20 février 1892
MORT DE LUCIEN ARBEL
sur : SOCIALISME SCIENTIFIQUE
Signé Vaillant
C'est de cette grandiose conception de Marx qu'est issue sa critique de la société capitaliste, l'explication de son mode de production, héritier des modes antérieurs et générateurs du mode social nouveau et libérateur. Il a pu ainsi donner non seulement au socialisme des bases scientifiques, mais aussi à l'histoire humaine son fondement économique.
20 février 1892 : décès à Paris de Lucien Arbel,
né le 5 septembre
1826 à Saint-Lupicin (Jura) était député et sénateur de
la Troisième République, fondateur de la
Société Française de Matériel Agricole et Industriel (SFMAI).
Même jour, autre année.
1864 : (guerre de Sécession) : Battle of Ocean Pond (en)
en Floride.
1 861 pertes unionistes et 946
confédérés.
1878 : Vincenzo Gioacchino Pecci, Léon XIII (° 2 mars 1810, Anagni, Italie), († 20 juillet 1903, Rome) devient pape.
1887 (Autriche) : les accords fondant la Triplice sont maintenus. Le ministre des Affaires
étrangères autrichien, le comte Gustav Kalnoky, accepte
une modification favorable aux Italiens pour tempérer leurs revendications irrédentistes.
1890 (Allemagne) : les législatives sont marquées par un
échec du cartel conservateur qui se voit ainsi privé d'un tiers de ses sièges
au profit des libéraux, des sociaux-démocrates et surtout du parti catholique.
IERZON
Lucien Arbel, Célestin Gérard et la Société Française
Vierzon
Après avoir été élève à l'École d'Arts et Métiers d'Aix-en-Provence,
et donc gadzarts,
en 1843, il prend la
direction des forges de Rive-de-Gier.
En 1869, il fonde à Rive-de-Gier,
dans la Loire, face à la Gare de Couzon, les Forges de Couzon près de la rivière du même nom à proximité
du confluent avec le Gier. Dans ces ateliers on
produisait surtout des roues de locomotives et de wagons.
En 1890, il fonde avec son fils, Pierre Arbel (1858-1934)
les Forges de Douai pour la fabrication de wagons et de pièces métallurgiques
lourdes. Cette société fabrique des wagons spéciaux pour houille et coke.
Un brevet est déposé pour des wagons pour transports lourds.
Celui-ci prendra ensuite la direction de l'entreprise.
En 1878, il reprend de Célestin Gérard les ateliers de fabrication de
tracteurs et de machines agricoles de Vierzon
et fonde la Société française de matériel agricole et industriel (qui deviendra
SFV, avant d'être rachetée par Case).
Il devient, en 1870, colonel de la Garde nationale. L'année suivante, il
devient député de laTroisième République, élu centre gauche de
la Loire. Il occupera cette fonction du
8 février1871 au 7 mars 1876. Il devient alors
sénateur.
En 1879, Arbel est réélu sénateur et le restera jusqu'au 4 janvier 1888. C'est alors qu'il occupe cette fonction que Frédéric Auguste Bartholdi sculpte son buste.
ARBEL
(LUCIEN), représentant à l'Assemblée nationale de 1871, puis sénateur de
1876 à 1882, né à Saint-Lupicin (Jura), le 5 septembre 1826, passa par 1'école
des Arts et Métiers d'Aix, puis s'occupa d'industrie métallurgique et prit la
direction des forges de Rive-de-Gier. Colonel de la garde nationale en
septembre 1870, et, d'ailleurs sans antécédents politiques, il fut le candidat
des conservateurs républicains de la Loire aux élections de l'Assemblée
nationale du 8 février 1871, et élu, le 10e
sur 11, avec 47,704 voix (69,275 votants et 143,320 inscrits).
Il prit place au centre gauche, et vota également avec les
républicains dits « de raison » ralliés à la suite de Thiers. Il opina : le
1er mars 1871, pour
les préliminaires de paix; le 10 juin
contre l'abrogation des
lois d'exil; le 30 août pour le pouvoir constituant de l'Assemblée; le 3
février 1872, pour le retour du Parlement à Paris.
Cependant, il s'abstint, le 24 mai 1873, sur la proposition
tendant à ne pas accepter la démission de Thiers. Mais il se prononça, par la
suite, contre le ministère de Broglie,pour les propositions Casimir Périer et
Wallon, pour l'amendement Pascal Duprat en faveur de
l'élection des sénateurs par le suffrage universel, et pour
l'ensemble des lois constitutionnelles. Le 30 juin 1876, M. Arbel,
s'étant présenté aux élections sénatoriales de la Loire comme républicain très
modéré, fut élu seulement au 3e tour de
scrutin avec 208 voix sur 394 votants et 396 inscrits, contre 181 voix données
à M. de Sugny, son collègue de l'Assemblée nationale. Réélu le 5 janvier 1879
avec 283 voix contre MM. de Montgolfier, 121, et de Meaux, 117, il siégea au
centre gauche du Sénat, et il vota constamment avec ce groupe parlementaire
jusqu'au 5 janvier 1888, époque à laquelle il fut remplacé par M. Brunon,, également
maître de forges, candidat républicain.
Célestin GERARD
(13/02/1821-18/10/1885)
Pionnier du machinisme agricole au pays de Vierzon
Né à Monthureux-le-sec, dans de département des Vosges, de
parents modestes cultivateurs, il quitte la ferme paternelle pour faire son
apprentissage de menuisier, puis entreprend son tour de France.
A son retour dans les Vosges, il se met à réparer des
machines agricoles nouvelles dans la région, puis il construit une batteuse
pour son père.
Celle-ci est
remarquée par un riche propriétaire qui vient s'installer comme régisseur du
château de Talcy (Loir et Cher).
Il appelle Célestin
GERARD, pour en construire une dans ce domaine, d'autre propriétaires de
l'Indre et du Cher, intéressés par ce matériel agricole lui confient la
construction de matériel semblable.
Il va ainsi de
propriété en propriété pour exécuter les commandes qui lui sont confiées.
Songeant à
retourner à Monthureux-le-sec, pour y ouvrir un atelier, sa clientèle du Berry
le persuade de s'installer à Vierzon.
Le 15 novembre 1848, il ouvre en face de la gare un petit
atelier qu'il loue, il y effectue des petites réparations ainsi que des tarares
à nettoyer les grains, des coupe-racines et des instruments. Les propriétaires
commandent des batteuses à son atelier.
Célestin GERARD,
décide de construire à ses frais des machines avec lesquelles il va de ferme en
ferme battre au forfait, c'est la première entreprise de battage.
De plus en plus connu et ayant de plus en plus de commandes,
il obtient une médaille de bronze au comice agricole de Vierzon de 1853 pour
une batteuse à manège et pour des tarares et des coupe-racines.
En 1854, il expose à Bourges, sa première batteuse
portative, en 1861, il construit sa première locomobile pour remplacer le
manège à chevaux, en 1866, il construit la première locomobile mobile.
En 1878, Célestin
GERARD, totalise 225 médailles d'or, 85 d'argent et 6 grandes médailles et
diplômes d'honneur, n'ayant pas d'héritier capable de reprendre la société et
grâce à Auguste BARTHE, le 28 mars 1878, il vend ces ateliers à Lucien ARBEL,
pour former la :
Société Française de matériel agricole et industriel.
Le 28 Mars 1879
il cède son entreprise qui devient La Société Française de Matériel Agricole et Industriel ( SFMAI )
. Sans cesser la production de batteuses et de locomobiles qui deviennent de
plus en plus perfectionnées, la Société s’adapta aux besoins nouveaux. C’est
ainsi qu’en 1889 elle entreprend la fabrication de groupes électrogènes pour
éclairer Périgueux, La Rochelle, Poitiers et Châtellerault . En 1896 elle
fabrique des moteurs agricoles et industriels à pétrole. Vers 1910, elle aborde
les gazogènes et, dans les années 20 une locomobile routière voit le jour. A
partir de 1931, sous l’impulsion de M. Pierre Chevalier alors Directeur de la
SFMAI Vierzon, la décision est prise de lancer l’étude et le développement d’un
tracteur à huile lourde, monocylindre, deux temps, semi-diesel.
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