lundi 21 octobre 2019

SOUTIEN AU ROJAVA


Rassemblement à Bourges 





Rond-point de la Résistance
Samedi 19 octobre 2019
11h



Dans cette conjoncture particulièrement angoissante, plusieurs rassemblements en soutien à l'expérience de gouvernement par le peuple au Rojava syrien ont eu lieu en France, souvent relayés par les médias. 

Localement, c'est le rond-point de la Résistance de Bourges, lieu évidemment très symbolique, qui servit de point de ralliement. Je m'y trouvais en compagnie d'Edwige Sallé, membre de notre association et du PC vierzonnais. J'ai reconnu aussi Jean-Claude Sandrier et François Dumont, ainsi que d'anciens collègues. 
Notre association n'était pas à l'origine prévue par les organisateurs, mais nous les remercions (après le PC, la France insoumise et les Femmes solidaires) de nous avoir permis de prendre la parole, afin de rappeler les liens évidents et très explicites qui existent entre la Fédération démocratique de la Syrie du Nord et la Commune de Paris 1871. 

J'ai bien entendu rappelé la parenté de haine dont ont été l'objet ces deux expériences progressistes dans un environnement antidémocratique violemment conservateur, et émis le souhait que la totalité de l'expérience kurde ne se termine pas dans un anéantissement aussi barbare et sanglant. 
Mais déjà la barbarie de leurs assaillants, ainsi que la trahison de leurs cyniques alliés, ont fait couler chez les Kurdes beaucoup trop de sang. 



Jean-Pierre Planson (responsable de la section PCF de Bourges)
a pris le premier la parole. 






Gros plan sur ma "pancarte":







Edwige m'a fait parvenir les photos suivantes de Jean-François. Un grand merci à tous les deux.











Le Berry républicain 20 octobre 2019
Pas question un instant d'en vouloir à la sympathique journaliste du Berry à qui j'ai présenté notre association, au nom de laquelle je me suis ensuite explicitement exprimé. 
Elle s'en est visiblement tenue, et ce n'est pas un crime, au communiqué officiel qu'on lui a fourni.
Simplement, je remarque une fois de plus que, pour avoir l'entièreté des événements, des blogs personnels ou associatifs comme celui-ci ne sont pas dénués d'utilité. Bien au contraire, car c'est aussi notre devoir de combler ce genre de lacunes. 



Rappel : si on tape Rojava dans le moteur de recherche de notre blog, on trouve 5 pages qui en parlent, et surtout le 13 décembre 2018 (Rojava nouvelle Commune ?) ou encore le 16 octobre 2018 (Modernité de la Commune de Paris). 
Je reproduis ici le beau texte de Jean Annequin (co-président indrien de notre association du Berry) pour la page "Rojava nouvelle Commune", dont le lien est le suivant:

https://vaillantitude.blogspot.com/2018/12/le-rojama-nouvelle-commune.html




ACTUALITE DE LA COMMUNE :
l’exemple démocratique du Rojava, province du Kurdistan syrien,
par le cinéma et le théâtre

En cette fin d’année, deux productions, l’une cinématographique, l’autre artistique, évoquent au grand jour la Fédération démocratique de la Syrie du Nord, appelée aussi Rojava : un auto gouvernement indépendant que nous abordons régulièrement dès qu’il s’agit de faire référence aujourd’hui à un exemple d’entité proche des fondements de la Commune de Paris. 

Le Rojava a en effet basé son fonctionnement sur les idéaux démocratiques et sociaux du printemps 1871 : on parle d’ailleurs de «Commune du Rojava».  Cette province autonome propose une alternative à l’Etat-nation qui, source de progrès dans le passé, devient un étouffoir des libertés du peuple de par les dérives autoritaires et nationalistes des gouvernants. C’est le chef du PKK, le parti des travailleurs du Kurdistan, Osman Ocalan, qui a choisi cette ligne démocratique en communiquant depuis sa prison turc avec le philosophe et anarchiste américain Murray Bookchin : celui-ci est le concepteur des notions de confédéralisme démocratique et de municipalisme libertaire à partir du modèle de la Commune de Paris, la structure communale étant la référence. Cette expérience communaliste en Kurdistan syrien est d’une très grande portée car, dans des conditions très difficiles, un territoire important est régi par une démocratie directe avec un fondement social collectif.

Les deux productions citées sont portées par le même fil rouge : les formidables femmes kurdes qui prennent à bras le corps leur émancipation dans un contexte de patriarcat ancestral. 
Le drame cinématographique d’Eva Husson Les filles du soleil aborde principalement  l’aspect militaire avec la branche armée féminine dite YPJ qui opère en Kurdistan syrien. Dans ce drame, un groupe de femmes capturées et violentées par Daech qui, ayant pu être libérées, se sont engagées corps et âme dans la reprise des villes occupées par l’Etat islamique. La figure de la commandante, Bashar, est centrale, tout comme le regard de la journaliste française  présente qui veut témoigner de la réalité. Leur force de caractère en s’imposant comme combattantes et en se montrant l’égale des hommes pour commander, tout comme leur courage inébranlable, sont frappants,  de même que leur réflexion poussée sur leur but avec leur slogan  : « Femme, Vie, Liberté ». C’est  un hommage très fort rendu à ces femmes qui, malgré les énormes dangers, dansent  ensemble, mains sur l’épaule, dans le chaos d’un village détruit, écho au chaos de la Semaine Sanglante.

La production théâtrale qui a été jouée au Centre culturel Albert Camus d’Issoudun le 11 décembre, La guerre des filles, aborde quant à elle l’importance pour les Kurdes du Rojava, et tout particulièrement pour les femmes, d’écrire leur propre histoire émancipée à rebours d’une histoire toujours écrite par en haut et par les hommes, d’une histoire effacée et souillée. S’inspirant du documentaire de Mylène Sauloy, Kurdistan, la Guerre des Filles, la metteuse en scène, Vanessa Sanchez, a expliqué que ce choix d’approche s’est fait après les attentats de 2015 pour opposer à la violence la force d’idées positives portées par les kurdes du Moyen-Orient. 
On retrouve dans les échanges des 4 acteurs (3 femmes et un homme) des notions importantes de  cette démocratie en Rojava : ainsi des conseils de quartiers où toutes les décisions se prennent et remontent à la strate supérieure, l’égalité hommes-femmes dans  le partage de toutes responsabilités et au combat, … Chaque Femme sur scène a son histoire, mais toutes veulent s’émanciper du poids de l’homme. La référence à la Commune de Paris est bien présente par la bouche de la mère kurde de l’une d’entre elles, habitant en France, expliquant à sa fille qui veut partir pour le Rojava l’origine de cette société utopiste en marche. Le contenu de cette Révolution inédite trouve donc à travers ce spectacle toute sa place. 

Belle surprise: plus d’une centaine de collégiens et de lycéens étaient présents (c’était en soirée, donc à base de volontariat). Le Centre culturel d’Issoudun avait programmé un cycle sur une semaine en amont du spectacle avec des lectures du texte en médiathèque et la diffusion du documentaire au cinéma. Au vu des réponses des jeunes présents à nos questions sur la préparation et l’exploitation de cette production théâtrale, il s’avère que ce fut et ce sera plutôt de portée limitée : malgré tout, il restera forcément la teneur des propos ramenant à l’actualité et à la situation de la femme dans la société.  
Le débat qui a suivi  a permis à la metteuse en scène et aux actrices/acteur de revenir sur quelques éléments importants. Nous avons simplement rappelé la diffusion du film en salle nous réjouissant de l’intérêt porté au Kurdistan syrien  et insisté sur la référence  centrale à la Commune de Paris  avec aussi l’engagement énorme des femmes. 

Voilà deux événements culturels sortant de l’ombre la Commune du Rojava avec les magnifiques Femmes kurdes alors que la situation géopolitique sur place est bien fragile et bien préoccupante. Le Rojava est pris en étau : entre Etat turc autoritaire qui ne veut pas d’un auto-gouvernement  à ses portes - lui qui persécute les Kurdes turcs - ; entre Etat syrien qui ne veut pas de cette enclave démocratique et ne répond pas à la reconnaissance d’une autonomie de fait ;  entre grandes puissances occidentales, attiseuses des haines, qui créent des alliances ponctuelles contre nature par simple intérêt stratégique avant de faire volte-face, d’autant plus que les composantes kurdes en Syrie, Irak, Iran, Turquie ne s’entendent pas entre elles et que des tensions existent entre Kurdes et Arabes. N’oublions pas que trois responsables femmes kurdes ont été assassinées à Paris il y a quelque temps et sont devenues des icônes. 
Nous suivrons régulièrement l’évolution de la situation car l’expérience menée en Rojava ressemble de bien près à celle de la Commune de Paris finie dans le sang.


Jean Annequin






















Cliquez sur le calendrier pour découvrir
 ce qui s'est passé un
21 octobre
pendant la vie d'Edouard Vaillant










Rentrée littéraire de septembre 2016 
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome II : Le grand socialiste.



500 p.  19,80 €
560g  
les 2 volumes 1044g 





















vaillantiser v tr dir 
Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin. 
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.  



Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même." 

Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant". 

Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin  vaillantise." 

N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre : Ils veulent vaillantiser Vaillant, etc. 

Et bien entendu le dérivé "vaillantisation" en découle naturellement. 




TOUTES NOS DATES IMPORTANTES




Rentrée littéraire de septembre 2015
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome I : La tête pensante de la Commune.



374 p.  18,80 €
484g  
les 2 volumes 1044g 








L'EDITEUR







LES POINTS DE VENTE LOCAUX


18

Vierzon 

 Maison de la presse Catinaud  (9 rue Voltaire)
(hélas fermé depuis le 21 juillet, malgré un grand soutien local, dont le nôtre)


 Espace culturel Leclerc  (48 avenue de la République)




 Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)

Bourges 

 La Poterne (41 rue Moyenne)



 Point Virgule (46 rue d'Auron)



Cultura Saint-Doulchard
(mystérieusement exclu depuis 2016)


 Centre commercial Carrefour Bourges (Chaussée de la Chappe)

Référencement national - partout en France - dans les magasins Carrefour.
(S'il n'est pas en rayon, demandez-le).













Henrichemont 

 Maison de la Presse "Le Jardin des Fées"(10 place Henri IV)








36

Châteauroux 

 Cultura Saint-Maur (Zone Commerciale Cap Sud, 10 Boulevard du Franc)





Aussi recommandés et également présents, le dictionnaire berrichon de Michel Pinglaut, le "Edouard Vaillant" de Gilles Candar, le "La face cachée de la Commune" d'Hélène Lewandowski. 





Issoudun 


 Centre commercial Leclerc(Rue de la Limoise)





Il y a aussi le livre sur le berrichon de notre président Michel Pinglaut 


COMPTES-RENDUS DU LIVRE


11 3 16   JEAN ANNEQUIN BLOG COMMUNE DE PARIS

29 2 16  HENRICHEMONT GIBLOG

1 11 15  MAGAZINE A VIERZON

20 10 15    DIX-HUIT BERRY REPUBLICAIN LA BOUINOTTE

28 08 15    BLOG VIERZONITUDE




DOSSIER DE PRESSE





La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.



                                                                                                              (Vaillantitude)



La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul. 



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