Une conférence de Jean-Marie Favière (c'est moi!) avec les AACP Paris
(Présentation:)
Jusqu’à récemment, jusqu’au basculement de l’année du centenaire de sa mort en 2015, qui songeait, en dehors d’un cercle restreint de spécialistes, à évoquer ou invoquer Edouard Vaillant ? Et quand on le faisait, la question des rapports avec le Berry qui nous occupe présentement était évacuée en une phrase lapidaire, du genre : Quand il eut deux ans, la famille d’Edouard Vaillant s’installe à Paris, désormais il est Parisien. Bien évidemment, c’est loin d’être faux, mais c’est pour le moins un peu court. Nous sommes un certain nombre à souhaiter établir un dialogue sensiblement plus riche entre ces deux pôle de la géographie affective et professionnelle d’Edouard Vaillant : la province de sa naissance et de sa famille, où il se ressource régulièrement, parfois d’une manière décisive, et la capitale, qui devient son fief politique, où il s’exprime pleinement tout au long de nombreux mandats qui ont commencé à la Commune de Paris et qui, peu après son retour d’exil, se succèderont, précisément dans ce XXe arrondissement, sans solution de continuité jusqu’à sa mort. C’est ce lien Paris-Province, qui lui tint constamment à cœur et qu’il illustra toujours avec un mélange original de grandeur et d’humilité, que nous souhaitons réactiver à l’occasion de cette rencontre, en espérant, à notre modeste place, contribuer à servir le plus fidèlement possible la mémoire de ce grand homme politique exemplaire. Nous sommes désormais convaincus, peut-être moins que jadis mais à coup sûr plus que naguère, qu’il a sa place pour toujours au plus haut rang de notre panthéon commun.
Pour rendre compte de cette journée, j’avais commencé par prendre une pose imitée de Girodet, et, bien calé dans la peau de Chateaubriand (rien qu'ça!), je m’apprêtais à écrire comme dans René : «Paris XXe, vaste désert d’hommes!»… et le reste aurait suivi aisément.
Mais très vite j’ai pris un autre parti, celui-ci :
(Pour en voir plus, dans tout ce qui suit, il suffit de cliquer sur les images)
Pierre Dac
Et comme en France tout doit finir par des chansons, je me suis dit : Pourquoi pas?...
Voici donc une expression (un peu transposée) de notre état d’esprit initial :
Puis une expression (un peu moins transposée) de notre constat sur place :
Et enfin un compte rendu fidèle après coup (sans qu’un mot ou presque ne puisse être considéré comme une transposition):
Atmosphère... atmosphères.
(photos Soraya Aliche)
Qu'il n'y ait pas d'ambiguïté, nous étions contents d'être là, de nous retrouver là, et contemps que cette conférence, même dans ces conditions, ait eu lieu et nous ait été l'occasion de quelques rencontres.
Ce qui n'empêche pas que ce fut aussi une épreuve, car pour chacun d'entre nous, à des titres divers, cela a représenté au moins quelques sacrifices, en temps, en argent, en efforts.
Parmi ce groupe d'amis fidèles, il se trouve quand même, malgré nos valeurs égalitaires, un sacré privilégié, qui a accueilli avec une très grande émotion ces témoignages de sympathie et de soutien qui suivent. Si je les mets ici (le mail et le texte) avec empressement et émotion, ce n'est pas seulement en raison des valeurs dont ils témoignent avec éclat, du soutien personnel qu'ils me procurent, mais aussi en raison de leur grande qualité dont chacun aura tout loisir de profiter.
Car ce n'est pas, ce qui serait déjà considérable, un texte de circonstance qui remplit merveilleusement son rôle. C'est aussi un texte programmatique qui énonce avec sérieux et rigueur un objectif majeur de notre association, à savoir étudier dans le passé, et renforcer dans le présent, le si précieux lien Paris-Province, sans lequel aucune des deux entités ne saurait être pleinement elle-même.
Il est des circonstances où le beau mot "ami" n'est pas machinal, encore moins galvaudé. En voici une, mémorable.
Car ce n'est pas, ce qui serait déjà considérable, un texte de circonstance qui remplit merveilleusement son rôle. C'est aussi un texte programmatique qui énonce avec sérieux et rigueur un objectif majeur de notre association, à savoir étudier dans le passé, et renforcer dans le présent, le si précieux lien Paris-Province, sans lequel aucune des deux entités ne saurait être pleinement elle-même.
Il est des circonstances où le beau mot "ami" n'est pas machinal, encore moins galvaudé. En voici une, mémorable.
Bonjour Jean-Marie,
Michel et moi présents le 27 octobre à ton moment parisien ont préparé le texte joint pour la mise en ligne sur le blog "Vaillantitude" , les photos l'accompagnant. Ce sont tous les amis/amies berrichons qui partagent l'esprit de ce texte saluant ton attitude si positive du 27.
Bien sûr, si tu trouves dans le texte une erreur liée aux infos de préparation (voir les vrais excusés, ...) ou une remarque sur les termes utilisés dans l'évocation du lien Paris-Province, tu nous fait retour.
Avec toute l'amitié des amis/amies du bureau et du comité.
Le
Berry à la Mairie du XXème de Paris :
une
conférence qui aurait pu faire date
« Jusqu’à
récemment, jusqu’à l’année du centenaire de sa mort en 1915, qui songeait, en
dehors d’un cercle restreint de spécialistes, à évoquer Edouard Vaillant ?
Et quand on le faisait, la question des rapports avec le Berry était évacuée en
une phrase lapidaire, du genre : ‘Quand il eut deux ans, la famille
d’Edouard Vaillant s’installe à Paris, désormais il est Parisien. ‘ Bien évidemment, c’est loin d’être faux, mais
c’est pour le moins un peu court. Nous sommes un certain nombre à souhaiter
établir un dialogue plus riche entre ces deux pôles de la géographie affective
et professionnelle d’Edouard Vaillant : la province de sa naissance et de
sa famille, où il se ressource régulièrement, et la capitale, qui devient son
fief politique, où il s’exprime pleinement tout au long de nombreux
mandats qui ont commencé à la Commune de
Paris et qui, peu après son retour d’exil, se succèderont, précisément dans ce
XXème arrondissement, sans solution de continuité jusqu’à sa mort.
C’est ce lien Paris-Province, qui lui tint constamment à cœur et qu’il illustra
toujours avec un mélange original de grandeur et d’humilité, que nous
souhaitons réactiver à l’occasion de cette rencontre. »
C’est ainsi que
notre ami Jean-Marie-Favière, vice-président de notre comité berrichon, avait
présenté en amont et de belle façon la conférence qu’il allait animer le samedi
27 octobre en mairie du XXième à Paris : une première dans le
lien associatif Paris-Province avec
l’accueil par l’association nationale d’un conférencier historien provincial,
membre de l’association, une fierté pour le comité berrichon.
Qui était mieux
placé que Jean-Marie pour apporter aux amis/amies parisiens de l’association et
aux habitants/tes du XXième ce précieux surplus de connaissance historique
à travers l’impact de l’enracinement
local d’Edouard Vaillant pour sa vie militante? et avoir ainsi un regard
complet sur cette personnalité - rare communard à faire une longue et
intense carrière politique - permettant une vraie compréhension historique. Le
mieux placé bien sûr avec l’écriture de ces 2 tomes au titre si intime :
« Je te parle au sujet d’Edouard Vaillant », tomes parus en
2016 dont le premier au sous-titre clair sur son rôle en 1871:
« La tête pensante de la Commune » : une somme, renouvelant
l’approche, unanimement appréciée et
primée. Aussi la déception fut-elle à la hauteur de la joie pour l’auteur et les
membres du comité berrichon de venir à Paris saluer les amis/amies de la
capitale et participer à ce moment
fraternel d’histoire: mais autour de Jean-Marie, ce jour-là, une assistance composée simplement de 8 berrichons
avec son épouse Soraya, ses deux grands garçons avec leur cousin, son éditeur
et les deux co présidents du comité berrichon, auxquels s’étaient joints quatre
parisiens intéressés et piqués de curiosité. Sans oublier Marc Lagana,
responsable de la commission Culture de l’association ayant permis cette
initiative, seul membre parisien associatif présent que notre comité remercie
(le président d’honneur s’étant excusé). Tout le grand mérite de Jean-Marie fut
de s’adapter à la situation et de proposer une sorte de carnet de voyage très riche d’Edouard Vaillant dans son Berry natal et
d’autres lieux de sa vie provinciale.
Grande frustration
bien sûr pour Jean-Marie qui avait fait un très gros travail de préparation,
enthousiaste de porter la voix locale sur Edouard Vaillant dont la découverte
n’est bien sûr jamais finie. Frustration
du comité berrichon qui s’efforce constamment d’assurer un lien fraternel avec
l’association parisienne, ayant su accueillir en Berry avec grand plaisir et en
nombre les amis/amies parisiens lors du voyage annuel de 2015 ou encore le co
président national d’alors conférencier lors d’un café communard, étant aussi présents
à Paris tout au long de l’année aux manifestations et réunions malgré
l’éloignement. Les délégués berrichons ayant bien sûr soulevé le problème, le récent
Conseil d’administration a exprimé ses regrets que notre comité enregistre avec
soin et a reconnu avant tout un grave dysfonctionnement de communication -
difficile de participer si on n’a pas l’information- qui devrait déboucher sur
une refonte de ce secteur vital pour une association. Cette raison est
essentielle et explique le constat : quelques autres raisons possibles s’il
y avait eu à priori communication ont
été cependant émises, toutes nous paraissant inappropriées. Ainsi de la date
qui aurait posé problème : tous les adhérents/tes auraient été absents sur
une même date ? le fait qu’il serait difficile de rassembler
culturellement à Paris : ce serait donc
pire qu’en Province qui n’a pas une population aussi conséquente et
avertie? (sachant que nombre de conférences parisiennes ont une belle
assistance) - le fait que cette conférence visait plus les habitants du XXème :
les amis/amies de Paris - comme ceux de Province dans l’autre sens- n’auraient
donc rien à apprendre sur l’histoire de la Commune abordée sous l’angle
provincial?
Pour le comité
berrichon, la défaillance de la communication est bien sûr première, la
conférence de Jean-Marie n’ayant pas eu le même traitement que celles tenues
sur Paris. Par delà cette défaillance, il faut aussi et surtout dans notre association sensibiliser
au besoin d’intérêt historique pour des thèmes novateurs ou plus larges,
touchant ici aux interactions centrales des faits Paris-Province, ainsi qu’à la
spontanéité du réflexe de soutien mutuel lors d’initiatives, attitude bien
propre à nos idéaux. Autant d’aspects qui méritent bien une réflexion
collective toujours constructive pour évoluer ensemble. Ainsi qu’il en est
habituellement, pour celles et ceux qui ont raté ce rendez-vous du 27,
l’intervention de Jean-Marie, filmée par ses enfants, est sur le blog
« Vaillantitude » : n’hésitez pas cette fois !
La forte déception
est certes passée mais source de méditation : notre Vaillantiste
Jean-Marie est échaudé et contrit tout comme les membres de notre comité, le discernement étant dorénavant de
mise. Les amis/amies berrichons vont poursuivre leurs multiples activités avec
passion en s’efforçant bien sûr de fortifier aussi fraternellement qu’avant le
lien Paris-Province tant dans le domaine pratique avec leur aide régulière à la
réussite des projets parisiens que dans le domaine historique : sur ce
dernier point, il est temps de dérouler une histoire intégrale de la Commune
dans toutes ses dimensions parisienne et provinciale sans les séparer. Edouard
Vaillant approuverait et saluerait le sentiment fraternel qui porte cette idée,
pensée commune avec lui qui réjouit notre comité berrichon.
Les
Amis/Amies du Comité berrichon et de Jean-Marie
Cliquez sur le calendrier pour découvrir
ce qui s'est passé un
22 octobre
pendant la vie d'Edouard Vaillant
NOTRE PRESENCE (EVENTUELLE) DANS LES SALONS DU LIVRE OU LIEUX DE DEDICACE
Vierzon (18) (17 novembre): T'as voulu lire Vierzon (Brel)
Henrichemont (18) (18 novembre)
Les Bordes (36) (1er décembre)
Bourges (18) (2 mars 2019)
Henrichemont (18) (18 novembre)
Les Bordes (36) (1er décembre)
Bourges (18) (2 mars 2019)
vaillantiser v tr dir
Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin.
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.
Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même."
Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant".
Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin vaillantise."
N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre : Ils veulent vaillantiser Vaillant, etc.
Et bien entendu le dérivé "vaillantisation" en découle naturellement.
TOUTES NOS DATES IMPORTANTES
Rentrée littéraire de septembre 2015
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome I : La tête pensante de la Commune.
374 p. 18,80 €
484g
les 2 volumes 1044g
L'EDITEUR
LES POINTS DE VENTE LOCAUX
18
Vierzon
Espace culturel Leclerc (48 avenue de la République)
Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)
Désormais dernière Maison de la presse à Vierzon |
Photo: http://vierzonitude.fr.over-blog.com/2018/10/la-librairie-presse-du-mouton-dernier-specimen-d-une-espece-presque-eteinte.html |
Bourges
La Poterne (41 rue Moyenne)
(mystérieusement exclu depuis 2016)
Centre commercial Carrefour Bourges (Chaussée de la Chappe)
Référencement national - partout en France - dans les magasins Carrefour.
(S'il n'est pas en rayon, demandez-le).
(S'il n'est pas en rayon, demandez-le).
Henrichemont
Maison de la Presse "Le Jardin des Fées"(10 place Henri IV)
36
Châteauroux
Cultura Saint-Maur (Zone Commerciale Cap Sud, 10 Boulevard du Franc)
Aussi recommandés et également présents, le dictionnaire berrichon de Michel Pinglaut, le "Edouard Vaillant" de Gilles Candar, le "La face cachée de la Commune" d'Hélène Lewandowski.
Issoudun
COMPTES-RENDUS DU LIVRE
11 3 16 JEAN ANNEQUIN BLOG COMMUNE DE PARIS
29 2 16 HENRICHEMONT GIBLOG
1 11 15 MAGAZINE A VIERZON
20 10 15 DIX-HUIT BERRY REPUBLICAIN LA BOUINOTTE
28 08 15 BLOG VIERZONITUDE
DOSSIER DE PRESSE
La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national.
(Jean Jaurès)
Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.
(Vaillantitude)
La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul.
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