat, J. Dautry & E. Tersen, La Commune de 1871, Paris, éditions sociales, réed. 1970, pp.299-331 ; Jeanne Gaillard, op. cit, pp 136-137.
6 Jeanne Gaillard, Communes de province, Commune de Paris, Paris, Flammarion, 1972.
7 J. Gaillard a provoqué un mouvement d’enthousiasme pour une étude nouvelle de la Commune, comme en témoignent les articles parus peu après, suivant une énumération non exhaustive : Jean Estèbe, « La Commune dans le Midi, une nouvelle perspective », Annales du Midi, tome 86, fascicule 2, 1974, pp. 227-230 ; Maurice Moissonnier, « La Province et la Commune », Jalons pour une histoire de la Commune (S/d. J. Rougerie), Paris, P.U.F., 1973 ; Julian P.W. Archer, « The Crowd in the Lyon Commune and the insurrection of La Guillotière », Jalons pour une histoire de la Commune (S/d. J. Rougerie), Paris, P.U.F., 1973 ; David Stafford, « Paul Brousse », Jalons pour une histoire de la Commune (S/d. J. Rougerie), Paris, P.U.F., 1973. Mais cet engouement est retombé.
8 Cette thèse est le fait des marxistes, mais elle ne leur est pas exclusive : par dénigrement, les conservateurs les rejoignent, refusant ainsi de voir dans la Commune un mouvement important.
9 H. Féraud, Histoire de la Commune de Narbonne, Châteauroux, éd. du Bazouka, 1946, p. 11 ; Paul Carbonnel, Histoire de Narbonne, tome II, De la Révolution à nos jours, 1956 (reprint 1989, Marseille, Laffite reprints). Si le premier est marxisant, le second verse parfois dans le conservatisme.
10 C.E. Guthrie, Political conflicts and socio economic change in the city of Narbonne (Aude) : 1848-1871, Dekalb (Illinois), Ph. Doctorate, Northern University, 1981 (455 p.). Il développe beaucoup d’aspects économiques et sociaux qui ne nous intéressent pas au premier chef, son travail étant avant tout une étude de Narbonne, locale, sur longue période. Politiquement, la grande idée de cette thèse est celle de la continuité dans les mentalités narbonnaises de l’espoir d’une « république démocratique et sociale », qui a échoué en 1848, mais qui va traverser tout le Second Empire pour ressurgir à sa chute.
11 Marcel Cerf, Émile Digeon et la Commune de Narbonne, s.l.n.d., dactylographié (l’ouvrage n’est pas daté, mais l’auteur nous a aimablement fait savoir qu’il l’avait entrepris en 1985). Il s’agit là d’une histoire biographique, qui, par essence même, focalisant sur un personnage, a tendance à attribuer à Digeon un rôle supérieur à celui qui a été le sien dans l’insurrection narbonnaise
12 Jean Estèbe, « La Commune dans le Midi, une nouvelle perspective », art. cit., p. 230.
13 C’est à Rodez qu’ont été jugés les trente deux civils accusés d’avoir participé à la Commune de Narbonne. Avant notre dépouillement, le dossier était vierge.

© Presses universitaires de Perpignan, 1996




BIBLIOGRAPHIE
p. 281-284



Commune de Paris, Communes de Province
Jean Bruhat, Jean Dautry & Émile Tersen, La Commune de 1871, Paris, éditions sociales, 1970.

Jean Estèbe, « La Commune dans le Midi, une nouvelle perspective », Annales du Midi, tome 86, fascicule 2, 1974, pp. 227-230.

Jeanne Gaillard, Communes de Provinces, Commune de Paris, Flammarion, 1971.

Jacques Girault, La Commune et Bordeaux : 1870-1871, contribution à l’étude du mouvement ouvrier et de l’idéologie républicaine en province au moment de la Commune de Paris, Paris, éditions sociales, 1971.

Prosper-Olivier Lissagaray, Histoire de la Commune de 1871, avant préface de Jean Maitron, La Découverte, réed. 1990 (première éd. 1876, deuxième éd. 1896).

Jean Maitron, « L’Internationale et la Commune à Brest », Le Mouvement Social, n°45,1963.

Louise Michel, La Commune, Paris, Stock, 1898.

Maurice Moissonnier, « La Province et la Commune », Jalons pour une histoire de la Commune (S/d. J. Rougerie), Paris, P.U.F., 1973.

Bernard Noël, Dictionnaire de la Commune, Paris, Flammarion, 1978 (2 vol., éd. augmentée).

Jacques Rougerie, La Commune de 1871, 2ème édition corrigée (1ère éd. 1988), Paris, P.U.F., Q.S.J. n°581,1992.

Jacques Rougerie (présenté par), Procès des communards, Paris, Juillard, 1970.

William Serman, La Commune de Paris, 1871, Paris, Fayard, 1986.

M. Winock et J.P. Azéma, Les communards, Paris, Seuil, 1964.

Histoire de Narbonne et de sa région
M.C. Bichambis, Les basses plaines de l’Aude, deuxième partie, Monographie de Narbonne, Narbonne, imprimerie Bousquet, 1925.

P. Carbonnel, Histoire de Narbonne, t II, De la Révolution à nos jours, 1956 (Marseille, Jeanne Laffitte reprints, 1989).

S/d. Jacques Michaud & André Cabanis, Histoire de Narbonne, Toulouse, Privat, 1981.

S/d. Jean Guilaine & Daniel Fabre, Histoire de Carcassonne, Toulouse, Privat, 1984.

S/d. Jean Sagnes, Histoire de Béziers, Toulouse, Privat, 1986.

S/d. Jean Sagnes, Histoire de Sète, Toulouse, Privat, 1987.

S/d. Jean Sagnes, Le Pays Catalan, t. II, Pau, S.N.E.R.D., 1985.

Études plus spécifiques sur la Commune ou la vie politique pendant la seconde moitié du XIXe siècle à Narbonne et dans sa région
A) Narbonne
C. Bellaube, Ernest Ferroul, légende narbonnaise, mémoire, IEP Toulouse, 1986.

Nathalie Boulet, Le Docteur Ferroul et le socialisme narbonnais, 1880-1921, mémoire, IEP Toulouse, 1987-1988.

Robert Debant, « Écrits dAdolphe Thiers sur les manifestations antimilitaristes de Narbonne en 1872 », Bulletin de la société d’études scientifiques de l’Aude, tome 72, 1972.

Pierre Guidoni, La Cité Rouge. Le socialisme à Narbonne 1871-1921, Toulouse, Privat, 1979.

C.E. Guthrie, Politicals conflicts and socio economic change in the city of Narbonne (Aude) : 1848-1871, Dekalb (Illinois), Ph. doctorate, Northern University, 1981 (455 p.).

Paul-Henri Viala, « Républicains et socialistes à Narbonne 1848-1916 », Bulletin de la commission archéologique et littéraire de Narbonne, t. 45, Narbonne, 1994.

B) Département de L’Aude et Midi
Frédéric Escanyé, « Le 4 septembre 1870 à Perpignan » (lettre à La Revue des Deux Mondes), dans La Veu del Canigo, 5 septembre 1911.

Étienne Frénay, « La Commune à Perpignan », dans Le Travailleur catalan, 26 mars et 2 avril 1971.

Georges Germa, Les élections législatives des 8 février et 2 juillet 1871 dans le département de l’Aude, essai historique, s.l.n.d., déposé aux archives départementales de l’Aude, 17 p. dactylographiées.

A. Joblin, Le 16 mai 1877 dans le département de l’Aude, mémoire de maîtrise d’histoire, Montpellier III, Université Paul Valéry, juin 1976.

Rémy Pech, La vie politique dans le département de l’Aude (1881-1902), DES d’histoire, Université de Paris-Sorbonne, 1967.

Jean Sagnes, Le Midi Rouge, mythe et réalité, Études d’histoire occitane, Paris, Anthropos, 1982.

Danièle Soler, La vie politique dans les Pyrénées-Orientales, 1871-1914, mémoire de maîtrise, Montpellier, Université Paul Valéry, 1977.

C) La Commune de Narbonne
Marcel Cerf, Emile Digeon et la Commune de Narbonne, s.l.n.d., dactylographié [1985].

Henri Féraud, Histoire de la Commune de Narbonne, éd. Du Bazouka, Châteauroux, 1946.

C.E. Guthrie, « The battle for the third republic in the arrondissement of Narbonne : 1871-1873 », French History, Oxford University Press, 1988 (vol. 2 n°2 pp. 45-73).

J.M. Tisseyre, La Commune insurrectionnelle de Narbonne, Rodez, 1971 (15 p. Dactylographiées).

La presse régionale :
Roland Andréani, La presse quotidienne à Montpellier des origines à 1944, thèse pour le doctorat es lettres, Université de Toulouse le Mirail, 1989 (1278 p., 3 vol.).

Catherine Fabre, La Fraternité (1848-1850) et (1869-1870), mémoire de maîtrise, université de Toulouse Le Mirail, 1972.

Mouvement et idéologie socialistes
Georges Gurvitch, Proudhon : sa vie, son œuvre avec un exposé de sa philosophie, Paris, P.U.F., 1965.

Félicité de Lamennais, Paroles d’un croyant, 1834.

Arthur Lehning, « Michel Bakounine, théorie et pratique du fédéralisme anti-étatique en 1870-1871 », Jalons pour une histoire de la Commune (S/d. Jacques Rougerie), Paris, P.U.F., 1973.

Jean Maitron, Le Mouvement anarchiste en France, t. 1, Paris, Maspéro, 1975.

Max Nettlau, Bibliographie de l’anarchie, Bruxelles, 1897 [Fac-similé, Genève, Mégariotis reprints, 1978, pp. 95-96].

Louis Reybaud, Étude sur les réformateurs socialistes modernes, 1840.

David Stafford, « Paul Brousse », Jalons pour une histoire de la Commune (S/d. Jacques Rougerie), Paris, P.U.F., 1973.

Bernard Voyenne, Le fédéralisme de P.-J. Proudhon, Paris-Nice, Presses d’Europe, 1973.

Claude Willard, Jules Guesde, l’apôtre et la loi, Paris, Éditions Ouvrières, 1991.

Claude Willard, Le mouvement socialiste en France (1893-1905), les guédistes, Paris, éditions sociales, 1965.

© Presses universitaires de Perpignan, 1996

Conditions d’utilisation : http://www.openedition.org/6540

Conclusion
Sources


QUELQUES COMPLEMENTS :

Roger Colombier
http://www.le-blog-de-roger-colombier.com/article-mars-1871-la-commune-de-narbonne-116300703.html


http://www.le-blog-de-roger-colombier.com/2015/03/24-mars-1871-emile-digeon-et-la-commune-de-narbonne.html




Les Communes de province
https://raspou.team/1871/les-communes-de-province/




















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 ce qui s'est passé un
20 août
pendant la vie d'Edouard Vaillant





NOTRE PRESENCE (EVENTUELLE) DANS LES SALONS DU LIVRE 
OU LIEUX DE DEDICACE



Souesmes (41)
Clairière aux livres entre Sologne et Berry
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Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin. 
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.  



Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même." 

Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant". 

Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin  vaillantise." 

N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre : Ils veulent vaillantiser Vaillant, etc. 

Et bien entendu le dérivé "vaillantisation" en découle naturellement. 




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L'EDITEUR







LES POINTS DE VENTE LOCAUX


18

Vierzon 

 Maison de la presse Catinaud  (9 rue Voltaire)
(hélas fermé depuis le 21 juillet, malgré un grand soutien local, dont le nôtre)


 Espace culturel Leclerc  (48 avenue de la République)




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Bourges 

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Cultura Saint-Doulchard
(mystérieusement exclu depuis 2016)


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Référencement national - partout en France - dans les magasins Carrefour.
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Châteauroux 

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Aussi recommandés et également présents, le dictionnaire berrichon de Michel Pinglaut, le "Edouard Vaillant" de Gilles Candar, le "La face cachée de la Commune" d'Hélène Lewandowski. 





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COMPTES-RENDUS DU LIVRE


11 3 16   JEAN ANNEQUIN BLOG COMMUNE DE PARIS

29 2 16  HENRICHEMONT GIBLOG

1 11 15  MAGAZINE A VIERZON

20 10 15    DIX-HUIT BERRY REPUBLICAIN LA BOUINOTTE

28 08 15    BLOG VIERZONITUDE




DOSSIER DE PRESSE





La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.



                                                                                                              (Vaillantitude)



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