samedi 20 février 2021

NOS PROJETS DU 150e DANS L’INDRE

   Avec Jean Annequin









Jean Annequin et la Commune de Paris : "J'aime les moments de rupture de régime"

Publié le 15/02/2021 à 06:25 | Mis à jour le 15/02/2021 à 07:55




Jean Annequin et le comité du Berry des amies et des amis de la Commune de Paris préparent plusieurs événements dans l’Indre afin de fêter le 150e anniversaire de cet événement historique.
© Photo NR


Le comité du Berry des amies et des amis de la Commune de Paris ont prévu un programme audacieux pour fêter son 150e anniversaire. Son coprésident revient sur cette période trop méconnue.

Coprésident du comité du Berry des amies et des amis de la Commune de Paris – son homologue Michel Pinglaut s’occupe du Cher – Jean Annequin est un ancien directeur d’école qui se passionne pour cette période de l’Histoire de France. Avec son comité, des événements sont programmés dans l’Indre, de février à octobre 2021 (lire ci-dessous).

Pourquoi un comité de la Commune de Paris dans l’Indre ?
Il existe une association nationale créée par la Fraternelle des anciens communards au moment de l’amnistie et du retour des anciens communards de Nouvelle-Calédonie, en 1880. Des comités locaux se sont créés là où il y a eu des communes provinciales (Lyon, Marseille…) et dans le Berry. Les trois quarts des communards étaient des provinciaux et on retrouve plus de quatre cents natifs de l’Indre qui y ont participé. Pour la plupart, ils étaient dans la garde nationale.

Avez-vous identifié ces communards de l’Indre ?
Nous avons retrouvé tous les noms. Depuis cinq ans, je travaille là-dessus et je suis aidé par Lucette Lecointre, de Baraize, pour la partie généalogie. Moi, je pars du local car j’estime que ce sont ces gens-là qui font l’histoire. Notre base de travail, ce sont donc ces sans-voix et notre objectif est de les faire sortir de l’oubli.

Quels profils ont-ils ?
Souvent, ce sont des migrants. Outre les maçons de la Creuse, dont on retrouve des traces à Paris dès le 16e et le 17e siècle, la révolution industrielle a accéléré ce phénomène de migration et 50.000 migrants par an arrivaient à Paris au 19e siècle. Nous avons comptabilisé plus d’une centaine de métiers parmi ceux qui étaient engagés dans la Commune. Dans l’Indre, c’était la grande misère rurale, et les familles envoyaient aussi leurs filles qui travaillaient comme domestique ou dans les grandes usines de textile.

Vous n’avez retrouvé aucune personnalité ?
Non, mais un des seuls évadés d’un bateau durant la déportation des communards vers Cayenne a été un Castelroussin du nom de Pierre-Philippe Lebeau. Il mériterait bien une plaque à Châteauroux, celui-là. La seule plaque qui existe dans l’Indre se trouve à Issoudun. André Laignel, qui était vice-président du comité d’organisation du centenaire de la Commune, en 1971, en a fait poser une à la mémoire de Marie Mercier, une des égéries de Victor Hugo, malgré sa condition très modeste.

S’il n’existe pas de véritable figure dans l’Indre, avez-vous un thème de prédilection ?
Cinq femmes retiennent particulièrement mon attention. Outre Marie Mercier, on peut parler de Françoise-Joséphine Magnan (Vendœuvres), Marie Cognette (Ambrault), Rose Tubœuf (Baraize) ou encore Ernestine Perrigault (Châtillon). À l’époque, les femmes qui ont participé à la Commune ont blasphémé aux yeux des bourgeois, qui les ont traitées de putains et d’hystériques. Elles ont subi l’emprisonnement et la déportation. Quant au mythe des pétroleuses – les femmes auraient mis du pétrole dans leur bidon de lait afin d’incendier les maisons durant la dernière semaine de mai, la semaine sanglante – il s’avère que ce n’est pas vrai.

Pourquoi vous êtes-vous intéressé à la Commune de Paris ?
J’aime les moments de rupture de régime. Ce sont des moments très riches où les idées foisonnent et où le peuple prend la parole. La Commune avait deux grands combats : l’affermissement de la République et l’autonomie communale. Il s’agissait déjà de revenir à une certaine décentralisation.

Ce pan de l’histoire de France est assez méconnu…
L’histoire du 19e siècle est assez compliquée et le système scolaire passe rapidement dessus. Mais la Commune a été une référence dans tous les mouvements de résistance durant la seconde guerre mondiale.

Vous n’avez jamais l’impression de faire de l’idéologie ?
Je n’idéalise pas la Commune, j’essaie d’en faire une histoire critique. Ce 150e anniversaire est une occasion unique de parler de la Commune, toujours avec une approche factuelle et critique.

COMMÉMORATION A LA UNE LOCAL INDRE PATRIMOINE A LA UNE LOISIRS POLITIQUE
ROCHCONGAR
Pierre-Yves ROCHCONGAR
Journaliste, rédaction de l'Indre
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Echanges fructueux avec le journaliste: 

Bonjour à vous, 
Merci vivement pour le grand article consacré  au 150ième anniversaire de la Commune de Paris avec le coup de projecteur sur le  comité du Berry des Amies et Amis de la Commune de Paris et  le regard porté sur les initiatives en Indre (Indre et Cher ne formant bien sûr qu'un seul comité), l'insertion de la programmation en ces temps si difficiles  participant à l'espérée réussite des actions. Juste deux petits points d'histoire à la marge: j'ai dit que les femmes de la Commune avaient été traitées de "prostituées" et non  "putains", un mot que je n'emploie jamais dans mes interventions histoire,  et concernant les références j'avais particulièrement évoqué l'Espagne 1936 et ses noms de bataillons faisant écho à la Commune.
Vous remerciant à nouveau ainsi que la NR, nous aurons certainement l'occasion de nous revoir dans le cadre de cet événement 2021. 
Bien cordialement  Jean Annequin


Bonjour, 
désolé pour cet impair, effectivement vous aviez bien employé le mot de prostituées et non putains, ça doit être une déformation professionnelle à vouloir toujours choisir un mot moins long qu'un autre, je m'en excuse en tout cas.  Quant aux références, vous ne m'avez pas parlé aussi de la Résistance ?
En attendant de vos nouvelles, bonne journée. 
Pierre-Yves Rochcongar
Journaliste, chargé de contributeurs externes et des correspondants de l'Indre

Confirmation !
Jean Annequin












L'affiche: 
celle  du 150e anniversaire de la Commune 

L’affiche du 150e anniversaire réalisée par Ernest Pignon-Ernest est disponible à l’association. Elle coûte 10 euros.








 
Les Communards du Cher, notre livre du 150e



Salut Jean-Marie !
Voici les librairies où l’on pourra faire l’emplette de "La Commune et les communards du Cher”, quand elles seront ouvertes à nouveau.

Librairie La Poterne 41 rue Moyenne, Bourges. 
Librairie La plume du Sarthate 83 rue Arnaud de Vogüé à Bourges. 
L’Antidote 88 rue d’Auron à Bourges.
Maison des syndicats, 5 Boulevard Georges Clemenceau, Bourges. 
Librairie Cultura, Bourges/Saint Doulchard, route de Vierzon à côté de Décathlon. 
Librairie Espace culturel Leclerc 48 avenue de la République à Vierzon, 
Librairie Sur les chemins du livre 20 Rue Porte Mutin à Saint-Amand-Montrond. 
Jardin des fées, librairie/Presse place Henri IV, Henrichemont. 
Chez moi à La Borne, 10 Grand Route.
Il sera bientôt disponible au siège parisien des Amis de la Commune, 46 rue des Cinq Diamants dans le 13e arrondissement, après la fin du confinement.
Le prix de vente est de 18,50 euros .
On peut également se procurer le livre auprès de l’association des Amies et amis berrichons de la Commune de Paris, chez Michel Pinglaut  à Villabon.
Les dédicaces sont reportées au salon du livre d’Histoire de 30 et 31 janvier 2021 à Bourges.
Une présentation aux Archives départementales du Cher est prévue le 4 mars à 18 heures à l’auditorium, une dédicace aura lieu à la fin de la soirée. 
Le calendrier ayant été très bousculé, un changement de date est possible…
Bon, j’ai tout dit,
Bien communeusement,
JPG


Concordances des temps 
sur la répression des mouvements sociaux dans ce blog. 
Passim (taper par exemple les mots "répression" ou "gilets jaunes"dans le moteur de recherche), mais je mentionnerait seulement ici:


(Avec le livre de Guillaume Davranche: TROP JEUNES POUR MOURIR.)





Vierzon ville (doublement) étape
et toujours en proximité avec Le Creusot

Le Tour de France des conférences de Jean-Louis Robert

ATTENTION : 
UN DECALAGE DANS LE TEMPS EST DE PLUS EN PLUS PROBABLE. VIERZON SE PREPARE AVEC UNE DATE DE REMPLACEMENT DEJA PREEMPTEE LE 11 JUIN






















Cliquez sur le calendrier pour découvrir
 ce qui s'est passé un
20 février
pendant la vie d'Edouard Vaillant










Rentrée littéraire de septembre 2016 
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome II : Le grand socialiste.



500 p.  19,80 €
560g  
les 2 volumes 1044g 





















vaillantiser v tr dir 
Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin. 
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.  



Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même." 

Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant". 

Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin  vaillantise." 

N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre : Ils veulent vaillantiser Vaillant, etc. 

Et bien entendu le dérivé "vaillantisation" en découle naturellement. 




TOUTES NOS DATES IMPORTANTES




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374 p.  18,80 €
484g  
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L'EDITEUR







LES POINTS DE VENTE LOCAUX


18

Vierzon 

 Maison de la presse Catinaud  (9 rue Voltaire)
(hélas fermé depuis le 21 juillet, malgré un grand soutien local, dont le nôtre)


 Espace culturel Leclerc  (48 avenue de la République)




 Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)

Bourges 

 La Poterne (41 rue Moyenne)



 Point Virgule (46 rue d'Auron)



Cultura Saint-Doulchard
(mystérieusement exclu depuis 2016)


 Centre commercial Carrefour Bourges (Chaussée de la Chappe)

Référencement national - partout en France - dans les magasins Carrefour.
(S'il n'est pas en rayon, demandez-le).













Henrichemont 

 Maison de la Presse "Le Jardin des Fées"(10 place Henri IV)








36

Châteauroux 

 Cultura Saint-Maur (Zone Commerciale Cap Sud, 10 Boulevard du Franc)





Aussi recommandés et également présents, le dictionnaire berrichon de Michel Pinglaut, le "Edouard Vaillant" de Gilles Candar, le "La face cachée de la Commune" d'Hélène Lewandowski. 





Issoudun 


 Centre commercial Leclerc(Rue de la Limoise)





Il y a aussi le livre sur le berrichon de notre président Michel Pinglaut 


COMPTES-RENDUS DU LIVRE


11 3 16   JEAN ANNEQUIN BLOG COMMUNE DE PARIS

29 2 16  HENRICHEMONT GIBLOG

1 11 15  MAGAZINE A VIERZON

20 10 15    DIX-HUIT BERRY REPUBLICAIN LA BOUINOTTE

28 08 15    BLOG VIERZONITUDE




DOSSIER DE PRESSE





La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.



                                                                                                              (Vaillantitude)










La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul. 

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