qui souhaite mieux comprendre les mouvements sociaux en France
Simple, simple, simple...
et compliqué à la fois!
Ce qui se passe, en quelques mots, c’est simple : c’est l’expression normale de la lutte des classes dans un pays jusque-là relativement préservé de la dictature de la finance, et qui s’en trouve aujourd’hui menacé comme jamais auparavant dans son histoire.
Face à cette contre-révolution conservatrice violente, une révolution apparaît à beaucoup comme la seule alternative possible. Avec la sensibilité du XXIe siècle, bien sûr, qui n’est plus celle de 1789. Aucune tête n’est encore au bout d’une pique, et la répression policière, bien que particulièrement violente aux standards du demi-siècle précédent, n’a encore produit (si on ose ainsi parler) qu’un nombre limité de morts parmi les opposants. On ne sabre plus, et on ne tire plus à balles réelles, comme c’était le cas au XIXe siècle. Mais le climat est clairement insurrectionnel, apparemment peu visible, en raison de la peur des répressions, de la censure des principaux médias, et de la crainte d’une précarité plus grande.
Ce qui se passe en France est ce qui doit logiquement se passer dans un pays démocratique qui a une longue tradition révolutionnaire et qui a placé le mot égalité dans sa devise. Pour le faire vite, nous avons, parmi les pays développés, le meilleur système de protection social et de retraite (et Vaillant y est pour une part importante !), venu notamment des lois du travail de 1910, du Front populaire de 1936, du programme du Conseil National de la Résistance, en 1945-1946.
Malheureusement nous avons aussi les pires médias (presse écrite et télévisée) aux mains des puissances d’argent qui les ont achetés, et qui ont acheté du même mouvement l’élection d’un président qui n’est que leur obligé et dont ils attendent un retour sur investissement, qui a d’ailleurs déjà largement été fait. Si on les laisse faire davantage, on passera du meilleur système au pire en une seule fois.
L’enjeu est donc énorme, et dépasse même le cadre déjà important des retraites, puisqu’il s’agit d’une dégradation sévère de toute notre société, de notre République même (pourtant loin d’être aussi démocratique et sociale qu’il le faudrait) qui changerait alors totalement de nature. L’individualisme consumériste supplante la solidarité sociale, et les inégalités, déjà devenues proprement insupportables, s’accroissent de plus en plus. Tout cela est à l’image de notre système éducatif, en phase de dégradation accélérée, devenu simplement moyen en niveau, et surtout de plus inégalitaire lui aussi.
Pour le détail des prétendues « réformes » imposées par le gouvernement, qui succèdent à des promesses d’amélioration qui toutes se sont révélées catastrophiques pour la quasi-totalité de la population dans le passé (sauf évidemment pour une poignée de super riches qui le deviennent encore plus), c’est davantage compliqué, parce qu’un flou volontaire est entretenu à ce sujet, ce qui permet alternativement de souffler le chaud et le froid : « Nous appliquerons notre réforme coûte que coûte » vs « Vous êtes contre, alors que rien n’est encore décidé et que tout est négociable ».
En particulier, tous, depuis le président jusqu’au premier ministre et aux autres ministres (dont celui de l’éducation) et secrétaires d’Etat, tous ont dit être fermes sur le fait de travailler plus longtemps. Il est vrai (notamment le président) qu’ils ont dit aussi le contraire, mais actuellement ce n’est plus ce qui est mis en avant, sauf par les opposants.
Le gouvernement actuel s’est fait élire sur un programme « coquille vide » et parce qu’il y avait Marine Le Pen au second tour. Mais il nous dit maintenant contre toute vérité qu’il applique son programme. De plus, ça fait au moins cinq « réformes » du travail qui devaient être des progrès, et qui se sont révélées être des régressions graves. Un escroc qui a trompé tant de fois et qui refrappe à votre porte avec une autre proposition a perdu toute crédibilité et n’a droit à aucune confiance, à moins qu’on ne soit un parfait imbécile. Bien entendu, on a beaucoup de raisons de penser que tout est loin d’être parfait, et de souhaiter des améliorations. Mais des poules qui souhaiteraient plus de grain et d’espace ne vont pas faire appel au renard pour améliorer leur poulailler.
La finalité de ces prétendues réformes, c’est de prendre les richesses du pays au plus grand nombre pour les concentrer au maximum dans les mains de quelques-uns.
Quant au fond de cette « réforme », il s’agit de limiter la part du PIB consacrée aux retraites à 14%, alors que le nombre de retraités va grandir. En terme de niveau de vie relativement aux autres à une date donnée (le seul repère qui vaille), c’est mathématiquement une régression.
De plus, ce sera piloté par le gouvernement, et non plus par les partenaires sociaux (syndicats-patronat). On voit que le but principal est de dégrader ce qui existe en réservant de plus en plus d’argent aux actionnaires, et de moins en moins aux personnes qui travaillent ou ont travaillé (c’est l’exact contraire du programme du Conseil National de la Résistance de 1945).
Si tu es intéressée, je te joins quelques analysés venues de rares médias indépendants, des liens Internet, ou quelques pages de la presse papier. Pour ces derniers, nous n’en avons plus que quatre : deux quotidiens, L’Humanité et La Croix (eh oui, de tendance catholique, mais indépendant), et deux hebdomadaires : Le Canard enchaîné et Charlie Hebdo.
Mais la complexité, si elle exonère les médias allemands d’une part de leur responsabilité, ne les excuse pas totalement.
Quand la situation s’y prête, ils ont d’excellents connaisseurs de la France tout à fait capables de rendre compte de situations complexes. Ils sont sûrement moins inféodés que nous aux pouvoirs financiers (je ne suis pas spécialiste, mais ça ne peut pas être pire que chez nous). Cependant, ils participent globalement de la même idéologie. Comme chez nous, ils se contentent souvent de mettre en scène des passagers en galère, laissant entendre implicitement que les décisions (donc les responsabilités) sont plutôt du côté des grévistes que du gouvernement, pourtant clairement l’agresseur en l’occurrence.
https://www.youtube.com/watch?v=oqPhfxwVs4w
https://www.la-croix.com/Monde/Europe/Gilets-jaunes-mouvement-scrute-pres-Allemagne-2018-12-05-1200987691
Supplément Education nationale
https://www.revolutionpermanente.fr/Dans-l-Education-nationale-des-sous-mais-pas-pour-tout-le-monde
https://www.revolutionpermanente.fr/J-enseigne-en-lycee-depuis-25-ans-et-ai-vu-les-conditions-se-degrader-considerablement
Face à cette contre-révolution conservatrice violente, une révolution apparaît à beaucoup comme la seule alternative possible. Avec la sensibilité du XXIe siècle, bien sûr, qui n’est plus celle de 1789. Aucune tête n’est encore au bout d’une pique, et la répression policière, bien que particulièrement violente aux standards du demi-siècle précédent, n’a encore produit (si on ose ainsi parler) qu’un nombre limité de morts parmi les opposants. On ne sabre plus, et on ne tire plus à balles réelles, comme c’était le cas au XIXe siècle. Mais le climat est clairement insurrectionnel, apparemment peu visible, en raison de la peur des répressions, de la censure des principaux médias, et de la crainte d’une précarité plus grande.
Ce qui se passe en France est ce qui doit logiquement se passer dans un pays démocratique qui a une longue tradition révolutionnaire et qui a placé le mot égalité dans sa devise. Pour le faire vite, nous avons, parmi les pays développés, le meilleur système de protection social et de retraite (et Vaillant y est pour une part importante !), venu notamment des lois du travail de 1910, du Front populaire de 1936, du programme du Conseil National de la Résistance, en 1945-1946.
Malheureusement nous avons aussi les pires médias (presse écrite et télévisée) aux mains des puissances d’argent qui les ont achetés, et qui ont acheté du même mouvement l’élection d’un président qui n’est que leur obligé et dont ils attendent un retour sur investissement, qui a d’ailleurs déjà largement été fait. Si on les laisse faire davantage, on passera du meilleur système au pire en une seule fois.
L’enjeu est donc énorme, et dépasse même le cadre déjà important des retraites, puisqu’il s’agit d’une dégradation sévère de toute notre société, de notre République même (pourtant loin d’être aussi démocratique et sociale qu’il le faudrait) qui changerait alors totalement de nature. L’individualisme consumériste supplante la solidarité sociale, et les inégalités, déjà devenues proprement insupportables, s’accroissent de plus en plus. Tout cela est à l’image de notre système éducatif, en phase de dégradation accélérée, devenu simplement moyen en niveau, et surtout de plus inégalitaire lui aussi.
Pour le détail des prétendues « réformes » imposées par le gouvernement, qui succèdent à des promesses d’amélioration qui toutes se sont révélées catastrophiques pour la quasi-totalité de la population dans le passé (sauf évidemment pour une poignée de super riches qui le deviennent encore plus), c’est davantage compliqué, parce qu’un flou volontaire est entretenu à ce sujet, ce qui permet alternativement de souffler le chaud et le froid : « Nous appliquerons notre réforme coûte que coûte » vs « Vous êtes contre, alors que rien n’est encore décidé et que tout est négociable ».
En particulier, tous, depuis le président jusqu’au premier ministre et aux autres ministres (dont celui de l’éducation) et secrétaires d’Etat, tous ont dit être fermes sur le fait de travailler plus longtemps. Il est vrai (notamment le président) qu’ils ont dit aussi le contraire, mais actuellement ce n’est plus ce qui est mis en avant, sauf par les opposants.
Le gouvernement actuel s’est fait élire sur un programme « coquille vide » et parce qu’il y avait Marine Le Pen au second tour. Mais il nous dit maintenant contre toute vérité qu’il applique son programme. De plus, ça fait au moins cinq « réformes » du travail qui devaient être des progrès, et qui se sont révélées être des régressions graves. Un escroc qui a trompé tant de fois et qui refrappe à votre porte avec une autre proposition a perdu toute crédibilité et n’a droit à aucune confiance, à moins qu’on ne soit un parfait imbécile. Bien entendu, on a beaucoup de raisons de penser que tout est loin d’être parfait, et de souhaiter des améliorations. Mais des poules qui souhaiteraient plus de grain et d’espace ne vont pas faire appel au renard pour améliorer leur poulailler.
La finalité de ces prétendues réformes, c’est de prendre les richesses du pays au plus grand nombre pour les concentrer au maximum dans les mains de quelques-uns.
Quant au fond de cette « réforme », il s’agit de limiter la part du PIB consacrée aux retraites à 14%, alors que le nombre de retraités va grandir. En terme de niveau de vie relativement aux autres à une date donnée (le seul repère qui vaille), c’est mathématiquement une régression.
De plus, ce sera piloté par le gouvernement, et non plus par les partenaires sociaux (syndicats-patronat). On voit que le but principal est de dégrader ce qui existe en réservant de plus en plus d’argent aux actionnaires, et de moins en moins aux personnes qui travaillent ou ont travaillé (c’est l’exact contraire du programme du Conseil National de la Résistance de 1945).
Si tu es intéressée, je te joins quelques analysés venues de rares médias indépendants, des liens Internet, ou quelques pages de la presse papier. Pour ces derniers, nous n’en avons plus que quatre : deux quotidiens, L’Humanité et La Croix (eh oui, de tendance catholique, mais indépendant), et deux hebdomadaires : Le Canard enchaîné et Charlie Hebdo.
Mais la complexité, si elle exonère les médias allemands d’une part de leur responsabilité, ne les excuse pas totalement.
Quand la situation s’y prête, ils ont d’excellents connaisseurs de la France tout à fait capables de rendre compte de situations complexes. Ils sont sûrement moins inféodés que nous aux pouvoirs financiers (je ne suis pas spécialiste, mais ça ne peut pas être pire que chez nous). Cependant, ils participent globalement de la même idéologie. Comme chez nous, ils se contentent souvent de mettre en scène des passagers en galère, laissant entendre implicitement que les décisions (donc les responsabilités) sont plutôt du côté des grévistes que du gouvernement, pourtant clairement l’agresseur en l’occurrence.
https://www.youtube.com/watch?v=oqPhfxwVs4w
https://www.la-croix.com/Monde/Europe/Gilets-jaunes-mouvement-scrute-pres-Allemagne-2018-12-05-1200987691
Le Canard Enchaîné
13 novembre 2019
27 novembre 2019
Charlie Hebdo
12 décembre 2019
18 décembre 2019
Supplément Education nationale
https://www.revolutionpermanente.fr/Dans-l-Education-nationale-des-sous-mais-pas-pour-tout-le-monde
https://www.revolutionpermanente.fr/J-enseigne-en-lycee-depuis-25-ans-et-ai-vu-les-conditions-se-degrader-considerablement
(Notre logo: le fond, symboliquement les pierres d'un mur, n'est rien d'autre que le mur du cimétière de Vierzon-Ville où repose Edouard Vaillant.)
Cliquez sur le calendrier pour découvrir
ce qui s'est passé un
25 décembre
vaillantiser v tr dir
Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin.
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.
Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même."
Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant".
Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin vaillantise."
N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre : Ils veulent vaillantiser Vaillant, etc.
Et bien entendu le dérivé "vaillantisation" en découle naturellement.
TOUTES NOS DATES IMPORTANTES
Rentrée littéraire de septembre 2015
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome I : La tête pensante de la Commune.
374 p. 18,80 €
484g
les 2 volumes 1044g
L'EDITEUR
LES POINTS DE VENTE LOCAUX
18
Vierzon
Espace culturel Leclerc (48 avenue de la République)
Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)
Désormais dernière Maison de la presse à Vierzon |
Photo: http://vierzonitude.fr.over-blog.com/2018/10/la-librairie-presse-du-mouton-dernier-specimen-d-une-espece-presque-eteinte.html |
LA LIBRAIRIE
Bourges
La Poterne (41 rue Moyenne)
(mystérieusement exclu depuis 2016)
Centre commercial Carrefour Bourges (Chaussée de la Chappe)
Référencement national - partout en France - dans les magasins Carrefour.
(S'il n'est pas en rayon, demandez-le).
(S'il n'est pas en rayon, demandez-le).
36
Châteauroux
Cultura Saint-Maur (Zone Commerciale Cap Sud, 10 Boulevard du Franc)
Aussi recommandés et également présents, le dictionnaire berrichon de Michel Pinglaut, le "Edouard Vaillant" de Gilles Candar, le "La face cachée de la Commune" d'Hélène Lewandowski.
Issoudun
COMPTES-RENDUS DU LIVRE
11 3 16 JEAN ANNEQUIN BLOG COMMUNE DE PARIS
29 2 16 HENRICHEMONT GIBLOG
1 11 15 MAGAZINE A VIERZON
20 10 15 DIX-HUIT BERRY REPUBLICAIN LA BOUINOTTE
28 08 15 BLOG VIERZONITUDE
DOSSIER DE PRESSE
La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national.
(Jean Jaurès)
Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.
(Vaillantitude)
La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire