vendredi 9 novembre 2018

LES ACPBERRY AUX CEREMONIES DE LA PAIX


à Vierzon et à Fourchambault 



Fourchambault : samedi 10 novembre 10h
Vierzon : dimanche 11 novembre 15h





CÉRÉMONIE PACIFISTE AU MONUMENT AUX MORTS DE VIERZON 
dimanche 11 Novembre 2018, 15h

15h : Rassemblement devant l’auditorium Départ en cortège Chanson : «La Colombe » de Jacques Brel
En tête :           1 drapeau pacifiste porté aux quatre coins
Derrière :         le Maire, les élus et les présidents des associations organisatrices qui précèdent le public participant
Faire le tour du monument, déposer selon son gré un rameau d'olivier, quelques mots sur le monument par Alain Leclerc archiviste à la mairie de Vierzon
Arrêt :              Devant le monument aux morts, côté bassin. les orateurs au plus près du pupitre (côté Yèvre) et le drapeau devant le monument.

-      Allocution par Monsieur Nicolas SANSU, Maire de Vierzon

-      Chanson « La paix sur terre » de Jean Ferrat

-      Allocution de Monsieur Jean-Michel Athomas, président de l'ANACR 18, Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance et Amis, au nom des 11 associations, ARAC, ANACR, le Mouvement de la Paix, la Ligue des Droits de l'homme, la Libre Pensée, Les Amis de Louis Lecoin, l'Union pacifiste, Les Espérantistes, le Cercle Condorcet, ATTAC et les Amis berrichons de la Commune de Paris 1871.
-        
-      « LA CHANSON DE CRAONNE ». Les paroles de La Chanson de Craonne ont été retranscrites et publiées par Vaillant-Couturier dans son livre La Guerre des soldats, publié avec son ami Raymond Lefebvre. Cette chanson, chantée par les soldats sur le front, puis peut-être par les mutins lors des événements d'avril-juin 1917, interdite par le commandement, est devenue ensuite l'un des grands hymnes du pacifisme.
-        
-      Prise de parole de Jean-Marie Favière qui évoque la succession des guerres et des traités de paix de la guerre franco-prussienne en 1870 à nos jours.

-       chanson «Lampedusa» de Debout sur le Zinc

-      « Pourquoi je veux agir pour que la France ratifie le Traité d'Interdiction des Armes Nucléaires (le TIAN) » par Julia Coulon étudiante vierzonnaise au lycée Pothier à Orléans, puis lecture de l'éditorial d'Albert Camus dans Combat du 8 août 1945, journal clandestin de la Résistance, par des collégiens Céline, Hélène et... Albert Camus.

           Reprise de la chanson « La Colombe » de Jacques Brel. Ecoutée sans connaissance du contexte de sa création (la guerre d’Algérie en 1959), cette chanson en faveur de la paix est suffisamment générale pour évoquer à peu près toutes les grandes guerres contemporaines, et spontanément on pense, en l’écoutant, à la guerre de 14-18. En 1967, aux Etats-Unis, Joan Baez l’intègre à son répertoire de protest-songs contre la guerre du Vietnam avec une adaptation intitulée « The Dove ».
 La ville de Vierzon commémore cette année les 40 ans de la mort de Jacques Brel et les 50 ans de sa chanson « Vesoul » dans laquelle Vierzon est à l'honneur.

        (parole du Maire pour le dernier mot et l'invitation au vin d'honneur)

        accompagnement en fond sonore du vin d'honneur « Sans haine, sans arme et sans violence » de HK et les Saltimbanks


Egalement présente pour notre association: Edwige Sallé.



Le discours:
(à partir d'une base aimablement fournie par Edwige Sallé)


J'ai commencé en saluant les représentants des villes allemandes jumelées avec Vierzon, en évoquant mon voyage en famille à Rendsburg pendant l'été où un repas franco-allemand en l'honneur des échanges a été organisé chez Mme Elke Heyen avec les personnes concernées disponibles, sans oublier l'hommage sur sa tombe du toujours très regretté This Jessen, médaillé d'honneur de la ville de Vierzon et pilier de ces échanges.



(Je fais partie d’une association qui s’appelle les Amis de la Commune de Paris, les références que j’utilise suffisent à le montrer, mais mon propos, je crois, pourrait être celui de n’importe quelle autre organisation présente ici.)


On discute souvent pour savoir s’il y a des guerres justes et des guerres injustes.
Mais on discute peu à propos des paix justes et des paix injustes.
Nous, aux Amis de la Commune de Paris, nous disons souvent que la paix injuste de janvier 1871, qui a humilié une France vaincue entre autres en l’amputant de l’Alsace-Lorraine, avec la complicité active des dirigeants monarchistes d’alors, n’a pas été pour rien dans la guerre de 14-18 qui a suivi.
Et de même, chacun sait comment l’humiliation de l’Allemagne a l’issue de la Grande Guerre a pu servir de terreau fertile pour la croissance du mouvement nazi à son tour pressé de prendre sa revanche.

Tout le monde n’a pas souffert de la guerre, et certains en ont même beaucoup profité.
Ceux qui ont payé le prix le plus lourd étaient ceux qui intéressaient le moins les industriels et les financiers. Ainsi, davantage encore que dans le département du Cher, doté en industries diverses et notamment en industries d’armement qui ont (entre guillemets) « protégé » de nombreux ouvriers, chez nos voisins de l’Indre et de la Nièvre les jeunes gens ont été sans retenue expédiée en masse sur le front, d’où bien peu sont revenus.

Tout le monde profite évidemment de la paix, et la France en a profité entre autres en récupérant l’Alsace-Lorraine. Et c’est ce qu’on répète à l’envi, en espérant que l’on n’aille pas y voir plus loin. Mais certains, là encore, en profitent beaucoup plus que d’autres.
Une paix juste n’est pas seulement une paix qui traite convenablement l’adversaire vaincu. C’est une paix qui traite convenablement les peuples, qu’ils soient vainqueurs ou vaincus.
Une guerre déclenchée pour la défense des intérêts des plus privilégiés se termine souvent avec une paix qui poursuit le même but injuste que la guerre elle-même qui l’a précédée. Une paix qui perpétue les inégalités, ou qui a fortiori les creuse encore davantage, n’est jamais une bonne paix.
Certains vont même jusqu’à affirmer qu’ON NE GAGNE JAMAIS UNE GUERRE, puisque C’EST TOUJOURS L’HUMANITE QUI PERD…

A la fin de la Grande Guerre, la France a retrouvé en 1919, une « chambre bleu horizon, qui se déclare « d’union pour les intérêts économiques ». On sait de quels intérêts il est question, quand on sait comment, à la fin de la guerre, les poilus ont été réellement démobilisés plusieurs mois après la fin du conflit.  Souvent blessés, meurtris, rien ou presque n’a été fait pour leur assurer un avenir digne de ce nom. Beaucoup se sont retrouvés dans la misère et le désœuvrement. Qu’ils aient été célébrés dans des monuments aux morts n’a évidemment en rien compensé leurs difficiles conditions de retour à la vie civile. Et dans des cérémonies comme celle-ci je m’étonne toujours qu’on ne fasse pas aux femmes la place qu’elles méritent.

Pour mettre fin à la guerre civile, dont on dit qu’elle est la plus terrible de toutes les guerres et le pire de tous les maux, la répression des possédants contre le peuple de la Commune de Paris qui a osé se révolter pour défendre la République fut si terrible qu’on n’ose même pas l’enseigner aujourd’hui dans les écoles. Cette fausse paix fut obtenue parce que le gouvernement d’Adolphe Thiers au service des puissants a choisi de tuer en une semaine - hommes, femmes enfants, vieillards confondus - l’équivalent de la population de la ville de Vierzon.
Parlant de cette vengeance des dominants dans son recueil L’Année terrible, Victor Hugo qualifie alors de folie une pseudo pacification qui n’est rien d’autre qu’une répression injuste et brutale, destinée à n’entraîner dans son sillage rien d’autre que la haine qui nourrira les conflits suivants.

« Sans compter que toutes ces vengeances,
C'est l'avenir qu'on rend d'avance furieux !
Travailler pour le pire en faisant pour le mieux,
Finir tout de façon qu'un jour tout recommence,
Nous appelons sagesse, hélas ! cette démence.
Flux, reflux. La souffrance et la haine sont soeurs.
Les opprimés refont plus tard des oppresseurs. »

Ceux qui sont tombés en foule dans la boucherie de 14-18 étaient des jeunes gens auxquels la guerre a retiré tout l’avenir qui leur était promis. Et c’est aux jeunes de maintenant qu’il faut songer, pour que leur avenir s’épanouisse normalement dans une paix juste. Nous sommes des citoyens et ils le sont déjà ou ils le seront bientôt. C’est à nous et à eux surtout qu’incombe la responsabilité de faire les bons choix quand il s’agit de désigner ceux qui dirigent nos pays avec le mandat impératif de défendre des valeurs véritablement républicaines. De ce choix dépend notre dignité et même tout simplement nos chances de survivre et, symétriquement, nos risques de ne pas survivre.
Ça vaut la peine qu’on y réfléchisse, mais d’une manière qui ne peut surtout pas rester simpliste. C’est simple en effet de préférer la paix à la guerre : qui irait dire le contraire ? Mais construire une bonne paix, une paix durable, c’est une tâche autrement difficile, et c’est pourtant la plus importante de toutes.

Enfin je conclurai en rappelant que si d’un mal peut surgir un bien, l’idée pacifiste, malgré la permanence de trop nombreux conflits de par le monde, devient largement dominante à partir de cette époque jusqu’à nos jours. Les cérémonies comme celle-ci en portent chaque année un éclatant témoignage.


Les photos:


















Echos et prolongements:









Berry républicain 8 novembre 2018



Berry républicain 4 novembre 2018








Berry républicain 11 novembre 2018






AILLEURS




2018 est la dernière année de la commémoration officielle du centenaire de la première guerre mondiale, et les Fusillés pour l’exemple de 1914-1918 ne sont toujours pas officiellement réhabilités !
Pour le Président Macron et ses conseillers, il n’est pas question de les réhabiliter car ils auraient « failli », une façon d’affirmer odieusement qu’ils étaient des « traîtres » ou des « lâches » et que leur assassinat par les généraux de 1914-1918 était justifié.
Est-ce étonnant de la part d’Emmanuel Macron qui, après le 14 juillet 2017, a de nouveau invité Donald Trump à une parade militaire à Paris le 11 novembre 2018 ? Les deux premières puissances militaires du monde (610 et 57,80 milliards de dollars de dépenses militaires, 200 000 et 13 000 soldats engagés dans les guerres au Moyen-Orient et en Afrique, respectivement pour les Etats-Unis et la France) pour célébrer ensemble la « Victoire » (10 millions de morts) de 1918 ?
Rappelons-nous ce que Pierre Brizon, député pacifiste de l’Allier, disait de cette « Victoire » dans son Journal La Vague du 10 juillet 1919 :
« Non, non, ne fêtons pas la ‘victoire’… La victoire, c’est la guerre. Et la guerre c’est la Mort […] On ne fête pas la mort de 10 millions d’hommes […] L’Europe dorée, qui tenait le gouvernail, a sacrifié dix millions d’hommes à des intérêts odieux, à des préjugés terribles […] Nous l’avions dit il y a trois ans, dans le Manifeste de Kienthal : ‘Ni vainqueurs, ni vaincus, ou plutôt tous vaincus, c’est-à-dire tous saignés, tous ruinés, tous épuisés : tel sera le bilan de cette folie meurtrière’. Et nous l’avions précisé le 24 juin 1916 devant la Chambre : ‘Avec la jeunesse dans la tombe, les meilleures générations sacrifiées, la civilisation en partie détruite, la fortune perdue, la désolation partout, la victoire serait-elle la victoire ? ‘ […] Il n’y aurait de victoire que si la guerre était morte à jamais. […] Mais la guerre ne sera écrasée pour toujours que par le triomphe des peuples sur leurs gouvernements de proie, de privilège et de réaction. […] À bas la guerre ! »
Trump, Macron et tous les bellicistes avec eux seront ensemble le 11 novembre 2018 à Paris pour leurs guerres.
Soyons nombreux ensemble, le samedi 10 novembre 2018 à Fourchambault, comme dans une centaine d’autres rassemblements dans toute la France, contre toutes les guerres d’hier et d’aujourd’hui, pour la réhabilitation des Fusillés pour l’exemple de 1914-1918.
Soyons nombreux ensemble, le samedi 6 avril 2019 à Chauny dans l’Aisne pour l’inauguration du monument national en hommage aux Fusillés pour l’exemple !





Notre association y sera représentée par: Michel Pinglaut, Marie-Thé Kuntz, Michel Gouvernaire, et (peut-être) Jean-Claude Lacueille.





DÉRAPAGES BERRUYERS

Etait-ce bien nécessaire dans un Etat laïque?... La question se pose manifestement à la lecture du Berry républicain du 11 novembre 2018. Zoomons donc résolument:























Cliquez sur le calendrier pour découvrir
 ce qui s'est passé un
9 novembre
pendant la vie d'Edouard Vaillant





NOTRE PRESENCE (EVENTUELLE) DANS LES SALONS DU LIVRE OU LIEUX DE DEDICACE



Lurcy-Lévis (03) (24-25 mars)
Mers-sur-Indre (36) (28-29 mars)
Châteauroux (36) (21-22 avril)
Decize (58) (6 mai)
Le Blanc (36)  (18-20 mai)
Montluçon (03) 1,2,3 juin)
Quincy (18) (9 juin)
Châteaumeillant (18) (août)
Sancerre (18) 26 août
Saint-Amand-Montrond (18) (22-23 septembre)
Souesmes (41) (7 octobre)
Saint-Doulchard (18)   (13-14 octobre)
Saint-Gaultier (36)  (14 octobre) 
Sagonne (18) (21 octobre)
Vierzon (18) (17 novembre): T'as voulu lire Vierzon (Brel)
Henrichemont (18) (18 novembre)
Les Bordes (36) (1er décembre)
Bourges (18) (2 mars 2019)
Saint-Florent (18) (6-7 avril 2019)







Rentrée littéraire de septembre 2016 
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome II : Le grand socialiste.



500 p.  19,80 €
560g  
les 2 volumes 1044g 





















vaillantiser v tr dir 
Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin. 
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.  



Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même." 

Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant". 

Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin  vaillantise." 

N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre : Ils veulent vaillantiser Vaillant, etc. 

Et bien entendu le dérivé "vaillantisation" en découle naturellement. 




TOUTES NOS DATES IMPORTANTES




Rentrée littéraire de septembre 2015
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome I : La tête pensante de la Commune.



374 p.  18,80 €
484g  
les 2 volumes 1044g 








L'EDITEUR







LES POINTS DE VENTE LOCAUX


18

Vierzon 

 Maison de la presse Catinaud  (9 rue Voltaire)
(hélas fermé depuis le 21 juillet, malgré un grand soutien local, dont le nôtre)


 Espace culturel Leclerc  (48 avenue de la République)




 Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)


Bourges 

 La Poterne (41 rue Moyenne)



 Point Virgule (46 rue d'Auron)



Cultura Saint-Doulchard
(mystérieusement exclu depuis 2016)


 Centre commercial Carrefour Bourges (Chaussée de la Chappe)

Référencement national - partout en France - dans les magasins Carrefour.
(S'il n'est pas en rayon, demandez-le).













Henrichemont 

 Maison de la Presse "Le Jardin des Fées"(10 place Henri IV)








36

Châteauroux 

 Cultura Saint-Maur (Zone Commerciale Cap Sud, 10 Boulevard du Franc)





Aussi recommandés et également présents, le dictionnaire berrichon de Michel Pinglaut, le "Edouard Vaillant" de Gilles Candar, le "La face cachée de la Commune" d'Hélène Lewandowski. 





Issoudun 


 Centre commercial Leclerc(Rue de la Limoise)





Il y a aussi le livre sur le berrichon de notre président Michel Pinglaut 


COMPTES-RENDUS DU LIVRE


11 3 16   JEAN ANNEQUIN BLOG COMMUNE DE PARIS

29 2 16  HENRICHEMONT GIBLOG

1 11 15  MAGAZINE A VIERZON

20 10 15    DIX-HUIT BERRY REPUBLICAIN LA BOUINOTTE

28 08 15    BLOG VIERZONITUDE




DOSSIER DE PRESSE





La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.



                                                                                                              (Vaillantitude)



La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul. 



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