LE JOUR J et plein de photos |
14 novembre 1840
NAISSANCE DE CLAUDE MONET
sur : ANGLETERRE
Signé Vaillant
Lors de la guerre d'Extrême-Orient, quand par suite des liens odieux de la République française avec le tzarisme, il s'est trouvé que, servante de l'autocratie russe, la France risquait un conflit avec l'Angleterre,—la nation la plus libre du monde,—tout s'est agité dans le Parlement et dans le pays. Le Parti Socialiste a pris une part directrice à cette agitation, et par lui surtout le conflit a été prévenu.
Même jour, autre année.
1913 : parution du roman de Marcel Proust Du côté de chez Swann.
1906 : Louise Brooks, actrice américaine († 8 août 1985).
Claude Monet,
né le 14 novembre 1840 à Paris et mort le 5 décembre 1926 (à 86 ans) à Giverny, est un peintre français, l’un des fondateurs de l'impressionnisme, peintre de paysages et de portraits.
En dépit de l'actualité tragique, le salon du livre fut maintenu.
Et en ce qui ne concerne que lui, le succès fut au rendez-vous.
1Oh. Le salon commence. Parallèlement, à la Médiathèque, Didier Daeninckx est reçu par Emilie et Régis.
Emilie et Régis reçoivent un Didier Daeninckx encore sous le choc après les drames qui ont frappé Paris d'où il vient. |
Dans ses mains, notre livre sur le communard Edouard Vaillant. |
Dans les mains de Régis, le livre de l'auteur sur le communard Maxime Lisbonne. On va parler du Banquet des affamés. |
Sectaire, la Commune? Non, la cohabitation avec le stand de Sainte Perpétue, patronne de Vierzon, est on ne peut plus pacifique ! |
On retrouve Didier Daeninckx. il me dédicacera son Banquet des affamés. |
Cheville ouvrière de la manifestation lui-aussi, Frédéric Morillon est soulagé sur un point: la manifestation en effet a failli ne pas avoir lieu. |
Depuis longtemps Jean-Pierre Soumet, l'éditeur, est à son poste. Sans discontinuer, il alimentera "ses" auteurs en livres. |
Photographe, Pierre Le Cocq est doublement légitime: il est des Amis du musée et aussi du groupe de l'année Vaillant à Vierzon. |
Henri Letourneau, ancien collègue historien du lycée Edouard Vaillant, auteur d'un beau livre très documenté sur la porcelaine de la région. Nous échangerons nos livres et nos dédicaces. |
Particulièrement sympathique, la rencontre avec les amis de Ciné Rencontres. |
Michel Jacquet, après son livre sur le cinéma des années sombres, propose maintenant un nouvel ouvrage sur le cinéma et la guerre d'Algérie. |
Au premier plan l'auteur d'un très beau livre sur la fonderie d'art en Berry au Moyen Age. Il connaît le sujet et comme expert et comme ouvrier. |
Au milieu de cette photo, aux commandes de l'organisation avec les Amis du musée, le libraire Jean Catinaud sait déjà que le bilan de la journée est exceptionnelle. |
Photos (ci-dessus) Soraya Aliche
Un sympathique auteur participant au salon, qui est venu faire dédicacer le livre sur Vaillant. Ci-dessous, le texte de Pierre Le Cocq qui m'a envoyé cette photo. |
Bonjour : Vous connaissiez très bien Roger Coulon, le Président des AMIS DU MUSÉE DE VIERZON, association initiatrice des Salons du Livre à Vierzon, lequel a tenu, dès le matin, à ce que je vienne vous voir pour que vous présentiez votre ouvrage :
Vous nous dites que le travail du fer était la première activité industrielle du département du Cher, la région étant à l'époque riche en mine à ciel ouvert. Et puis, à l'occasion de la construction de la cathédrale de Bourges, la demande de fer fut très importante, tout comme la fabrique de cloches. Plus tard, c'est l'armement qui prendra le relais.
Vous démontrez dans votre livre que le métier qui créait la fonderie d'art, c'était celui de fondeur de cloches : « C'est ce métier qui a développé les techniques ». Les fonderies étaient souvent situées près des abbayes ou des monuments religieux. C'est à Jouet-sur-l'Aubois, en outre que vous avez trouvé la plus grande richesse de son livre intitulé “ La fonderie d'art en Berry au Moyen Age "
Titulaire d'une maîtrise d’histoire,vous avez choisi de venir en Berry.
Il est entré aux fonderies de Mazières en 1975. Aujourd'hui en retraite, il est un passionné d'histoire d'art en autre.
Photo prise lors du Salon du Livre de Vierzon le samedi 14 novembre 2015
Voici ce qu’Emmanuel AUBLANC nous a énoncé de sa vie :
Elle a toujours aimé lire. C'est vers l'adolescence qu'elle va véritablement se passionner pour la lecture. Son imaginaire est marqué notamment, par les livres d'Harry Potter
Son roman "Morte" est le premier tome de cette histoire d'amour impossible. L'écriture est désormais un besoin viscéral pour cette jeune auteure …
Elle en est au sixième livre
Elle est éditée par ANGELS EDITIONS.
Cordialement
Pierre Le Cocq
Voici le texte que Roger Coulon
avait mis en édito de sa brochure concernant Edouard Vaillant, et que Françoise Porcheron a eu l'amabilité de me faire parvenir :
EDOUARD
VAILLANT, un homme exemplaire
« La
vie est un trait de lumière et c’est la nuit »
Cette pensée
de CELINE correspond bien à la vie
d’Edouard
Vaillant.
Comment ce
scientifique de haut niveau, chimiste, docteur es-sciences, philosophe, puis
grand dirigeant des mouvements socialistes, qui a été en pleine lumière dans la
vie politique nationale et internationale, est tombé dans l’oubli à tel point
que lorsqu’on pose la question à un Vierzonnais : Qui est Edouard
Vaillant ? La réponse est le lycée de Vierzon !
Cet oubli
est une grande injustice et doit être réparé. D’autant plus que cet homme a des
qualités humaines, hors du commun.
Le contraire
d’un arriviste. Jamais il n’a profité de son activité politique pour
s’enrichir. Il n’y a pas chez lui la part d’ombre de l’homme dont parle PASCAL
et longtemps avant lui, Saint
Augustin,
c'est-à-dire la recherche effrénée de l’argent et du pouvoir poussés par des
égos sur-dimensionnés. Sa générosité a été constante et large. Lors de son exil
de neuf années à LONDRES, il vécut avec sa mère qui disposait d’une certaine
fortune mise au service de son fils. Cela lui
permit de venir en aide aux communards exilés qui vivaient souvent dans
la misère.
C’est au
cours de ce séjour à LONDRES pendant neuf années qu’Edouard Vaillant fréquenta
régulièrement KARL MARX, ce géant de la pensée comme DARWIN ou EINSTEIN. Les
deux familles furent très liées. La générosité d’Edouard Vaillant s’étendit
probablement à la famille MARX
qui
connaissait la misère et le recours fréquent au Mont de Piété. La mort de
quatre des enfants Marx n’est pas étrangère à cette misère.
Avant la
Commune, membre de la Première Internationale Ouvrière fondée par Marx, Edouard
Vaillant approfondit à LONDRES sa connaissance du marxisme qui permet de
comprendre le monde réel, le système économique qui fait accaparer par une
minorité les richesses de l’humanité. Il lutte obstinément contre l’injustice
sociale qui dure encore aujourd’hui puisque 1% de la population possède autant
de richesse que le reste de l’humanité.
Edouard
Vaillant devint un semeur d’idées communistes révolutionnaires, ce qui a fait
déclarer à Charles LONGUET que
« VAILLANT fut si
profondément marqué par la pensée
marxiste, que jusqu’à son dernier jour il demeurera son plus grand représentant
en France. »
Il a été
courageux toute sa vie. Pendant la Commune où il joua un rôle éminent, condamné
à mort, recherché, il lutta jusqu’au dernier jour pendant les massacres
versaillais de la Semaine Sanglante, soit des milliers d’Oradour.
De retour
d’exil, son activité incessante comme Député de Paris, et comme conseiller
municipal, fut consacrée à l’aide de ses concitoyens tant pour l’éducation que
pour l’hygiène, d’une manière attentive et efficace sans ménager sa peine de
travailleur acharné avec un esprit scientifique concret et efficace.
Son
dévouement pour les pauvres, sa lucidité politique, sa rigueur morale furent
reconnus par ses contemporains et spécialement par Jules GUESDE et par son ami
Jean JAURES, on peut dire le Grand
JAURES.
Charles
LONGUET déclare : « Nous avons tous un profond respect pour la
personne d’Edouard Vaillant ».
Wilhelm
LIEBNECHT, fondateur du Parti Communiste allemand : « VAILLANT
est celui qui a le plus de sang-froid, de jugement et de sens
révolutionnaire ».
LENINE,
autre grand penseur et grand révolutionnaire inspiré par la Commune de 1871, en
1910 : « Je vois JAURES et constate l’emprise énorme qu’il a sur la
foule. Le discours de VAILLANT me plut davantage. Les ouvriers avaient une
affection particulière pour lui ».
JUL-LOUIS
BRETON, député du Cher, écrit dans sa brochure : « POUR L’UNITE
SOCIALISTE » en 1912 : « Nous traversons certainement en France
une période de décadence politique et nos mœurs politiques semblent se
corrompre de plus en plus. Arriver par tous les moyens, même les moins
scrupuleux, parait devenir la règle de conduite de la plupart des candidats,
quel que soit, par ailleurs, le parti auxquels ils appartiennent. Je cite la
belle déclaration d’Edouard Vaillant qui proclame fièrement : Le parti ne
s’interdit d’autres actes que ceux qui, même
en apparence, contredisant au programme et à l’idée socialiste ou à
l’honneur, ravaleraient l’action socialiste au niveau des combinaisons
politiciennes des partis bourgeois.
Il n’est pas deux morales, l’une privée et
l’autre publique, comme l’ont dit et pratiqué tous les politiciens.
La loyauté est
le devoir rigoureux, la seule vraie et habile tactique du socialisme.
BRETON
conclut : « On peut dire que personnellement le citoyen VAILLANT sut,
de tout temps, mettre en pratique ces beaux principes. Car sa vie, tant privée
que publique est le plus bel exemple de probité, d’honnêteté et de loyauté que
puisse donner un homme politique.
Tels sont
les mérites de cet homme exceptionnel et modeste. Son oubli est profondément
injuste. C’est pourquoi encouragés par la présence et l’aide des Amies et Amis
parisiens de la COMMUNE DE PARIS, par la VILLE DE VIERZON, par la venue prévue
à Vierzon d’une grande dame française,
Madame
Elisabeth BADINTER, arrière petite fille d’Edouard Vaillant, dont le nom est
associé à l’abolition de la peine de mort pour laquelle son aïeul avait milité,
nous continuerons à faire connaître aux jeunes générations la vie et l’œuvre
d’Edouard VAILLANT.
Les idées
semées par celui-ci à Vierzon ont germé dans la ville ; dans sa diversité
sociale et politique elle conserve l’espoir et la volonté d’une société de
justice et de liberté, une nation républicaine humaine.
Si depuis
VAILLANT des progrès ont été réalisés beaucoup d’objectifs sociaux restent
actuels.
L’enseignement
laïque et obligatoire n’est pas entièrement gratuit.
L’égalité
des salaires des femmes avec celui des hommes n’est pas réalisée.
La gestion
démocratique par les assurés des institutions sociales et de santé reste à
l’ordre du jour.
En un mot le
contrôle du peuple et par le peuple des puissances d’argent.
Edouard VAILLANT,
notre ami, notre camarade n’est pas mort. Le marxisme n’est pas mort. Le
communisme n’est pas mort, la Commune de Paris n’est pas morte. Elle reste
vivante à Vierzon comme de par le monde dans les cœurs et dans les têtes. Le
temps des cerises aussi.
Ecoutons le
conseil d’espoir de la chanson « La Communarde » : Tenons bon,
Tenons bon, Tenons bon, non de non ».
Edouard
VAILLANT a passé toute sa vie à tenir bon.
Imitons le.
le 14 Novembre 2015 de 10H00 à 18H00 à VIERZON(18).
http://lire-vierzon.blogspot.fr/
LE LIVRE
L'EDITEUR
LES POINTS DE VENTE
18
Vierzon
Maison de la presse Catinaud (9 rue Voltaire)
Espace culturel Leclerc (48 avenue de la République)
Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)
En voir plus :
http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/09/1907-mort-de-sully-prudhomme.html
DOSSIER DE PRESSE
http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/10/1854-naissance-de-rimbaud.html
La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national.
(Jean Jaurès)
Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.
(Vaillantitude)
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