dimanche 8 février 2015

1871 ELECTION A L'ASSEMBLEE


8 février 1871
ELECTION A L'ASSEMBLEE NATIONALE








Le président de la première assemblée de la IIIe République.

Buste en marbre de Jules Grévy par Carrier-Belleuse, exposé au Musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon.





QUELQUE CHOSE


                                                                       sur :  CONDUCTEUR







Signé Vaillant





Nous sommes les conducteurs, les entraîneurs du prolétariat.










8 février  1871 : élection d'une Assemblée nationale en France. Les résultats donnent une large majorité aux royalistes, toutes tendances confondues, avec 430 élus environ contre 200 républicains.


Même jour, autre année



1863 : signature de la convention d'Alvensleben.
1867 : signature du compromis austro-hongrois.

1904 : début de la guerre russo-japonaise.










L'Assemblée nationale élue le 8 février 1871 est la première assemblée élue de la Troisième République en France. Les gouvernements qui en sont issus gouvernent le pays du 19 février 1871 au 31 décembre 1875. Elle est composée de 768 représentants, dont 15 pour l'outre-mer.

L'Assemblée a deux priorités : conclure la Paix et soumettre Paris. Paris étant encerclée, l'Assemblée se réunit à Bordeaux le 13 février 1871. Le 15, elle supprime la solde de la Garde nationale, privant plusieurs centaines de milliers de Parisiens de revenus assurés. Le 16, elle confie le pouvoir exécutif à Adolphe Thiers « en attendant qu'il soit statué sur les institutions de la France » : la République n'est même pas assurée de survivre. Jules Grévy est élu président de l'Assemblée. Le 17, les députés d'Alsace et de Lorraine protestent, en vain, contre l'abandon programmé de ces régions aux Allemands. Le 19 février, Thiers obtient l'investiture du nouveau gouvernement et part pour Versailles pour y négocier avec Bismarck les conditions de la paix. Le 1er mars, l'Assemblée ratifie le traité préliminaire de paix (546 pour, 107 contre et 23 abstentions). Le même jour, elle vote la déchéance de Napoléon III et de sa dynastie.
Puis l'Assemblée prend des mesures provocatrices contre les Parisiens. Le 6 mars, le général d'Aurelle de Paladines est nommé commandant en chef de la Garde nationale. Le 10, l'Assemblée vote la fin du moratoire des loyers et des effets de commerce: plus de 150 000 Parisiens sont menacés d'expulsion, de faillite et de poursuites judiciaires. Le même jour, l'Assemblée choisit Versailles comme son lieu de réunion, où il est prévu qu'elle s'installe le 20 mars. De fait, Paris perd son rôle de capitale.
Pour régler le « problème de Paris » avant l'arrivée de l'Assemblée Thiers ordonne la confiscation des canons détenus par les Parisiens. C'est alors les oulèvement du 18 mars 1871, et le début de la Commune de Paris.













Vaillant, pendant ce temps-là...


Vaillant est à Paris. Il a 31 ans.
Il subit le siège et l’hiver rigoureux comme l’ensemble des Parisiens qui n’ont pas fui la capitale. Hier, les canons se sont tus.
L’été précédent, il est revenu d’Allemagne où il a étudié pendant quatre ans les sciences, la philosophie et surtout la médecine.
Il sera bientôt l’un des membres les plus éminents de la Commune de Paris.














Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire