AUJOURD'HUI A 18H LA CONFERENCE
sur le cinéma et la Commune |
19 novembre 1863
THE GETTYSBURG ADDRESS
sur : IMPOSER
Signé Vaillant
Nous avons à voir chaque fois de quelle manière nous nous opposerons à un conflit, à voir surtout les choses comme elles sont. Nous cherchons de bonne foi pour nous-mêmes et nous disons ce que nous ferions. Mais nous n'avons pas le droit d'imposer à d'autres telle ou telle forme particulière d'action.
1888 : José Raúl Capablanca, joueur d'échecs cubain († 8 mars 1942).
Le discours de Gettysburg, ou parfois l'adresse de Gettysburg
(en anglais the Gettysburg Address), est le discours de deux minutes — resté célèbre au cœur des Américains — que prononce le président Abraham Lincoln le 19 novembre 1863 à Gettysburg lors de la cérémonie de consécration du champ de bataille qui a fait 51 000 victimes parmi les soldats de l'Union et de la Confédération entre le 1er et le 3 juillet 1863. Dans les dix phrases de ce discours, Lincoln replace son pays dans la ligne historique de la Déclaration d'indépendance des États-Unis et la guerre de Sécession comme une guerre pour la liberté et l'égalité et contre l'esclavage. Dans la dernière de ces dix phrases, Lincoln crée le concept de « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » repris entre autres en 1946 dans le dernier alinéa de l'Article 2 de la Constitution de la quatrième république française.
Berry républicain 19 novembre 2015 |
En ligne ici:
ou plus étonnamment, là (même article):
Point de départ de la conférence, un constat.
Nombre de films "grand public" (populaires, facilement accessibles, connus d'un grand nombre) et ayant pour sujet la Commune de Paris : 0 (zéro, aucun, nul, pas un,...).
Peu à peu, devant l'écran de la médiathèque, la salle se remplit.
Hugues Dallois, président de l'Université Populaire, ouvre la séance.
Un extrait de l'affiche conçue par la médiathèque pour annoncer la journée Vaillant à Vierzon ainsi que la conférence.
Michel Pinglaut, président des Amis et Amies de la Commune de Paris (Berry, Cher, Indre) communique des annonces. L'annéeVaillant, l'actualité de la Commune sont loin d'être terminées. De nombreux rendez-vous sont déjà programmés.
Hommage à la presse locale, qui rend compte fidèlement de toutes nos actions.
A ma fois détendu et concentré, Florian est toujours aussi fiable à la technique.
Aucun grand film grand public, mais de nombreux films sur le sujet, que ce soient des longs ou courts métrages, ou des documentaires de formats divers. Ici un petit aperçu d'une liste plutôt longue. Même paradoxe avec les films qu'avec les livres: une grande méconnaissance dans le grand public, et pourtant une production abondante (filmage, publications).
C'est typiquement un phénomène de censure et d'auto-censure. Ce n'est pas l'intérêt du sujet qui fait obstacle, ni l'absence d'ouvrages susceptibles de donner lieu à des scénarios passionnants. La médiathèque a publié un catalogue d'ouvrages impressionnants susceptibles d'être adaptés au cinéma. Pour ma part, j'ai présenté un petit échantillon parmi mes candidats favoris. Messieurs les professionnels du cinéma, vous n'avez réellement aucune excuse !
Georges Touroude, LES PAVES DE LA HAINE - LE ROMAN DE LA COMMUNE. Guidé par une trame sentimentale, le lecteur se trouve au coeur de situations très dramatiquement réalistes.
Alain Bellet, FAUSSE COMMUNE. Le polar moderne dont les racines plongent directement dans cette époque.
Didier Daeninckx, LE BANQUET DES AFFAMES. Une des vedettes de ce dernier Salon du livre de Vierzon et de la médiathèque, où Emilie et Régis ont reçu l'auteur dans le cadre d'une lecture ouverte au public. A l'endroit même où nous avons fait notre conférence.
Quant à la vie d'Edouard Vaillant en film, c'est un rêve qu'il est inutile de motiver tant il va de soi !
Le premier film sur la Commune (Armand Guerra, 13 min), près de 20 ans après la naissance du cinéma, tourné deux ans avant la mort d'Edouard Vaillant, présenté l'année du déclenchement de la guerre en 1914 (j'ignore s'il a eu l'occasion de le voir...).
On y voit quelques survivants de la Commune une quarantaine d'années après les événements: ici Zéphyrin (ou Zéphirin) Camélinat, mais aussi Jean Allemane et Nathalie Lemel.
La
Nouvelle Babylone de
Grigori Kozintsev et Leonid Trauberg (URSS, 1929)
C’est
un fait, les films sur la commune de Paris demeurent extrêmement rares. La
raison en est-elle politique ? Sans aucun doute – par comparaison
ceux sur la Révolution (bourgeoise) française sont bien plus nombreux.
Personnellement je n’en ai vus que deux : La Commune (Paris 1871) réalisé
en 2000 par l’Anglais Peter Watkins (d’une durée de 3h30) et celui-ci, La
Nouvelle Babylone, tourné par les Soviétiques Kozintsev et Trauberg en
1929.
Mais
allons droit au but : ce film est exceptionnel. Les auteurs, avec un art
consommé du montage (ellipse, montage parallèle, rapprochements allégoriques)
revisitent ici cet épisode tragique de l’histoire du mouvement ouvrier avec une
ferveur communicative et un sens aigu de la parabole qui frôle parfois la
perfection.
Mais
surtout, ce qui fait de ce film un véritable poème visuel, un tableau vivant et
un pur moment de cinéma, réside dans ce talent si particulier qu’ont les
soviétiques pour filmer les visages graves des gens du peuple (souvent en gros
plans et en contre-plongées). A-t-on vu depuis une telle majesté dans la
maîtrise du portrait au cinéma ? Qui aujourd’hui parviendrait à donner une
telle grâce à des visages de prolétaires ? On dira ce qu’on voudra du
cinéma de propagande soviétique, mais on ne lui enlèvera jamais cette capacité
si particulière à filmer et à célébrer les damnés de la terre (ce que
confirmera encore un film comme Soy Cuba à l’orée des années 60).
En voir plus sur ce blog :
Grigori Kozintsev |
Leonid Trauberg |
Peter Watkins
est un réalisateur britannique né le 29 octobre 1935. Ses films, pacifistes et radicaux, redistribuent les frontières habituelles entre documentaire et fiction. Il s'est particulièrement attaché à la critique des médias de masse et de ce qu'il a nommé la monoforme.
En 1999, Peter Watkins reprend la caméra et tourne à Montreuil, en banlieue parisienne, dans les anciens studios de Georges Méliès, La Commune (Paris, 1871), une reconstitution de la Commune de Paris, où dans une forme proche du théâtre, il remet encore plus radicalement en question sa manière de filmer. Travaillant toujours avec des acteurs non professionnels et sous la forme des actualités (présence assumée de la caméra, prise à parti du « journaliste »), il s'interroge à la fois sur l'épisode historique et sur le contexte contemporain : les comédiens énoncent par exemple des critiques sur le gouvernement versaillais tout en donnant leur avis sur les grèves de 1995.
Le film est mal accueilli et Arte, coproductrice, ne le défend pas. Les acteurs se réunissent au sein de l'association Rebond pour la Commune, afin de soutenir le film et de poursuivre le travail d'accompagnement et de débat critique impulsé par Peter Watkins autour de ses réalisations précédentes. L'association produit en 2001 un documentaire sur et avec Peter Watkins, intitulé Peter Watkins - Lituanie, tourné, par ironie, au sein d'un parc à thème soviétique près de Vilnius, où le réalisateur revient sur La Commune et sur la crise des médias.Il publie sur son site internet des textes critiques où il reprend son analyse de la Monoforme, et en 2004, Media Crisis paraît aux éditions Homnisphères.
Une bonne soirée, et on sentait bien aussi qu'il y aurait largement matière pour une seconde conférence sur ce thème.
Pour se reporter à la
seconde intervention, le 12 mai 2016 :
Vaillant pendant ce temps-là...
Edouard a 23 ans. L'an dernier il est sorti de l'Ecole Centrale avec le titre d'Ingénieur des Arts et Manufactures.
Dans deux ans il va recevoir de la Sorbonne le titre de Docteur ès sciences, et va bientôt partir en Allemagne terminer ses formations philosophique et médicale.
Dans deux ans il va recevoir de la Sorbonne le titre de Docteur ès sciences, et va bientôt partir en Allemagne terminer ses formations philosophique et médicale.
EXPOSITION ET CONFERENCE
A LA MEDIATHEQUE DE VIERZON
Berry républicain, 15 novembre 2015 |
LE LIVRE
L'EDITEUR
LES POINTS DE VENTE
18
Vierzon
Maison de la presse Catinaud (9 rue Voltaire)
Espace culturel Leclerc (48 avenue de la République)
Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)
En voir plus :
http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/09/1907-mort-de-sully-prudhomme.html
DOSSIER DE PRESSE
http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/10/1854-naissance-de-rimbaud.html
La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national.
(Jean Jaurès)
Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.
(Vaillantitude)
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