jeudi 9 avril 2015

1898 CREATION DES CHAMBRES DE COMMERCE

Le fonds Vaillant à Vierzon.

4 mars 1898
CREATION DES CHAMBRES DE COMMERCE EN FRANCE










Logo générique des chambres de commerce et d'industrie en France










QUELQUE CHOSE


                                                                       sur :  MOBILISATION







Signé Vaillant





Chacune des grèves est devenue une mobilisation partielle, locale de la classe ouvrière, une véritable mobilisation révolutionnaire avec son entraînement des masses.








9 avril 1898 : loi organisant les chambres de commerce en France.



Même jour, autre année.

1865 : capitulation de la Confédération à la cour de justice d'Appomattox, Virginie ; fin de la guerre de Sécession.
1867 : les États-Unis achètent l'Alaska à la Russie.
1872 : naissance de Léon Blum, homme politique français († 30 mars 1950).
1895 : naissance de Michel Simon, acteur français († 30 mai 1975).






Les chambres de commerce et d'industrie (CCI) 
sont, en France comme dans d'autres pays, des organismes chargés de représenter les intérêts des entreprises commerciales, industrielles et de services d'une zone géographique et de leur apporter certains services.
Les CCI sont un des trois types de chambre consulaire.
Ce sont des établissements publics, dénommés par le législateur établissements publics économiques, qui peuvent, en outre, gérer des équipements au profit de ces entreprises.
Leur organisation actuelle a été fixée par la loi du 9 avril 1898 plusieurs fois modifiée et en dernier lieu codifiée au livre VII du code de commerce.






LE FONDS VAILLANT 
A LA MEDIATHEQUE DE VIERZON




Tout le monde le sait maintenant, et nul ne peut l’ignorer :
c’est l’année Vaillant !



Ce que tout le monde ne sait peut-être pas, pas encore, c’est que la médiathèque de Vierzon recèle des trésors sur Edouard Vaillant.
C’est donc tout naturellement qu’elle se positionne comme la source la plus importante de notre exposition qui est elle-même une des manifestations les plus importantes de cette année exceptionnelle.

Ce n’était pas en revanche une évidence au départ, mais il se trouve qu’elle sera également le lieu d’accueil de ladite exposition.

La médiathèque de Vierzon est donc le point de départ et le point d’arrivée de cette année commémorative.
Cela présente de nombreuses commodités. La manutention des documents est réduite ainsi au maximum, l’endroit lui-même est aisément repérable et accessible. Un grand parking gratuit est situé juste en face, de l’autre côté de la rue. Ce n’est pas si fréquent qu’on ait des facilités de ce genre : n’hésitons donc pas à apprécier et à faire connaître tous ces avantages.

Puisque je parle d’avantages, je ne dirai jamais assez à quel point j’ai eu personnellement la chance, en tant que membre de l’équipe chargée de préparer et de mettre en forme cette exposition, d’avoir accès aussi librement à des documents qui tantôt sont surtout instructifs et tantôt sont surtout émouvants. La chance repose sur des réalités : un personnel aimable, compétent, accueillant.




Sans être exhaustif, ce qui n’est pas le cadre ici, j’aimerais donner une idée de la richesse du fonds Vaillant à la médiathèque de Vierzon, ne serait-ce que pour donner envie d’en savoir et d’en voir plus, c’est-à-dire de donner envie de voir l’exposition telle qu’elle sera définitivement constituée et telle qu’elle existera en ce lieu pendant trois semaines à partir du 1er novembre.


Les autographes.
Et c’est là sans doute qu’on rencontrera les documents les plus émouvants. On s’efforcera de les mettre particulièrement en valeur et de les rendre aussi aisément accessibles que possible. Je mettrai personnellement en tête la lettre écrite pendant le siège de Paris et qui parvint à sa mère par le moyen d’un ballon postal qui réussit, comme c’était presque toujours le cas, à franchir sans encombre les lignes prussiennes hors de portée de l’artillerie anti-aérienne Krupp.














Les brochures et les publications.
La brochure de Michel Pigenet, qui faisait là ses premières armes sur un terrain de luttes sociales dont il est devenu un expert de tout premier plan. Michel Pigenet n’a pas à se contraindre pour mettre en évidence les qualités et le rôle de tout premier plan tenu par Vaillant dans son époque. Il est spontanément, comme moi mais à un tout autre niveau de compétence, en totale sympathie avec l’homme et son action.










La brochure d’un centralien, plein d’admiration pour son grand ancien dont il repère immédiatement la haute valeur, aussi bien en ce qui concerne l’homme lui-même que son rôle politique et historique. Là c’est d’autant plus méritoire, qu’on peut supposer que les idées de l’auteur ne vont pas exactement dans le sens du grand leader socialiste, mais qu’il partagerait plutôt a priori les options idéologiques des grands dirigeants d’entreprise. A moins que je ne me trompe lourdement à ce sujet, car les préjugés en cette matière peuvent aussi être contredits. En tout cas, j’ai beaucoup admiré sa façon de montrer son admiration pour Vaillant.








La brochure du Parti socialiste du Cher, intitulé L’Espoir, éditée à l’occasion du centenaire de la naissance du parti socialiste en 1905, naissance dont Vaillant fut l’un des tout premiers accoucheurs, et pas seulement parce qu’il faut une des vedettes du Congrès de l’Unité, mais parce qu’il a mené auparavant une longue action d’une rare efficacité pour arriver à ce stade ultime. Ce sera une ingratitude tout aussi rare que de l’oublier, et cette brochure témoigne magistralement que ce n’est pas le cas.



Une brochure de la Bibliothèque du mouvement socialiste datée de 1908, intitulée Le Parti socialiste et la Confédération du Travail. On y présente des textes de trois grandes personnalités du moment, Jules Guesde, Hubert Lagardelle, Edouard Vaillant.







Un livre d’art avec des gravures de Pillotel lesquelles, sans traiter directement de Vaillant, rappellent le rôle éminent qu’il a joué pendant la Commune de Paris dont il fut « la tête pensante », et plus encore, étant donné ses responsabilités dans de nombreux domaines, et la façon dont il a défendu efficacement ses idéaux, en mettant sans faiblir à leurs services son influence exceptionnelle pendant le reste de sa vie.






Les portraits.
Une série de portraits, ceux que l’on connaît déjà et plusieurs qui, sans être inconnus, sont moins souvent publiés. Ce sont souvent des reproductions faites à partir de livres ou de revues.









Des portraits qui sont des photos, photos originales souvent, et même accompagnées, parfois, de leurs négatifs. Dans cette rubrique, Vaillant voisine avec Félix Pyat, autre Vierzonnais, autre dirigeant de premier plan de la Commune de Paris, son aîné de trente ans.





On trouve aussi des cartes postales, sous forme de photo ou de dessin.








Les articles
Ce sont  des photocopies. Ce n’est pas là qu’il faut chercher l’originalité du fonds Vaillant de la médiathèque, ni dans les livres consacrés à Vaillant (Dommanget, Howorth) qui sont depuis longtemps des classiques de référence. Ce qui est précieux, c’est ce qui est présenté jusqu’à la rubrique des portraits.





Bien entendu, ces documents étaient déjà répertoriés sur le site de la médiathèque de Vierzon dont le lien est en permanence disponible sur notre page d’accueil. Pour ma part, je n’ai pu résister à la tentation de saisir l’occasion de cette année de célébrations pour rajouter quelques compléments, et beaucoup de subjectivité.













Vaillant, pendant ce temps-là...


Vaillant a 58 ans. Il est député de Paris (Belleville) depuis 5 ans. 


















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