17 février 1871
THIERS CHEF DU POUVOIR EXECUTIF
QUELQUE CHOSE
sur : EGALITE
Signé Vaillant
Le socialisme est l'expression exacte de l'évolution actuelle de la démocratie qui
doit réaliser l'égalité de fait ou l'équivalence politique et sociale des citoyens,
pour devenir elle-même une réalité.
17 février 1871 : Thiers chef du pouvoir exécutif.
Même jour, autre année.
1863
(Genève)
: profondément indigné par le spectacle des trente-six mille blessés de la bataille de Solférino (24
juin
1859), le Suisse Henri Dunant
réunit à Genève
une conférence afin de fonder un comité international destiné
à secourir impartialement les blessés de guerre.
le premier réseau téléphonique aux États-Unis débute à San Francisco
avec 18 téléphones.
1913
: début du mandat de président de la République Française de Raymond Poincaré.
1914
: le projet d'impôt sur le revenu de Joseph
Caillaux est rejeté par le Sénat car contraire aux mœurs.
17 février 1871 : Adolphe
Thiers, le futur bourreau de Paris, est nommé chef du
pouvoir exécutif de la République et forme un gouvernement d'union nationale
qui siègera à Versailles et conduira la France à la capitulation lors de la guerre franco-prussienne.
Le Gouvernement de la Défense nationale
« Comment défendre Paris sans armer sa classe ouvrière,
sans l'organiser en une force effective et instruire ses rangs par la guerre
elle-même ? Mais Paris armé, c'était la révolution armée. Une victoire de Paris
sur l'agresseur prussien aurait été une victoire de l'ouvrier français sur le
capitaliste français et ses parasites d'État. Dans ce conflit entre le devoir
national et l'intérêt de classe, le gouvernement de la Défense nationale
n'hésita pas un instant : il se transforma en un gouvernement de la Défection
nationale. »
Karl Marx, La
Guerre civile en France (13 juin 1871)
Réunion de presse.
Vierzon – Mardi 17 février 2015 – Siège de l’agence
vierzonnaise du Berry républicain.
Nous avons tenu ce matin un point de presse au siège du
Berry républicain.
Nous, c’est-à-dire Roger Coulon et Jean-Marie Favière pour
le Comité de Pilotage de l’Année Edouard Vaillant à Vierzon (le
COPANEVAV !) et Vincent Michel, le journaliste de l’Agence Centre France
le Berry Républicain à Vierzon (nous ne dirons pas l’ACENFRANBERAV !).
Nous avons fait le point à partir des contacts établis à partir
de la réunion précédente (du 22 janvier) à la mairie de Vierzon.
Ces contacts ont été résolument positifs en ce qui
concerne l’historien Michel Pigenet, ancien professeur au lycée Edouard
Vaillant et actuellement professeur d'histoire contemporaine à l'université
Paris-I et directeur du Centre d'histoire sociale du XXe siècle, ainsi que les
établissements scolaires de Vierzon qui portent le nom d’Edouard Vaillant, Mme
Dubois pour le collège, M. Dubois pour le lycée. En revanche, la projection
d’un film pertinent au Ciné Lumière paraît moins facile à mettre en place. Sans
doute serait-il souhaitable de solliciter plutôt le Centre des Congrès, endroit
qui serait également souhaitable pour la conférence de Michel Pigenet à
Vierzon.
A cette réunion, Roger Coulon a présenté plusieurs
propositions et informations.
Les Amis du Musée interviendront sur Edouard Vaillant
à deux dates, le 17 septembre et le 14 novembre à l’occasion du Salon du
Livre de Vierzon où une exposition Edouard Vaillant sera aussi présentée. Il
serait souhaitable que cette exposition soit pérennisée dans la ville natale
d’Edouard Vaillant. A terme, si c’est possible, on peut même se laisser à rêver
d’un musée dans la maison natale elle-même. Mais, et c’est bien normal, on
comprend que les actuels propriétaire soient attachés à leur domicile !
Un logo (objet d’un concours ?) symbolisant
cette année Edouard Vaillant à Vierzon pourrait être créé.
Une plaque pourrait être apposée sur la maison natale
d’Edouard Vaillant, avenue Edouard Vaillant.
Une médaille existe pour Jean Jaurès. Pourquoi ne pas
en susciter une pour Edouard Vaillant ?
Il a rappelé que les Amies et Amis de la Commune 1871
de Paris seront reçus en délégation à Vierzon pour un circuit Vaillant
dans le Berry durant deux jours, vraisemblablement à l’automne. Localement, les
dates des conférences, à commencer par celle de Michel Pinglaut le 5 mars, ont
été rappelées.
Il a aussi suggéré, puisque cette célébration nationale,
notamment à l’Assemblée nationale et au Sénat ainsi que dans les municipalités
des arrondissements parisiens concernés par le député Edouard Vaillant, trouve
bien entendu à Vierzon un écho qui s’annonce particulièrement exceptionnel, que
le Berry républicain, partenaire privilégié de facto par
la couverture médiatique qu’il ne manquera pas de produire, aille encore plus
loin. Ce pourrait être en éditant un numéro spécial consacré à cette
importante figure historique locale et nationale qui est en passe de retrouver
cette année la notoriété qu’elle a connue jusque dans les années 1930 et
qu’elle a injustement perdue depuis. On se mettra en contact pour évaluer la
faisabilité du projet avec le Rédacteur en chef à Centre-France M. Philippe
Noireaux.
Bien entendu, nous n’avons pas manqué d’exposer à Vincent
Michel, journaliste passionné d’histoire, les raisons qui nous poussent à
penser que cette année Vaillant aura un retentissement important et qu’elle
aura des conséquences concrètes dans l’avenir, au niveau national, bien sûr,
mais surtout, pour ce qui nous concerne, au niveau local. Nous avons beaucoup
échangé sur la personnalité et la stature d’Edouard Vaillant, personnage
historique de première importance qui mérite d’être largement sorti de l’oubli
où il a été artificiellement confiné depuis soixante-dix ans. Nous en avons
aussi exposé les raisons, et cet éclairage nous en apprend beaucoup sur les
enjeux de notre époque.
Il y a donc une vraie actualité Edouard Vaillant, et c’est à
coup sûr plutôt exaltant d’être acteur de cette entreprise qui ne fait que
débuter. Le Berry républicain est bien entendu un de ces acteurs
privilégiés, et nous sommes convenus, avec Vincent Michel, de rester en contact
permanent avec lui et en disponibilité maximale à son égard tout le long de
cette année Vaillant.
(Compte-rendu JMF)
Vaillant, pendant ce temps-là...
Vaillant est à Paris. Il a 31 ans.
Il subit le siège et l’hiver rigoureux comme l’ensemble des Parisiens qui n’ont pas fui la capitale.
L’été précédent, il est revenu d’Allemagne où il a étudié pendant quatre ans les sciences, la philosophie et surtout la médecine.
Il sera bientôt l’un des membres les plus éminents de la Commune de Paris.
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