Invite à une concordance des temps.
L'original est là:
https://blogs.mediapart.fr/vingtras/blog/210419/paques-1871-sous-la-commune
...car l'histoire officielle oublie de mentionner que les "72 Immortelles" ont probablement été l'un des plus grands moments de tolérance pour la société française, "la liberté sans rivages" exaltée par Jules Vallès garantissant à toutes et à tous liberté de croyance, liberté d'expression, liberté de réunion !
C'est ainsi que la fête de Pâques a été célébrée comme à l'accoutumée, et je dirais même mieux qu'à l'accoutumée car elle intervenait au sortir d'un siège éprouvant pour la population, dans un contexte de fraternité retrouvée, sous le chaud soleil du printemps.
Le dimanche 9 avril 1871 à midi, toutes les cloches des églises des vingt arrondissements de Paris, ont sonné à toute volée...en espérant que ce message "urbi et orbi" pourrait toucher les Versaillais afin qu'une conciliation républicaine intervienne entre la ville insurgée et l'Assemblée à majorité monarchiste.
Une semaine auparavant, un décret majeur avait été publié par la "belle équipe" de l'Hôtel de Ville :
"La Commune de Paris, considérant que le premier des principes de la République française est la liberté ; considérant que la liberté de conscience est la première des libertés ; considérant que le budget des cultes est contraire au principe, puisqu'il impose les citoyens contre leur propre foi ; considérant en fait que le clergé a été complice des crimes de la monarchie contre la liberté,
Décrète : Art 1 : l'Eglise est séparée de l'Etat.
Art 2 : le budget des cultes est supprimé
Art 3 : les biens dits de main-morte, appartenant aux congrégations religieuses, meubles ou immeubles, sont déclarés propriétés nationales.
Art 4 : une enquête sera faite immédiatement sur ces bien pour en constater la nature et les mettre à la disposition de la nation."
Cela pour répondre aux élucubrations des chaînes TV* qui exhibent des "historiens bien-pensants" qui mentent, et donc pour apporter un démenti formel à la légende noire d'une "Commune bouffant du curé et interdisant les cultes" : les Communeux furent en majorité anti-cléricaux mais ils respectèrent scrupuleusement les croyances. A preuve le fonctionnement des "clubs rouges" dont les réunions avaient lieu en soirée dans les églises qui étaient, le matin et l'après-midi, dévolues au culte.
Quant à Notre-Dame de Paris, elle ne fut jamais investie comme Club rouge car les Communeux l'avaient jugé trop grande et peu propice au débat populaire. Lors de la Semaine sanglante, les Fédérés vinrent y chercher les bancs et les chaises afin d'édifier une barricade pour barrer l'accès de l'Hôtel de Ville aux Versaillais ; cet obstacle fut incendié par les obus à pétrole de l'artillerie de Mac Mahon.
Pour plus d'information, lire page 183 et suivantes du volume 1 des "72 Immortelles"**
* notamment BFM
**éditions du Croquant
Et ici, c'est l'original de l'original:
https://blogs.mediapart.fr/vingtras
On peut par exemple y lire ceci:
La canaille
20 AVR. 2019 PAR VINGTRAS BLOG : VINGTRAS
Alors qu'un quarteron de milliardaires qui bombent le torse fait les gros titres de l'actualité afin de donner l'exemple de la charité patrimoniale bien-pensante de la bourgeoisie, le menu fretin prolétaire des ronds points poursuit sa quête du mieux-vivre...
...mais le molosse de garde du pouvoir macronien qui les a désormais baptisés "les casseurs" peut ainsi naviguer en toute bonne conscience dans une société partagée entre bons et méchants, entre "honnêtes gens" et voyous, entre ceux qui mangent et ceux qui ont faim, entre ceux qui possèdent et ceux qui n'ont que leurs yeux pour pleurer...
...et, pour maintenir un ordre dit "républicain" contre ces hordes de sauvages, il a prévu le ban et l'arrière-ban des prétoriens chargés de la protection des classes dominantes, les policiers, les CRS et les gendarmes mobiles. Avec matraques, grenades et fusils, sans oublier les canons à eau.
Alors comment peut-on envisager de considérer ainsi la population d'un pays qui est l'héritière de toute une histoire de luttes sociales et de conquêtes démocratiques ?
Nous ne sommes plus en 1789, en 1793, en 1830, en 1848, en 1871, en 1936, en 1945, ni même en 1968 : les exploités, les exclus et les humiliés de la Ve République ont voix au chapitre et ils entendent bien exister !
Or ce n'est pas avec un enfumage de jactance ou bien avec une poignée de cacahuètes que l'on peut décemment répondre à cette sourde colère qui pourrait bien se transformer peu à peu en révolution...
La canaille, immortalisée par Rosa Bordas*, n'aspire pas à "casser"' mais à survivre.
Le sinistre Thiers ne saurait en cacher un autre !
* cf "les 72 Immortelles"
Ou ceci encore :
Notre-Dame de la sueur ouvrière
18 AVR. 2019 PAR VINGTRAS BLOG : VINGTRAS
Après avoir tenté avec mon précédent billet intitulé «la pendule à Salomon»- à contre-courant semble-t-il - d'attirer l'attention sur les charpentiers Compagnons du Devoir dont l'admirable travail collectif a été anéanti par le grand incendie de Notre Dame de Paris, je souhaite rendre hommage à tous les ouvriers qui ont contribué à l'édification de la cathédrale...
... et ils sont nombreux ces maçons, ces couvreurs, ces tailleurs de pierres, ces charretiers, ces manoeuvres...simples ouvriers de la base ou techniciens qualifiés qui, du XIIe au XIVe siècle, puis au XIXe siècle à l'occasion d'une première restauration (Viollet le Duc) ont mis leur peine et leur savoir-faire pour construite ce magnifique monument religieux.
Alors que se déchaîne un indécent téléthon de milliardaires avides de communication et de publicité frelatées ainsi que la salve officielle de la bien-pensance d'Etat, les médias bruissent de gloses savantes sur la soi disant métaphore induite par l'événement qui serait auréolé d'une consécration littéraire et poétique depuis l'oeuvre éponyme de Victor Hugo...
Mais quoi qu'en disent les anti-complotistes qui vont sans doute hurler quand ils liront ces lignes, le grand incendie est survenu pile poil juste avant l'intervention du Président pour dénouer la crise sociale, et il révèle en tout cas et de manière parfaitement évidente, que la bourgeoisie est riche, même très riche, et qu'elle n'hésite pas à donner des sommes colossales pour la restauration des pierres, alors qu'elle reste frileuse voire insensible devant la souffrance ou la détresse des hommes !
Car le véritable symbole de la cathédrale détruite par le feu, c'est la négation du travail et des efforts de centaines voire de milliers d'ouvriers anonymes : ils ont de génération en génération, construit ce monument impressionnant dans le grand mouvement de foi chrétienne qui a parcouru le Moyen Age, une époque où la religion était encore en symbiose avec la fraternité humaine...
C'est à cette "fédération des douleurs"* que je veux rendre hommage : l'énergie, la peine et la sueur de nos ancêtres.
La longue durée de la condition humaine.
* Jules Vallès
Sur Les 72 immortelles:
http://www.henriguillemin.org/evenements/la-commune-publication-et-dedicace-des-72-immortelles-de-j-cherasse/
Sur Jean Chérasse dans notre blog:
https://vaillantitude.blogspot.com/2016/11/agenda-aacp-paris.html
https://vaillantitude.blogspot.com/2016/10/amies-dhenri-guillemin.html
https://blogs.mediapart.fr/vingtras/blog/210419/paques-1871-sous-la-commune
C'est ainsi que la fête de Pâques a été célébrée comme à l'accoutumée, et je dirais même mieux qu'à l'accoutumée car elle intervenait au sortir d'un siège éprouvant pour la population, dans un contexte de fraternité retrouvée, sous le chaud soleil du printemps.
Le dimanche 9 avril 1871 à midi, toutes les cloches des églises des vingt arrondissements de Paris, ont sonné à toute volée...en espérant que ce message "urbi et orbi" pourrait toucher les Versaillais afin qu'une conciliation républicaine intervienne entre la ville insurgée et l'Assemblée à majorité monarchiste.
Une semaine auparavant, un décret majeur avait été publié par la "belle équipe" de l'Hôtel de Ville :
"La Commune de Paris, considérant que le premier des principes de la République française est la liberté ; considérant que la liberté de conscience est la première des libertés ; considérant que le budget des cultes est contraire au principe, puisqu'il impose les citoyens contre leur propre foi ; considérant en fait que le clergé a été complice des crimes de la monarchie contre la liberté,
Décrète : Art 1 : l'Eglise est séparée de l'Etat.
Art 2 : le budget des cultes est supprimé
Art 3 : les biens dits de main-morte, appartenant aux congrégations religieuses, meubles ou immeubles, sont déclarés propriétés nationales.
Art 4 : une enquête sera faite immédiatement sur ces bien pour en constater la nature et les mettre à la disposition de la nation."
Cela pour répondre aux élucubrations des chaînes TV* qui exhibent des "historiens bien-pensants" qui mentent, et donc pour apporter un démenti formel à la légende noire d'une "Commune bouffant du curé et interdisant les cultes" : les Communeux furent en majorité anti-cléricaux mais ils respectèrent scrupuleusement les croyances. A preuve le fonctionnement des "clubs rouges" dont les réunions avaient lieu en soirée dans les églises qui étaient, le matin et l'après-midi, dévolues au culte.
Quant à Notre-Dame de Paris, elle ne fut jamais investie comme Club rouge car les Communeux l'avaient jugé trop grande et peu propice au débat populaire. Lors de la Semaine sanglante, les Fédérés vinrent y chercher les bancs et les chaises afin d'édifier une barricade pour barrer l'accès de l'Hôtel de Ville aux Versaillais ; cet obstacle fut incendié par les obus à pétrole de l'artillerie de Mac Mahon.
Pour plus d'information, lire page 183 et suivantes du volume 1 des "72 Immortelles"**
* notamment BFM
**éditions du Croquant
Et ici, c'est l'original de l'original:
https://blogs.mediapart.fr/vingtras
On peut par exemple y lire ceci:
La canaille
20 AVR. 2019 PAR VINGTRAS BLOG : VINGTRAS
Alors qu'un quarteron de milliardaires qui bombent le torse fait les gros titres de l'actualité afin de donner l'exemple de la charité patrimoniale bien-pensante de la bourgeoisie, le menu fretin prolétaire des ronds points poursuit sa quête du mieux-vivre...
...mais le molosse de garde du pouvoir macronien qui les a désormais baptisés "les casseurs" peut ainsi naviguer en toute bonne conscience dans une société partagée entre bons et méchants, entre "honnêtes gens" et voyous, entre ceux qui mangent et ceux qui ont faim, entre ceux qui possèdent et ceux qui n'ont que leurs yeux pour pleurer...
...et, pour maintenir un ordre dit "républicain" contre ces hordes de sauvages, il a prévu le ban et l'arrière-ban des prétoriens chargés de la protection des classes dominantes, les policiers, les CRS et les gendarmes mobiles. Avec matraques, grenades et fusils, sans oublier les canons à eau.
Alors comment peut-on envisager de considérer ainsi la population d'un pays qui est l'héritière de toute une histoire de luttes sociales et de conquêtes démocratiques ?
Nous ne sommes plus en 1789, en 1793, en 1830, en 1848, en 1871, en 1936, en 1945, ni même en 1968 : les exploités, les exclus et les humiliés de la Ve République ont voix au chapitre et ils entendent bien exister !
Or ce n'est pas avec un enfumage de jactance ou bien avec une poignée de cacahuètes que l'on peut décemment répondre à cette sourde colère qui pourrait bien se transformer peu à peu en révolution...
La canaille, immortalisée par Rosa Bordas*, n'aspire pas à "casser"' mais à survivre.
Le sinistre Thiers ne saurait en cacher un autre !
* cf "les 72 Immortelles"
Ou ceci encore :
Notre-Dame de la sueur ouvrière
18 AVR. 2019 PAR VINGTRAS BLOG : VINGTRAS
Après avoir tenté avec mon précédent billet intitulé «la pendule à Salomon»- à contre-courant semble-t-il - d'attirer l'attention sur les charpentiers Compagnons du Devoir dont l'admirable travail collectif a été anéanti par le grand incendie de Notre Dame de Paris, je souhaite rendre hommage à tous les ouvriers qui ont contribué à l'édification de la cathédrale...
... et ils sont nombreux ces maçons, ces couvreurs, ces tailleurs de pierres, ces charretiers, ces manoeuvres...simples ouvriers de la base ou techniciens qualifiés qui, du XIIe au XIVe siècle, puis au XIXe siècle à l'occasion d'une première restauration (Viollet le Duc) ont mis leur peine et leur savoir-faire pour construite ce magnifique monument religieux.
Alors que se déchaîne un indécent téléthon de milliardaires avides de communication et de publicité frelatées ainsi que la salve officielle de la bien-pensance d'Etat, les médias bruissent de gloses savantes sur la soi disant métaphore induite par l'événement qui serait auréolé d'une consécration littéraire et poétique depuis l'oeuvre éponyme de Victor Hugo...
Mais quoi qu'en disent les anti-complotistes qui vont sans doute hurler quand ils liront ces lignes, le grand incendie est survenu pile poil juste avant l'intervention du Président pour dénouer la crise sociale, et il révèle en tout cas et de manière parfaitement évidente, que la bourgeoisie est riche, même très riche, et qu'elle n'hésite pas à donner des sommes colossales pour la restauration des pierres, alors qu'elle reste frileuse voire insensible devant la souffrance ou la détresse des hommes !
Car le véritable symbole de la cathédrale détruite par le feu, c'est la négation du travail et des efforts de centaines voire de milliers d'ouvriers anonymes : ils ont de génération en génération, construit ce monument impressionnant dans le grand mouvement de foi chrétienne qui a parcouru le Moyen Age, une époque où la religion était encore en symbiose avec la fraternité humaine...
C'est à cette "fédération des douleurs"* que je veux rendre hommage : l'énergie, la peine et la sueur de nos ancêtres.
La longue durée de la condition humaine.
* Jules Vallès
Sur Les 72 immortelles:
Sur Jean Chérasse dans notre blog:
https://vaillantitude.blogspot.com/2016/11/agenda-aacp-paris.html
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ce qui s'est passé un
22 avril
pendant la vie d'Edouard Vaillant
Souesmes (41)
Clairière aux livres entre Sologne et Berry
(dimanche 6 octobre, 10h-18h)
NOTRE PRESENCE (EVENTUELLE) DANS LES SALONS DU LIVRE
OU LIEUX DE DEDICACE
OU LIEUX DE DEDICACE
Souesmes (41)
Clairière aux livres entre Sologne et Berry
(dimanche 6 octobre, 10h-18h)
vaillantiser v tr dir
Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin.
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.
Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même."
Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant".
Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin vaillantise."
N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre : Ils veulent vaillantiser Vaillant, etc.
Et bien entendu le dérivé "vaillantisation" en découle naturellement.
TOUTES NOS DATES IMPORTANTES
Rentrée littéraire de septembre 2015
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome I : La tête pensante de la Commune.
374 p. 18,80 €
484g
les 2 volumes 1044g
L'EDITEUR
LES POINTS DE VENTE LOCAUX
18
Vierzon
Espace culturel Leclerc (48 avenue de la République)
Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)
Désormais dernière Maison de la presse à Vierzon |
Photo: http://vierzonitude.fr.over-blog.com/2018/10/la-librairie-presse-du-mouton-dernier-specimen-d-une-espece-presque-eteinte.html |
Bourges
La Poterne (41 rue Moyenne)
(mystérieusement exclu depuis 2016)
Centre commercial Carrefour Bourges (Chaussée de la Chappe)
Référencement national - partout en France - dans les magasins Carrefour.
(S'il n'est pas en rayon, demandez-le).
(S'il n'est pas en rayon, demandez-le).
36
Châteauroux
Cultura Saint-Maur (Zone Commerciale Cap Sud, 10 Boulevard du Franc)
Aussi recommandés et également présents, le dictionnaire berrichon de Michel Pinglaut, le "Edouard Vaillant" de Gilles Candar, le "La face cachée de la Commune" d'Hélène Lewandowski.
Issoudun
COMPTES-RENDUS DU LIVRE
11 3 16 JEAN ANNEQUIN BLOG COMMUNE DE PARIS
29 2 16 HENRICHEMONT GIBLOG
1 11 15 MAGAZINE A VIERZON
20 10 15 DIX-HUIT BERRY REPUBLICAIN LA BOUINOTTE
28 08 15 BLOG VIERZONITUDE
DOSSIER DE PRESSE
La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national.
(Jean Jaurès)
Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.
(Vaillantitude)
La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul.
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