par Jean Annequin.
Le thème: Les maçons de la Creuse.
Samedi 25 mars prochain, à 17 h 00, dans la salle des Associations de CUZION, l’Association Artistique et Culturelle de CUZION organise une conférence-débat sur « Une histoire des Maçons de la Creuse, l’exemple migratoire, des origines, à la Commune de Paris 1871 »
Jean ANNEQUIN, co-président du « Comité du Berry des Amies et Amis de la Commune de Paris », nous présentera ce sujet en évoquant l’histoire temporelle des Maçons de la Creuse, et plus particulièrement celle des maçons natifs de l’Indre. Il analysera cette corporation emblématique, caractérisée par le phénomène migratoire, afin d’en exposer l’origine, les particularités très fortes et l’évolution de sa place dans la société au XIXe siècle. Jean, abordera l’engagement de ces hommes dans le moment révolutionnaire de la Commune de Paris en 1871, qui s’est traduit par une très nombreuse présence dans la Garde nationale. Des lectures de textes et de témoignages d’époque, présentés avec de nombreuses illustrations, entrecouperont cette histoire pour la rendre encore plus vivante.
Ce sera avec grand plaisir que je vous accueillerai le 25 mars, dans la salle des Associations, mitoyenne de celle du Bridge, derrière le chœur de l’église, pour organiser le débat prévu à l’issue de la présentation de Jean ANNEQUIN.
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À bientôt !
Bien amicalement !
Bernard EVENOT, président de l’A.A.C.C.
Le comité du Berry sera bien représenté avec Bernard Evenot, ami et président de l'association locale qui accueille, avec Jean, son coprésident intervenant entouré de Caroline, Sylvain, Denis, Sylvie, ami.es et lecteurs et lectrices de témoignages tout au long d'une intervention collective.
L’exposition sur la Commune de Paris, qu’organise l’Association Artistique et Culturelle de CUZION à la Maison des Arts.
Cette exposition se tiendra du mardi 14 au mardi 28 mars. Elle est entièrement gratuite.
Elle permettra d’illustrer la conférence-débat de Jean ANNEQUIN sur l’histoire des MAÇONS DE LA CREUSE qui aura lieu le samedi 25 mars à 17 h 00 dans la salle des associations.
Bernard Evenot
Les Maçons et la Commune à l’affiche à Cuzion
C’est une initiative bien profitable pour l’image du comité du Berry des Ami.es de la Commune et pour la connaissance de l’histoire qui s’est déroulée ce samedi 25 mars. L’association Artistique et Culturelle de Cuzion, canton d’Eguzon, par l’intermédiaire de son président Bernard Evenot, ami du comité, avait su répondre favorablement à la proposition de conférence intitulée « Une histoire des maçons de la Creuse : l’exemple migratoire des origines à la Commune de Paris ».
A celle-ci s’était ajoutée la tenue d’une exposition sur la Commune installée dans la joli maison des Arts : la visite guidée en début d’après-midi a permis aux personnes présentes de s’approprier les principaux savoirs pour comprendre la Commune replacée au préalable dans le temps long du XIXème siècle.
La conférence-lectures sur la thématique des maçons s’est déroulée à la suite dans la Maison des Associations.
Au cœur de ce petit village de 450 habitants, c’est dans une salle archi bondée- plus de 50 personnes- que s’est retrouvé un public très mixte et diversifié : locaux et membres de l’association artistique, personnes des communes des alentours avec, entre autre, la présence d’un conseiller départemental, ou de la Creuse avec un historien et le président de l’Association des Maçons de la Creuse. Les ami-e-s du Berry n’étaient pas en reste avec bien sûr Bernard, l’intervenant co président Jean Annequin, nos quatre ami.es lecteurs et lectrices Caroline, Sylvie, Denis, Sylvain mais aussi Marie-Jo et Jean -Claude qui s’étaient déplacés spécialement.
Ce fut comme voulu un moment fort d’histoire populaire et locale à travers celle de la corporation des maçons, ce sur une terre, le sud du Bas-Berry, qui fut une terre de maçons tout comme la Creuse, la Marche et le Limousin : un temps d’histoire populaire retraçant la migration des maçons depuis le Moyen-Âge et leur vie quotidienne au travail tant à Paris qu’à Lyon mais aussi précisant le sens de leur participation à tous les conflits sociaux et aux trois Révolutions du XIXème siècle.
Le lien étroit entre maçonnerie et franc-maçonnerie datant des libertés moyenâgeuses a été explicitée comme l’insistance sur la spécificité du groupe de maçons par rapport aux associations ouvrières à fonctionnement horizontal : un corporatisme avéré, une hiérarchie ancestrale et verticale impliquant une certaine obéissance, un rapport particulier à la violence dû en partie à l’esprit d’un compagnonnage pacifiste. Intégrée à nouveau dans une très longue contextualisation, l’approche de l’histoire de Commune, non plus isolée, s’est faite naturellement et de manière compréhensible avec la présentation en chiffres de la masse des maçons insurgés de 1871 : les liens de proximité dans les quartiers et les mesures sociales de la Commune ont été des éléments déterminants pour expliquer ce fait.
Une nuance importante a été apportée quant à cet engagement, une minorité seulement ayant une conscience politique certaine : la lecture d’une archive inédite -deux lettres de maçons gardes nationaux peu enclins au soutien à la Commune- a confirmé cette réalité. L’attention de la salle a été extrêmement soutenue malgré quasi deux heures d’intervention. L’énorme cerise sur le gâteau a été les innovantes interprétations de Caroline, Sylvie, Denis, Sylvain qui, non contents de lire avec entrain et tempérament différents témoignages, s’étaient identifiés par la tenue et les outils aux maçons méritant les applaudissements nourris du public. Le regard local porté sur les 43 migrants du canton d’Eguzon s’est centré sur les 37 d’entre eux maçons en rappelant que le nombre le plus important d’arrestations durant la Semaine sanglante a été celui de la corporation du bâtiment tant nationalement que pour l’Indre.
Cette initiative si bien réussie sur le plan de la diffusion d’une histoire populaire- un seul nom individuel cité – mettant en lumière la Commune et de l’intérêt porté par l’assistance va pleinement dans le sens souhaité tout comme l’animation partagée autour de plusieurs ami.es. En parallèle aux études cantonales menées en Indre sur le temps de la Commune, des présentations particulières permettent de rendre hommage à des corporations ouvrières, des groupes (de femmes, de ruraux, de provinciaux) qui ont fait l’histoire. Le regret final a été que ces groupes ne bénéficient pas d’actes de mémoire collective, la mémoire étant trop souvent réservée à des personnalités et élites. Le nombre impressionnant de maçons partis du canton d’Eguzon - ou d’autres cantons de province -vers Paris et devenus des communards est suffisamment probant pour que cet acte mémoriel, déjà suggéré, puisse se concrétiser. Jean Annequin
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Article paru dans l'Echo du Berry jeudi 23 mars
Les 200 000 vues atteintes le 28 août 2021
Les pays qui regardent le plus VAILLANTITUDE
Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant".
Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin vaillantise."
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