samedi 14 novembre 2015

1840 NAISSANCE DE CLAUDE MONET

LE JOUR J
et plein de photos

14 novembre 1840
NAISSANCE DE CLAUDE MONET





Monet par Nadar en 1899








QUELQUE CHOSE


                                                                       sur :  ANGLETERRE







Signé Vaillant





Lors de la guerre d'Extrême-Orient, quand par suite des liens odieux de la République française avec le tzarisme, il s'est trouvé que, servante de l'autocratie russe, la France risquait un conflit avec l'Angleterre,—la nation la plus libre du monde,—tout s'est agité dans le Parlement et dans le pays. Le Parti Socialiste a pris une part directrice à cette agitation, et par lui surtout le conflit a été prévenu. 








14 novembre 1840 : naissance de Claude Monet, peintre français († 5 décembre 1926).



Même jour, autre année.

1913 : parution du roman de Marcel Proust Du côté de chez Swann.
1906 : Louise Brooks, actrice américaine († 8 août 1985).








Claude Monet,
né le 14 novembre 1840 à Paris et mort le 5 décembre 1926 (à 86 ans) à Giverny, est un peintre français, l’un des fondateurs de l'impressionnisme, peintre de paysages et de portraits.





En dépit de l'actualité tragique, le salon du livre fut maintenu. 
Et en ce qui ne concerne que lui, le succès fut au rendez-vous.






1Oh. Le salon commence. Parallèlement, à la Médiathèque, Didier Daeninckx est reçu par Emilie et Régis.


Emilie et Régis reçoivent un Didier Daeninckx encore sous le choc
après les drames qui ont frappé Paris d'où il vient.

Dans ses mains, notre livre sur le communard Edouard Vaillant.


Dans les mains de Régis, le livre de l'auteur sur le communard Maxime Lisbonne.
On va parler du Banquet des affamés








Malgré la gravité du sujet et du moment, le sourire quand même.


1Oh. Pendant ce temps-là, au Centre des Congrès, le salon est ouvert.

Sectaire, la Commune? Non, la cohabitation
avec le stand de Sainte Perpétue, patronne de Vierzon, est on ne peut plus pacifique !
Laurent Aucher devant un stand.
Je lui prendrai son livre sur La mémoire ouvrière


On retrouve Didier Daeninckx. il me dédicacera son Banquet des affamés. 
Cheville ouvrière de la manifestation lui-aussi, Frédéric Morillon
 est soulagé sur un point: la manifestation en effet a failli ne pas avoir lieu. 


Depuis longtemps Jean-Pierre Soumet, l'éditeur, est à son poste.
Sans discontinuer, il alimentera "ses" auteurs en livres. 


Parmi ces auteurs, Gilles Magréau est toujours aussi populaire à Vierzon. 


Photographe, Pierre Le Cocq est doublement légitime:
il est des Amis du musée et aussi du groupe de l'année Vaillant à Vierzon. 

Henri Letourneau, ancien collègue historien du lycée Edouard Vaillant,
auteur d'un beau livre très documenté sur la porcelaine de la région.
 Nous échangerons nos livres et nos dédicaces. 



Particulièrement sympathique, la rencontre avec les amis de Ciné Rencontres.
Michel Jacquet, après son livre sur le cinéma des années sombres,
propose maintenant un nouvel ouvrage sur le cinéma et la guerre d'Algérie. 


Au premier plan l'auteur d'un très beau livre
sur la fonderie d'art en Berry au Moyen Age.
 Il connaît le sujet et comme expert et comme ouvrier. 


Au milieu de cette photo,
aux commandes de l'organisation avec les Amis du musée,
 le libraire Jean Catinaud
sait déjà que le bilan de la journée est exceptionnelle. 




Parallèlement. Des séances de lectures dans les salles adjacentes, sous l'égide de la médiathèque.













Entracte. Il y a encore beaucoup de monde...



Au tour de Laurent Poitrenaux. Le livre : Cannibale, de Didier Daeninckx. 











Photos (ci-dessus) Soraya Aliche



Un sympathique auteur participant au salon, qui est venu faire dédicacer le livre sur Vaillant.
Ci-dessous, le texte de Pierre Le Cocq qui m'a envoyé cette photo. 
Photo prise lors du Salon du Livre de Vierzon le samedi 14 novembre 2015

Bonjour : Vous connaissiez très bien Roger Coulon, le Président des AMIS DU MUSÉE DE VIERZON, association initiatrice des Salons du Livre à Vierzon, lequel a tenu, dès le matin, à ce que je vienne vous voir pour que vous présentiez votre ouvrage :

Vous nous dites que le travail du fer était la première activité industrielle du département du Cher, la région étant à l'époque riche en mine à ciel ouvert. Et puis, à l'occasion de la construction de la cathédrale de Bourges, la demande de fer fut très importante, tout comme la fabrique de cloches. Plus tard, c'est l'armement qui prendra le relais.

Vous démontrez dans votre livre que le métier qui créait la fonderie d'art, c'était celui de fondeur de cloches : « C'est ce métier qui a développé les techniques ». Les fonderies étaient souvent situées près des abbayes ou des monuments religieux. C'est à Jouet-sur-l'Aubois, en outre que vous avez trouvé  la plus grande richesse de son livre intitulé “ La fonderie d'art en Berry au Moyen Age "
Titulaire d'une maîtrise d’histoire,vous avez choisi de venir en Berry.
Il est entré aux fonderies de Mazières en 1975. Aujourd'hui en retraite, il est un passionné d'histoire d'art en autre.



Autres photos de Pierre Le Cocq. Il y avait beaucoup de monde...







Photo prise lors du Salon du Livre de Vierzon le samedi 14 novembre 2015

Voici ce qu’Emmanuel AUBLANC nous a énoncé de sa vie :

Elle a toujours aimé lire. C'est vers l'adolescence qu'elle va véritablement se passionner pour la lecture. Son imaginaire est marqué notamment, par les livres d'Harry Potter 

Son roman "Morte" est le premier tome de cette histoire d'amour impossible. L'écriture est désormais un besoin viscéral pour cette jeune auteure …
Elle en est au sixième livre
Elle est éditée par ANGELS EDITIONS.
Cordialement
Pierre Le Cocq








Voici le texte que Roger Coulon
 avait mis en édito de sa brochure concernant Edouard Vaillant, et que Françoise Porcheron  a eu l'amabilité de me faire parvenir :






EDOUARD VAILLANT, un homme exemplaire


« La vie est un trait de lumière et c’est la nuit »

Cette pensée de CELINE correspond bien à la vie

d’Edouard Vaillant.


Comment ce scientifique de haut niveau, chimiste, docteur es-sciences, philosophe, puis grand dirigeant des mouvements socialistes, qui a été en pleine lumière dans la vie politique nationale et internationale, est tombé dans l’oubli à tel point que lorsqu’on pose la question à un Vierzonnais : Qui est Edouard Vaillant ? La réponse est le lycée de Vierzon !

Cet oubli est une grande injustice et doit être réparé. D’autant plus que cet homme a des qualités humaines, hors du commun.
Le contraire d’un arriviste. Jamais il n’a profité de son activité politique pour s’enrichir. Il n’y a pas chez lui la part d’ombre de l’homme dont parle PASCAL et longtemps avant lui, Saint
Augustin, c'est-à-dire la recherche effrénée de l’argent et du pouvoir poussés par des égos sur-dimensionnés. Sa générosité a été constante et large. Lors de son exil de neuf années à LONDRES, il vécut avec sa mère qui disposait d’une certaine fortune mise au service de son fils. Cela lui  permit de venir en aide aux communards exilés qui vivaient souvent dans la misère.

C’est au cours de ce séjour à LONDRES pendant neuf années qu’Edouard Vaillant fréquenta régulièrement KARL MARX, ce géant de la pensée comme DARWIN ou EINSTEIN. Les deux familles furent très liées. La générosité d’Edouard Vaillant s’étendit probablement à la famille MARX
qui connaissait la misère et le recours fréquent au Mont de Piété. La mort de quatre des enfants Marx n’est pas étrangère à cette misère.
Avant la Commune, membre de la Première Internationale Ouvrière fondée par Marx, Edouard Vaillant approfondit à LONDRES sa connaissance du marxisme qui permet de comprendre le monde réel, le système économique qui fait accaparer par une minorité les richesses de l’humanité. Il lutte obstinément contre l’injustice sociale qui dure encore aujourd’hui puisque 1% de la population possède autant de richesse que le reste de l’humanité.
Edouard Vaillant devint un semeur d’idées communistes révolutionnaires, ce qui a fait déclarer à Charles LONGUET que  « VAILLANT  fut si profondément marqué par  la pensée marxiste, que jusqu’à son dernier jour il demeurera son plus grand représentant en France. »

Il a été courageux toute sa vie. Pendant la Commune où il joua un rôle éminent, condamné à mort, recherché, il lutta jusqu’au dernier jour pendant les massacres versaillais de la Semaine Sanglante, soit des milliers d’Oradour.
De retour d’exil, son activité incessante comme Député de Paris, et comme conseiller municipal, fut consacrée à l’aide de ses concitoyens tant pour l’éducation que pour l’hygiène, d’une manière attentive et efficace sans ménager sa peine de travailleur acharné avec un esprit scientifique concret et efficace.

Son dévouement pour les pauvres, sa lucidité politique, sa rigueur morale furent reconnus par ses contemporains et spécialement par Jules GUESDE et par son ami Jean JAURES, on  peut dire le Grand JAURES.
Charles LONGUET déclare : « Nous avons tous un profond respect pour la personne d’Edouard Vaillant ».

Wilhelm LIEBNECHT, fondateur du Parti Communiste allemand : « VAILLANT est celui qui a le plus de sang-froid, de jugement et de sens révolutionnaire ».

LENINE, autre grand penseur et grand révolutionnaire inspiré par la Commune de 1871, en 1910 : « Je vois JAURES et constate l’emprise énorme qu’il a sur la foule. Le discours de VAILLANT me plut davantage. Les ouvriers avaient une affection particulière pour lui ».

JUL-LOUIS BRETON, député du Cher, écrit dans sa brochure : « POUR L’UNITE SOCIALISTE » en 1912 : « Nous traversons certainement en France une période de décadence politique et nos mœurs politiques semblent se corrompre de plus en plus. Arriver par tous les moyens, même les moins scrupuleux, parait devenir la règle de conduite de la plupart des candidats, quel que soit, par ailleurs, le parti auxquels ils appartiennent. Je cite la belle déclaration d’Edouard Vaillant qui proclame fièrement : Le parti ne s’interdit d’autres actes que ceux qui, même  en apparence, contredisant au programme et à l’idée socialiste ou à l’honneur, ravaleraient l’action socialiste au niveau des combinaisons politiciennes des partis bourgeois.
 Il n’est pas deux morales, l’une privée et l’autre publique, comme l’ont dit et pratiqué tous les politiciens.
La loyauté est le devoir rigoureux, la seule vraie et habile tactique du socialisme.

BRETON conclut : « On peut dire que personnellement le citoyen VAILLANT sut, de tout temps, mettre en pratique ces beaux principes. Car sa vie, tant privée que publique est le plus bel exemple de probité, d’honnêteté et de loyauté que puisse donner un homme politique.

Tels sont les mérites de cet homme exceptionnel et modeste. Son oubli est profondément injuste. C’est pourquoi encouragés par la présence et l’aide des Amies et Amis parisiens de la COMMUNE DE PARIS, par la VILLE DE VIERZON, par la venue prévue à Vierzon d’une grande dame française,


Madame Elisabeth BADINTER, arrière petite fille d’Edouard Vaillant, dont le nom est associé à l’abolition de la peine de mort pour laquelle son aïeul avait milité, nous continuerons à faire connaître aux jeunes générations la vie et l’œuvre d’Edouard VAILLANT.

Les idées semées par celui-ci à Vierzon ont germé dans la ville ; dans sa diversité sociale et politique elle conserve l’espoir et la volonté d’une société de justice et de liberté, une nation républicaine humaine.

Si depuis VAILLANT des progrès ont été réalisés beaucoup d’objectifs sociaux restent actuels.
L’enseignement laïque et obligatoire n’est pas entièrement gratuit.
L’égalité des salaires des femmes avec celui des hommes n’est pas réalisée.
La gestion démocratique par les assurés des institutions sociales et de santé reste à l’ordre du jour.
En un mot le contrôle du peuple et par le peuple des puissances d’argent.
Edouard VAILLANT, notre ami, notre camarade n’est pas mort. Le marxisme n’est pas mort. Le communisme n’est pas mort, la Commune de Paris n’est pas morte. Elle reste vivante à Vierzon comme de par le monde dans les cœurs et dans les têtes. Le temps des cerises aussi.

Ecoutons le conseil d’espoir de la chanson « La Communarde » : Tenons bon, Tenons bon, Tenons bon, non de non ».
Edouard VAILLANT a passé toute sa vie à tenir bon.
Imitons le.




Berry républicain 14 novembre 2015




Vaillant, pendant ce temps-là...




Edouard est un bébé de onze mois. Il ne sait évidemment pas qu'il vient de croiser la route de Thiers. Il le retrouvera dans des circonstances extraordinairement tragiques, à la fois pour lui et pour notre histoire nationale, quelque trente ans plus tard.










 le 14 Novembre 2015 de 10H00 à 18H00 à VIERZON(18).

http://lire-vierzon.blogspot.fr/



LE LIVRE 









L'EDITEUR




LES POINTS DE VENTE

18

Vierzon 

 Maison de la presse Catinaud  (9 rue Voltaire)


 Espace culturel Leclerc  (48 avenue de la République)


 Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)


En voir plus :

http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/09/1907-mort-de-sully-prudhomme.html



DOSSIER DE PRESSE

http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/10/1854-naissance-de-rimbaud.html




La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.

                                                                                                              (Vaillantitude)





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