1er février 1906
DEBUT DE L'INVENTAIRE DES BIENS DE L'EGLISE
sur : CHAMP D'ACTION
1er février 1879 : début de l'inventaire des biens de l'Eglise.
Même jour, autre date
1871 : après les combats de la Lizaine (15 au 17 janvier), puis près de Pontarlier, le corps d'armée de Charles Bourbaki (1816-1897), qui avait pour tâche de dégager Belfort, est contraint de se réfugier en Suisse.
1er février 1906 : début des inventaires des biens de
l'Église.
La loi de séparation des Églises et de
l'État prévoyant la disparition des établissements publics du
culte et l'affectation des bâtiments destinés à l'exercice du culte à des associations cultuelles à créer, la
nécessité d'un inventaire des biens gérés ces établissements est naturellement
apparue lors des débats parlementaires. Ce fut donc inscrit à l'article 3 de la
loi. Seule la question d'éventuelles dettes antérieures anima un peu le débat.
Le 29 décembre 1905 est pris un
décret d'administration publique concernant les inventaires. Le 2 février 1906, une circulaire destinée aux fonctionnaires des
Domaines contient une phrase provocatrice qui va mettre le feu aux
poudres : « les agents chargés de l'inventaire demanderont
l'ouverture des tabernacles ». Les milieux politiques
conservateurs ne tardent pas à s'emparer de l'affaire et à susciter l'émotion
populaire dans certaines régions. Un communiqué gouvernemental est émis pour
rassurer les catholiques : « Aucun inventaire n'aura lieu avant
la discussion de l'interpellation fixée le 19 janvier ».
Vaillant pendant ce temps-là...
Vaillant a 66 ans. Avec et dans l'Internationale, il s'efforce de , conjurer la montée des périls, dont il sent bien l'extrême danger. La bataille à mener, il le sait et il l'écrit, est sans précédent, Jamais, à ses yeux, il n'y eut "de bataille pareille au monde, d'une telle importance vitale." On sait qu'il fut un ardent militant de la séparation de l'Eglise et de l'Etat.
Vaillant a 66 ans. Avec et dans l'Internationale, il s'efforce de , conjurer la montée des périls, dont il sent bien l'extrême danger. La bataille à mener, il le sait et il l'écrit, est sans précédent, Jamais, à ses yeux, il n'y eut "de bataille pareille au monde, d'une telle importance vitale." On sait qu'il fut un ardent militant de la séparation de l'Eglise et de l'Etat.
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