vendredi 24 juillet 2015

1908 REVOLUTION DES JEUNES TURCS


24 juillet 1908
REVOLUTION DES JEUNES TURCS












Manifestation contre le Sultan à Istanbul, 1908









QUELQUE CHOSE


                                                                       sur :  VERSAILLAIS







Signé Vaillant





Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple, car contre lui, toujours radicaux et jésuites sont d'accord.








24 juillet 1908 : révolution des Jeunes-Turcs à Salonique.



Même jour, autre année.


1904 : création d’une commission internationale pour enquêter sur les pratiques utilisées dans la production du caoutchouc (politique des mains coupées, prises d’otages…).
1911 : découverte du Machu Picchu.







Les Jeunes-Turcs étaient un parti politique nationaliste révolutionnaire et réformateur ottoman, officiellement connu sous le nom de Comité Union et Progrès (CUP, dont les chefs ont mené une rébellion contre le sultan Abdülhamid II(renversé et exilé en 1909), planifié le génocide arménien et mis en œuvre la turquification de l'Anatolie.

Le mouvement jeune-turc est né le 14 juillet 1889, jour du centenaire de la prise de la Bastille au sein de l'École de médecine militaire d'Istanbul. Se référant à la société des Jeunes-Ottomans, le mouvement est inspiré de la charbonnerie française, les étudiants y réclament le rétablissement de la Constitution ottomane de 1876supprimée par le sultan Abdülhamid II en 1878. Au début, les Jeunes-Turcs se recrutent principalement dans les écoles supérieures militaires qui sont les premières à dispenser un enseignement occidental, puis gagneront le soutien des hauts-fonctionnaires, des oulémas, et des cheikhs.

La révolution du 24 juillet 1908
En 1908, le Sultan s'inquiète de l'agitation qui règne dans l'Empire et envoie des agents pour enquêter sur les « Jeunes-Turcs » en Macédoine.
Se sachant découverts, des officiers membre du CUP encouragent les mutineries et se lancent dans une guérilla avec le soutien d'une partie de la population. Niazi, l'un des dirigeants du CUP, quitte avec son unité la ville de Resne et se retranche dans les montagnes de la Macédoine méridionale. Enver Pacha se dépêche de publier un manifeste dénonçant l'autoritarisme du Sultan et annonce le début de la révolution. Pourtant, rien n'est vraiment organisé, le CUP comptant à peine trois cents membres, et la réaction de l'armée demeure inconnue. Abdülhamid II intervient en dépêchant un régiment pour combattre les rebelles, mais les soldats fraternisent avec les insurgés. Le Sultan donne alors l'ordre d'envoyer une division d'élite en Macédoine, mais celle-ci refuse de marcher. Par la suite il appelle des troupes spéciales de l'intérieur de l'Anatolie, mais comme pour les autres unités, elles se solidarisent avec les révolutionnaires. Des soulèvements de civils encadrés par le CUP se produisent partout en Macédoine obligeant le Sultan à céder. Le 24 juillet, Abdülhamid II restaure la constitution de 1876 et annonce la tenue d'élections en décembre, que le CUP remporte de manière écrasante. Les chefs du CUP se donnent alors pour tâche principale de régénérer l'Empire en lui appliquant des institutions calquées sur celles des États occidentaux. Mais la structure ethnique, sociale et religieuse de l'Empire ottoman n'a rien de semblable avec celle des autres États européens, du fait de l'existence de fortes minorités nationales. Il est alors difficile pour les Jeunes-Turcs de réunir les Grecs, les Turcs, les Arméniens, les Kurdes et les Arabes au sein d'un même État. Norbert Von Bischoff affirme que« chacun de ces hommes appartenait à un monde physique et spirituel différent de celui de ses voisins et n'avait, avec ses collègues, aucune idée commune sur la forme et la mission de l'État à créer».












Vaillant pendant ce temps-là...


Vaillant a 68 ans. Il est député de Paris depuis 15 ans. Avec Jaurès, il milite contre la montée du militarisme. Sa préoccupation constante, c'est l'amélioration des conditions de travail, ainsi que la réduction de la journée de travail.






La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.


(Vaillantitude)

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