Une tradition du 18 mars perpétuée par le maire.
http://www.commentry.fr/actu/150-ans-de-la-commune-de-paris/
150 ANS DE LA COMMUNE DE PARIS
Ce 18 mars, la Ville de Commentry a commémoré le 150e anniversaire du soulèvement de la Commune.
Depuis 1892, Commentry entretient cette mémoire. Ce fut également l’occasion de se souvenir de l’histoire de Commentry, de Christophe Thivrier et de celles et ceux qui nous ont précédé. Des élus de plusieurs communes et anciens élus, des représentants d’associations, d’organisations syndicales, laïques et mémorielles étaient présents. Le député de l’Allier Jean-Paul Dufrègne était représenté.
Une gerbe a été déposée Place de la Liberté au début de la rue de la Commune de Paris.
Mesdames, Messieurs,
Chers Amis, Chers Camarades,
Je vous remercie de votre présence ce matin, malgré les conditions météorologiques peu favorables.
Il était important, pour la municipalité, d’organiser officiellement ce rassemblement en ce 18 mars.
Important pour nous, car important pour vous.
Important pour les nombreux commentryens qui, fidèles à l’histoire de notre Ville, à celles et ceux qui sont passés avant nous, étaient devenus orphelins, s’étaient vus privés de leur héritage et de leur mémoire collective.
Ce rassemblement, la Ville de Commentry leur devait, vous le devait.
Car la Commune de Paris est notre patrimoine commun.
Aujourd’hui, nous renouons le fil de notre histoire.
Avec l’histoire de nos ainés qui un jour, ont refusé de subir et de se soumettre,
à Paris comme dans la Cité des Forgerons et dans le monde entier.
Permettez-moi de commencer en parlant d’un emblème, d’une couleur, qui vient de notre passé et qui reste une promesse pour l’avenir.
Ce fut sur les barricades de la Révolution de Février 1848 puis de la Commune, que le drapeau rouge devint un symbole républicain, de progrès social et de démocratie.
L’universalisme de ce drapeau va pourtant avec son rejet constant de la part de ceux qui, cumulant les pouvoirs et les privilèges indus, l’ont interdit ou condamné.
Ne le cachons pas, le drapeau rouge est conflictuel :
lorsque ceux qui n’ont rien le brandissent face à ceux qui ont tout.
Mais c’est aussi pour cela qu’il est, à Commentry plus encore qu’ailleurs, un symbole de rassemblement, d’unité et d’appartenance collective.
Les conscrits de Commentry avaient coutume de défiler derrière des drapeaux rouges, mais par Arrêté du 27 décembre 1890, le Préfet de l’Allier interdisait l’usage d’autres emblèmes que le drapeau tricolore.
Les années suivantes, les jeunes arboraient tantôt un immense parapluie rouge, tantôt l’emblème tricolore avec inscrit « Vive la Révolution Sociale » sur le blanc, ou bien des rubans et des écharpes rouges…
La police multiplia les procès-verbaux pour tenter de mettre fin à cette pratique.
En 1891, le jour du 1er mai, les forces de l’ordre avaient saisi les oriflammes rouges et verts plantés sur des mats, et le Maire de Commentry avait alors été condamné à des amendes.
L’année suivante, le Maire se refusa à supprimer les couleurs rouges mais y associa le tricolore.
Les excès de répression des pratiques et des mesures municipales de Commentry n’eurent pour seule conséquence que la réélection de Christophe Thivrier aux législatives.
Juste après les élections de 1912 encore, le drapeau tricolore était remplacé par le drapeau rouge au fronton de l’Hôtel de Ville.
Et ce n’est pas pour rien que le blason de Commentry a le rouge pour couleur, agrémenté du pic et du marteau, de l’enclume et de la lampe de mineur.
Cette bannière fait partie de Commentry, mais c’est un symbole national et universel.
N’était-ce pas le drapeau rouge qui flottait en masse, aux obsèques du grand Emile Zola ?
N’était-ce pas ce drapeau aussi, qui était présent lors de l’inauguration de la statue de la République, place de la Nation à Paris ?
Permettez-moi de reprendre les propos de Georges Rougeron, pour dire combien cet emblème nous engage.
Georges Rougeron disait : « Nous aimons à penser, lorsque, le 18 mars et le 1er mai, le drapeau rouge flotte sur notre Hôtel de ville, que ce n’est pas seulement une tradition qui se poursuit mais un engagement qui se renouvelle afin que nos anciens n’aient pas honte de nous ».
Parce qu’il est notre bien commun, le drapeau rouge va flotter de nouveau sur l’Hôtel de Ville, comme ce fut le cas depuis 1892, aux côtés du drapeau tricolore qui pour nous, reste celui de la glorieuse Révolution Française.
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Voici 150 ans, dans la nuit du 17 au 18 mars 1871, Adolphe Thiers et son gouvernement monarchiste envoient la troupe reprendre aux gardes nationaux leurs armes et leurs canons, avec la volonté de faire régner l’ordre social et la paix impériale signée avec la Prusse.
Comme tous grands soulèvements populaires, la Commune était un mouvement défensif de protection du peuple : les quartiers ouvriers et artisanaux de Paris et leurs gardes nationaux protégeaient ou reprenaient leur armement, considérant qu’avec le suffrage universel et l’instruction publique pour toutes et tous, l’armement populaire était la garde de la liberté, la garantie de la République.
S’ensuivirent, jusqu’au 21 mai, 71 jours de créativité sociale et démocratique, d’innovation culturelle et humaine.
Montant à l’assaut du Ciel, les Communards montraient la possibilité de la démocratie, de l’égalité de chacun dans l’exercice du pouvoir ;
la possibilité de la République, ordre légal de la démocratie ;
et la possibilité de l’État aux mains du peuple, sans l’armature autoritaire du bonapartisme dont la Ve République reste aujourd’hui marquée ;
avec des élus souverains et par là responsables et révocables, payés au salaire d’un ouvrier.
Enseignement laïque, fournitures scolaires gratuites, remises de loyers, suppression du travail de nuit, création d’orphelinats et de pensions pour les blessés, les veuves et les orphelins, coopératives ouvrières, revendication des droits des femmes, garantie de la liberté de la presse, accès à la culture… Voici ce que fut la Commune.
Elle montrait comme une promesse au monde, la possibilité d’un régime de justice et de fraternité, à la fois réalisation concrète des combats du passé révolutionnaire et patriotique, et anticipation des combats à venir.
D’aucuns invoquent des violences de la Commune sans avouer que ces violences lui ont été imposées, conséquence de l’oppression et des malheurs accumulés.
Mais que dire des violences de répression Versaillaises ?
La mémoire populaire a retenu la « semaine sanglante ». Cette dernière semaine de mai et les jours qui suivirent, le plus grand massacre européen du 19° siècle fut accompli.
Les historiens discutent de milliers ou de dizaines de milliers de morts.
Ce qui est certain, c’est que seule la violence des Versaillais anticipait les charniers du 20° siècle et la barbarie moderne.
La Commune promettait une véritable auto-administration des collectivités locales dans l’égalité de toutes et de tous devant la loi, devant l’impôt, dans l’accès aux services publics et le respect de la liberté de conscience par la laïcité.
Elle promettait une République de citoyennes et de citoyens libres et égaux c’est à dire une République de travailleurs souverains, administrant démocratiquement les grands moyens de production et d’échange nécessaires et utiles de la société.
Nous faisons nôtre cette mémoire.
Cette question n’est-elle pas d’actualité aujourd’hui ? N’est-il pas actuel de parler de production et de distribution en masse des vaccins nécessaires, sous contrôle démocratique et scientifique, sans brevets, sans mises en concurrence entre États et trusts pharmaceutiques ?
A Commentry, la mémoire de la Commune se prolonge en 1882, après que le Communard Edouard Vaillant ait apporté son soutien à Christophe Thivrier.
L’élection de Christou fut le début d’une longue revanche démocratique.
C’est ce même Thivrier, député en blouse, qui faisait signe à cet héritage en criant « Vive la Commune » à l’assemblée, en 1894, ce qui lui valut, refusant de retirer ses propos, d’être censuré et exclu de force de la Chambre.
La Commune appartient à tous.
Elle appartient à toutes celles et à tous ceux qui, dans le monde entier, luttent pour la dignité et la démocratie : de Tunis à Alep en passant par Le Caire, de l’Amérique latine à Hong-Kong et Minsk, et aujourd’hui même, les paysans indiens ou la résistance des peuples Birmans.
La Commune appartient à toutes et à tous, et son drapeau n’en exclut aucun autre sauf celui de la haine.
Nous commémorons la Commune comme la promesse de la démocratie réelle, ce qui ne devrait susciter la réprobation d’aucun citoyen, quelles que soient ses convictions.
Nous faisons notre tout de cet héritage, avec la volonté d’en poursuivre modestement l’oeuvre à notre niveau.
Honneur aux Communards et à leurs successeurs,
Vive la République démocratique, laïque et sociale,
Vive la liberté, l’égalité et la fraternité,
Vive la Commune !
Très beau discours, et combien pertinent, de ce maire élu sous l'étiquette DVG (mais vu la conclusion, il est capable d'une ouverture républicaine pragmatique, en digne successeur du vaillantisme).
Christophe Thivrier, cité ici comme vaillantiste - et l'autre Vierzonnais Baudin n'est jamais loin -, mérite une mention complémentaire:
https://maitron.fr/spip.php?article9003
[Le député opportuniste Aujame] Il l’avait déjà exclu de la mairie. Il allait bientôt le remplacer à la Chambre des députés. Aux élections de 1885 dans l’Allier, seuls les militants s’étaient comptés sur une liste de candidats de principe qui ne firent pas campagne. Au scrutin uninominal de 1889, Christophe Thivrier fut candidat dans l’arr. de Montluçon-Est. Il trouva de faciles auditoires dans les bourgades ou communes à majorité ou forte proportion ouvrière comme Commentry, Durdat, La Celle, Bézenet, Montvicq. Les communes purement rurales lui réservèrent un accueil plus froid. Il laissait parler Raoul Fréjac, polémiste éloquent dont il avait fait son secrétaire de mairie, et se réservait pour les conversations qui suivaient les réunions. Puis il affronta l’auditoire, s’y accoutuma et porta même la contradiction chez ses adversaires. « Sa parole fruste qui ne manquait pas d’une certaine hargne savoureuse » « enchantait » la foule (Montusès, p. 163). C’est à Doyet que le candidat socialiste promit à ses auditeurs de siéger en blouse en cas de succès.
S’il ne l’escomptait pas, il se trompa. Au premier tour, le 22 septembre 1889, il recueillit 4 379 voix contre 5 555 et 823 à Martenot et Bazin, révisionnistes, 3 205 à Lucien Deslinières, actif candidat opportuniste, rédacteur en chef du journal local La Démocratie. Le radical Boissier n’atteignit pas 2 000 voix et se désista pour Thivrier qui l’emporta de justesse, au second tour, le 6 octobre, par 5 685 suffrages contre 5 628 au nouveau candidat opportuniste, le Dr Viple, devenu par son mariage grand propriétaire à Vernusse. « C’est le peuple lui-même qui entre en scène, proclamait Thivrier dans son appel, brisant son joug et décidé à tout pour se délivrer » (Montusès, p. 37).
Christophe Thivrier tint sa promesse et siégea en blouse, ce survêtement du peuple. « Mes électeurs ne veulent pas que je me déguise pour la séance d’ouverture. Ils m’ont donné le mandat d’y aller endimanché comme je suis ordinairement : ma blouse par-dessus mon paletot » (Déclaration de Thivrier à la Jeune République ; cité par Montusès, p. 39). Toute une imagerie fut suscitée par la blouse du député de l’Allier. La presse de Paris et de province, quelques journaux étrangers comme le Daily Telegraph, en soulignent le pittoresque, la haute portée ou le ridicule selon leurs sentiments. À l’occasion de la première séance, Emmanuel Arène lui consacra dans le Journal illustré un article accompagné en première page d’un dessin d’Henri Mayer (Montusès, p. 42). En 1893, une descendante de Nicolas Poussin présenta au Salon qui la refusa une toile figurant le député en blouse. Abel Merlette, plus heureux, emporta le prix de « la Lice chansonnière » pour une Chanson de la blouse dédiée au citoyen Thivrier. À La Source, café littéraire et politique, Paul Verlaine à qui l’on présentait Thivrier lui dit : « Je vous plains, vous portez la tunique de Nessus » (Montusès, p. 43). Pourtant, Thivrier semble avoir été assez à l’aise sous sa blouse si l’on en juge par quelques réparties. À l’anarchiste Gégout, il déclara : « Je quitterai ma blouse quand vous ne porterez plus vos cheveux » (Ibid.). À Mgr Freppel qui lui demandait : « Ne la poserez-vous jamais, mon cher collègue ? », il répliqua : « Si, quand vous poserez votre soutane. » (Ibid.).
Élu député, Thivrier ne brigua plus la mairie de Commentry et se donna à son mandat, tout en participant à la propagande socialiste partout où l’on faisait appel au député à la blouse symbolique.
Le 1er mai 1890, avec Ferroul, Baudin, Vaillant et Félix, il porta au bureau de la Chambre des députés les doléances des travailleurs.
Il assista, en blouse, aux congrès internationaux de Bruxelles et de Londres, il assista également aux congrès nationaux du POF à Lille, 11-12 octobre 1890, et à Marseille, 24-28 septembre 1892, en même temps qu’aux IVe congrès de la Fédération des syndicats : Calais 13-18 octobre 1890.
Il signa, avec Ferroul et Baudin, plusieurs propositions de lois, concernant la législation du travail.
Le 10 mai 1890, il interpella le ministre de l’Intérieur Constans à propos de l’intervention de la troupe dans la grève de Commentry. Il riposta avec vivacité à la réponse ironique du ministre. La grève échoua ; Raoul Fréjac fut arrêté.
Les travailleurs de Commentry avaient une telle discipline que, pour tirer Raoul Fréjac des geôles où l’avait conduit une nouvelle affaire, pourtant d’ordre privé, on avait décidé de le faire élire conseiller général. Christophe Thivrier démissionna. Et Fréjac fut élu, bien qu’avec un nombre de suffrages diminué. On ne le relâcha pas. Alors, de nouveau, Thivrier fut nommé au conseil général le 31 juillet 1892. De tels faits prouvent l’intensité du mouvement socialiste local.
Thivrier fut étroitement mêlé avec Briand et Vaillant à la manifestation ouvrière du 1er mai 1893 devant la Bourse du Travail de Paris, fermée sur ordre du gouvernement, et il s’efforça d’éviter toute collision avec les forces de l’ordre.
Déjà, l’année précédente, au congrès de Marseille (24-28 septembre 1892), il avait avec Briand, défendu vainement l’idée de la grève générale révolutionnaire.
Mais dans l’Allier même des discordes éclatèrent parmi les socialistes après l’élection de Thivrier. L’ambition de quelques-uns, l’adhésion inattendue donnée au socialisme par l’un de ses plus notables adversaires, Lucien Deslinières, semèrent le désarroi parmi les militants. Ces remous aboutirent à une opposition des groupes socialistes de Commentry et de Montluçon. Le POF, à son dixième congrès à Marseille en 1892, nomma une commission de discipline pour apaiser le conflit. Sa décision impliquait plus qu’elle ne formulait la condamnation de quelques militants de Commentry. Thivrier et ses amis quittèrent le POF pour le Comité révolutionnaire central.
Les rapports du POF et des Blanquistes n’étaient pas mauvais sur le plan national. Aux élections législatives de 1893, Thivrier, député sortant, fut le seul candidat socialiste de sa circonscription.
Au début de sa seconde législature, il fut le héros d’un incident de la vie parlementaire. À la suite d’une interpellation de Clovis Hugues, le 27 janvier 1894, le débat roulant sur les événements de 1871, Thivrier se leva et cria « Vive la Commune ! ».
Sommé par le président Ch. Dupuy, natif d’Auvergne, de « retirer [ces] mots odieux », il répliqua : « Je ne suis pas comme l’Auvergnat qui a son dit et son dédit : je maintiens intégralement ce que j’ai dit » (Montusès, p. 61). Il fut exclu pour deux mois, mais refusa de quitter son banc. Il fallut introduire dans l’hémicycle un peloton militaire que Thivrier accueillit avec bonhomie et suivit, en criant une fois encore « Vive la Commune ! ».
Le repos forcé qu’on lui octroyait ne rétablit pas ses forces en déclin. Il mena avec peine la campagne pour les élections cantonales de 1895 dont une atmosphère d’aigreur due au chômage, à de nouvelles divisions intestines, compromit le résultat. Il fut battu le 4 août par Aujame.
Quatre jours après il mourait d’une obstruction intestinale ou d’un cancer de l’intestin.
Les autorités locales, une dizaine de députés, quinze mille travailleurs lui firent escorte et entendirent plusieurs discours d’adieu dont ceux de Vaillant et de Viviani.
Toute la presse française et les grands journaux d’Europe occidentale évoquèrent le « député en blouse », le plus souvent avec sympathie, parfois aussi sans ménagement, tel l’Éclair qui suggéra que la blouse pouvait dissimuler quelque difformité.
Thivrier se serait peut-être moins étonné de tels propos que des honneurs du Times, du Daily Telegraph, du Daily Chronicle ou du Nacional de Madrid le rapprochant de façon un peu insolite, lui « l’apôtre », d’Engels, « l’Évangéliste austère ». En effet, aux dires de ceux qui l’ont connu, il était simple et avisé.
Une centaine de personnes étaient présentes au rassemblement organisé en hommage à la Commune. © Droits réservés
Commentry a renoué avec la tradition à l’occasion du 150 e anniversaire de la Commune, en déployant le drapeau rouge à côté du drapeautricolore, au fronton de l’hôtel de ville.
Par une météo maussade, mais dans une ambiance rendue festive par la diffusion de complaintes et de chansons communardes, une centaine de personnes se sont rassemblés, jeudi, pour un hommage au drapeau rouge de la Commune de Paris. Déployé à côté du drapeau tricolore au fronton de l'hôtel de ville.
Le maire, Sylvain Bourdier, avait organisé ce rassemblement, « important pour la municipalité et les Commentryens, fidèles à l'histoire de la Ville et qui s'étaient vus privés de leur héritage et de leur mémoire collective ».
Symbolique
Pour l'élu, il était impératif « de renouer le fil de notre histoire, celle de nos ainés qui un jour, ont refusé de subir et de se soumettre, à Paris comme dans la Cité des Forgerons et dans le monde entier ».
Il a tout d'abord axé son propos sur la symbolique de la couleur rouge. « Celle-ci éclatant même sur le blason de Commentry, avec les attributs du pic et du marteau, de l'enclume et de la lampe de mineur. « Il est aussi, à Commen-try plus encore qu'ailleurs, un symbole de rassemblement, d'unité et d'appartenance collective. »
« Les conscrits de Commentry le portaient haut lors de leur défilé, jusqu'à une interdiction préfectorale de décembre 1890, a-t-il poursuivi. Mais les années suivantes, les jeunes arboraient tantôt un immense parapluie rouge, ou bien des rubans et des écharpes rouges. »
Sylvain Bourdier tenait aussi à s'appuyer sur une déclaration de Georges Rougeron qui avait affirmé « que le drapeau rouge flottant sur notre hôtel de ville n'est pas seulement une tradition mais un engagement renouvelé afin que nos anciens n'aient pas honte de nous ».
Puis, la cérémonie s'est poursuivie rue de la Commune de Paris et sur la place de la Liberté où une gerbe fleurie a été déposée en petit comité.
Info plus. Ont aussi pris la parole au cours de ce rassemblement, Olivier Mathieu, pour la Libre pensée de l'Allier, Alain Passat, au nom de la section locale du PCF PC locale et un message de Vincent Présumey, de la FSU, a aussi été lu.
Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant".
Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin vaillantise."
Vierzon
Désormais dernière Maison de la presse à Vierzon |
Photo: http://vierzonitude.fr.over-blog.com/2018/10/la-librairie-presse-du-mouton-dernier-specimen-d-une-espece-presque-eteinte.html |
(S'il n'est pas en rayon, demandez-le).
Châteauroux
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