communard, déporté et macérien de toujours.
Renseignements et extraits sur ce texte.
Le texte complet est disponible à ce lien.
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Il est aussi disponible sur ce blog en permanence dans l’onglet HIST INT (HISTOIRE INTERIEUR, contributions historiques internes à notre comité Berry).
Alfred Huet
communard,
déporté et macérien de toujours
Texte rédigé
par Chantal Kroliczak pour le compte de l’A.C.M.
Mise en page de Christine Huet
NOTE DE L’AUTRICE
La lecture de cette histoire de vie mouvementée pourrait
supposer
qu’elle a été romancée.
Il n’en est rien.
Chaque fait, chaque information, chaque précision ont été
dûment
vérifiés. Ils émanent soit de services d’archives, soit
d’ouvrages
d’époque et contemporains, soit de sites internet fiables,
soit de
documents familiaux, tous référencés dans les sources
citées.
Nous les tenons à disposition du lecteur sur simple demande
(hormis les sources familiales soumises à autorisation
préalable des
descendants d’Alfred Huet)
Quoi de plus compliqué qu’une histoire de famille ? Dans
chacune d’elles, on trouve des secrets, des non-dits, des
ancêtres
oubliés. Quand la vie tumultueuse de l’un d’entre eux a
rencontré
la Grande Histoire et s’y est intimement mêlée, ses
descendants
qui en ont eu vent, finissent un jour par vouloir connaître
l’exacte
vérité. Pour comprendre bien sûr mais surtout pour
entrecroiser
une biographie, à la base ordinaire, à des évènements
nationaux.
C’est ainsi que le nom d’Alfred Huet, presque sorti d’un
chapeau,
a débouché sur des recherches poussées dans de nombreux
services d’archives et des passionnantes lectures d’ouvrages
pour parvenir à raconter le plus fidèlement possible sa vie
fourmillante, aux multiples lieux mais avec un unique point
d’attache : Mézières-en-Brenne (36).
Les sources disponibles laisseront à jamais des zones
d’ombre et
des interrogations. L’ironie de l’Histoire fait que de
nombreux
documents ont brûlé pendant la Commune de Paris.
Néanmoins, l’optimisation de l’existant accessible a
nécessité un
rigoureux dépouillement, relaté ci-après au plus près de la
vérité
connue.
Mon entrée dans le monde débuta curieusement : mon acte de
naissance n’existe pas puisque la déclaration de celle-ci semble avoir été
officiellement oubliée. Cette omission est-elle due aux occupations de mon père
? A Hypolite Migné, officier de l’état civil qui a failli à sa charge ? A un
autre concours de circonstances ? Nul ne le saura jamais. La reconnaissance de
naissance rédigée le 1er décembre 1851
par le greffier Chrétien, attaché au tribunal du Blanc, atteste que je suis né
le 21 juin 1834, jour du solstice d’été, à Mézières-en-Brenne. La nécessité de
prouver ma date de naissance a certainement été à l’origine de la démarche de
mes parents 17 années après !
Les évènements se sont enchaînés à une vitesse folle : le 29,
je me retrouve attaché à l’état-major du général Jaroslaw Dombrowski,
l’exceptionnel commandant de la place de Paris. Quelques jours plus tard, je
prenais le commandement de l’artillerie de Neuilly que j’équipais de mortiers
et de canons. Le 12 mai, les bastions 62 (porte d’Auteuil) à 67 (porte du
Point-du-Jour) me sont attribués. Je dirige environ 80 soldats.
J’étais exalté
par cette Révolution de la population parisienne, soutenue par des mouvements
identiques à Lyon, Marseille, Bordeaux, Le Creusot, Limoges, Toulouse et bien d’autres.
Vierzon, Sarlat manifestaient en notre faveur. Il était urgent de défendre nos
positions au mieux contre l’armée versaillaise, pour que la Commune soit une
réussite totale. Mon énergie rejoignait alors tout mon zèle.
C’est ainsi
que le 17 mai, au cours d’une inspection des remparts, j’aurais prononcé ces
paroles provocantes : « Citoyens délégués, hier, je fus vous trouver pour
réclamer des bombes explosives et asphyxiantes que je n’ai pas encore reçues.
Je vous ai dit que je ne pouvais employer que les grands moyens. »
Jusqu’à la veille de la Semaine
sanglante (21 au 28 mai 1871), je rendis des comptes de mon action au lieutenant-colonel Wladislas
Stawinski, un fidèle de Dombrowski.
Présence antérieure d'Alfred Huet dans VAILLANTITUDE :
https://vaillantitude.blogspot.com/2022/02/conference-buzancais.html
https://vaillantitude.blogspot.com/2021/10/berry-indre-octobre-communard.html
https://vaillantitude.blogspot.com/2021/10/a-la-mairie-de-mezieres-en-brenne.html
Les 200 000 vues atteintes le 28 août 2021
Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant".
Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin vaillantise."
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