jeudi 19 février 2015

1883 LES CONTES CRUELS


19 février 1883
LES CONTES CRUELS DE VILLIERS DE L'ISLE-ADAM








Villiers de l’Isle-Adam en 1886






QUELQUE CHOSE


                                                                       sur :  CUMUL







Signé Vaillant





Tout fonctionnaire de la Commune, appelé en dehors de ses occupations normales à remplir un service d’ordre différent, n’a droit à aucune indemnité nouvelle. 








19 février 1883 : Villiers de l'Isle-Adam publie ses Contes cruels, précurseurs du symbolisme.


Même jour, autre année.




1858 : durcissement du régime impérial de Napoléon III par l'adoption de loi de sûreté générale qui permet d'interner ou de déporter toute personne ayant déjà subi des condamnations politiques. Environ deux mille Français sont inquiétés et quelques centaines déportés en Algérie.
1873 : Louis Feuillade, cinéaste français († 26 février 1925).
1909 : première apparition de Mistinguett au théâtre dans L'âne de Buridan, de Flers et Caillaret.
1910 : présentation de Don Quichotte opéra en cinq actes de Jules Massenet à Monte-Carlo.
1915 : offensive des Dardanelles.






 Les Contes cruels
Voici ce qu'écrit Stéphane Mallarmé dans une lettre adressée à son ami Villiers : « Tu as mis en cette œuvre une somme de Beauté extraordinaire. La langue vraiment d'un Dieu partout ! Plusieurs des nouvelles sont d'une poésie inouïe et que personne n'atteindra : toutes, étonnantes. »
Les contes réunis par Villiers sont d'une grande diversité. Leur dénominateur commun est, selon l'auteur, la cruauté. En effet, Villiers y montre sans fard, avec cynisme parfois, les travers de ses contemporains qui semblent bien cupides (Virginie et Paul), sots et superficiels (La machine à gloire). Néanmoins, les Contes ne se bornent pas, loin s'en faut, à une critique du temps : le fantastique (Véra, L'Intersigne), genre en vogue, est représenté. Surtout, dans la plupart des Contes transparaissent un sens du tragique et une poésie conformes à leur auteur, aristocrate ruiné, dramaturge sans succès et amoureux du Beau.




Villiers de l'Isle-Adam
De retour à Paris, après un séjour d'un mois chez Mallarmé, à Avignon, Villiers prend le commandement des éclaireurs du 147e bataillon de la garde nationale. Pendant le siège de la capitale par les Allemands, il vit avec sa famille dans un dénuement complet. Lors du déclenchement de la Commune, il se montre enthousiaste, mais doit bientôt renier ses sympathies communardes. Durant l'été, en effet, il fait des démarches en vue d'être nommé attaché d'ambassade à Londres, qui échouent, ce qui complique la situation financière des Villiers, d'autant que, le 13 août 1871, Mlle de Kérinou, soutien de la famille, meurt ; comme elle avait mis tous ses biens en viager, la situation de la famille devient particulièrement précaire. Pour y remédier, Villiers entre en contact, en 1873, avec Anna Eyre Powell, une riche héritière anglo-saxonne, qui refuse finalement de l'épouser.








Vaillant, pendant ce temps-là...


Vaillant est à Paris. Il a 43 ans.
Il est revenu à Paris trois ans auparavant après son exil à Londres qui a suivi la Commune. L'an prochain il sera élu Conseiller municipal du XXe arrondissement (Belleville, Père Lachaise). 















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