lundi 29 janvier 2018

ACTU VILLENEUVE-SAINT-GEORGES

Nous continuons ici à
vaillantiser  !

Ça rappelle quelque chose...







                     





Inondations à Draveil
(la ville du suicide des époux Lafargue)
Pont reliant Juvisy à Draveil


Repères:

2 juin – 30 juillet 1908 émeutes de Draveil - Vigneux - Villeneuve-Saint-Georges

25 novembre 1911 mort de Paul et Laura Lafargue

18 au 21 février 1912 congrès de Lyon

24-25 novembre 1912 Congrès de Bâle








Le congrès de Lyon, qui se tient en ce mois de février 1912















Et puis, Jaurès ne serait pas Jaurès s’il ne rappelait pas la nécessité de cultiver l’idéal dans le coeur des hommes : « Vous réduisez le syndicat à un tel rôle que vous le découronnez de cet idéalisme qui est pour la classe ouvrière française la condition absolue de l’action. » Enfin, proche de Vaillant en cela, il plaide pour un internationalisme où chaque peuple incorporerait « à son génie profond ce que les autres prolétariats ont de meilleur, … chacun gardant la force de son génie national » :

Nous aurons besoin que dans notre classe ouvrière plus restreinte et plus disséminée circule la force du vieil idéal révolutionnaire et qui a soulevé la France… (Vifs applaudissements.)


De sa place, entendant cela, je n’en doute pas un seul instant, Vaillant se sent particulièrement fier d’être l’ami de Jaurès. Et du reste, puisque j’ai été immédiatement au coeur de ce congrès, je reviens à un événement qui me ramène à son début, et que je trouve mentionné dans le roman d’Aragon quelque cinquante pages avant celle que j’ai citée tout à l’heure. Le rapport de la Commission permanente mentionne quelques membres qui ont dû être remplacés, pour des raisons professionnelles. Puis sa communication continue ainsi :


Quelques semaines après, la mort du citoyen Paul Lafargue venait creuser un nouveau vide dans la Commission, et puisque le nom du citoyen Lafargue vient ici sous ma plume, je dois dire, assuré d’être ainsi l’expression du Parti tout entier, la douleur profonde qu’a causée à tous les camarades de combat, hors et dans la Commission, sa disparition voulue, mais pour nous inattendue. Il est de ceux qui, grâce à l’oeuvre qu’ils ont accomplie de leur vivant et qu’ils laissent derrière eux, ne meurent pas tout entiers, et son image continue et continuera à habiter parmi nous, ainsi que celle de sa noble et dévouée compagne, la citoyenne Laura Lafargue.



Le lieu du suicide de ce couple de socialistes exemplaires éveille parmi ces militants des souvenirs douloureux, puisque la répression sanglante de Vigneux - Draveil - Villeneuve-Saint-Georges a valu alors au ministre Georges Clémenceau, accusé de provocation afin de mieux réprimer, le surnom de «Clémenceau-Villeneuve-Saint-Georges». Je recours maintenant au romancier pour l’atmosphère des obsèques.



Il pleuvait. Ça n’avait pas cessé de la matinée… Il sembla à Catherine que c’était une foule énorme : il y avait peut-être quinze mille personnes. Bachereau n’était pas content. « Une misère… Pour l’enterrement d’un ouvrier, à Berlin, ils étaient quatre cent mille… » La foule ouvrière se pressait derrière le service d’ordre. Pas un flic en vue… Il y avait en tête une musique et la foule des drapeaux rouges… Victor se pencha vers Jeannette pour lui montrer Longuet. On acclamait les grévistes au passage. Les gens portaient une églantine au revers ou au corsage.


Puis le convoi atteint le Père-Lachaise, où les corps sont destinés à être incinérés et où les orateurs bientôt s’expriment.


Catherine écouta avec impatience les premiers discours. Elle s’ennuya de réentendre Bracke qui traduisait le discours de l’Allemand Kautsky, Camélinat qui traduisait celui de l’Anglais Keir Hardie… L’un parlait pour l’Internationale, un autre pour le Parti Socialiste belge… Elle entendit le vieux Vaillant, dont le nom éveillait ici le souvenir de la Commune et la dernière résistance des Fédérés entre les tombes.


Dans le roman, Vaillant est perçu d’une façon plutôt neutre, parfois positive. Jaurès a droit à davantage de contrastes, tantôt adulé, tantôt détesté. Parfois les deux cohabitent chez le même personnage. Ainsi, ici, de Catherine, qui le décrit péjorativement comme « un homme gros, pathétique et barbu ». Le romancier précise : « Elle, par avance, lui était hostile… Elle trouvait le célèbre tribun grandiloquent. » Le reste, que je cite encore par bribes, révèle cette ambivalence.



Il l’était, de fait. Mais il y avait en lui une violence convaincante. Le chant méridional de sa voix agit sur Catherine, malgré elle : « … Lafargue… était toujours ramené vers l’action... par un idéalisme permanent et incomparable… »

Un idéalisme permanent ! Catherine avait envie de protester… « Voilà plus de cent ans, depuis notre Babeuf, que le socialisme est en route… »
Pas un mot de Marx. Jaurès avait mis quelque emphase sur le possessif notre Babeuf. Catherine ne pouvait s’empêcher de penser que l’orateur écartait Marx comme Allemand. Pourtant elle subissait le charme de cette voix.


Puis un Russe prend la parole.


« Bien avant notre révolution, disait-il,… nos social-démocrates avaient appris à considérer Lafargue comme un des plus grands et plus profonds propagateurs des idées marxistes. »

« Qui est-ce ? » demanda Jeannette à un voisin. C’était le délégué du Parti Social-Démocrate russe, le citoyen Lénine.


Dès qu’elle l’apprit, le suicide des époux Lafargue parut à Catherine un acte réfléchi et admirable, presque anti-bourgeois. Ayant acheté un journal du soir, elle lut « dans le métro, vers Cambronne » que ce matin du 26 novembre 1911 l’auteur du Droit à la Paresse et la deuxième fille de Karl Marx avaient tenu leur promesse de ne pas prolonger leur existence, quel que fût l’état de santé à l’un ou à l’autre, au-delà de leurs soixante-dix ans. Symboliquement, ils étaient aussi morts à Draveil, là où la répression sanglante de Clémenceau avait laissé une tache sanglante dans l’histoire du mouvement ouvrier. Mais Catherine fut bien surprise de rencontrer un ouvrier qui jugeait sévèrement ce qu’il qualifiait de désertion lamentable.


Pour vous, je ne sais pas trop ce que ça dit, Karl Marx. Mais pour nous, vous comprenez, pour nous autres prolétaires… Prolétaires de tous les pays… Eh bien, non, nom de Dieu, des phrases comme ça ne permettent pas qu’on se tue un beau jour, ni vu ni connu, je t’embrouille ! J’ai tout le respect qu’on voudra pour Paul Lafargue : ça a été un militant du mouvement ouvrier, qui a donné toute sa vie à notre classe, et qui ne l’a jamais trahie. Mais il ne nous a pas donné sa mort. Sa mort n’a rien à voir avec la lutte des ouvriers.







Le café restaurant Ranque à Vigneux, siège du comité des grèves de Draveil, Vigneux et Villeneuve-Saint-Georges.( http://ilyaunsiecle.blog.lemonde.fr/)




Le face à face terrible entre les carriers grévistes et les gendarmes après le drame de ce jour de juin 1908 (http://ilyaunsiecle.blog.lemonde.fr/)



Points de vue (extraits):






[Mémoire ouvrière] Les émeutes de Draveil (1908) par Pierre Taburet
15/05/2014 – DRAVEIL (NOVOpress)
A compter de cet article, Novopress va consacrer une série de publications à la mémoire ouvrière et aux luttes sociales comme éléments structurants de notre identité.

On a du mal à s’imaginer aujourd’hui que la « Belle Epoque » fut une période d’intenses manifestations ouvrières et d’émeutes sanglantes. De bien étrange manière, cette mémoire ouvrière à presque totalement disparue hormis au sein de petits groupes restreints. Pourtant, entre 1902 et 1913, il y aura en moyenne 1.254 grèves par an, intéressant tous les secteurs de l’industrie : métallurgie, mines, chaussures, textile, dockers et surtout bâtiment. Le nombre de syndiqués explose entre 1902 et 1912 : la CGT compte environ 700.000 adhérents pour 120.000 dix ans plus tôt. Lors des manifestations du 1er mai 1906, pas moins de 100.000 grévistes occupent le pavé parisien. Il se crée alors « une véritable armée de la révolution » (Georges Valois).

Les émeutes de Draveil de 1908 sont symptomatiques des luttes engagées à cette époque. D’autres suivront, comme la révolte des boutonniers de Méru l’année suivante. Mais Draveil eut un retentissement à nul autre pareil. C’est une époque de feu et de sang, où certains manifestants n’hésitent plus à s’armer face au déchaînement des troupes de répression envoyées par le « briseur de grève » Clémenceau.

Depuis le début du Second Empire, existent au sud de Paris de grandes sociétés exploitant des carrières de sable. Elles se concentrent sur les deux rives de la Seine entre Draveil et Villeneuve Saint-Georges. Les conditions de travail des terrassiers y sont déplorables et les logements misérables.

Le 2 juin 1908, après plus d’un mois de grève, un groupe de gendarmes entre dans l’hôtel avec l’intention d’arrêter l’un des activistes pour voie de fait. Devant le refus du patron, une bagarre éclate et les fonctionnaires sont éjectés du bâtiment. Ulcérés, ceux-ci se placent en ligne dans la rue et font feu pendant une dizaine de minutes à travers les fenêtres de la salle du restaurant. On relève alors une dizaine de blessés graves et un mort, Pierre Le Fol, ouvrier charpentier de 48 ans tué d’une balle au cœur. Un jeune homme de 17 ans, Emile Goebellina est dans un état désespéré, la tête traversée de part en part.

L’Humanité du 3 juin titre « Tueurs d’ouvriers ». Jaurès s’exclame :  « Voilà comment la force armée traite les ouvriers. Voilà ce que devient le droit de grève. Voilà ce que vaut la vie humaine ».

Le 4 juin 1908, une foule de près de 15000 personnes suit l’enterrement de Pierre Le Fol à Villeneuve-le-Roi, « victime des pandores du tueur d’ouvriers » (L’Humanité). Des incidents éclatent, on met le feu à un excavateur. Le lendemain c’est au tour du jeune Emile Goebellina d’être porté en terre. Là encore, la foule s’en prend à une drague et des cris fusent : « Vengeance ! », « A bas les gendarmes ! » Dans les jours qui suivent, meetings et arrestations s’enchaînent.

En réponse aux provocations gouvernementales, la fédération du bâtiment décrète une grève générale de 24 heures le jeudi 30 juillet 1908 et un rassemblement à Draveil-Vigneux. Le jour dit, c’est plus de 10.000 manifestants qui se rejoignent « aux fouilles ». Le meeting du matin se tient finalement en plein air, le hangar d’abord prévu à cet effet se révélant trop petit. Quelques incidents éclatent lors du passage de cavaliers d’un régiment de dragons devant la foule. Un coup de sabre est donné. Des invectives puis les cavaliers continuent leur chemin. A la fin des discours, un cortège se forme et se dirige vers Villeneuve Saint-Georges, drapeau en tête. Certains des manifestants vont reprendre le train de Paris, d’autres veulent se porter sur la tombe de Goebellina. C’est la rase campagne. Des cuirassiers surgissent et font face. Puis c’est la charge sans raison apparente. Des coups de feu partent et des pierres sont lancées. De nombreux blessés gisent à terre, les rescapés fuient dans la luzerne. Une charge à revers achève de disperser les manifestants. Mais cette opération ne stoppe pas le cortège. Les plus vaillants se retrouvèrent à Villeneuve Saint-Georges, dans l’unique rue qui conduit à la gare, étroite et aux maisons mal alignées. Des cavaliers du 27ème dragons les attendent. De nouveau, coups de feu, jets de pierres et c’est la charge. Les ouvriers sont pourchassés dans les ruelles, certains montent en toute hâte une barricade avec une centaine de pavés et une demi-douzaine de poutres légères. Elle est rapidement balayée. La journée se révélera coûteuse : 4 morts et plusieurs centaines de blessés côté ouvrier, 69 blessés pour les forces de l’ordre.

Après les troubles, vient l’heure des arrestations. Au siège de la CGT, Yvetot et Bousquet sont appréhendés dès le lendemain. Suivront une trentaine de mandats d’arrêt à l’encontre des chefs de la CGT. Pouget et Griffuelhes en font partie. Le procès engagé aboutira à un non lieu pour seize des inculpés. Huit manifestants à l’encontre desquels une procédure pour rébellion à main armée se trouvait engagée furent libérés en janvier 1909.

Draveil restera dans la mémoire ouvrière comme « la page plus honteuse dans l’histoire de la République contre les classes ouvrières » (Georges Valois). Jaurès écrira : « Je ne crois pas que dans les annales des grèves et dans la série des répressions il y ait un seul attentat comparable à celui de Draveil » (L’Humanité du 5 juin 1908).

Il est symptomatique de constater, comme l’a très justement rappelé Jean-Claude Michéa à propos de la Commune, que ce fut là aussi un gouvernement « de gauche » qui organisa la répression de Draveil. La gauche ne fait décidément pas bon ménage avec le socialisme. Celui qui avait lancé un jour « Nous ne sommes pas du même côté de la barricade » à des délégués ouvriers allait rester dans l’esprit des travailleurs comme « Clémenceau-le-Rouge ».






Ce matin, deux gendarmes escortant un convoi de non-grévistes ont été violemment pris à partie et bousculés par ceux qui avaient cessé le travail.

L’après-midi, ces mêmes gendarmes ont cru reconnaître leurs agresseurs et, accompagnés d’une dizaine de leurs collègues, se sont lancés à leur poursuite jusque dans un café, siège du comité de grève.

Au café Ranque – c’est son nom – une bagarre s’est engagée et les forces de l’ordre, submergées, ont été obligées de battre en retraite. En tentant de se dégager, quelques fonctionnaires ont sorti leur pistolet et ont fait feu. En l’air ? En direction des émeutiers déchaînés ? Peu de temps après, on relève avec horreur dix blessés et deux morts. Un jeune gars de 17 ans et un père de famille de trois enfants.

Nous autres, conseillers de G.Clemenceau, sommes atterrés. Le directeur de cabinet Winter ne perd pas son sang-froid et fait immédiatement le point avec le préfet de Seine-et-Oise convoqué d’urgence.

Une réunion de crise a lieu sous la présidence de Clemenceau avec Briand et les principaux conseillers du ministère de l’intérieur et de la justice.

Le plan prévu par le gouvernement s’articule autour de trois axes :

– calmer le jeu sur le terrain ; nier en bloc la responsabilité des gendarmes pour gagner du temps et imposer à ces derniers de rester calmement l’arme au pied ;

– surveiller de façon rapprochée les meneurs syndicaux. La police des chemins de fer sera mobilisée et devra rendre compte de tous leurs faits et gestes. Il n’est pas exclu, le moment venu, si les troubles continuent, de procéder à des arrestations ;

– anticiper la crise politique. Des contacts sont déjà pris avec les parlementaires les plus influents -pas seulement les radicaux – pour démontrer que le gouvernement n’est pour rien dans ce grave incident et qu’il fait tout pour ramener le calme. Pour cela, tous les moyens sont bons, y compris la diffusion d’informations non vérifiées. Une petite partie de la maréchaussée prétend que les émeutiers du café étaient armés. Personne n’en est sûr. Cela ne nous empêche pas de l’affirmer avec force. L’enquête judiciaire ouverte ce jour mettra de longs mois avant d’établir la vérité. Et quand celle-ci sera connue, l’opinion publique aura d’autres préoccupations et personne ne repensera à nos thèses probablement inexactes d’aujourd’hui.










C'est l'histoire d'une grève qui a fait couler beaucoup d'encre. Et surtout beaucoup de sang. Nous sommes le 2 mai 1908, les ouvriers d'une trentaine d'entreprises situées autour de Draveil (Essonne) et Villeneuve-Saint-Georges, spécialisées dans l'extraction de sable, décident de cesser toute activité. Les quelque 1 100 employés réclament une amélioration de leurs conditions de travail, des hausses de salaire, la reconnaissance du droit syndical. Les patrons, rassemblés en cartel, n'entendront rien et ce sont les gendarmes qui sont dépêchés pour empêcher les ouvriers de perturber l'acheminement des matériaux extraits, censés servir à la construction de bâtiments et du métro parisien.

Le 2 juin, des gendarmes prennent pour cible des grévistes, pensant avoir reconnu une personne les ayant agressé plus tôt. Résultat : deux morts et plusieurs blessés. Georges Clemenceau est obligé de s'expliquer devant l'Assemblée, un débat national a lieu et les socialistes tentent de renverser son gouvernement, en vain.

La manifestation réunit près de 10 000 contestataires

Un mouvement de solidarité se lève autour des deux défunts, enterrés à Villeneuve-Saint-Georges et Villeneuve-le-Roi en présence de milliers de personnes. La grève continue. Le 30 juillet, pas loin de 10 000 ouvriers arrivent de Paris et alentours pour manifester. Et c'est du côté de Villeneuve-Saint-Georges que cela va exploser. Forces de l'ordre et ouvriers s'opposent, des barricades sont montées dans la rue de Paris. Les travailleurs, dont certains armés, sont encerclés. Au final, 4 ouvriers sont abattus et il y a des blessés par dizaines des deux côtés. « Clémenceau a voulu en faire un exemple », explique Serge Bianchi, pour mater les grèves ouvrières de l'époque. Le lendemain, les quatre plus hauts dirigeants de la CGT sont arrêtés, « le mouvement syndical est décapité ».

Cette grève qui « menaçait d'asphyxier la construction à Paris », explique Bianchi, est restée dans l'histoire. Dans le sang.















Paul Lafargue (né à Santiago de Cuba le 15 janvier 1842 et mort à Draveil en France le 25 novembre 1911) est un journaliste, économiste, essayiste, écrivain et homme politique socialiste français.

Gendre de Karl Marx, il est surtout connu pour son essai Le Droit à la paresse. Il a été militant de l'Association internationale des travailleurs, du Parti ouvrier français, du Parti socialiste de France et de la Section française de l'Internationale ouvrière.

À 69 ans, en 1911, proche de la limite d'âge de 70 ans qu'il s'était fixé, il se suicide à Draveil avec son épouse, en se justifiant dans une courte lettre :

« Sain de corps et d'esprit, je me tue avant que l'impitoyable vieillesse qui m'enlève un à un les plaisirs et les joies de l'existence et qui me dépouille de mes forces physiques et intellectuelles ne paralyse mon énergie, ne brise ma volonté et ne fasse de moi une charge à moi et aux autres. »

Paul Lafargue et Laura Marx sont enterrés au cimetière du Père-Lachaise (division 76), face au mur des Fédérés.







Contrepoint.
En 1910, pendant les célèbres crue du 18 janvier au 8 mars, avec un pic de 8m62 au Pont d'Austerlitz les 28 janvier, Vaillant et ses collègues députés étaient contraints de se rendre à l'Assemblée nationale (à la Chambre) en barque.







Un Berruyer y était. Témoignage:
Mémoires de Louis Fredonnet, berrichon, fondateur de la Caisse "Le Travail".





Cliquez sur le calendrier pour découvrir
 ce qui s'est passé un
28 janvier
pendant la vie d'Edouard Vaillant

(Un peu un secret de Polichinelle, cette fois, dans la mesure où vous disposez du calendrier ci-dessus...).



NOTRE PRESENCE (EVENTUELLE) DANS LES SALONS DU LIVRE



Bourges (18) (3-4 février)
Châteauroux (36) (21-22 avril)
Boussac (23) 
Saint-Gaultier (36)   
Sagonne (18) 
Souesmes (41) 
Mers-sur-Indre (36)
Le Blanc (36)  
Mortroux (23)
Saint-Doulchard (18)  
Vierzon (18)





Berry républicain 23 janvier 2018







Rentrée littéraire de septembre 2016 
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome II : Le grand socialiste.



500 p.  19,80 €
560g  
les 2 volumes 1044g 





















vaillantiser v tr dir 
Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin. 
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.  

Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même." 


Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant". 

Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin  vaillantise." 


N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre : Ils veulent vaillantiser Vaillant, etc. 


Et bien entendu le dérivé "vaillantisation" en découle naturellement. 




TOUTES NOS DATES IMPORTANTES




Rentrée littéraire de septembre 2015
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome I : La tête pensante de la Commune.



374 p.  18,80 €
484g  
les 2 volumes 1044g 








L'EDITEUR





LES POINTS DE VENTE

18

Vierzon 

 Maison de la presse Catinaud  (9 rue Voltaire)


 Espace culturel Leclerc  (48 avenue de la République)


 Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)



Bourges 

 La Poterne


Cultura Saint-Doulchard


 Centre commercial Carrefour Bourges 














36

Châteauroux 

 Cultura Saint-Maur



En voir plus :

http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/09/1907-mort-de-sully-prudhomme.html



COMPTES-RENDUS DU LIVRE


11 3 16   JEAN ANNEQUIN BLOG COMMUNE DE PARIS

29 2 16  HENRICHEMONT GIBLOG

1 11 15  MAGAZINE A VIERZON

20 10 15    DIX-HUIT BERRY REPUBLICAIN LA BOUINOTTE

28 08 15    BLOG VIERZONITUDE
http://www.vierzonitude.fr/2015/08/jean-marie-faviere-auteur-de-je-te-parle-au-sujet-d-edouard-vaillant.html




DOSSIER DE PRESSE

http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/10/1854-naissance-de-rimbaud.html




La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.

                                                                                                              (Vaillantitude)



La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul. 



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