Pas de rapport ? Mais si !
A partir de
L'ARCHIVE DU VENDREDI d'Alain Leclerc
et d'un ancien article du journal local.
TOUR DE FRANCE 1903
Un vainqueur né... l'année de la Commune!
L'archive:
L'archive du vendredi : Patientons un peu en attendant le Tour – 1
1903 : Et si on faisait le tour de la France à vélo ?
Meilleur grimpeur, Albert Bourlon, Daniel Mangeas, Henri Desgrange, le Galibier, Vas y Poupou !, Jean-Paul Ollivier, Fausto Coppi, Yvette Horner, Robert Chapatte, Georges Meunier, radio Luxembourg, Bernard Hinault, le Tourmalet, Laurent Jalabert, maillot jaune...
Il y a des noms, comme ça, qui fleurent bon les routes ensoleillées du mois de juillet, la caravane publicitaire, les cols encombrés, le bouquet de fleurs à l'arrivée, les paysages sur le petit écran.
Et tout cela dure depuis 117 ans. 107 boucles si on fait abstraction des deux guerres mondiales.
La 108e passera par Vierzon, ville départ ce 2 juillet de la plus longue étape du 21e siècle. Vierzon-Le Creusot, 248 km.
« Idée de génie », « visionnaire », ça, se sont des attributs qui sont arrivés avec l'âge de raison, après que la grande boucle ait su s'imposer ; après que le tirage des numéros du journal « L'Auto » aient montré l'engouement populaire ; après que la TSF, sortie du morse pour le langage animé confirme l'essai. Au tout début, c'était plutôt « farfelu », « aventurier », voire « apache ».
L'idée est née en 1902 dans l'esprit d'Henri Desgrange, avocat reconverti en sprinter cycliste (premier recordman de l'heure sur piste de l'histoire), puis devenu rédacteur en chef du journal « L'Auto ».
Il y avait alors le Paris-Brest-Paris organisé par le « Petit Journal » (inventeur de l'expression Petite Reine) ; il y avait aussi le Bordeaux-Paris, organisé par le « Véloce-Sport » ; deux courses populaires nées en 1891.
Desgrange veut faire mieux. «L'Auto » doit avoir SA course.
« - Et si l'an prochain on faisait le tour de la France ? - Bien long, on tuerait les coureurs ! - Alors, on pourrait faire des étapes ?! - Ça coûterait trop cher !! - Justement, il faut essayer ! »
C'est à-peu-près en ces termes que la discussion a dû avoir lieu entre Desgrange et Lefèvre, journaliste dans le même journal et futur directeur de course improvisé.
Desgrange entraîne son journal dans l'aventure. Le propriétaire du titre, Victor Goddet, mettra la main à la poche : 20 000 francs en louis d'or pour la première boucle !
La course durera trois semaines, en juillet. Pour attirer les concurrents, ils diminue les frais d'inscription, va jusqu'à indemniser les concurrents à hauteur de 5f/jour, et surtout, L'Auto annonce des prix mirobolants.
C'est au sein du journal que tout se décide : les étapes, les primes, les contrôles, le drapeau jaune au départ comme à l'arrivée (le maillot jaune arrivera en 1919).
À 4 semaines du départ, la direction et le contrôle volant de la course ne sont pas encore définis.
Goddet, patron du journal nomme Lefèvre, journaliste multicartes au poste de directeur de course. Desgrange, rédacteur en chef, se doit de rester au journal. C'est lui, depuis Paris, qui donnera les résultats, scrutera les écarts, analysera les force et faiblesse des uns et des autres.
Sur place Lefèvre – à vélo lui aussi – cumulera les rôles de directeur de course, commissaire sportif, juge à l'arrivée avec également celui d'envoyé spécial, chargé de rendre compte à son journal des péripéties sur la route.
À 15h12 ce 1er juillet 1903, 60 coureurs prennent le départ. Dans le lot quelques favoris, Garin reconnaissable à ses très longues moustaches, Aucouturier, etc.
Ils rallieront Paris le 19 juillet après avoir effectué 2428 km en 6 étapes : Paris-Lyon-Marseille-Toulouse-Bordeaux-Nantes-Paris.
L'arrivée sera jugée à Ville-d'Avray, devant le café du Père Auto. Mais devant l'engouement, il faut changer de braquet. Desgrange impose le vélodrome du Parc des Princes qui se trouve libre. Les concurrents sont chronométrés à Ville-d'Avray puis doivent rejoindre le vélodrome du Parc où ils entrent en piste en gardant les mêmes écarts qu'à Ville-d'Avray. Le tout pour plaire aux spectateurs accourus en masse ; on parle de 20 000 à l'époque.
C'est Garin, « le petit ramoneur » qui remporte le premier Tour.
Devant Pothier « le garçon boucher », révélation de la première boucle.
Et Garin est toujours en 2020, recordman du plus grand écart entre le premier et le deuxième du Tour, 2h50. Il a couru les 2428 km en 94h33mn.
Le 21e et dernier, Millocheau, a mis près de 65h de plus.
Il est un poste dont nous n'avons pas encore parlé, déterminant pour le classement : celui des contrôles. Les contrôles fixes sont assurés par les membres des clubs cyclistes tout au long du parcours. Des contrôles aléatoires et anonymes sont effectués par des personnes dont seul le journal connaît l'identité. Le contrôle volant, lui, sera assuré par « L'Auto ». Pour la pérennité de l'épreuve et sa crédibilité, il faut empêcher les tricheries et ententes. Desgrange à Paris, Lefèvre aux avant-postes, le contrôle volant doit être réalisé par quelqu'un de sûr. Il sera confié à Alibert, autre recrue du journal. Mais il faut qu'il soit motorisé.
Et c'est-là que rentre en piste la maison Brouhot de Vierzon.
Les voitures Brouhot ont déjà montré leur régularité dans plusieurs rallyes. La maison-mère propose à Goddet, directeur du journal qui accepte, une voiture pour suivre le Tour sur ses 2428 kilomètres. Brouhot fournira voiture et chauffeur : un double phaéton de 40 chevaux, avec capote, entraînement par chaîne et, détail important, un pneu de rechange (voir images).
La Brouhot parcours les mêmes étapes, deux fois dont une de reconnaissance, et se fait connaître de la France entière.
Pourtant, Brouhot ne communique pas sur sa participation au Tour. Aucune publicité dans « L'Auto », aucune publicité sur les en-tête de l'usine.
Aucune publicité après-coup. Pourtant l'occasion était belle et unique pour faire parler de la robustesse et de la fiabilité de ses voitures.
Mais sans doute Brouhot doit faire oublier le tragique mois de mai précédent.
Brouhot s'était engagé dans la course Paris-Madrid. La course est allée de catastrophes en catastrophes jusqu'à l'accident d'Angoulême. « Le pire accident automobile de l'histoire ». C'est en ces termes que toute la presse en a parlé. La Brouhot n°23 conduite par son pilote officiel fait une embardée sur un dos d'âne et fauche trois spectateurs, deux militaires et un enfant. Le mécanicien est également tué. C'est le 4ème accident mortel, celui de trop sur un circuit qui vient de voir disparaître Marcel Renault dans les mêmes circonstances. Le ministre de l'Intérieur Combes stoppe la course le 28 mai...
Quant au Tour, il était lancé.
Le 10 juillet, L'Auto annonce un tirage supplémentaire de 110 000 exemplaires disponibles « dès ce jour à 2h30 ». Et Desgrange annonce au vélodrome du Parc des Princes que les inscriptions pour la boucle 1904 étaient d'ores et déjà ouvertes.
Et pourtant le Tour 1904 faillit être le dernier.
Alléchés par les prix, certains concurrents ont tenté la triche. Coureurs bastonnés, pluie de clous sur la route, barricades et fausses déviations... Les quatre premiers du classement général dont le vainqueur Garin ont été disqualifiés. Et c'est un inconnu, Cornet, qui remporte le Tour sur tapis vert.
A suivre...
Prochain numéro : Le temps des vélodromes
Images :
Archives municipales
On peut regarder :
Les brigades du Tigre : épisode 24 : L'ange blanc
Voir aussi l'archive précédente présentée dans ce blog:
Compléments :
Albert Bourlon a été mentionné. Il est l'auteur de la plus longue étape en solitaire dans le Tour de France. Sa biographe est une autrice du Cher, et je garde d'elle un excellent souvenir, pour l'avoir côtoyée dans les salons du livre, et surtout parce qu'elle m'a invité à Sévry pour une conférence sur Edouard Vaillant dans le cadre de l'Université Rurale du canton de Sancergues.
On ne peut réduire Albert Bourlon à l’échappée fleuve du Tour de France 1947 (253 kilomètres, record non battu), qui le fit connaître du grand public. Il fallait un livre pour conter ce destin exceptionnel, et un auteur pour en être l’interprète. La première rencontre de Françoise Bezet avec « Bébert » la laissa admirative. Cet homme de 96 ans, à la mémoire remarquable, lui a conté ses exploits sportifs, mais aussi sa vie, un véritable roman, avec ses pages noires, ses heures de gloire, ses joies, ses larmes, ses engagements et ses instants partagés depuis 1938 avec son épouse Marie-Louise. Son témoignage, qui couvre près d’un siècle de vie, nous emmène sur les pas d’un petit garçon vif et intrépide, d’un élève intelligent au temps de la « communale », d’un jeune berger au tempérament bien trempé, d’un adolescent courageux, tenace, qui, grâce à sa volonté et ses aptitudes, deviendra le premier Berrichon à courir le Tour de France.
Françoise Bezet. Enseignante dans le Cher, Françoise Bezet s’est beaucoup impliquée dans le monde associatif, notamment comme présidente fondatrice de l’Université Rurale du Canton de Sancergues. Sa passion pour les recherches historiques lui a permis de faire revivre le passé de sa région à travers plusieurs livres. Si les documents constituent pour elle des sources précieuses, les témoignages oraux le sont tout autant. Elle reste ainsi très sensible au travail de collecte qui permet de préserver la mémoire du passé.
Wikipédia:
Maurice-François Garin, dit Maurice Garin, né le 3 mars 1871 à Arvier, commune italienne francophone de la Vallée d'Aoste et mort le 19 février 1957 à Lens, est un cycliste italien, naturalisé français en 1901.
après la victoire de Maurice Garin
lors de Paris-Brest-Paris en 1901.
Maurice Garin au départ de la première étape.
Maurice Garin au milieu de la foule en cours d'étape.
Maurice Garin avec son fils et son masseur.
Henri Jardry dit Henri Cornet,
né le 4 août 1884 à Desvres et décédé le 18 mars 1941 à Prunay-le-Gillon,
est un cycliste français.
Il est le plus jeune vainqueur du Tour de France,
qu'il remporte à 19 ans en 1904.
Henri Antoine Desgrange, né le 31 janvier 1865 à Paris 10e et mort le 16 août 1940 à Grimaud (Var), est un coureur cycliste, dirigeant sportif et journaliste français.
Henri Desgrange en 1901.
De G. à D.
Maurice Goddet, Henri Desgrange et Jacques Goddet,
pour l'inauguration du nouveau stade vélodrôme du Parc des Princes,
le 22 avril 1932.
Monument Henri-Desgrange au sommet du Galibier.
Edouard Vaillant au tournant du XXe siècle
1899 (59 ans). 8 septembre. Décès de sa mère Ambroisine Vaillant.
1899 (59 ans). 3 au 8 décembre. Participe au Congrès général des organisations socialistes qui siègent à la salle Japy. Vaillant, qui est la personnalité marquante du Parti Socialiste Révolutionnaire, renouvelle son opposition absolue à toute participation socialiste à un gouvernement bourgeois.
1900 (60 ans). Novembre. Réaffirme son opposition de principe à la tribune de la Chambre. Même position devant les congrès socialistes. Congrès national de la salle Wagram : sortie des guesdistes. Jean Jaurès s’oppose alors avec virulence à Jules Guesde au sujet de la participation à la vie parlementaire et gouvernementale. Edouard Vaillant quant à lui défend la « troisième voie », évitant de se donner tout entier à la défense de la république radicale et refusant de la même manière de se réfugier dans une intransigeance révolutionnaire. Il joue ainsi le rôle de trait d’union entre Jaurès et Guesde. « Les deux méthodes » à Lille.
1901 (61 ans). Participe au congrès de Lyon. Battus sur le point de la condamnation rigoureuse du ministérialisme, les vaillantistes quittent le congrès. Vaillant constitue, avec le Parti Ouvrier de France de Jules Guesde, l’Unité Socialiste Révolutionnaire (USR).
1902 (62 ans). Elections législatives. Réélu député de la Seine - Socialistes parlementaires. A propos des congrégations, et en 1905, dans le débat sur la loi de séparation, il réclame une vigoureuse politique de laïcisation de l’Etat explicitement destinée à ruiner la puissance de l’Eglise en la dépossédant de ses moyens d’action matériels. L’Unité Socialiste Révolutionnaire (USR) devient le Parti Socialiste de France (PSDF).
1904 (64 ans). Discussion de la loi de 2 ans. Présente un contre-projet portant suppression de l’armée permanente et création d’une milice nationale. Congrès international d’Amsterdam (contre le ministérialisme et contre la guerre).
1905 (65 ans). Intervient dans le débat sur l’affaire du Maroc. A l’occasion d’interpellations sur la politique en Extrême-Orient, rappelant les positions définies par les congrès socialistes, il prédit le recours « à la grève générale et à l’insurrection plutôt que de laisser le gouvernement engager le pays dans une guerre odieuse ».
1905 (65 ans). Avril. Congrès du Globe, congrès de l’unité, dont il fut un artisan efficace. Le PSDF de Vaillant et Guesde, et le PSF (Parti Socialiste Français) de Jaurès, Millerand, Viviani, Briand, deviennent la SFIO (Parti Socialiste – Section Française de l’Internationale Ouvrière). Vaillant en est le porte-parole à la Chambre.
Henri Desgrange, Henri Cornet... et Henri Letourneau.
Changement de registre pour Henri Letourneau, maire de Dampierre-en-Graçay, qui publie Les Mystères du Tour du monde, un polar d’anticipation inspiré du Tour de France.
Après s’être penché sur l’histoire du machinisme agricole à Vierzon, sur celle de la porcelaine en Berry, et publié, l’an dernier, Les Grandes illusions de la Grande guerre, où il évoque les écrivains combattants, Henri Letourneau s’est amusé un peu. « Je me suis toujours intéressé au cyclisme, explique le maire de Dampierre-en-Graçay. Dans les années 1950, il y avait des coureurs célèbres dans le Berry. »
Cinq continents terrestres et les Luniens
Enseignant à la retraite, agrégé de géographie et docteur ès lettres, après avoir étudié à la Sorbonne, Henri Letourneau a mis à profit ses connaissances pour raconter l’histoire du Tour de France... au XXIIe siècle !
L’action se déroule en 2103, année qui précède le 200e anniversaire de la Grande Boucle. C’est le premier tour mondial, et évidemment, il va y avoir de sérieux problèmes sur le parcours…
Pour écrire ce polar d’anticipation, l’auteur a imaginé une course qui emmène le lecteur à travers les cinq continents et qui compte même une équipe de Luniens… Tout est démesuré : les voitures volantes, la vitesse des coureurs, la longueur des étapes. « Bien sûr, car il y a deux fois plus de dopage ! »
Dans cet ouvrage, plein de suspense, d’humour et de surnaturel, Henri Letourneau relate de vraies énigmes contemporaines non résolues. Il fait aussi des retours dans le passé. Le livre a été publié en avril dernier par une maison d’édition parisienne. Henri Letourneau est déjà plongé dans deux nouveaux ouvrages, sur Jean de Berry et sur la vie d’un ancien soldat de Verdun.
Véronique Pétreau
Pratique. Les Mystères du Tour du monde, aux éditions Saint-Honoré. 105 pages. 13,90 euros.
L'article:
Un engin de 1869 ou 1870... vieux de 150 ans
(pour célébrer en 2015, 150 ans après, le premier grand périple à vélo en 1865).
En 1869, Vaillant a 29 ans, il va interrompre son parcours universitaire en Allemagne où il est devenu docteur en médecine pour rejoindre la France, à cause de la déclaration de guerre de juillet 1870.
En 1965, il étudie à la Sorbonne, où il est docteur ès sciences à 24 ans.
Les années 60 d'Edouard Vaillant:
1862 (22 ans) L’Ecole Centrale. Ingénieur des Arts et Manufactures.
1864 (24 ans) Première visite à Feuerbach en Allemagne. A Paris, il fréquente Pierre-Joseph Proudhon.
1865 (24 ans) Docteur ès sciences à la Sorbonne.
1866 (26 ans). Etudie les sciences, la médecine, mais aussi la philosophie en Allemagne et à Vienne.
1867 (27 ans). Adhère à la section allemande de Genève de l’internationale.
1869 (29 ans). Docteur en médecine en Allemagne.
1870 (30 ans). Juillet. Rentre à Paris au début de la guerre de 1870. Ses parents et lui ont alors comme adresse à Vierzon-Ville le 27, route de Paris, l’actuelle adresse du Lycée technique Henri Brisson.
1870 (30 ans). 4 septembre. Prend part à l’insurrection parisienne.
1870 (30 ans). 13 septembre. Signataire du manifeste du Comité Central des Vingt Arrondissements. Relations avec Blanqui dont il deviendra un fidèle admirateur.
1870 (30 ans). 31 octobre. Participe au mouvement insurrectionnel avorté.
1871 (31 ans.) 6 janvier. Est l’un des quatre rédacteurs de « l’Affiche Rouge ».
1871 (31 ans.) 26 mars. Elu dans le 8e arrondissement.
Remarque en passant:
Un article où on retrouve avec plaisir le journaliste Vincent Michel, qui fut si important pour nous lors de l'année vaillantique 2015: c'est l'occasion de lui renouveler notre gratitude.
Alain Cuvier, président de l'Histoire du cycle et membre de Vierzon Rando Loisir.
Les Communards du Cher, notre livre du 150e
Salut Jean-Marie !
Voici les librairies où l’on pourra faire l’emplette de "La Commune et les communards du Cher”, quand elles seront ouvertes à nouveau.
Librairie La Poterne 41 rue Moyenne, Bourges.
Librairie La plume du Sarthate 83 rue Arnaud de Vogüé à Bourges.
L’Antidote 88 rue d’Auron à Bourges.
Maison des syndicats, 5 Boulevard Georges Clemenceau, Bourges.
Librairie Cultura, Bourges/Saint Doulchard, route de Vierzon à côté de Décathlon.
Librairie Espace culturel Leclerc 48 avenue de la République à Vierzon,
Librairie Sur les chemins du livre 20 Rue Porte Mutin à Saint-Amand-Montrond.
Jardin des fées, librairie/Presse place Henri IV, Henrichemont.
Chez moi à La Borne, 10 Grand Route.
Il sera bientôt disponible au siège parisien des Amis de la Commune, 46 rue des Cinq Diamants dans le 13e arrondissement, après la fin du confinement.
Le prix de vente est de 18,50 euros .
On peut également se procurer le livre auprès de l’association des Amies et amis berrichons de la Commune de Paris, chez Michel Pinglaut à Villabon.
Les dédicaces sont reportées au salon du livre d’Histoire de 30 et 31 janvier 2021 à Bourges.
Une présentation aux Archives départementales du Cher est prévue le 4 mars à 18 heures à l’auditorium, une dédicace aura lieu à la fin de la soirée.
Le calendrier ayant été très bousculé, un changement de date est possible…
Bon, j’ai tout dit,
Bien communeusement,
JPG
Concordances des temps
sur la répression des mouvements sociaux dans ce blog.
Passim (taper par exemple les mots "répression" ou "gilets jaunes"dans le moteur de recherche), mais je mentionnerait seulement ici:
(Avec le livre de Guillaume Davranche: TROP JEUNES POUR MOURIR.)
Vierzon ville (doublement) étape
et toujours en proximité avec Le Creusot
Le Tour de France des conférences de Jean-Louis Robert
Cliquez sur le calendrier pour découvrir
ce qui s'est passé un
12 janvier
vaillantiser v tr dir
Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin.
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.
Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même."
Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant".
Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin vaillantise."
N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre : Ils veulent vaillantiser Vaillant, etc.
Et bien entendu le dérivé "vaillantisation" en découle naturellement.
TOUTES NOS DATES IMPORTANTES
Rentrée littéraire de septembre 2015
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome I : La tête pensante de la Commune.
374 p. 18,80 €
484g
les 2 volumes 1044g
L'EDITEUR
LES POINTS DE VENTE LOCAUX
18
Vierzon
Espace culturel Leclerc (48 avenue de la République)
Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)
Désormais dernière Maison de la presse à Vierzon |
Photo: http://vierzonitude.fr.over-blog.com/2018/10/la-librairie-presse-du-mouton-dernier-specimen-d-une-espece-presque-eteinte.html |
LA LIBRAIRIE
Bourges
La Poterne (41 rue Moyenne)
(mystérieusement exclu depuis 2016)
Centre commercial Carrefour Bourges (Chaussée de la Chappe)
Référencement national - partout en France - dans les magasins Carrefour.
(S'il n'est pas en rayon, demandez-le).
(S'il n'est pas en rayon, demandez-le).
36
Châteauroux
Cultura Saint-Maur (Zone Commerciale Cap Sud, 10 Boulevard du Franc)
Aussi recommandés et également présents, le dictionnaire berrichon de Michel Pinglaut, le "Edouard Vaillant" de Gilles Candar, le "La face cachée de la Commune" d'Hélène Lewandowski.
Issoudun
COMPTES-RENDUS DU LIVRE
11 3 16 JEAN ANNEQUIN BLOG COMMUNE DE PARIS
29 2 16 HENRICHEMONT GIBLOG
1 11 15 MAGAZINE A VIERZON
20 10 15 DIX-HUIT BERRY REPUBLICAIN LA BOUINOTTE
28 08 15 BLOG VIERZONITUDE
DOSSIER DE PRESSE
La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national.
(Jean Jaurès)
Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.
(Vaillantitude)
La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul.
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