samedi 7 décembre 2019

4e SOIRÉE D'HISTOIRE


 La province et la Commune de Paris





Le 3 décembre 2019 
de 18 h 15 à 21 h 
à la Mairie du 14e arrondissement à Paris. 






Notre association organise sa 4e soirée d’histoire :

« LA PROVINCE ET LA COMMUNE DE PARIS »



de 18 h 15 à 18 h 45 Chantal Champet, du comité Marseille, nous parlera de

« La Commune de Marseille et son contexte insurrectionnel (1870-1871) »




de 18 h 45 à 19 h 15 Jean Annequin, du comité Berry, évoquera

« La Province rurale et la Commune de Paris : l’exemple du Berry »




de 19 h 15 à 20 h 00 Michelle Zancarini-Fournel, historienne, professeure émérite d'histoire contemporaine à l’université Claude Bernard-Lyon-I,  présentera

« Le moment communaliste (1870-1871) »



de 20 h 00 à 21 h 00 se déroulera un débat.



Mairie du 14e arrondissement

Salle des Mariages

 place Ferdinand Bruno

Métro : Mouton-Duvernet


Modérateur: Marc Lagana, responsable de la commission culture









La Province à Paris

C’est mardi 3 décembre dernier que s’est déroulée à Paris dans la magnifique salle des mariages de la mairie du XIVème arrondissement la 4ème soirée d’histoire de l’association nationale ayant pour titre : « La Province et la Commune de Paris » : sujet choisi par la commission culture et son responsable, Marc Lagana. En présence d’une cinquantaine de personnes, les 3 intervenants/tes sollicités ont abordé chacun à leur tour la thématique, mettant en lumière la diversité provinciale sous la Commune.

Chantal Champet, membre du comité ami de Marseille, sous l’intitulé « La Commune de Marseille et son moment insurrectionnel (1870-1871) », a évoqué le cas d’une Commune de Province urbaine. Après avoir présenté la cité phocéenne à la chute de l’Empire, Chantal insista sur quatre points essentiels :
la volonté d’une Révolution sociale dès l’automne 1870 sous l’impulsion de l’administrateur provisoire des Bouches du Rhône, Alphonse Esquiros, poussant à la création de la Ligue du Midi : c’est la raison d’être des  deux Communes marseillaises qui vont suivre dont celle marquante de mars  1871 avec la figure de l’avocat Gaston Crémieux 
le manque d’unité de la Garde nationale se scindant très rapidement entre bataillons bourgeois et bataillons populaires
la dimension de la Commune de mars avec sa commission  départementale ralliant le conseil municipal de Marseille
la misère profonde qui sévissait sur la ville
Dans le débat qui suivit, notre amie marseillaise, à une question sur la prépondérance de la capitale, souligna que la résolution de 2016 réhabilitant la Commune n’évoque que Paris. 

Jean Annequin, représentant le comité berrichon, avait titré son intervention : « La Province rurale et la Commune de Paris : l’exemple du Berry » » indiquant ainsi porté son regard sur les campagnes. Le déroulé en quatre temps lui permit d’abord de préciser  les caractéristiques générales de la Province rurale et, en remontant le temps d’avant Commune, les différences, malgré leur intégration dans un même espace, entre Indre et Cher, ce dernier plus avancé : ces deux présentations se voulaient être des clés de compréhension pour appréhender de manière objective l’attitude du Berry et, plus largement,  du pays rural sous la Commune. Les deux derniers temps mirent d’une part en évidence l’engagement patriotique du Berry, proche des combats, durant la guerre de 1870 ; d’autre part les faits les plus notables ayant eu lieu sous la Commune : en Cher, une agitation constante sur Vierzon, Saint Amand  et des espaces plus ruraux; en Indre, l’attitude très républicaine, voire radicale d’Issoudun, avec des faits avérés en campagnes. Les élections municipales d’avril 1871 virent, tout comme les villes du Berry, les petits villages s’ouvrir au sentiment républicain avec la présence de conseillers travailleurs ruraux et paysans, ceux-ci étant les grands oubliés du mouvement parisien.  

L’historienne Michèle Zancarini-Fournel, auteure d’une très belle « Histoire populaire de la France de1685 à nos jours » dans laquelle la période de la Commue est insérée dans les mouvements de révoltes du XIXème siècle, a abordé «  le moment communaliste (1870-1871) » : tout en exposant les temps forts des Communes urbaines de Lyon, Saint Etienne,  Narbonne, elle sortit de l’ombre les événements de la  Martinique, très peu connus, et où la répression fut violente, Elle rappela également le moment fédéraliste de la Province, avec les ligues, et aussi l’effort des responsables provinciaux pour créer du lien entre villes et villages. 

Les échanges permirent de répondre à quelques interrogations (la formation de l’armée versaillaise, la place des marins, le rôle de Garibaldi, le poids de l‘Eglise): ce fut encore l’occasion d’insister sur fait que le combat pour les droits locaux, la République, l’instruction laïque étaient largement partagés par les élites provinciales et les classes populaires.

Cette soirée, par l’aperçu concret et réel donné de la Province dans sa disparité urbaine et rurale durant la Commune, a contribué à une meilleure compréhension. Et les deux ami-e-s intervenants des comités locaux très heureux d’y avoir participé.   
                                                                                     Jean Annequin



Veuillez trouver ci dessous les liens vers les vidéos enregistrées le 3 décembre 2019 lors de la quatrième Soirée d'Histoire de l'Association des Amies et Amis de la Commune de Paris 1871 à la Mairie du XIVè consacrée à "La province et la Commune".

Chantal Champet : "La Commune de Marseille et son contexte insurrectionnel (1870-1871)"
https://www.youtube.com/watch?v=2pg38t3j888

Jean Annequin : "La Province rurale et la Commune de Paris : l'exemple du Berry"
https://www.youtube.com/watch?v=8t4DlfGtUHc

Michelle Zancarini-Fournel : "Le moment communaliste (1870-1871)
https://www.youtube.com/watch?v=7b_Zgwr0Dck

La province et la Commune : Questions- réponses
https://www.youtube.com/watch?v=Qb-0kbuqDso


Et voici le lien à transmettre aux amis pour regarder toutes les vidéos directement à partir du site de l"association nationale:
http://commune1871.org/index.php/association/soirees-d-histoire


Salut et Fraternité

Jean-Pierre Theurier

Une réaction (trop modeste, trop autocritique) motivée par la nature sûrement perfectionniste de Chantal Champet:

Merci, Jean-Louis, pour ces envois et le bon travail effectué.
Avoir l'enregistrement des deux autres intervenants m'est très utile. L'exposé de Jean montre combien la population rurale était elle aussi travaillée par des revendications et touchée par l'agitation, on voit mieux quels champs d'étude peuvent  s'ouvrir sur ce sujet. La synthèse de Michelle m' a beaucoup apporté et conforte les premiers conclusions que nous tirons du réexamen des archives des BDR ( toujours en cours). Entre autres,  j'ai eu le grand plaisir de voir que nous partageons le même avis sur les travaux de Jeanne Gaillard et j'ai découvert grâce à elle l'existence et l'originalité du mouvement communaliste martiniquais , concommittant des évènements marseillais de septembre/octobre. Tout cela va nourrir ma réflexion sur le contexte national à l'automne 1870.
C'est la première fois que l'on enregistre une de mes  conférences et je réalise  que j'ai des progrès à faire . Mes "heu" sont à éliminer d'urgence, je vais y travailler sérieusement .
En réalité, très émotive,  je force ma nature à parler en public, je suis plus une femme des archives et des dossiers, je ne me suis résolue à prendre la parole que depuis quelques mois et j'espère bien m'améliorer.
Par ailleurs, le trac m'a fait prononcer un mot pour un autre et j'ai corrigé dans un commentaire une donnée chiffrée sur le montant moyen des loyers (chiffre proposé par Lucien Gaillard) évalué par mois et non par jour, évidemment.
A bientôt pour d'autres travaux ou projets,
Fraternellement,
Chantal















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 ce qui s'est passé un
7 décembre
pendant la vie d'Edouard Vaillant










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vaillantiser v tr dir 
Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin. 
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.  



Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même." 

Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant". 

Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin  vaillantise." 

N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre : Ils veulent vaillantiser Vaillant, etc. 

Et bien entendu le dérivé "vaillantisation" en découle naturellement. 




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L'EDITEUR







LES POINTS DE VENTE LOCAUX


18

Vierzon 

 Maison de la presse Catinaud  (9 rue Voltaire)
(hélas fermé depuis le 21 juillet, malgré un grand soutien local, dont le nôtre)


 Espace culturel Leclerc  (48 avenue de la République)




 Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)

Bourges 

 La Poterne (41 rue Moyenne)



 Point Virgule (46 rue d'Auron)



Cultura Saint-Doulchard
(mystérieusement exclu depuis 2016)


 Centre commercial Carrefour Bourges (Chaussée de la Chappe)

Référencement national - partout en France - dans les magasins Carrefour.
(S'il n'est pas en rayon, demandez-le).













Henrichemont 

 Maison de la Presse "Le Jardin des Fées"(10 place Henri IV)








36

Châteauroux 

 Cultura Saint-Maur (Zone Commerciale Cap Sud, 10 Boulevard du Franc)





Aussi recommandés et également présents, le dictionnaire berrichon de Michel Pinglaut, le "Edouard Vaillant" de Gilles Candar, le "La face cachée de la Commune" d'Hélène Lewandowski. 





Issoudun 


 Centre commercial Leclerc(Rue de la Limoise)





Il y a aussi le livre sur le berrichon de notre président Michel Pinglaut 


COMPTES-RENDUS DU LIVRE


11 3 16   JEAN ANNEQUIN BLOG COMMUNE DE PARIS

29 2 16  HENRICHEMONT GIBLOG

1 11 15  MAGAZINE A VIERZON

20 10 15    DIX-HUIT BERRY REPUBLICAIN LA BOUINOTTE

28 08 15    BLOG VIERZONITUDE




DOSSIER DE PRESSE





La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.



                                                                                                              (Vaillantitude)



La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul. 



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