lundi 16 novembre 2015

1888 NAISSANCE D'HENRI BOSCO

Il faut réhabiliter les communards.

16 novembre 1888
NAISSANCE D'HENRI BOSCO




















QUELQUE CHOSE


                                                                       sur :  PROLETARIAT







Signé Vaillant





Nous ne mettrons jamais en doute que dans les autres pays le prolétariat ne fasse son devoir comme nous...








16 novembre 1888 : naissance d’Henri Bosco, écrivain français († 4 mai 1976).



Même jour, autre année.


1907 : l'Oklahoma devient le 46e État des États-Unis.









Fernand Marius Bosco, dit Henri Bosco,
né le 16 novembre 1888 à Avignon et mort le4 mai 1976 (à 87 ans) à Nice, est un romancier français.
Il meurt à Nice en 1976 à 87 ans. Ses romans pour adultes ou pour enfants constituent une évocation sensible de la vie provençale où une imagination libre et succulente participe au pouvoir envoûtant de son écriture. De nos jours, la trilogie L'Âne Culotte - Hyacinthe - Jardin d'Hyacinthe ainsi que Malicroix, Le Mas Théotime, L'Enfant et la Rivière, L'Habitant de Sivergues, Le rameau de la nuit, Le récif, entre autres, sont réédités en de nombreuses langues et constituent des succès de librairie. Son épouse est décédée en 1985.




Inutile de rappeler ici qu'Edouard Vaillant fut un des plus éminents d'entre eux et qu'il a notamment déclaré :

 Le plus grand honneur de ma vie, c'est d'avoir participé à la Commune et d'en avoir été élu membre. 



REHABILITATION DES COMMUNARDS

1871-2016
Réhabilitation des Communardes et des Communards
Vive la Commune !


Notre association a depuis longtemps mené des actions publiques pour la réhabilitation de la Commune. 
En 2011, elle a lancé une pétition, qui a recueilli plus de 10 000 signatures sur cette exigence démocratique. En 2013, le groupe socialiste et le groupe communiste et républicain de l’Assemblée nationale ont déposé des projets de résolution dans le même sens. À ce jour, ils n’ont été soumis ni à la discussion ni au vote.
La Commune de Paris commence à devenir visible dans l’espace public. 
L’apposition de plaques et l’attribution de noms de rues, d’écoles ou d’édifices culturels, rappellent l’importance de l’événement pour le replacer au cœur de la mémoire nationale. Dans un moment où la République semble mal assurée dans ses fondements mêmes, nous pensons qu’il est temps de franchir un nouveau seuil significatif.
Rappelons les faits essentiels. 
Entre le 18 mars et le 28 mai 1871, alors que la France est encore envahie et que les troupes prussiennes entourent toujours Paris, une insurrection populaire porte à la tête de la ville un gouvernement municipal qui prend le nom de Commune de Paris. Dès le 2 avril, cette Commune doit faire face à l’intervention militaire dirigée depuis Versailles par le gouvernement légal – mais de légitimité contestée – qui a placé à sa tête l’ancien « orléaniste  » Adolphe Thiers. De celui-ci, Georges Clémenceau aurait dit cruellement qu’il est «  le type même du bourgeois cruel et borné, qui s’enfonce sans broncher dans le sang  ».
À partir du 21 mai, l’entrée des troupes versaillaises dans Paris ouvre un processus de répression brutale, qui s’étalera sur quatre ans. La première phase, directement liée aux opérations militaires, se traduit par le massacre de 10 à 30 000 combattants de la Commune, contre moins d’un millier pour les troupes dépêchées par Versailles. La seconde phase, amorcée dès la fin de la Semaine sanglante, est avant tout judiciaire et se traduit par environ 46 000 jugements jusqu’en 1875 et une dizaine de milliers de condamnations. Des dizaines de milliers de victimes, pour une population parisienne qui compte alors moins de deux millions d’habitants : on conviendra que la capitale a payé bien cher son désir passionné de liberté !
Quand les républicains sont devenus majoritaires dans les deux Assemblées (Chambre des députés et Sénat), les condamnations ont été levées par une loi d’amnistie, partielle (3 mars 1879) puis totale (11 juillet 1880). Il s’agissait, comme le disait alors Léon Gambetta, de « mettre la pierre tumulaire de l’oubli sur les crimes et les vestiges de la Commune  ». Les survivants de la Commune pouvaient espérer une réhabilitation ; on leur accorda l’amnésie et l’oubli…
Cent-quarante-cinq ans après l’événement, cette amnésie n’est plus tolérable. 
Dans une période de déstabilisation nationale, liée au désastre de la guerre franco-prussienne de 1870, après vingt années de régime autoritaire napoléonien, la Commune de Paris tenta une expérience originale de gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Elle essaya de consolider pour l’avenir une République alors fragile, à un moment où les antirépublicains dominaient numériquement la représentation nationale. Elle voulut, dans l’esprit de 1792-1794 et de 1848, raccorder l’idéal démocratique et la République « sociale  », la liberté sanctionnée par le suffrage universel et la « Sainte Égalité  » des sans-culottes. Elle s’y essaya dans un laps de temps très court, alors que les combats occupaient l’essentiel des forces matérielles et des énergies.
Cette expérience a marqué l’histoire française et républicaine. Elle est un « chaînon manquant  » entre l’idéal de 1789-1793 et les lendemains de la Libération. 
Elle fut à la base de l’expansion du mouvement ouvrier. Elle servit, directement ou indirectement, d’inspiration pour la rédaction du programme commun de la Résistance au printemps de 1944. Elle est, avec l’impulsion populaire de 1789, l’un des événements qui a le plus fortement marqué toute l’histoire humaine et pas seulement celle de la France.
Et pourtant, l’amnistie de 1880 annula la peine, mais n’effaça pas la condamnation. Aux yeux de l’histoire officielle de la France, les Communards sont restés coupables, puisque la justice légale les a considérés comme tels. On sait que l’Histoire est cruelle. Elle est d’abord celle des vainqueurs. Ce sont eux qui massacrèrent en mai 1871, puis qui soutinrent vivement la répression judiciaire contre la Commune. Or, par-delà leurs différences, les historiens savent aujourd’hui qu’il est pour le moins hasardeux de faire reporter la faute des drames de la guerre civile sur les Communards.
Tous les responsables de la Commune ne souhaitaient sans doute pas un compromis avec Versailles, avant que la sauvagerie de la guerre civile n’emporte tout. Mais la plupart ne voulaient pas d’un conflit dont ils devinaient la dureté, après des mois de siège éprouvant qui meurtrirent Paris. De l’autre côté, à Versailles, des voix se firent certes entendre pour prôner la modération. Mais, à l’image du chef du pouvoir exécutif Adolphe Thiers, les plus nombreux voulaient, en châtiant Paris, faire un exemple pour la France entière. C’est donc la même autorité légale qui fit tout pour que l’affrontement eût lieu, qui organisa le massacre de milliers de Parisiens, qui impulsa la répression légale contre les Communards, responsables « d’en haut  » comme acteurs « d’en bas  », puis qui refusa systématiquement de voter l’amnistie jusqu’en 1879.
Plus que de l’injustice, il y a déni de justice à maintenir encore aujourd’hui cette hypocrisie. Et il y a faute politique à persister au moment où, à nouveau, la République vacille sur ses bases, perd de son épaisseur sociale et fait douter de sa force même dans l’esprit de nombreux citoyennes et citoyens désorientés.
Il serait bon que les autorités officielles de la République, exécutives comme législatives, corrigent l’amnésie officielle que leurs prédécesseurs ont décidée et que d’autres ont continuée. Il ne s’agit plus de décision de portée judiciaire, le temps ayant fait disparaître celles et ceux qui pouvaient bénéficier d’une révision ou d’une réhabilitation individuelle. Il s’agit seulement, pour cet événement majeur de notre histoire contemporaine, de faire ce que d’autres responsables firent en reconnaissant certains méfaits de la colonisation ou la tâche indélébile des politiques antisémites françaises de 1940 à 1944.
Dans des situations comme la nôtre, il est bon que les autorités républicaines disent solennellement qu’elles ne peuvent couvrir les erreurs ou les fautes de celles qui les précédèrent. En 2015, la République française doit maintenant dire hautement que rien ne peut justifier la répression massive qui s’abattit sur les combattants de la Commune. Fût-ce avec retard, elle doit réhabiliter la Commune et ses acteurs, connus ou anonymes. Dans le même moment, elle doit affirmer que la Commune de Paris de 1871 est une composante à part entière de l’histoire nationale. Des actes concrets, dans l’espace public comme dans les écoles, doivent mettre en œuvre et afficher cette réinsertion.
Étant doté par la Constitution de la plus haute fonction, le Président de la République se devrait d’agir en ce sens. De notre côté, nous ferons tout ce qui nous est possible pour que l’exigence de la réhabilitation devienne une demande populaire.

  


Voici l'endroit concerné par la signature sur le site de l'association :








Vaillant, pendant ce temps-là...


Vaillant a 48 ans. Il est conseiller municipal depuis 4 ans. Il sera député parisien 5 ans plus tard, et le restera sans solution de continuité jusqu'à la fin de sa vie.










LE LIVRE 









L'EDITEUR




LES POINTS DE VENTE

18

Vierzon 

 Maison de la presse Catinaud  (9 rue Voltaire)


 Espace culturel Leclerc  (48 avenue de la République)


 Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)


En voir plus :

http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/09/1907-mort-de-sully-prudhomme.html



DOSSIER DE PRESSE

http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/10/1854-naissance-de-rimbaud.html




La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.

                                                                                                              (Vaillantitude)





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