mardi 24 décembre 2019

UN COMMUNARD BERRUYER



déporté et prospère en Nouvelle-Calédonie





Vaillantisons donc Gervais Bourdinat, 
mais aussi un autre oublié qui fut en son temps célèbre 
et qui connut un parcours semblable: 
Lucien Henry. 











Les success stories de Berruyers ou de Berrichons qui ont réussi bien au-delà des frontières régionales voire nationales ne datent pas du XXIe siècle. Par le passé, d’autres ont connu des destins extraordinaires, surprenants ou insolites. Comme Gervais Bourdinat.
À deux heures du matin, le 21 septembre 1831, naît à Bourges, rue du Bon-Chevreau, un homme qui connaîtra un destin peu ordinaire : Gervais Bourdinat. Entrepreneur de charpentes et de bâtiments dans le quartier de la Salpêtrière à Paris, il fut, pendant le premier siège de Paris, simple garde à la 3e compagnie du 42e bataillon de la Garde nationale et continua sous la Commune. Le 15 avril 1871, il passa dans la 13e batterie d’artillerie et occupa plusieurs jours le fort de Bicêtre, les Hautes-Bruyères et Villejuif.

Arrêté à la mi-juin 1871, Gervais Bourdinat a été condamné, le 18 mars 1872, par le neuvième conseil de guerre à la déportation simple en Kanaky, pour coups et blessures. Son crime ? Avoir pris les armes et donc, surtout, s’en être servi lors de l’insurrection de la Commune de Paris.


Le convoi qui l’amène en Nouvelle-Calédonie à bord de l’Orne, un ancien transport-écurie à hélice qui a servi de ponton-prison à Rochefort, quitte la rade de Brest le 15 janvier 1873 avec 540 forçats. La traversée dure quatre mois, le bateau-cages arrive au bagne le 6 mai avec la main-d’œuvre nécessaire à la construction des routes et à l’édification des bâtiments de la colonie.

Don d’objets tribaux à Bourges
Après sa remise de peine en 1877, Gervais Bourdinat reste sur le « Caillou », fait souche et reprend ses activités professionnelles et politiques.

Membre actif de l’Union démocratique de propagande anticléricale, assesseur au tribunal de commerce et vice-président de la société de secours mutuels La Fraternelle, il devient conseiller municipal. En 1881, dans un climat tendu émaillé de conflits entre l’organe délibérant de Nouméa et la presse locale, il se fait censurer par le gouverneur Courbet mais est ensuite réélu jusqu’à sa mort en 1899.

Il a fait don à la Ville de Bourges d’armes kanaks ayant appartenu à Poindi-Patchili, un chef tribal opposé à l’établissement de la France sur l’île. La collection est conservée au musée du Berry qui lui rendra d’ailleurs hommage lors d’une exposition au musée de Berry qui est programmée du 9 avril au 28 septembre 2020. 




Notre communard est présent dans une série du journal consacrée aux Berrichons qui ont connu à l'étranger une réussite exceptionnelle. 


Berry républicain 23 décembre 2019








Une réaction de notre adhérent Jean-Pierre Gilbert qui travaille sur les communards du Cher: 


Bonjour Jean-Marie,
J’espère que tu as passé de bonnes fêtes et je te souhaite que la suite s’annonce aussi bien, voire encore mieux !
Content aussi que Le Berry consacre une place à un communeux local. …Avec, comme il se doit au BR, l’inévitable erreur de plumitif trop pressé : Bourdinat a été condamné pour coups et blessures en 1867. Et non en 1872, où le conseil de guerre le condamne pour sa participation à la Commune. Il n’était pas non plus condamné au bagne (bagnard dans le titre), mais condamné à la déportation simple.
On peut lire dans gilblog la note biographique de Bourdinat, qui paraîtra dans le livre sur les Communards du Cher que tu as. Elle est plus détaillée que l’article du BR. Voici le lien : http://www.gilblog.fr/berry_blog/le-don-de-gervais-bourdinat.html
Re-bonnes fêtes et tutti quanti !
Et bien communeusement,
JPG



Le Berry républicain 12 mai 2023: la suite...







Un autre communard, talentueux dans un autre domaine, a lui aussi réussi en Australie. Le numéro 74 de notre bulletin La Commune (2e trimestre 2018) lui a consacré les pages suivantes:









(Notre logo: le fond, symboliquement les pierres d'un mur, n'est rien d'autre que le mur du cimétière de Vierzon-Ville où repose Edouard Vaillant.)















Cliquez sur le calendrier pour découvrir
 ce qui s'est passé un
23 décembre
pendant la vie d'Edouard Vaillant










Rentrée littéraire de septembre 2016 
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome II : Le grand socialiste.



500 p.  19,80 €
560g  
les 2 volumes 1044g 





















vaillantiser v tr dir 
Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin. 
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.  



Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même." 

Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant". 

Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin  vaillantise." 

N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre : Ils veulent vaillantiser Vaillant, etc. 

Et bien entendu le dérivé "vaillantisation" en découle naturellement. 




TOUTES NOS DATES IMPORTANTES




Rentrée littéraire de septembre 2015
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome I : La tête pensante de la Commune.



374 p.  18,80 €
484g  
les 2 volumes 1044g 








L'EDITEUR







LES POINTS DE VENTE LOCAUX


18

Vierzon 

 Maison de la presse Catinaud  (9 rue Voltaire)
(hélas fermé depuis le 21 juillet, malgré un grand soutien local, dont le nôtre)


 Espace culturel Leclerc  (48 avenue de la République)




 Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)

Bourges 

 La Poterne (41 rue Moyenne)



 Point Virgule (46 rue d'Auron)



Cultura Saint-Doulchard
(mystérieusement exclu depuis 2016)


 Centre commercial Carrefour Bourges (Chaussée de la Chappe)

Référencement national - partout en France - dans les magasins Carrefour.
(S'il n'est pas en rayon, demandez-le).













Henrichemont 

 Maison de la Presse "Le Jardin des Fées"(10 place Henri IV)








36

Châteauroux 

 Cultura Saint-Maur (Zone Commerciale Cap Sud, 10 Boulevard du Franc)





Aussi recommandés et également présents, le dictionnaire berrichon de Michel Pinglaut, le "Edouard Vaillant" de Gilles Candar, le "La face cachée de la Commune" d'Hélène Lewandowski. 





Issoudun 


 Centre commercial Leclerc(Rue de la Limoise)





Il y a aussi le livre sur le berrichon de notre président Michel Pinglaut 


COMPTES-RENDUS DU LIVRE


11 3 16   JEAN ANNEQUIN BLOG COMMUNE DE PARIS

29 2 16  HENRICHEMONT GIBLOG

1 11 15  MAGAZINE A VIERZON

20 10 15    DIX-HUIT BERRY REPUBLICAIN LA BOUINOTTE

28 08 15    BLOG VIERZONITUDE




DOSSIER DE PRESSE





La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.



                                                                                                              (Vaillantitude)










La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul. 



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