du président (jurisconsulte) Louis-Bernard Bonjean
Quel intérêt?... Une étrange concordance des temps.
La Commune n'est pas morte... la haine qu'elle suscite non plus!
Présentation:
Louis-Bernard Bonjean est un jurisconsulte français, né le 4 décembre 1804 à Valence (Drôme) et exécuté le 24 mai 1871 à Paris.
Issu d'une famille pauvre, il commença par donner des leçons de mathématiques, puis des répétitions de droit. Aux journées de juillet 1830, il fut un des combattants et y perdit un œil. Il devint en 1838 avocat à la Cour de cassation. En 1848, il est député de la Drôme à la Constituante et vota avec la droite.
Il suivit, à partir de 1849, la politique du prince-président, fut ministre de l'agriculture et du commerce du 9 janvier au 24 janvier 1851 puis fut nommé avocat général à la Cour de cassation (1852), sénateur (1855), président à la cour de Riom, puis président de la chambre des requêtes à la Cour de cassation (1865).
Lors de l'insurrection du 18 mars 1871, il remplissait à titre provisoire les fonctions du premier président ; en cette qualité il fut arrêté, retenu comme otage, et, après 64 jours passés au secret, fusillé, le 24 mai, par ordre de la Commune de Paris. Avec lui périrent en même temps, l'archevêque de Paris Georges Darboy, l'abbé Deguerry, curé de la Madeleine, l'abbé Surat archidiacre de Notre-Dame et le journaliste Chaudey.
L'habit dans lequel Bonjean a été mis à mort est conservé en l'état au palais Galliera, musée de la mode et du costume de Paris.
Parmi ses nombreux écrits :
une traduction des Institutes de Justinien ;
un livre sur le Pouvoir temporel des Papes.
Il a collaboré au Corps diplomatique et à l'Encyclopédie des lois.
Portrait gravé du sénateur Bonjean (Le Monde illustré, 1863).
Portrait photographique vers 1865.
Plusieurs sources:
Habit du président Bonjean (veste), 1871; Collection du Palais Galliera. © Paris Musées, Palais Galliera
Le Palais Galliera, Musée de la mode de la Ville de Paris poursuit ses recherches dans le cadre de ses missions scientifiques et participe à une étude médico-légale inédite.
Du 14 au 16 décembre 2020, le musée reçoit au sein de ses réserves le médecin légiste, archéologue et anthropologue Philippe Charlier, entouré de ses étudiants, pour une étude associant les techniques médico-légales à l’histoire du vêtement dans le contexte historique de la Commune de Paris.
Trésor méconnu des collections du musée, l’objet a pour étude l’habit porté par le président provisoire Louis-Bernard Bonjean lors de son exécution par la Commune de Paris le 24 mai 1871. Ce costume trois-pièces en lainage noir, criblé d’impacts de balles, est l’un des rares témoignages de cette période sombre de l’histoire de Paris.
Le groupe scientifique du diplôme "Techniques d’anthropologie médico-légale" de l’université Paris-Saclay se réunira dans les réserves du Palais Galliera afin d’établir une analyse médico-légale ainsi qu’une étude balistique à partir du vêtement sur mannequin ou sur table d’examen. A la manière d’une scène de crime où l’habit remplace le corps, les lésions balistiques seront reconstituées à partir des orifices d’entrée et de sortie, complétées par des analyses toxicologiques secondaires au laboratoire CHU Lariboisière, et par des analyses microscopiques au musée du quai Branly – Jacques Chirac (où le docteur Charlier dirige le Département de la Recherche et de l’Enseignement). Le calibre des armes utilisées, les angles d’attaque ainsi que la liste des organes potentiellement touchés permettront une reconstitution 3D anatomo-clinique.
Le rapport scientifique sera rendu en 2021, à l’occasion des 150 ans de la Commune de Paris et de la commémoration de la mort du président Bonjean. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la politique de recherche que le Palais Galliera s’attache à développer en collaboration étroite avec les institutions d’enseignement supérieur (Parsons School, l’université Paris IV, l’INP) et les autres musées nationaux (en l’occurrence le musée du quai Branly – Jacques Chirac).
> A PROPOS DU DOCTEUR PHILIPPE CHARLIER
Philippe Charlier est docteur en médecine (médecine légale & anatomo-pathologie), docteur ès-lettres (archéo-anthropologie) et docteur ès-sciences (bioéthique). Maître de conférence des universités (UVSQ) et praticien hospitalier (AP-HP), HDR, il est depuis octobre 2018 le directeur du Département de la Recherche et de l’Enseignement au musée du quai Branly - Jacques Chirac (Paris). Ses spécialités sont l’utilisation des outils biomédicaux au service de l’analyse de artefacts anciens (restes humains et objets de musée), et l’étude des rituels magico-religieux autour de la maladie et de la mort. Il s’évertue à faire parler les morts, le plus souvent vieux de plusieurs siècles, comme en témoignent ses différents travaux sur les restes de Richard Coeur de Lion, d’Agnès Sorel, de Foulque III Nerra d’Anjou, de Diane de Poitiers, des fausses reliques de Jeanne d’Arc, de la tête d’Henri IV ou du crâne d’Adolf Hitler.
Par ailleurs, il est l’auteur de nombreux ouvrages à la croisée de la médecine et de l’anthropologie, tel que « Vaudou, les dieux, la nature et les homme », paru en 2020 dans la mythique collection « Terre Humaine, Plon.
Le Palais Galliera, Musée de la mode de la Ville de Paris, participe à une étude médico-légale inédite avec l'analyse du costume du président Bonjean fusillé pendant la Commune.
Les analyses du costume du président Bonjean se déroulent jusqu’au 16 décembre au Palais Galliera (©Palais Galliera)
Par Rédaction Île de France
Publié le 15 Déc 20 à 19:46
Alors que les 150 ans de la Commune de Paris approchent, c’est une opération inédite qui a lieu depuis ce lundi 14 décembre 2020 et jusqu’au mercredi 16 décembre dans les réserves du Palais Galliera : l’analyse de l’habit porté par le président provisoire Louis-Bernard Bonjean lors de son exécution le 24 mai 1871.
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Comme une scène de crime
Ce travail est réalisé par le médecin légiste, archéologue et anthropologue Philippe Charlier, entouré de ses étudiants, pour une étude associant les techniques médico-légales à l’histoire du vêtement dans le contexte historique de la Commune de Paris.
L’objet de leur analyse est un costume trois-pièces en lainage noir, criblé d’impacts de balles. Un des rares témoignages de cette période sombre de l’histoire de Paris.
A la manière d’une scène de crime où l’habit remplace le corps, les lésions balistiques seront reconstituées à partir des orifices d’entrée et de sortie, complétées par des analyses toxicologiques secondaires au laboratoire CHU Lariboisière, et par des analyses microscopiques au musée du quai Branly – Jacques Chirac (où le docteur Charlier dirige le Département de la Recherche et de l’Enseignement).
Le calibre des armes utilisées, les angles d’attaque ainsi que la liste des organes potentiellement touchés permettront une reconstitution 3D anatomo-clinique.
Le rapport scientifique sera rendu en 2021, à l’occasion des 150 ans de la Commune de Paris et de la commémoration de la mort du président Bonjean.
Lors de l’insurrection du 18 mars 1871, Louis-Bernard Bonjean remplissait à titre provisoire les fonctions du premier président. C’est à ce titre qu’il fut arrêté, retenu comme otage, et, après 64 jours passés au secret, fusillé, le 24 mai, par ordre de la Commune de Paris.
Examen du costume par les étudiants de Philippe Charlier, mardi au Palais Galliera. Photo Albert Facelly pour Libération
La scène est a priori ordinaire : un vêtement placé sur un Stockman, un mannequin d’atelier de couture. Et le vêtement lui-même, un costume bourgeois d’homme (veste, gilet, pantalon) en laine noire, est «très classique, typique du Second Empire, on en a des milliers», évalue Alexandre Samson, conservateur au Palais Galliera. Mardi matin, ils sont pourtant six à le scruter, le mesurer, l’évaluer dans une salle des archives du musée de la mode, archives qui occupent 4 000 m2 dans le XIe arrondissement parisien : cinq étudiants qui guignent le diplôme «techniques d’anthropologie médico-légale» de l’université Paris-Saclay, et leur prof, Philippe Charlier, fameux médecin légiste, archéologue et anthropologue, directeur du département de la recherche et de l’enseignement au musée du quai Branly. Quel rapport ? «Ce qui est étonnant, là, c’est l’état de conservation, on voit notamment très bien les impacts de balles, précise Alexandre Samson. Ce costume est un des très rares vêtements qui témoignent de la mort, qui plus est violente. Et il témoigne d’une période historique, la Commune de Paris, dont on a très peu de pièces.» Une «autopsie» d’habit, voilà ce qui est en cours.
«Chance inouïe»
Ce costume est celui que portait le président provisoire Louis-Bernard Bonjean lors de son exécution par des communards, le 24 mai 1871 à la prison de la Roquette. Ce jour-là, après avoir été retenu comme otage pendant soixante-quatre jours, il est passé par les armes avec l’archevêque de Paris, monseigneur Georges Darboy, l’abbé Deguerry, curé de la Madeleine, et trois pères jésuites. Sa dépouille aurait été récupérée dans une fosse du Père-Lachaise avant restitution des restes à la famille. Le costume fatal fait partie d’une vingtaine d’éléments de sa garde-robe donnés au Palais Galliera en 1980 par l’Association des amis d’Orgeville (où Louis-Bernard Bonjean avait un château), selon le souhait de la petite-fille du président.
Cette autopsie résulte d’un hasard : voulant remercier Philippe Charlier pour sa participation à une future (et intrigante) exposition où il sera question de mode et de restes humains, le conservateur Alexandre Samson lui montre le costume criblé, méconnu. Tilt immédiat. Et le professeur d’envisager d’en faire l’objet du stage pratique de ses étudiants, qui sont médecin généraliste, légiste-radiologue, neurochirurgien, anatomopathologiste, archéologue : «C’est une chance inouïe, explique le pimpant Charlier. Là, on a une série d’orifices qui permet vraiment d’identifier le processus de mise à mort.» Le moment a été documenté, notamment par le conférencier littéraire et communard Hippolyte Prosper Olivier Lissagaray dans les Huit Journées de mai derrière les barricades, mais «la paléopathologie peut permettre de dire si l’histoire dit vrai», pointe le scientifique. Tout en avertissant : «On ne pourra évidemment pas déterminer le tireur, ni la position exacte de la victime, il s’agira d’une reconstitution théorique.»
L’affaire est en tout cas menée avec la rigueur qu’exige l’expertise médico-légale, tient à souligner Charlier. Un examen à plat a précédé ce jour de restitution en 3D (sur mannequin), des analyses complémentaires suivront, au laboratoire du CHU Lariboisière et au musée du Quai-Branly, puis une modélisation informatique, et enfin un rapport «qui sera soumis à une revue scientifique ou à des actes d’un colloque. Il faut que ces étudiants procèdent comme s’ils devaient le soutenir devant une cour d’assises ; en paléopathologie, on doit être aussi intègre scientifiquement avec un corps ancien pour l’histoire qu’on se doit de l’être avec un cadavre récent pour la justice».
«Six balles»
Alors, les détails sont crus, attestent quelque cent cinquante ans plus tard la violence de l’instant. Ces traces à l’intérieur du costume proviennent-elles de la terre, ou de la cervelle ? Des fluides ont été identifiés, dont urine et sperme, comme souvent post mortem. Il est question de pneumothorax, d’hémothorax, d’hémorragie généralisée, sachant que Louis-Bernard Bonjean a été touché par «au moins six balles de 12 mm non chemisées», dont les étudiants doivent établir les trajectoires pour la reconstitution balistique. Bref, on est bien loin du glamour associé à la mode.
Mais Alexandre Samson intervient parfois dans le processus, pour expliquer par exemple comment se portait la ceinture à l’époque : «Eux connaissent bien le corps, et moi, je connais bien le vêtement, donc on se complète.» Et il ajoute : «Dans ma partie, la conservation, ce qui nous manque, c’est le corps, alors même que la mode, en soi, est un travail sur le corps : est-ce qu’on le souligne, est-ce qu’on le cache… Et puis, on l’oublie parfois, mais le Palais Galliera est le musée de la mode de Paris, il contribue à documenter l’histoire de cette ville, et ce costume lié à la Commune y participe au même titre que le bonnet phrygien ou les habits napoléoniens.» D’ailleurs, pour remercier les étudiants de cette collaboration inédite, ce sont deux costumes de Bonaparte qu’il fait sortir des réserves, dans leurs housses de coton neutre… Et, pour notre seul plaisir, deux perfectos d’Etienne Daho, qui vient de faire don de toutes ses tenues de scène au musée Galliera.
Le professeur Charlier explique à ses étudiants comment inventorier les orifices liés aux projectiles. François Bouchon / Le Figaro
Lundi matin, une drôle d’autopsie menée par le professeur Charlier, médecin légiste, archéologue et anthropologue, a lieu dans les réserves du Palais Galliera dans le 11e arrondissement de Paris. Couchés sur une table, la veste, le gilet, le pantalon et la ceinture du président provisoire Louis-Bernard Bonjean, exécuté par la Commune de Paris le 24 mai 1871, à la prison de la Roquette.
L’étude, non pas du corps, mais de l’habit se tient à quelques centaines de mètres du lieu du trépas, mais presque cent cinquante ans après la mort de la victime. C’est d’ailleurs dans la perspective de l’anniversaire, en 2021, de cet épisode sanglant de l’histoire de la capitale que se déroule cet examen, sans précédent pour le Palais Galliera. «On parle de nous comme d’un musée de mode, explique le conservateur Alexandre Samson à l’origine de ce projet, en oubliant que nous sommes “le Musée de la mode de la ville de Paris”. Et, en cela, nous conservons une part de l’histoire de Paris, avec ses drames.
Bon, l'article ici fait répétitif après les précédents.
Plus intéressants, sans doute, sont les commentaires à sa suite, de la part de lecteurs qui n'ont pas de sympathie particulière vis-à-vis de la Commune, au contraire.
Comme un écho lointain aux versaillais de l'époque?...
107 commentaires
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MARCO REEL
le 15/12/2020 à 20:00
On peut quand même s'interroger sur ces recherches morbides sans intérêt historique significatif. Que signifie d'autre part autopsier des centaines de cadavres antiques dont il ne reste que quelques ossements ? Tout cela fait franchement gore et bien peu respectueux de la dignite humaine. Mais tous les goûts sont dans la nature, n'est ce pas? Et puis si on est payé pour ça...
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Berjidet
le 15/12/2020 à 20:31
Un peu de pub pour le professeur Charlier et pour le musée Galliera... N’y voyez rien d’autre !
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Le Magicien
le 15/12/2020 à 22:36
Lorsqu'on ne connait rien à l'archéologie, le mieux est de se taire.
L'étude d'une simple mâchoire peut renseigner sur l'âge de la mort, les habitudes alimentaires, les malformations ou les pathologies buccales et d'établir des connaissances sur les habitudes de vie d'une époque.
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VERVENIA
le 15/12/2020 à 23:42
Ils vont le cloner !
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Cagassou
le 15/12/2020 à 19:47
Melenchon c'est du pipi de chat à côté !
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Antoine.P
le 15/12/2020 à 19:37
Premier dérapage d'un mouvement socialiste à cause d'une minorité marxiste. Le marxisme qui gangrenera par la suite tous les mouvements socialistes avec les dizaines millions de morts qu'on lui prête. (!!!)
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indian tonic
le 15/12/2020 à 22:46
1000 morts coté versaillais (à 90% des soldats morts au combat) et 30 000 morts coté communard (à 90% fusillé après les évenements) Et vous dites que c'est la commune qui a commis des massacres. Thiers un précurseurs des dictateurs fachistes avec les dizaines de millions de morts (Hitler, Mussolini, Franco, Pinochet, Stroessner, ...)
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Ber nanos
le 15/12/2020 à 19:37
Il me semblait que le palais Galliera se trouvait dans le 16ème, près de l'av du Pdt Wilson et non dans le 11ème.
....A moins que les gauchistes de la bande à Hidalgo l'ait déplacé pour continuer a refaire notre histoire...
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Ber nanos
le 15/12/2020 à 19:49
...l'aient, que c'est laid !
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Rogerdicit
le 15/12/2020 à 19:34
Cette période, tout comme celle de Napoléon III ne fait pas partie des enseignements de l’histoire de France aux jeunes. La décolonisation également, c’est pourtant des périodes très importantes. Elles ont modifié le devenir de la France et créé des effets dont certains sont encore en vigueur aujourd’hui.
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ciubotariu
le 15/12/2020 à 19:17
Mon prof d 'histoire nous avait raconté l'anecdote suivante:
Les communards s 'emparent d un bourgeois ,apeuré et lui demandent:
"Quelle est ton opinion politique?"
"Je n ai pas d 'opinion," répond, tremblant, le quidam
"C est la pire!" et ils lui brûlent la cervelle.(!!!)
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Eric Daon
le 15/12/2020 à 20:13
et ils mangeaient les petits enfants tout en chantant l'internationale
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justinien10
le 15/12/2020 à 19:08
Pour les derniers communistes qui regrettent la Commune de Paris, rappelons qu'elle se battait contre... le gouvernement et l’Assemblée nationale légalement élus après la chute de Napoléon III.
Rappelons que l’armée prussienne occupait alors le territoire français, et que la République Française avait reconnu sa défaite en janvier 1871, après les échecs des tentatives de résistance de Gambetta. La répression de Thiers fut soutenue par tous les intellectuels de l’époque, car la Commune rappelait beaucoup la Terreur du temps de Robespierre.
Elle fut admirée par Marx, mais aussi Lenine et Staline...
C'est grâce à l’écrasement de la Commune que la IIIeme République pu s’établir solidement.
Thiers disait : " la République sera conservatrice ou elle ne sera pas !"
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eric dutin
le 15/12/2020 à 21:47
un petit détail...
"Les conditions de vie des ouvriers sont particulièrement dures. Sous le Second Empire, les salaires sont inférieurs au coût de la vie. L'un des hauts fonctionnaires favori de Napoléon III, le baron Haussmann, note que plus de la moitié des Parisiens vivent dans une « pauvreté voisine de l'indigence », même s'ils travaillent onze heures par jour." un autre "Paris est assiégée et connaît une grave famine au cours de l'hiver 1870-1871. Les Français, humiliés, apprennent que l'Empire allemand a été proclamé dans la Galerie des Glaces du château de Versailles le 18 janvier 1871" et pour finir..."Les élections législatives du 8 février, organisées dans la précipitation pour ratifier au plus vite l'armistice, envoient une forte proportion de monarchistes (400 députés), candidats des listes « pour la paix », à l'Assemblée nationale. La gauche parisienne n'eut pas le temps de faire campagne dans les circonscriptions rurales, où la majorité de l'électorat était encore concentrée, et l’Église et les propriétaires terriens purent exercer une influence décisive sur le scrutin (chaque commune votait généralement en masse pour le candidat soutenu par les notables locaux)."
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Le Magicien
le 15/12/2020 à 22:38
Sans la supression des corporations par la Révolution de 89, rien de ce que vous dénoncez n'aurait eu lieu.
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Berjidet
le 15/12/2020 à 20:19
Plus de 40 ans de paix civile ( à la notable exception de l’affaire Dreyfus, mais aussi du délire anti-catholique de 1905 ) grâce à cette répression sanglante. Due à un petit homme d’1m 52, Adolphe Thiers, amant de sa logeuse et de ses deux filles, qu’elle santé, quel appétit ! De nos jours il aurait fini en prison...
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Eric Daon
le 15/12/2020 à 20:19
On peut aussi dire que Pétain était arrivé au pouvoir légalement et donc que les résistants étaient des terroristes
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anonyme
le 15/12/2020 à 21:13
Tout à fait. L'Allemagne avait gagné la guerre menée par les armées régulières, l'armistice avait été signé, la légalité n'était certainement pas du côté des résistants qui employaient en plus des méthodes terroristes. Les vainqueurs arrangent toujours l'Histoire à leur profit.
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2872893
le 15/12/2020 à 21:16
De même Macron est arrivé légalement au pouvoir.
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justinien10
le 15/12/2020 à 18:55
Louis Bernard Bonjean, juriste, était Président de la Cour de cassation depuis 1865, et il fut assassiné par les Communards alors que la Commune agonisait. Rappelons que c’est l’armee du gouvernement choisi par l’Assemblée nationale légalement élue en 1871 qui affrontait la Commune. Dirigé par Thiers, c'est ce gouvernement qui institua la IIIeme République, après la chute du Second empire.
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ciubotariu
le 15/12/2020 à 18:50
La Commune en réaction aux conditions de travail des classes laborieuses , des enfants particulierement, qui étaient atroces ?
Certes.
La faute en revient à ceux qui ont aboli les corporations et interdit le droit d'association : loi Le Chapelier 1791
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2872893
le 15/12/2020 à 21:18
La commune était surtout l’occasion de tuer et de piller.
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justinien10
le 15/12/2020 à 18:55
C'est Napoléon III qui autorisa les syndicats.
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indian tonic
le 15/12/2020 à 19:00
La loi sur les corporations étaient surtout destinés à protéger les maitres patrons contre les initiatives de leurs ouvriers un peu trop doués. Un façon de limiter la concurrence. Donc un peu comme pour les pharmacies, les huissiers et les notaires aujourd'hui...
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Le Magicien
le 15/12/2020 à 22:42
Toujours mieux que le travail des gosses.
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Photo73
le 15/12/2020 à 18:48
"L’autopsie (ou examen post-mortem ou nécropsie) est l'examen médical des cadavres."
Un habit est-il cadavérique ?
Analyse scientifique, médico-archéologique peut-être, pourquoi un médecin légiste ne pourrait-il faire que des autopsies ? :-) Ils gèrent également les vivants (le côté "légal" du métier = vs la Loi/justice).
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Photo73
le 15/12/2020 à 18:48
"L’autopsie (ou examen post-mortem ou nécropsie) est l'examen médical des cadavres."
Un habit est-il cadavérique ?
Analyse scientifique, médico-archéologique peut-être, pourquoi un médecin légiste ne pourrait-il faire que des autopsies ? :-) Ils gèrent également les vivants (le côté "légal" du métier = vs la Loi/justice).
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Paul Emiste
le 15/12/2020 à 18:41
@ AAz
Le socialisme, communisme, ne dure que jusqu'à ce que se termine l'argent des autres.
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ironic
le 15/12/2020 à 18:17
Dieu merci, on a échappé au communisme, du moins en France!
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Profil974
le 15/12/2020 à 18:42
La commune n’était pas le communisme qui est un socialisme marxiste léniniste; c’est un socialisme de masse qui vante le dictature du prolétariat; il n’a rien à voir avec le socialisme français individualiste d’un mélange de st simon , proudhon et guesde
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Profil974
le 15/12/2020 à 19:19
Mais les communards auraient été massacres par Lénine et Staline comme ils ont massacré sous prétexte de peuple ceux qui étaient réellement des socialistes qui aimaient la liberté. Ce sont des dictateurs sanguinaires qui avaient horreur de la liberté surtout celle de ne pas penser pareil. La commune de Paris était très hétérogène dans les idées pas de pensée unique
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justinien10
le 15/12/2020 à 18:57
Qui a massacré des otages innocents, comme le président Bonjean...
Marx puis Lénine et Staline admiraient la Commune de Paris...
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ciubotariu
le 15/12/2020 à 18:58
On n,'échappe pas au marxisme ambiant
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trublion99
le 15/12/2020 à 18:12
pauvres cocos, si nous parlions un peu de la centaine de millions de morts Staliniens ?
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Lovenord
le 15/12/2020 à 19:21
Oui certes! Mais il faut parler également des millions de millions de morts engendré par le Capitalisme sauvage. Surtout ne pas oublier.
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Princeps
le 15/12/2020 à 18:02
Période plutôt scamotée de notre Histoire. De nos jours, des généraux comme Gallifet seraient acussés de crimes contre l'humanité.
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MARCO REEL
le 15/12/2020 à 19:46
Il a pourtant sauvé la république...
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VERVENIA
le 15/12/2020 à 17:34
"Il y a cent ans commun commune
Comme un espoir mis en chantier
Ils se levaient pour la Commune
En écoutant chanter Pottier.... (Jean Ferrat)............. et ils écoutaient aussi chanter Clément..... Et l'histoire de ce Mur des Fédérés, chanté par Jules Jouy : « Tombe sans croix et sans chapelle, sans lys d’or, sans vitraux, d’azur, quand le peuple en parle, il l’appelle Le Mur ».. L'autopsie d'un vêtement fait sourire, allez voir quelques photos d'enfants et du peuple dans les années 1865-1870, vous comprendrez bien mieux La Commune et l'extrême misère du peuple. Le massacre des communards et son bilan, comprenant les victimes de la guerre civile et de la répression qui suivit, s’établit entre 20 000 et 30 000 morts. Sont dénombrés :
* la prononciation d’une centaine d’exécution de communards dont 23 effectives ;
* 410 peines de travaux forcés ;
* 4 600 emprisonnements ;
* 322 bannissements ;
* 4 586 déportations au bagne, en Nouvelle-Calédonie, 3 000 déportations au bagne d’Algérie. (ainsi qu’à l’Île Madame) ;
* 56 placements en maison de correction pour les « gavroches ». Bonjean arrêté comme otage a été fusillé après des pourparlers auprès de Thiers pour l'échanger contre Auguste Blanqui.
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Le Magicien
le 15/12/2020 à 22:33
Difficile de pleurer devant des enfants au travail et d'ensencer la révolution de 1789 qui les y avait envoyé.
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Profil974
le 15/12/2020 à 18:30
Auguste blanchi dit l’enfermé ....et merci pour votre commentaire qui rétablit la vérité de cette époque. Il faudrait que le procès des communards puissent être lus et enseigné comme lorsque Louise Michel s’exprime... qu’elle est magnifique
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Lemniscate de Bernoulli
le 15/12/2020 à 17:16
Les réacs qui hurlent contre la Commune sont les mêmes qui ont toutes les indulgences pour:
-la St Barthélémy
-les fusillers par Napô le petit après son coup d'état
-les généraux exécuteurs des "fusillers pour l'exemple"
-et bien sûr les s*l*p*rds aux ordres de Thiers qui ont descendu les Communards au mur des Fédérés.
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ciubotariu
le 15/12/2020 à 18:54
Comparaison saugrenue entre la Commune et la St Barthelemy
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justinien10
le 15/12/2020 à 19:00
Thiers était légalement elu premier ministre, et il nous a évité une nouvelle Terreur jacobine, comme la Russie la connut 46 ans après...
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VERVENIA
le 15/12/2020 à 17:49
Je partage votre avis, personne ne connait l'histoire du Mur des Fédérés quand le peuple n'avait plus rien à perdre et pour eux, la vie ne valait rien. Les jeunes ont des clichés sur cette partie de notre histoire, les riches c'étaient les gentils et les pauvres, les méchants.
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MARCO REEL
le 15/12/2020 à 19:52
Les communards sont là pire engeance que la France de cette époque ait portée. Ils se sont soulevés contre les chambres élues, ont procédé à des exécutions arbitraires et massives d'innocents et ont incendié non seulement l'hôtel de ville, mais aussi le Louvre ! Ces bêtes enragees n'ont eu que ce qu'elles méritaient. Et Gallifet et ses troupes ont fait œuvre salutaire, contribuant à relever la république sur les cendres de l'anarchie.
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ironic
le 15/12/2020 à 18:14
Il en connait des choses le monsieur et en plus il pense pour les autres!
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Anonyme
le 15/12/2020 à 16:38
"Bonjean lors de son exécution" Vice la raiepublique !
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archimède33
le 15/12/2020 à 16:32
Le crane d'Hitler à Moscou ?
Cela contredit formellement les témoignages de ceux qui ont procédé à la crémation du corps d'Hitler qui, unanimement, ont déclaré qu'il ne restait rien du cadavre, Heinz Linge, Otto Günsche, Peter Hög.
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Evrasizm Евразизм
le 15/12/2020 à 16:30
C'est une immonde saleté comme Thiers qui aurait dû être mis au charnier. Incroyable que des rues portant encore ce nom...
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Lemniscate de Bernoulli
le 15/12/2020 à 17:04
Heureux de te l'entendre dire .
Et le moment de rappeler que cet inculte avait déclaré que la ligne Paris Lyon était impossible à créer car il n'y aurait jamais assez de fer pour fabriquer les rails ...
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MARCO REEL
le 15/12/2020 à 19:55
Thiers à tout simplement rétabli la république, tandis que les immondes communards, précurseurs des communistes et de leurs crimes, étaient des assassins abreuvés de haine et de sang.
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PENKALAD
le 15/12/2020 à 16:17
Quel intérêt ??
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Karcher
le 15/12/2020 à 15:53
on a bien de l argent a perdre
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trebotier
le 15/12/2020 à 15:53
Un vêtement s'analyse, seuls les cadavres s'autopsient. https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/autopsie/6810 A vrai dire, c'est agréable de lire une journaliste qui écrit aussi mal, on se sent supérieur, mais supérieur...
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anonyme
le 15/12/2020 à 15:33
Est-ce sur le site du Figaro que les pseudo-progressistes et nostalgiques de la lutte des classes doivent venir déposer leurs commentaires?
"Que venez-vous faire ici, Camarades?"
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OCP
le 15/12/2020 à 15:03
Je constate que la photo en illustration est politiquement correcte....
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Evrasizm Евразизм
le 15/12/2020 à 16:28
Hein ? Où ça du politiquement correct ? comprends pas...
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OP
le 15/12/2020 à 22:11
Cherchez bien
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Benoit S. 1
le 15/12/2020 à 14:55
Et l'autopsie a pu démontrer que les vêtements n'étaient pas "Made in Bangladesh" ?
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neo observateur
le 15/12/2020 à 14:55
le titre est faux il ne s'agit pas d'une exception mais d'un assassinat du plus bas étage... comme quand pendant le guerre les divisions SS fusillaient des otages
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Profil974
le 15/12/2020 à 15:12
Comparaison grotesque... les versaillais ont fait pire
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neo observateur
le 15/12/2020 à 15:27
c'est juste de l'histoire... l'article dit bien qu'il s'agissait d'otages
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VERVENIA
le 15/12/2020 à 17:46
Oui, mais maintenant on n'aime lire qu'un côté de l'histoire, sans faire la part des choses. Les enfants de 8 et 9 ans travaillaient à l'usine , dans les mines. Comment occulter tout cela ?
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batling
le 15/12/2020 à 15:56
Après.
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Le Magicien
le 15/12/2020 à 22:41
A VERVENIA Vous occultes bien que c'est la république de 89 qui les y envoyait au boulot.
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KBC
le 15/12/2020 à 16:11
Quelques centaines de mètres plus loin au Père Lachaise les fédérée avait droit a des caresses .
150 après la hargne est toujours perceptible chez certains .
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welcomeX
le 15/12/2020 à 14:32
Il aurait été judicieux que l'auteur de l'article commence par préciser qui était ce Bonjean : premier président de quoi.?Heureusement, il y a des moteurs de recherche.
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werther
le 15/12/2020 à 14:49
Bravo! Vous au moins vous avez l'idée de dire "Je veux en savoir plus donc j'aurai l'info au bout d'un petit clic sur internet!"
D'autres, et ils sont nombreux, le derrière sur la chaise, râlent, pestent et vouent le journaliste aux gémonies pour ne pas avoir donné une info, pas toujours essentielle d'ailleurs ou pire, que le commun des mortels est sensé savoir!.
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Anonyme
le 15/12/2020 à 17:04
merci de votre indication , j'ai regardé qui était Bonjean , et effectivement c'est édifiant ! il me semble que maintenant les langues se délient on voit mieux l'HISTOIRE DE FRANCE , c'est vraiment pas glorieux !
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Profil974
le 15/12/2020 à 14:29
Et la chemise de Jules Valles?
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Anonyme
le 15/12/2020 à 17:10
non , mais on a retrouvé le slip , il était très sale !
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Paul Emiste
le 15/12/2020 à 14:28
Les premiers d´une longue série de meurtres, qui se chiffre en dizaines de millions, par les communistes et leurs idiots utiles..
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VERVENIA
le 15/12/2020 à 17:39
Paul Emiste, il est dommage de comparer la commune et les Communards de 1870 au communisme des années 1915. Autant j'ai du respect pour la première, autant je hais ce système politique qui a fait des millions de morts.
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ciubotariu
le 15/12/2020 à 19:06
Pourtant Lenine avait une grande considération pour la Commune
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Profil974
le 15/12/2020 à 21:04
Non Lénine voyait dans la commune ce qui ne fallait pas faire s’il voulait réussir sur le long terme une révolution. En fait il ne comprenait pas comment une majorité de pauvres pouvaient se faire exploiter par une extrême minorité et se faire battre quand même. La commune était pour lui un laboratoire et c’est par les idées de Marx qu’il a compris très rapidement qu’il fallait passer par une ligne unique directrice c’est à dire par une dictature qui ne pouvait s’offrir aucune contrariété. Tout opposant même communiste qui ne suivait pas la ligne directrice ou qui la déviait devait être abattu. Celui qui allait appliquer cette loi jusqu’à l’absurde fut son fils spirituel Staline. Marx Lénine Staline n’ont rien à voir avec la commune. Je répète que la commune a débuté quand la population montmartroise et les fédérés ont refusé de livrer les canons aux prussiens, pas pour un motif politique.... ce le fut après
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A Az
le 15/12/2020 à 16:15
Les allemands, les japonais étaient communistes? Puis les américains qui ont lancé 2 bombes atomiques sur le Japon aussi, ainsi qu'une MOAB en Afghanistan? Sans parler de toutes les guerres, de religion (que d'horreurs commises!) ou non. Car les religions sont plutôt de droite. Vous parlez d'idiots utiles, mais il faut vraiment être idiot pour confondre doctrine et dictateurs qui se prétendent d'une doctrine. D'ailleurs, vous qui détestez les communistes, j'espère que vous refusez de prendre des congés, de vous faire rembourser vos soins, de toucher une retraite ou des indemnités chômage car ces avantages sont dûs aux communistes/socialistes.
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Paul Emiste
le 15/12/2020 à 18:40
Le socialisme, communisme, ne dure que jusqu'à ce que se termine l'argent des autres.
Margaret Thatcher
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Anonyme
le 15/12/2020 à 17:08
"Les allemands, les japonais étaient communistes? " non bien sûr, ce qui prouve qu'ils sont intelligents !
je crois,que les communistes se regroupent sur Mars ! j'espère qu'ils attendront longtemps la navette !
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neo observateur
le 15/12/2020 à 15:32
et cela continue .. il suffit de voir ce qui se passe au Vénézuela.... le pire est qu'il y a encore des idiots utiles qui défendent la commune et ses avatars
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Berjidet
le 15/12/2020 à 13:54
Ce professeur est surtout un communicant extraordinaire ; pour chaque étude entreprise, des dizaines de journalistes sont informés au préalable... Autopsie d’un habit ? Il s’agit d’un sens ancien ( cf Littré ) et je crois que de nos jours on dit plutôt « expertise balistique ».
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werther
le 15/12/2020 à 14:42
L'"expertise balistique concerne les projectiles (leur entrée, leur sortie, les dommages causés, l'angle de tir, etc).
Elle n'est qu'un élément d'une autopsie qui permet d"appréhender d'autres indices, remarque tout aussi valable pour un vêtement que pour un corps.
Relisez l'article vous comprendrez (avant dernier §).
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tousmenteur
le 15/12/2020 à 13:33
brûlez les vêtements et occupez vous du covid! c'est bizarre que tout ce qui appartient aux riches et/ou aux personnages influents soient préservés pendant des siècles malgré les guerres. par contre tout ce qui appartient au petit peuple est immédiatement détruit lors d'un conflit!
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quasilinear
le 15/12/2020 à 14:29
Peut-être que le petit peuple na pas de beau vêtements. De la même façon on a gardé le Château de Versailles, pas les chaumières des paysans, sauf une ou deux dans les collections des musées d'ethnologie.
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ASTYANAX68
le 15/12/2020 à 17:10
Ben madame le président ne portait pas de guenilles comme vos ancêtres voilà pourquoi.. Les guenilles d'un inconnu ça se jette.
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Le Fantôme 2
le 15/12/2020 à 13:13
La Commune, seule révolution qui n'ait pas servi les intérêts de la bourgeoisie, seule tentative d'édifier une société libre et juste, et seule résistance du peuple devant l'ennemi alors que les élites avaient pactisé avec l'Allemagne... On comprend qu'elle ait été éradiquée avec une violence particulière.
Elle a cependant assez marqué les esprits pour que l'on s'en souvienne bien plus que des révolutions de 1830 ou de 1848.
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neo observateur
le 15/12/2020 à 15:30
la commune n'était qu'une association de malfaiteurs que Thiers et le gouvernent républicain légal ont réduit militairement.
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Profil974
le 15/12/2020 à 15:51
Thiers s’est associé aux prussiens pour les massacrer
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Profil974
le 15/12/2020 à 14:33
Exact et il ne parle pas du calvaire de Jules Valles un type non violent qui refusait ce type d’exécutions sommaires et comme disait Louise Michel : « Vous cherchez le bonheur, pauvres fous ? Passez votre chemin : le bonheur n'est nulle part. »
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moto12
le 15/12/2020 à 14:46
Si les gauchistes, communistes et autres anarchistes pouvaient créer une société libre et juste, cela se saurait. Tout le XXème siècle a prouvé largement le contraire.
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Profil974
le 15/12/2020 à 15:52
Et des idées de droite ...
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neo observateur
le 15/12/2020 à 15:29
c'est tres clair l'ADN des idées de gauche c'est du sang !
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Profil974
le 15/12/2020 à 15:02
C’est que vous ne connaissez pas l’histoire des gauches et vous sauriez qu’il y a plusieurs socialisme. A l’époque ils sont morts pour éviter que les enfants travaillent dans les mines, que les ouvriers travaillent dans de meilleurs conditions, que les petites bonnes n’aillent pas dans les rues quand leurs maîtres les avaient engros... , que les enfants soient instruits gratuitement.... lisez Victor Hugo et Zola.
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marc.citi
le 15/12/2020 à 15:10
Les principales victimes ? le petit peuple. merci de démontrer que vous êtes débile.
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quasilinear
le 15/12/2020 à 14:33
Après 150 ans les passions pourraient s'apaiser et les évènements être décrits autrement qu'à l'aune de nos classifications contemporaines. Laissons faire les historiens... étrangers.
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LANCELOT
le 15/12/2020 à 10:38
Un illustre Dromois assassiné par l’extrême gauche...déjà ...
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eric dutin
le 15/12/2020 à 13:45
Comme Jaures?
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Profil974
le 15/12/2020 à 14:36
Ou Jules Valles et des 10000 à 20000 tués femmes et enfants durant la semaine sanglante
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Profil974
le 15/12/2020 à 15:06
Vous ne connaissez pas Jules Valles et ses écrits. Et bien sûr vous n’avez qu’une partie de ce que vous avez lu ...
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neo observateur
le 15/12/2020 à 14:54
ce n'était que des assassins communards
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anonyme
le 15/12/2020 à 08:48
La Commune de Paris, une horreur comme toutes les révolutions. A quoi servent-elles ? Soit elles échouent face aux contre-révolutionnaires et n'auront conduit qu'à des massacres réciproques soit elles réussissent et après des années de terreur, les anciens exaltés reconstituent les anciens privilèges à leur profit.
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ofwood
le 15/12/2020 à 13:34
votre chute..tellement vraie...!!! et le train train est repartie dans l'anesthésie de l'habitude.. exemple: notaires, gréffiers des tc( une incroyable gache!!) huissiers.... c'est éternel par exemple ça me chiffonne toujours de voir des hommes (gardes républicains) transformés en zombie n’existant plus en tant qu'hommes pour honorer au garde a vous les politicards allant a l’Élisée dans une république!!!!
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Berjidet
le 15/12/2020 à 13:59
Effectivement il y a l’attrait du bel uniforme ( surtout le casque pour les cavaliers ! ) mais on est un peu gêné de les voir au garde-à vous lors de la visite d’un dictateur par exemple...
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Un complément ultérieur signalé par Edwige:
L'archevêque de Paris Georges Darboy, le président de la Cour suprême de justice de Bonjean, et les prêtres Allard, Clerc, Ducoudray et Duguerry sont fusillés . (Photo par © Hulton-Deutsch)• Crédits : Getty
Nos vêtements portent notre histoire. Et parfois de manière tragique avec l’opération du musée Galliera qui a fait autopsier le costume d’un certain Louis-Bernard Bonjean, mort pendant la Commune de Paris en 1871.
Prendre les mesures pour se faire une idée de la stature de la victime, évaluer la qualité des tissus utilisés pour comprendre à quelle classe sociale son propriétaire appartenait, s’agit-il d’un costume sur mesure ou d’un article de confection, plus populaire, distribué dans les grands magasins qui font leur apparition sous le Second Empire, le dernier régime monarchique qui s’effondre quelques mois avant la Commune de Paris ? L’autopsie de cette dépouille a toute une histoire à nous raconter.
Ce qui saute aux yeux ce sont les impacts de balles, indices d’une mort violente extraordinaire qui tranche avec ce costume noir typique de son temps. C’est la constatation de Philippe Charlier, médecin légiste, archéologue et anthropologue, qui l’a analysé avec ses étudiants pour en retracer l’histoire et poursuivre l’éclairage d’un épisode tragique de l’insurrection parisienne.
La Commune de Paris a été écrasée dans le sang par l’armée avec un bilan humain extraordinaire dont les chiffres sont en constante réévaluation. La Commune a perdu la bataille militaire et ce sont essentiellement ses vainqueurs qui en ont écrit l’histoire pendant des décennies, un exercice de stratégie politique qui a su criminaliser ce gouvernement insurrectionnel qui revendiquait l’expérience inédite d’une démocratie vraiment directe.
Une légende noire des Communardes et des Communards a donc été élaborée, peuplée de ses gardes nationaux hirsutes et avinés et de ses pétroleuses, ses femmes incendiaires qui n’ont pourtant jamais existé.
Une légende noire mais aussi quelques vérités dont Louis-Bernard Bonjean, porteur du costume le jour de sa mort est une victime. L’homme faisait partie des otages que la Commune détenait pour protester contre la répression extraordinairement violente des troupes versaillaises. A la fin de la semaine sanglante, le 24 mai 1871 dans les dernières heures désespérées de cette guerre civile, une partie de ces otages sont exécutés [bien plus par la foule en colère que par "la Commune"] à la prison de la Roquette, Louis Bernard Bonjean figure parmi les victimes avec l’archevêque de Paris Darboy, et d’autres homme d’église.
Les six impacts de balles qui ont percé l’étoffe, la nature des tâches qui ont maculé le tissu à déterminer, une stature sociale et des manières de vivre habillé de la fin du XIXe siècle, autant d’indices pour éclairer l’histoire d’un des épisodes les plus sanglants de l’histoire parisienne.
Une autopsie qui n’est qu’un début dans l’exploration de l’histoire de la Commune de Paris largement convoquée depuis une dizaine d’années par les mouvements étudiants, dans les ZAD, sur les ronds-points des gilets jaunes et dans les débats sur la revitalisation de la démocratie.
Le cadavre de la Commune bouge encore, alors que l’on célèbre cette année son 150e anniversaire, c’est peut-être à l’autopsie de l’histoire de la république à la française qu’elle nous conduira. [expression problématique qui appellerait un débat précis]
Liens :
Caroline Rousseau, "Commune de Paris : au Palais Galliera, autopsie du dernier costume d’un condamné", Le Monde, 08/01/2021.
Sabrina Champenois, "Le costume d'un fusillé fait revivre la Commune", Libération, 16/12/2020.
Hélène Guillaume, 150 ans après la commune de Paris, l’autopsie de l’habit porté par le président Bonjean lors de son exécution, Le figaro, 14/12/2020.
Les Communards du Cher, notre livre du 150e
Salut Jean-Marie !
Voici les librairies où l’on pourra faire l’emplette de "La Commune et les communards du Cher”, quand elles seront ouvertes à nouveau.
Librairie La Poterne 41 rue Moyenne, Bourges.
Librairie La plume du Sarthate 83 rue Arnaud de Vogüé à Bourges.
L’Antidote 88 rue d’Auron à Bourges.
Maison des syndicats, 5 Boulevard Georges Clemenceau, Bourges.
Librairie Cultura, Bourges/Saint Doulchard, route de Vierzon à côté de Décathlon.
Librairie Espace culturel Leclerc 48 avenue de la République à Vierzon,
Librairie Sur les chemins du livre 20 Rue Porte Mutin à Saint-Amand-Montrond.
Jardin des fées, librairie/Presse place Henri IV, Henrichemont.
Chez moi à La Borne, 10 Grand Route.
Il sera bientôt disponible au siège parisien des Amis de la Commune, 46 rue des Cinq Diamants dans le 13e arrondissement, après la fin du confinement.
Le prix de vente est de 18,50 euros .
On peut également se procurer le livre auprès de l’association des Amies et amis berrichons de la Commune de Paris, chez Michel Pinglaut à Villabon.
Les dédicaces sont reportées au salon du livre d’Histoire de 30 et 31 janvier 2021 à Bourges.
Une présentation aux Archives départementales du Cher est prévue le 4 mars à 18 heures à l’auditorium, une dédicace aura lieu à la fin de la soirée.
Le calendrier ayant été très bousculé, un changement de date est possible…
Bon, j’ai tout dit,
Bien communeusement,
JPG
Concordances des temps
sur la répression des mouvements sociaux dans ce blog.
Passim (taper par exemple les mots "répression" ou "gilets jaunes"dans le moteur de recherche), mais je mentionnerait seulement ici:
(Avec le livre de Guillaume Davranche: TROP JEUNES POUR MOURIR.)
Vierzon ville (doublement) étape
et toujours en proximité avec Le Creusot
Le Tour de France des conférences de Jean-Louis Robert
Cliquez sur le calendrier pour découvrir
ce qui s'est passé un
25 décembre
vaillantiser v tr dir
Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin.
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.
Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même."
Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant".
Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin vaillantise."
N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre : Ils veulent vaillantiser Vaillant, etc.
Et bien entendu le dérivé "vaillantisation" en découle naturellement.
TOUTES NOS DATES IMPORTANTES
Rentrée littéraire de septembre 2015
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome I : La tête pensante de la Commune.
374 p. 18,80 €
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les 2 volumes 1044g
L'EDITEUR
LES POINTS DE VENTE LOCAUX
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Vierzon
Espace culturel Leclerc (48 avenue de la République)
Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)
Désormais dernière Maison de la presse à Vierzon |
Photo: http://vierzonitude.fr.over-blog.com/2018/10/la-librairie-presse-du-mouton-dernier-specimen-d-une-espece-presque-eteinte.html |
LA LIBRAIRIE
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(mystérieusement exclu depuis 2016)
Centre commercial Carrefour Bourges (Chaussée de la Chappe)
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(S'il n'est pas en rayon, demandez-le).
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Châteauroux
Cultura Saint-Maur (Zone Commerciale Cap Sud, 10 Boulevard du Franc)
Aussi recommandés et également présents, le dictionnaire berrichon de Michel Pinglaut, le "Edouard Vaillant" de Gilles Candar, le "La face cachée de la Commune" d'Hélène Lewandowski.
Issoudun
COMPTES-RENDUS DU LIVRE
11 3 16 JEAN ANNEQUIN BLOG COMMUNE DE PARIS
29 2 16 HENRICHEMONT GIBLOG
1 11 15 MAGAZINE A VIERZON
20 10 15 DIX-HUIT BERRY REPUBLICAIN LA BOUINOTTE
28 08 15 BLOG VIERZONITUDE
DOSSIER DE PRESSE
La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national.
(Jean Jaurès)
Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.
(Vaillantitude)
La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul.
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