Vaillantitude: 1905 NAISSANCE DU REALISATEUR JEAN VIGO

dimanche 26 avril 2015

1905 NAISSANCE DU REALISATEUR JEAN VIGO

Exposition d'artistes
au lycée Vaillant

26 avril 1905

NAISSANCE DU REALISATEUR JEAN VIGO

QUELQUE CHOSE

sur : CONSPIRATION

Signé Vaillant

A toute cette conspiration, le capitalisme préside. Rois, empereurs et ministres sont ses agents.

26 avril 1905 : naissance de Jean Vigo, réalisateur français († 5 octobre 1934).

Même jour, autre année.

1912 : naissance de A. E. van Vogt, romancier américain († 26 janvier 2000).

Jean Vigo
(26 avril 1905, Paris - 5 octobre 1934, Paris) est un réalisateur français.
Jean Vigo est le fils de l'anarchiste Eugène Bonaventure Vigo, dit Miguel Almereyda, directeur des journaux La Guerre sociale et Le Bonnet rouge.
Jean Vigo est l'arrière-petit-fils de Bonaventure Vigo maire de Saillagouse en Cerdagne et 1er viguier d'Andorre.
En 1917, son père se reconvertit au pacifisme après avoir mesuré les horreurs de la guerre et est arrêté et incarcéré à la prison de Fresnes. Il est retrouvé mort, étranglé avec son lacet de chaussure dans des circonstances douteuses. La vindicte de l'extrême droite est virulente et menaçante, la famille se cache.
Jean Vigo est rejeté de lycée en lycée, tenu à l'écart par ses camarades.
Il est connu pour deux films qui influeront sur le futur développement du cinéma français et mondial : Zéro de conduite (1933) et L'Atalante (1934).
Il réalisa aussi auparavant À propos de Nice (1929) avec Boris Kaufman, un film muet examinant les inégalités sociales du Nice des années 1920 et le film La Natation par Jean Taris (1931), une élégante étude du nageur Jean Taris.
Ses films sont décrits par certains comme antipatriotiques, et sont censurés par le gouvernement français, l'Atalante est remonté par ses producteurs et ressorti sous le titre Le Chaland qui passe, tandis que Zéro de conduite ne sera autorisé de projection que le 15 février 1946.
Parmi les premiers spectateurs se trouve François Truffaut qui dit lui devoir son regard.
Jean Vigo meurt à Paris de septicémie. Il est enterré au Cimetière parisien de Bagneux.
En 1951, est créé en son honneur le prix Jean-Vigo, qui distingue souvent de jeunes réalisateurs. En 2007, le Festival Punto de Vista, en Espagne, distinguera le meilleur directeur de sa compétition internationale avec le premier Prix Jean-Vigo espagnol.

VAILLANT S'INTERESSE BEAUCOUP AUX ART.
Vous parlez de quel Vaillant, le personnage ou le lycée ?
Aucune importance, c'est vrai pour les deux !

Les artistes ont mis en place leur exposition au lycée Edouard Vaillant.
Les élèves peuvent l'investir avec gourmandise, ils ne s'en privent pas.

Ils ont un contact direct avec les artistes.
Echos recueillis à la source et sans flagornerie aucune : l'enrichissement, l'intérêt, la sympathie, la complicité même ont été réciproques.
Les élèves ont été épatés, et l'ont dit sans détour avec une sincérité et une spontanéité qui révèlent une vraie gentillesse et un savoir-vivre absolument exquis, capables même d'en remontrer à bien des adultes qui s'en croient les premiers dépositaires.
Comme quoi les stéréotypes répandus à l'envi dans les médias ne sont pas toute la vérité.
Démagogie? Je vous assure que c'est au moins la vérité du lieu et du moment.

Celui-ci fait dans la peinture intimiste et volontiers symbolique. Et en plus il est d'une grande disponibilité et sait comme personne faire partager ses démarches artistiques. Les élève ont adoré, vraiment.

Il n'a pas le même physique, ni le même parcours initial, ni le même tempérament que le précédent, mais ces deux-là se sont trouvés à Vierzon par un total hasard, et depuis ils sont inséparables, étant artistiquement parfaitement complémentaires.
Discrète en bas à droite de l'image, la documentaliste du lycée. Ne vous fiez pas aux apparences: c'est elle qui a remué ciel et terre pour rendre cet événement possible. Devant une telle réussite, des retours unanimement aussi positifs, et surtout des rencontres si improbables au départ et si riches à l'arrivée, elle a bien le droit de souffler un peu et de savourer l'instant présent.

Lui est capable de faire dans la décoration de grandes surfaces avec les mêmes qualités que le précédent dans son activité : disponibilité, gentillesse,... et du talent par dessus les maisons.

Mais au fait, 2015, c'est l'année Vaillant à Vierzon.
Si les murs du lycée ont déjà leurs graphs effectués ou prévus, il doit bien y avoir des murs dans la ville qui n'attendent qu'un peu de décoration couleur locale, non ? On pourrait ainsi s'inspirer de Bourges et de sa superbe frise monumentale sur l'arrivée à cheval de Charles VII et de Jacques Coeur dans la ville.
Comment, on n'a plus le droit de rêver ? Mais si, bien sûr. C'est même un devoir.

Un échantillon du travail de l'un sur ce mur-ci...

... un échantillon de l'autre sur ce mur-là...
Ah! oui, c'est vrai, il a aussi son atelier premier à Perpignan. Il y a un indice...

Et sur cet autre mur, les photos de Soraya, professeure de mathématiques au lycée Edouard Vaillant et photographe attitrée de ce blog.
Les élèves, qui n'en avaient jamais rien su, ont écarquillé les yeux de surprise et sans tricher n'ont pas retenu leurs compliments empressés.
Certains ne manqueront pas de repartir avec leur photo préférée. Offerte, bien sûr.

Au fait, la photo est-elle un art ?
On en débat depuis les origines, et on en débattra encore pendant longtemps.
Si l'espoir d'une réponse ne vous a pas abandonné, vous pouvez vous rendre à la conférence de Rémy Duroir à la Médiathèque de Vierzon.

Pour lui, étant donné l'intitulé, la réponse est affirmative :
LA PHOTOGRAPHIE EST UN ART.
C'est le jeudi 19 mai à 18h30, une semaine exactement avant notre seconde conférence sur... EDOUARD VAILLANT (What else?...).

Voici le lien que je vous recommande :
http://www.mediatheque-vierzon.fr/opacwebaloes/index.aspx?IdPage=352

On dit généralement et sûrement pas sans raison que le dessin n'a pas toute la place qu'il mérite dans l'enseignement. Raison de plus pour ne pas manquer ceux-là.

Vous croyez que c'est facile? Alors voici le matériel, essayez donc d'en faire autant!
Mais pas de découragement pour autant.
Beaucoup ont un talent qu'ils ignorent eux-mêmes, et cent pour cent des artistes du calibre de ceux que nous avons là ont commencé par essayer dans le doute et l'humilité.
La modestie, ils l'ont toujours d'ailleurs. Le doute, je ne sais pas, la question ne leur a pas été posée. Ce qui est sûr, c'es que pour ceux qui regardent ce qu'ils exposent, le doute n'existe pas, tant le talent saute aux yeux.

Dans le coin des photos, le chat, qui se prend pour un sphinx, veille sur les lieux et semble accueillir les visiteurs qu'il fixe mystérieusement.
Mais il ne dira rien. Je dois me débrouiller sans lui pour légender les photos et commenter l'exposition.

Et voilà, c'est fini.
Mais tout ce qui s'est peint sur les rétines restera longtemps gravé dans les mémoires.

Je suis par nature et presque par principe plutôt hostile à la pub.
Mais je peux faire une exception quand je suis convaincu à la fois par la valeur humaine et la valeur artistique qu'elle annonce.

Pas question pour moi d'oublier ce prolongement aussi informatif que publicitaire qu'est la couverture de l'événement par le journal local.

Le journaliste était là, il a (presque) tout vu et (presque) tout entendu.

De son propre aveu, il est plutôt porté sur la photo de reportage que sur la photo d'art.

Mais là aussi il faut bien du talent, et comme toujours le résultat est un article qui ne manquera pas de constituer un souvenir unanimement apprécié, utile et agréable, tant pour les artistes que pour le lycée Edouard Vaillant qui a eu le privilège de les accueillir.